Dernier film vu au cinéma
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Re: Dernier film vu au cinéma
The Creator de Gareth Edwards 9/10 grosse claque
Il faut que je revois District 9
Il faut que je revois District 9
HERVE PAUL- Messages : 176
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Re: Dernier film vu au cinéma
HERVE PAUL a écrit:The Creator de Gareth Edwards 9/10 grosse claque
Il faut que je revois District 9
Pourquoi District 9 ? (il est 6:36 du mat', je ne suis peut être pas bien réveillé, je fais pas le lien )
snaky930- Admin
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Re: Dernier film vu au cinéma
Simplement parce que c'est aussi un film de SF et que j'avais pris une grosse claque lors de sa découverte
HERVE PAUL- Messages : 176
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Re: Dernier film vu au cinéma
HERVE PAUL a écrit:Simplement parce que c'est aussi un film de SF et que j'avais pris une grosse claque lors de sa découverte
Merci pour la précision ! District 9, très bon film en effet
The Creator, j'ai vu quelques images et surtout une interview du réalisateur.
La thématique m'intéresse grandement et si tu confirmes qu'en terme de réalisation, c'est une claque alors...
snaky930- Admin
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Re: Dernier film vu au cinéma
HERVE PAUL a écrit:Simplement parce que c'est aussi un film de SF et que j'avais pris une grosse claque lors de sa découverte
Salut jeune homme !
Tu nous rejoins sur la nouvelle forme de quizz que nous a concoctée Snaky ? Il y en a pas mal qui semblent assez évidents dès la 1ère vision !
Je n'ai pas grand doute que c2302t et Infrared rejoignent la meute ( petite meute à 7 ), et j'espère qu'Alamo aussi va venir poser sa pierre à l'édifice !
Barbe-Noire- Messages : 3460
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Re: Dernier film vu au cinéma
THE CREATOR
Résumé : en guerre contre toute forme d'intelligence artificielle, les Etats Unis décident d'envoyer tuer dans l'œuf en Asie la machine, mère de toutes les machines, par l'entremise d'un agent des forces spéciales. Une mission risquée, dangereuse, qui ne se passera pas nécessairement comme prévu.
Note : 5,5/10
Avis artistique :
*** ATTENTION, QUELQUES DIVULGACHAGES COMPRIS DANS L'AVIS QUI SUIT ***
On sait depuis les années 80 avec Blade Runner, Wargames ou le Terminator de Cameron, voire même depuis les années 70 (je pense notamment à Génération Proteus) qu'il convient de se méfier d'une machine qui réfléchit au point d'acquérir un raisonnement autonome sans contrôle humain.
Asimov nous a pondu ses 3 lois au regard de la robotique et les exemples sont nombreux où malgré ces trois lois le grain de sable vient perturber, à chaque fois, le bon déroulement d'une vie harmonieuse entre machines et être humains.
Mais depuis 1984, ce qui pouvait apparaitre comme une lointaine science fiction est désormais assez implanté dans notre quotidien : les créations de Boston Robotics apprennent à marcher toutes seules, tandis que si vous avez besoin de quelque chose en français, en math, en physique etc…chat GPT est disponible, au bout de vos doigts sur un téléphone pour résoudre pour partie votre problématique.
Et donc The Creator s'inscrit dans cette logique où désormais dans le futur, l'IA est partout sauf que dans l'histoire l'IA a déconné à un moment et nous a balancé de l'atome sur Los Angeles. Las, les States ont banni l'IA de leur quotidien et font désormais la guerre à celle-ci sur tous les coins de la planète. L'ennemi Ben Laden a été remplacé par l'"ennemi-machine" mais qu'importe du moment que les States sont en guerre, le redneck moyen du Texas sera toujours fier du Stars & Stripes dans le soleil couchant et c'est tout ce qui compte finalement.
Bon passons et reconnaissons quand bien même plusieurs qualités à ce film : d'abord il ne perd pas de temps en digressions intellectuello-chiantes et le propos est aussi simple que n'importe quel film de guerre : identifier l'ennemi, le traquer, le repérer, le détruire. Et de ce point de vue là le film avance vite avec des scènes bien tournées, nerveuses et une tension dramatique au regard du héros bien maîtrisée. Qui plus est l'atout du film est que plutôt que de nous imposer comme "machine de toutes les machines" un ordinateur pourri ou un ensemble de réseaux filaires ou non complètement impersonnel, il nous présente l'ennemi ultime sous les traits d'un enfant. Et donc forcément, pour Joshua notre héros, autant faire péter à coups de grenades une grosse boîte pensante carrée c'était "piece of cake", autant dézinguer l'incarnation enfantine d'une machine ça demande un peu plus de réflexion.
Et donc voilà sur quoi repose tout le propos du film à savoir si l'incarnation d'une machine dans ce que l'humain a viscéralement de plus charmant (un enfant) permet-elle à cette machine ou ce programme de nous faire douter sur le bien-fondé de ses intentions à notre égard ?
