Dernier film vu au cinéma

Vu The Fabelman aussi semaine dernière (pas en salle mais en BR édition US).

Assez d'accord avec Alamo (on finira bien un jour par se croiser vu que tu traînes tes galoches au Pathé Convention et que j'alterne entre lui et Beaugrenelle !!) pour un film un peu long mais intéressant à plus d'un titre :
- Je comprends enfin pourquoi dans la majorité des films de Spielberg (de ET à Minority Report par ex) la famille est une composante déstructurée où le bonheur familial ne peut être qu'éphémère ou ne plus être du tout
- Quelques scènes marquantes il est vrai visuellement (la mère qui danse dans les phares de voiture) ou par la présence de certains personnages (l'oncle et plus encore peut-être toute la bande de "bullies" au collège)
- Des comédiens qui jouent bien mais surtout qui ressemblent aux vrais héros : faut reconnaître que les ricains savent assez bien caster des comédiens qui physiquement ressemblent aux vrais personnages qu'ils incarnent. Et là c'est pas mal avec ce jeune acteur qui lorsque"il incarne Spielberg juste avant de prendre son envol (belle scène avec John Ford) lui ressemble fortement.

Mais bon ça ne suffit pas pour faire un grand film ou même un bon Spielberg. Je comprends sa démarche et quelque part, expliquer comment il est devenu l'un des meilleurs réalisateurs de son époque fait que The Fabelman est juste un film témoignage pour nous, cinéphiles, de comment s'est construit le mec qui nous a offert autant de chefs d'oeuvre. Mais on reste un peu sur notre faim et le souffle épique n'est pas là mais c'est peut-être en cela que ce réalisateur est génial : le message, simplissime du "believe in your dreams" est juste présenté comme un témoignage d'une enfance meurtrie par la séparation et les humiliations scolaires et y'a pas d'autre discours à voir. Autrement dit Spielberg nous dit juste "j'ai rien de génial, j'avais des parents "normaux" mais qui m'ont laissé me mettre une caméra entre les mains dès mon plus jeune âge et j'ai juste fait en sorte de m'amuser avec". Et quelques dizaines d'