Pleins de films se sont essayés sur le sujet (D.A.R.Y.L – A.I – MEGAN – EX machina etc…) mais reconnaissons au réal d'avoir essayé un truc, à savoir de transposer le débat en plein milieu d'un film d'action et sans que ce soit un tour de force le mec a parfaitement réussi pendant 1h45 sur 2h15 de films : il connait ses classiques et nous offre quelques scènes en Asie qui d'un point de vue SF vous rappelleront certains plans de Blade Runner ou certains emprunts à Star Wars également.
Et, alors que pendant tout ce temps je vous avoue avoir passé un bon moment, débaroulent les 30 dernières minutes….
A contre courant de tout ce que j'ai pu voir depuis le début du film ce dernier prend un parti pris "pur action movie" décérébré façon Emerich, "savant" mélange d'Indépendance Day ou de Transformers (faut quand même voir notre héros courir sur un vaisseau US, le NOMAD placé dans la stratosphère) et là tout part en sucettes : les codes narratifs volent en éclat, on est dans la "tension" puerillissime (notre héros arrivera-t-il à sauver notre cyber-morpion ?) et dans l'idiotie la plus crasse qui soit en se foutant en plus de la gueule du spectateur : faudra en effet qu'on m'explique comment en 30 minutes un vaisseau spatial qui se trouve au-dessus de Los Angeles finira par s'écraser en Asie, bien évidemment aux pieds des ennemis combattus une heure avant dans le film.
Et ça, je pardonne pas : mec, tu m'as embarqué dans ton histoire ou tu mêles intelligemment film d'action (sans en faire des tonnes) et doutes du personnages principal (en introduisant dès le départ pour lui la perte d'un enfant à venir à travers la mort de sa femme) et tu gâches tout à la fin façon Moonfall.
Pas cool…
C'est vrai quoi, on bouffe de l'IA tous les jours dans les médias et y avait peut-être moyen de faire un film un peu exploratoire ou un peu avant-gardiste façon 2001 ou Blade Runner sur le sujet sauf qu'au final t'as l'impression que c'est ChatGPT qui nous a scénarisé les 30 dernières minutes.
Arthur C. Clarke et Philip K. DICK peuvent dormir tranquilles…
Résumé : en guerre contre toute forme d'intelligence artificielle, les Etats Unis décident d'envoyer tuer dans l'œuf en Asie la machine, mère de toutes les machines, par l'entremise d'un agent des forces spéciales. Une mission risquée, dangereuse, qui ne se passera pas nécessairement comme prévu.
Note : 5,5/10
Avis artistique :
*** ATTENTION, QUELQUES DIVULGACHAGES COMPRIS DANS L'AVIS QUI SUIT ***
On sait depuis les années 80 avec Blade Runner, Wargames ou le Terminator de Cameron, voire même depuis les années 70 (je pense notamment à Génération Proteus) qu'il convient de se méfier d'une machine qui réfléchit au point d'acquérir un raisonnement autonome sans contrôle humain.
Asimov nous a pondu ses 3 lois au regard de la robotique et les exemples sont nombreux où malgré ces trois lois le grain de sable vient perturber, à chaque fois, le bon déroulement d'une vie harmonieuse entre machines et être humains.
Mais depuis 1984, ce qui pouvait apparaitre comme une lointaine science fiction est désormais assez implanté dans notre quotidien : les créations de Boston Robotics apprennent à marcher toutes seules, tandis que si vous avez besoin de quelque chose en français, en math, en physique etc…chat GPT est disponible, au bout de vos doigts sur un téléphone pour résoudre pour partie votre problématique.
Et donc The Creator s'inscrit dans cette logique où désormais dans le futur, l'IA est partout sauf que dans l'histoire l'IA a déconné à un moment et nous a balancé de l'atome sur Los Angeles. Las, les States ont banni l'IA de leur quotidien et font désormais la guerre à celle-ci sur tous les coins de la planète. L'ennemi Ben Laden a été remplacé par l'"ennemi-machine" mais qu'importe du moment que les States sont en guerre, le redneck moyen du Texas sera toujours fier du Stars & Stripes dans le soleil couchant et c'est tout ce qui compte finalement.
Bon passons et reconnaissons quand bien même plusieurs qualités à ce film : d'abord il ne perd pas de temps en digressions intellectuello-chiantes et le propos est aussi simple que n'importe quel film de guerre : identifier l'ennemi, le traquer, le repérer, le détruire. Et de ce point de vue là le film avance vite avec des scènes bien tournées, nerveuses et une tension dramatique au regard du héros bien maîtrisée. Qui plus est l'atout du film est que plutôt que de nous imposer comme "machine de toutes les machines" un ordinateur pourri ou un ensemble de réseaux filaires ou non complètement impersonnel, il nous présente l'ennemi ultime sous les traits d'un enfant. Et donc forcément, pour Joshua notre héros, autant faire péter à coups de grenades une grosse boîte pensante carrée c'était "piece of cake", autant dézinguer l'incarnation enfantine d'une machine ça demande un peu plus de réflexion.
Et donc voilà sur quoi repose tout le propos du film à savoir si l'incarnation d'une machine dans ce que l'humain a viscéralement de plus charmant (un enfant) permet-elle à cette machine ou ce programme de nous faire douter sur le bien-fondé de ses intentions à notre égard ?
Pleins de films se sont essayés sur le sujet (D.A.R.Y.L – A.I – MEGAN – EX machina etc…) mais reconnaissons au réal d'avoir essayé un truc, à savoir de transposer le débat en plein milieu d'un film d'action et sans que ce soit un tour de force le mec a parfaitement réussi pendant 1h45 sur 2h15 de films : il connait ses classiques et nous offre quelques scènes en Asie qui d'un point de vue SF vous rappelleront certains plans de Blade Runner ou certains emprunts à Star Wars également.
Et, alors que pendant tout ce temps je vous avoue avoir passé un bon moment, débaroulent les 30 dernières minutes….
A contre courant de tout ce que j'ai pu voir depuis le début du film ce dernier prend un parti pris "pur action movie" décérébré façon Emerich, "savant" mélange d'Indépendance Day ou de Transformers (faut quand même voir notre héros courir sur un vaisseau US, le NOMAD placé dans la stratosphère) et là tout part en sucettes : les codes narratifs volent en éclat, on est dans la "tension" puerillissime (notre héros arrivera-t-il à sauver notre cyber-morpion ?) et dans l'idiotie la plus crasse qui soit en se foutant en plus de la gueule du spectateur : faudra en effet qu'on m'explique comment en 30 minutes un vaisseau spatial qui se trouve au-dessus de Los Angeles finira par s'écraser en Asie, bien évidemment aux pieds des ennemis combattus une heure avant dans le film.
Et ça, je pardonne pas : mec, tu m'as embarqué dans ton histoire ou tu mêles intelligemment film d'action (sans en faire des tonnes) et doutes du personnages principal (en introduisant dès le départ pour lui la perte d'un enfant à venir à travers la mort de sa femme) et tu gâches tout à la fin façon Moonfall.
Pas cool…
C'est vrai quoi, on bouffe de l'IA tous les jours dans les médias et y avait peut-être moyen de faire un film un peu exploratoire ou un peu avant-gardiste façon 2001 ou Blade Runner sur le sujet sauf qu'au final t'as l'impression que c'est ChatGPT qui nous a scénarisé les 30 dernières minutes.
Arthur C. Clarke et Philip K. DICK peuvent dormir tranquilles…
Hotkiller- Messages : 34
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Re: Dernier film vu au cinéma
Je penses que je dois être très bon public et que je ne me pose pas assez de questions
Comme d'hab super critique , passionnante et toujours aussi plaisante à lire
Si tu as aimé 1h45 sur 2h15 de film ça fait 70 % donc un petit 7/10
Bon je sors
Comme d'hab super critique , passionnante et toujours aussi plaisante à lire
Si tu as aimé 1h45 sur 2h15 de film ça fait 70 % donc un petit 7/10
Bon je sors
HERVE PAUL- Messages : 176
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Localisation : Angers
Re: Dernier film vu au cinéma
HERVE PAUL a écrit:Je penses que je dois être très bon public et que je ne me pose pas assez de questions
Comme d'hab super critique , passionnante et toujours aussi plaisante à lire
Si tu as aimé 1h45 sur 2h15 de film ça fait 70 % donc un petit 7/10
Bon je sors
Moi aussi je crois être bon public, et je sais depuis longtemps que je n'ai pas l'esprit critique au scalpel de Hotkiller .
Même avec toutes les incohérences de "Independance Day", j'avais quand même passé un bon moment alors que scénaristiquement, il était facile de constater que le réalisateur nous avait pris pour des jambons
Y'a des moments, il faut accepter de se laisser décérébrer, surtout sur des "action-fantasy" comme çà !
Ce sont les films "pizza-bière" par excellence !
Barbe-Noire- Messages : 3460
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Re: Dernier film vu au cinéma
Bonne idée, je reprendrais bien une petite bière...
PS pour l'instant je n'ai que trois titres, faut que je creuse. Mais cette nouvelle formule est dure !!!!
PS pour l'instant je n'ai que trois titres, faut que je creuse. Mais cette nouvelle formule est dure !!!!
alamo- Messages : 900
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Re: Dernier film vu au cinéma
HERVE PAUL a écrit:…
Si tu as aimé 1h45 sur 2h15 de film ça fait 70 % donc un petit 7/10
Bon je sors
Comme y’a 10mn de générique un 5,5 lui va bien
@Barbe noire : ah mais pas de pbm pour le film pizza-bière. Armageddon est une bouse mais c’est un popcorn movie qui fait son job sans plus.
Là je trouve dommage que les conflits intérieurs du héros soient exploités au départ pour en faire un film réfléchi mais d’action et à qu’à un moment ça vrille. Pour moi le meilleur film mélangeant sérieux et action restera sur ce thème sans aucun doute I Robot.
Prochaine séance : club zéro … on verra bien !
Hotkiller- Messages : 34
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Re: Dernier film vu au cinéma
CLUB ZERO
Résumé : de nos jours dans un lycée une nouvelle enseignante, Miss Novak, décide d’initier un groupe d’élèves à un concept dans l’air du temps : l’alimentation consciente…. Un concept ? Une nouvelle doxa ? ou pire ?
Note : 6/10
Avis artistique
Présenté à Cannes en 2023, ce film avait reçu un accueil mitigé mais comme le petit bonhomme de Télérama faisait la gueule sur leur site je m’étais dit que forcément c’était un bon film…
Alors oui c’est un film intéressant mais aussi tout autant agaçant.
L’histoire de cette nouvelle prof qui débarque avec ses cours inspirés d’une réflexion bobo-hygiéno-woko-décarbono-ecologiste colle assez bien à l’air du temps où comme il fait un sale temps pour la planète tout est bon pour la sauver à notre échelle : se déplacer moins, manger différemment et surtout moins manger…
Mais le discours de la réalisatrice n’est pas du tout sur ce terrain là et on comprend assez bien que son propos n’est pas qu’on arrête de faire rôtir des chipo et des merguez de Casino le samedi soir pour qu’un paysan nigérien LGBT puisse enfin lui aussi bénéficier des retombées du capitalisme triomphant, non. Le discours se situe autre part et se trouve sur le terrain autrement plus intéressant que celui de la dérive sectaire.
En effet le film dépeint assez bien les principes de la manipulation selon la méthode dite de l’entonnoir (en gros, qu’est ce qu’on peut faire pour la planète ? qu’attendez-vous de ce cours ? qu’est-ce que vous-même êtes prêts à faire ?) pour créer une interactivité entre l’individu et sa façon d’agir au quotidien et le but à atteindre au nom de la « communauté ». Et tout cela est assez bien fait notamment à travers les expressions impassibles mais toujours souriante de la professeur qui telle un Machiavel en jupons arrive parfaitement à faire culpabiliser chacun de ses élèves au regard du but atteindre.
Il faut dire qu’elle sera bien aidée par les cellules familiales de ses élèves, qui, à une exception près sont vraiment des cellules en carton bien pourries : entre les parents de l’un en résidence à l’étranger qui s’amendent en payant cher une éducation dans une école, ceux qui pensent qu’avec le fric on peut tout résoudre, ceux qui n’arrivent plus à dialoguer avec leur ado etc…tout y passe pour offrir un boulevard à une manipulatrice, gourou de la bouffe et de la communication avec l’Aliment pour initier ses adeptes au club zero, club de l’autophagie ultime.
Mais tout cela ne suffit pas à faire un film pamphlet ou dénonciateur et on se plaît à penser que la réalisatrice aurait pu aller plus loin, notamment dans l’éclatement de la cellule familiale et aborder les choses de façon plus punk, destroy (façon Festen par ex.) … dommage.
Bon n’empêche le film nous réserve une scène assez choc (jamais vu auparavant dans un film) qui s’inscrit dans le propos délayé depuis 1h15 par l’histoire, donc pas à contre-courant du scénar et les comédiens font le job. La musique ou plutôt les quelques bruits de percussions qui se répandent pendant tout le métrage sont parfaitement insupportables et ça gâche volontairement le visionnage. Si c’est volontaire histoire de déranger le spectateur c’est réussi mais un autre parti artistique aurait pu le faire sans doute mieux.
Bon donc voilà un film purement cannois qui s’inscrit dans la veine des films du festival en ce qu’il est à contre-courant de la production cinématographique habituelle, mais c’est pas un chef d’œuvre non plus.
A voir à la limite, entre la poire et le fromage comme on dit…
Résumé : de nos jours dans un lycée une nouvelle enseignante, Miss Novak, décide d’initier un groupe d’élèves à un concept dans l’air du temps : l’alimentation consciente…. Un concept ? Une nouvelle doxa ? ou pire ?
Note : 6/10
Avis artistique
Présenté à Cannes en 2023, ce film avait reçu un accueil mitigé mais comme le petit bonhomme de Télérama faisait la gueule sur leur site je m’étais dit que forcément c’était un bon film…
Alors oui c’est un film intéressant mais aussi tout autant agaçant.
L’histoire de cette nouvelle prof qui débarque avec ses cours inspirés d’une réflexion bobo-hygiéno-woko-décarbono-ecologiste colle assez bien à l’air du temps où comme il fait un sale temps pour la planète tout est bon pour la sauver à notre échelle : se déplacer moins, manger différemment et surtout moins manger…
Mais le discours de la réalisatrice n’est pas du tout sur ce terrain là et on comprend assez bien que son propos n’est pas qu’on arrête de faire rôtir des chipo et des merguez de Casino le samedi soir pour qu’un paysan nigérien LGBT puisse enfin lui aussi bénéficier des retombées du capitalisme triomphant, non. Le discours se situe autre part et se trouve sur le terrain autrement plus intéressant que celui de la dérive sectaire.
En effet le film dépeint assez bien les principes de la manipulation selon la méthode dite de l’entonnoir (en gros, qu’est ce qu’on peut faire pour la planète ? qu’attendez-vous de ce cours ? qu’est-ce que vous-même êtes prêts à faire ?) pour créer une interactivité entre l’individu et sa façon d’agir au quotidien et le but à atteindre au nom de la « communauté ». Et tout cela est assez bien fait notamment à travers les expressions impassibles mais toujours souriante de la professeur qui telle un Machiavel en jupons arrive parfaitement à faire culpabiliser chacun de ses élèves au regard du but atteindre.
Il faut dire qu’elle sera bien aidée par les cellules familiales de ses élèves, qui, à une exception près sont vraiment des cellules en carton bien pourries : entre les parents de l’un en résidence à l’étranger qui s’amendent en payant cher une éducation dans une école, ceux qui pensent qu’avec le fric on peut tout résoudre, ceux qui n’arrivent plus à dialoguer avec leur ado etc…tout y passe pour offrir un boulevard à une manipulatrice, gourou de la bouffe et de la communication avec l’Aliment pour initier ses adeptes au club zero, club de l’autophagie ultime.
Mais tout cela ne suffit pas à faire un film pamphlet ou dénonciateur et on se plaît à penser que la réalisatrice aurait pu aller plus loin, notamment dans l’éclatement de la cellule familiale et aborder les choses de façon plus punk, destroy (façon Festen par ex.) … dommage.
Bon n’empêche le film nous réserve une scène assez choc (jamais vu auparavant dans un film) qui s’inscrit dans le propos délayé depuis 1h15 par l’histoire, donc pas à contre-courant du scénar et les comédiens font le job. La musique ou plutôt les quelques bruits de percussions qui se répandent pendant tout le métrage sont parfaitement insupportables et ça gâche volontairement le visionnage. Si c’est volontaire histoire de déranger le spectateur c’est réussi mais un autre parti artistique aurait pu le faire sans doute mieux.
Bon donc voilà un film purement cannois qui s’inscrit dans la veine des films du festival en ce qu’il est à contre-courant de la production cinématographique habituelle, mais c’est pas un chef d’œuvre non plus.
A voir à la limite, entre la poire et le fromage comme on dit…
Hotkiller- Messages : 34
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Re: Dernier film vu au cinéma
L’EXORCISTE - DEVOTION
Résumé : après avoir disparu trois jours dans la forêt, deux jeunes adolescentes changent brutalement de comportement. Scarifications, voix étrange, vulgarité dans les propos, violence…
Y‘aurait pas comme un léger retour du cas Regan McNeill de 1973 ?
Note : 2/10
Avis artistique
Chef d’œuvre absolu du film horrifique des années 70 (en même temps la période 65-79 fut certainement la plus grand décennie du cinéma multipliant à l’envie les chefs d’œuvre), l’Exorciste de Friedkin avait donné suite à plusieurs sequels assez dispensables et toute une flopée de films ayant pour thème principal la possession démoniaque. Y-en avait-il un qui arrivait à la hauteur de son illustre prédécesseur ?
Non, strictement aucun.
Que ce soit le Kaufman & Broad diabolisé d’Amityville, ou la plus récente Emily Rose ou encore les époux Warren et le très récent Exorciste du Vatican (Russel Crowe tu mérites de rôtir en enfer pour avoir participé à un projet aussi mauvais et en même temps vu ce que t’es devenu, pas la peine de t’envoyer si bas, il suffit de te foutre en plein soleil et de te faire tourner sur toi-même pour que ça commence à sentir le kebab – mais je m’emporte là), absolument aucun de ces films n’a su retranscrire un effroi ou une terreur digne de Friedkin.
Entendons nous bien, il y a eu des films centrés sur le Diable qui furent de très bons films (Angel heart, L’Associé du Diable ou même Constantine dans un registre plus « comics » par ex) mais à ma connaissance, un film de possession maléfique qui soit à la hauteur de l’original de 73…je vois pas.
Donc en nous proposant non pas un remake mais une suite 50 ans plus tard (et à un mois près les deux films sont sortis en salles avec 50 ans d’écart), je pouvais adhérer en me disant que ce serait pas pas mal de savoir ce qu’il était advenu entre autres de Regan et de sa daronne.
Et franchement j’y allais plein d’espoir. Mais une petite voix, comme une saloperie de rengaine insidieuse me disait « tu te rappelles de Damien, la Malédiction remaké en 2006 sorti pile poil le 6/6…hein tu te rappelles de l’énorme insulte aux spectateurs que c’était… ? ». Et malheureusement la petite voix avait raison…
Là encore, comme je dis souvent on m’a cassé mon jouet…le film s’étend sur presque deux heures dont la première centrée sur la disparition des deux gamines disparues dans les bois et qui, retrouvées à 50 bornes dans un cabanon n’ont plus la notion du temps. Alors pourquoi à 50 bornes ? Pourquoi dans un cabanon chez les pèquenauds ? Les myrtilles sont meilleures là-bas ? Bof non mais à priori faut qu’on s’en foute. OK.
Sauf que les parents (un couple grenouilles de bénitier pour l’une des gamines et un père veuf pour l’autre) sont un peu désarmés quand les gamines commencent à muer de la voix, ont des scarifications sur tout le corps et qu’elles s’arrachent les ongles. Ni une , ni deux, notre père (pas celui qui vit dans les cieux) veuf se voit remettre un bouquin par « la fourmi sa voisine » où une certaine Chris MacNeil raconte l’expérience traumatisante de sa fille Regan, possédée par le démon en 1973.
Et là je vous le dis franchement c’’est une KATASTROF, eine KOLOSSALE KATASTROF….mais pourquoi avoir fait revenir ce personnage iconique pour nous le gâcher ainsi ? Ca faisait plaisir de revoir Ellen Burstyn sur les écrans mais son personnage est complètement sous-exploité au point que toutes les scènes avec elle sont juste dispensables, inutiles et ne font vraiment pas avancer l’histoire. On apprend qu’elle n’a plus revu sa fille depuis 50 an suite à la publication de son bouquin et c’est tout !!! WTF !!!
Avoir à ce point négligé un tel personnage c’est une injure faite à ceux qui tremblaient dans les années 70 à l’unisson d’une mère éberluée, dont la raison vacillait à mesure que sa fille se mettait des coups de crucifix dans la chatte en hurlant « Je te baise » !!
Et donc dans notre histoire, c’est fini tout ça. On revient à du propre, à du consensuel et une histoire qui n’a de diabolique que son côté moisi. Pourtant un film de possession démoniaque c’est simple et basique : un possédé, un cureton et à la limite un béotien incrédule dont les convictions vont vaciller pour que le spectateur s’identifie au mal-être (rôle de la mère de Regan dans le Friedkin justement).
Mais là c’est quoi ce bazar de la connerie ? Y avait des promos ?
Bon alors d’abord y a plus de curé ou en tout cas la sacro sainte Eglise préfère renvoyer les deux gamines chez les dingos ; et on se retrouve avec quoi alors ?
Bin d’abord des parents qui sont en atelier éveil de maternelle et sortent leurs crayons de couleur pour dessiner sur le parquet Saint Maclou de la baraque une sorte de cercle infernal; une espèce d’avocate d’origine haïtienne qui va nous la jouer incantation shakespearienne vaudou ; la voisine qui sait qu’elle sait ce qu’elle sait (mais y a qu’elle en fait qui sait ce qu’elle sait becoz nous on a déjà lâché la rampe) ; la daronne de Regan qui va vite se transformer en Gilbert Montagné vu que de nos jours, on peut utiliser le crucifix comme arme de poing mais notre époque wokiste a forcé les endroits de pénétration à monter d’un étage … ; et enfin deux gamines ficelées sur des chaises vissées au parquet évoqué précédemment et qui, on s’en doute vont devoir lutter pour que ça finisse comme Highlander…
Mais bordel de D..iable à la fin, ça peut pas marcher vot’ truc là... Je veux bien qu’on retire la « gergoulade verte », que les têtes tournent que de 90 degrés au lieu de 180, que les lits branlottent plus mais trouvez moi autre chose de plus récent, de plus moderne pour m’inspirer de l’effroi ou de la surprise. Là j’ai qu’un serpent sous un caillou ou une gamine qui apparaît subitement derrière sa fenêtre de chambre d’hosto pour me faire tressaillir (sursauter serait un trop grand mot) :
« Les calculs sont pas bons Kevin » comme dirait Ines Reg, non les calculs sont pas bons.
Je comprends que la démarche de vouloir égaler l’effroi du Friedkin puisse relever de la jonglerie en milieu hostile i.e de la jonglerie avec grenades dégoupillées sur un carrelage savonné mais franchement se taper en scène finale l’Agence Tout risque du missel défraîchi pour un semi happy end convenu c’est carrément insulter le film original. Et quand je pense que y en a encore deux autres à venir…là pour le coup on va friser l’effroi effectivement.
Friedkin a réalisé un chef d’œuvre de suspense et d’effroi plus que d’horreur pure et dure. Le film était excellent de par son côté malsain et désinhibé : Regan urinant dans le salon de sa mère, jouant avec son crucifix, vociférant de la vulgarité comme si elle avait inventé le concept, toutes ces scènes ont fait de l’Exorciste un film à part, choquant et, bercé qu’il était par le « il est interdit d’interdire » de l’époque, mettait à mal tous les schémas de pensée et de vie à l’occidentale assis sur l’illusion des 30 glorieuses.
50 ans plus tard, la société a changé et on peut moderniser un récit de possession. Je veux bien entendre le concept. Mais choquez-moi, faites moi mal, donnez moi du frisson, faites que je recule, faites que je sois perturbé, faites que je culpabilise à l’idée d’avoir envie de revoir le film... Mais rien à faire : entre un casting H.I.É, une histoire débile et une ultime scène d’un ridicule himalayesque….je crois que je vais arrêter de regarder des images et rallumer la radio…
Tiens c’est une chanson des Stones qui passe. Jagger chante « Tiiiiiiiiime…is on my side, yes it is… ! »
Time is on my side,
Time is on my side, yes it is…
Je savais bien que j’en avais oublié un dans ma liste de départ. Un qui fut ce qu’il y eut de plus novateur dans le genre de possession démoniaque depuis l’Exorciste.
Bordel c’était y a déjà 25 ans…
Résumé : après avoir disparu trois jours dans la forêt, deux jeunes adolescentes changent brutalement de comportement. Scarifications, voix étrange, vulgarité dans les propos, violence…
Y‘aurait pas comme un léger retour du cas Regan McNeill de 1973 ?
Note : 2/10
Avis artistique
Chef d’œuvre absolu du film horrifique des années 70 (en même temps la période 65-79 fut certainement la plus grand décennie du cinéma multipliant à l’envie les chefs d’œuvre), l’Exorciste de Friedkin avait donné suite à plusieurs sequels assez dispensables et toute une flopée de films ayant pour thème principal la possession démoniaque. Y-en avait-il un qui arrivait à la hauteur de son illustre prédécesseur ?
Non, strictement aucun.
Que ce soit le Kaufman & Broad diabolisé d’Amityville, ou la plus récente Emily Rose ou encore les époux Warren et le très récent Exorciste du Vatican (Russel Crowe tu mérites de rôtir en enfer pour avoir participé à un projet aussi mauvais et en même temps vu ce que t’es devenu, pas la peine de t’envoyer si bas, il suffit de te foutre en plein soleil et de te faire tourner sur toi-même pour que ça commence à sentir le kebab – mais je m’emporte là), absolument aucun de ces films n’a su retranscrire un effroi ou une terreur digne de Friedkin.
Entendons nous bien, il y a eu des films centrés sur le Diable qui furent de très bons films (Angel heart, L’Associé du Diable ou même Constantine dans un registre plus « comics » par ex) mais à ma connaissance, un film de possession maléfique qui soit à la hauteur de l’original de 73…je vois pas.
Donc en nous proposant non pas un remake mais une suite 50 ans plus tard (et à un mois près les deux films sont sortis en salles avec 50 ans d’écart), je pouvais adhérer en me disant que ce serait pas pas mal de savoir ce qu’il était advenu entre autres de Regan et de sa daronne.
Et franchement j’y allais plein d’espoir. Mais une petite voix, comme une saloperie de rengaine insidieuse me disait « tu te rappelles de Damien, la Malédiction remaké en 2006 sorti pile poil le 6/6…hein tu te rappelles de l’énorme insulte aux spectateurs que c’était… ? ». Et malheureusement la petite voix avait raison…
Là encore, comme je dis souvent on m’a cassé mon jouet…le film s’étend sur presque deux heures dont la première centrée sur la disparition des deux gamines disparues dans les bois et qui, retrouvées à 50 bornes dans un cabanon n’ont plus la notion du temps. Alors pourquoi à 50 bornes ? Pourquoi dans un cabanon chez les pèquenauds ? Les myrtilles sont meilleures là-bas ? Bof non mais à priori faut qu’on s’en foute. OK.
Sauf que les parents (un couple grenouilles de bénitier pour l’une des gamines et un père veuf pour l’autre) sont un peu désarmés quand les gamines commencent à muer de la voix, ont des scarifications sur tout le corps et qu’elles s’arrachent les ongles. Ni une , ni deux, notre père (pas celui qui vit dans les cieux) veuf se voit remettre un bouquin par « la fourmi sa voisine » où une certaine Chris MacNeil raconte l’expérience traumatisante de sa fille Regan, possédée par le démon en 1973.
Et là je vous le dis franchement c’’est une KATASTROF, eine KOLOSSALE KATASTROF….mais pourquoi avoir fait revenir ce personnage iconique pour nous le gâcher ainsi ? Ca faisait plaisir de revoir Ellen Burstyn sur les écrans mais son personnage est complètement sous-exploité au point que toutes les scènes avec elle sont juste dispensables, inutiles et ne font vraiment pas avancer l’histoire. On apprend qu’elle n’a plus revu sa fille depuis 50 an suite à la publication de son bouquin et c’est tout !!! WTF !!!
Avoir à ce point négligé un tel personnage c’est une injure faite à ceux qui tremblaient dans les années 70 à l’unisson d’une mère éberluée, dont la raison vacillait à mesure que sa fille se mettait des coups de crucifix dans la chatte en hurlant « Je te baise » !!
Et donc dans notre histoire, c’est fini tout ça. On revient à du propre, à du consensuel et une histoire qui n’a de diabolique que son côté moisi. Pourtant un film de possession démoniaque c’est simple et basique : un possédé, un cureton et à la limite un béotien incrédule dont les convictions vont vaciller pour que le spectateur s’identifie au mal-être (rôle de la mère de Regan dans le Friedkin justement).
Mais là c’est quoi ce bazar de la connerie ? Y avait des promos ?
Bon alors d’abord y a plus de curé ou en tout cas la sacro sainte Eglise préfère renvoyer les deux gamines chez les dingos ; et on se retrouve avec quoi alors ?
Bin d’abord des parents qui sont en atelier éveil de maternelle et sortent leurs crayons de couleur pour dessiner sur le parquet Saint Maclou de la baraque une sorte de cercle infernal; une espèce d’avocate d’origine haïtienne qui va nous la jouer incantation shakespearienne vaudou ; la voisine qui sait qu’elle sait ce qu’elle sait (mais y a qu’elle en fait qui sait ce qu’elle sait becoz nous on a déjà lâché la rampe) ; la daronne de Regan qui va vite se transformer en Gilbert Montagné vu que de nos jours, on peut utiliser le crucifix comme arme de poing mais notre époque wokiste a forcé les endroits de pénétration à monter d’un étage … ; et enfin deux gamines ficelées sur des chaises vissées au parquet évoqué précédemment et qui, on s’en doute vont devoir lutter pour que ça finisse comme Highlander…
Mais bordel de D..iable à la fin, ça peut pas marcher vot’ truc là... Je veux bien qu’on retire la « gergoulade verte », que les têtes tournent que de 90 degrés au lieu de 180, que les lits branlottent plus mais trouvez moi autre chose de plus récent, de plus moderne pour m’inspirer de l’effroi ou de la surprise. Là j’ai qu’un serpent sous un caillou ou une gamine qui apparaît subitement derrière sa fenêtre de chambre d’hosto pour me faire tressaillir (sursauter serait un trop grand mot) :
« Les calculs sont pas bons Kevin » comme dirait Ines Reg, non les calculs sont pas bons.
Je comprends que la démarche de vouloir égaler l’effroi du Friedkin puisse relever de la jonglerie en milieu hostile i.e de la jonglerie avec grenades dégoupillées sur un carrelage savonné mais franchement se taper en scène finale l’Agence Tout risque du missel défraîchi pour un semi happy end convenu c’est carrément insulter le film original. Et quand je pense que y en a encore deux autres à venir…là pour le coup on va friser l’effroi effectivement.
Friedkin a réalisé un chef d’œuvre de suspense et d’effroi plus que d’horreur pure et dure. Le film était excellent de par son côté malsain et désinhibé : Regan urinant dans le salon de sa mère, jouant avec son crucifix, vociférant de la vulgarité comme si elle avait inventé le concept, toutes ces scènes ont fait de l’Exorciste un film à part, choquant et, bercé qu’il était par le « il est interdit d’interdire » de l’époque, mettait à mal tous les schémas de pensée et de vie à l’occidentale assis sur l’illusion des 30 glorieuses.
50 ans plus tard, la société a changé et on peut moderniser un récit de possession. Je veux bien entendre le concept. Mais choquez-moi, faites moi mal, donnez moi du frisson, faites que je recule, faites que je sois perturbé, faites que je culpabilise à l’idée d’avoir envie de revoir le film... Mais rien à faire : entre un casting H.I.É, une histoire débile et une ultime scène d’un ridicule himalayesque….je crois que je vais arrêter de regarder des images et rallumer la radio…
Tiens c’est une chanson des Stones qui passe. Jagger chante « Tiiiiiiiiime…is on my side, yes it is… ! »
Time is on my side,
Time is on my side, yes it is…
Je savais bien que j’en avais oublié un dans ma liste de départ. Un qui fut ce qu’il y eut de plus novateur dans le genre de possession démoniaque depuis l’Exorciste.
Bordel c’était y a déjà 25 ans…
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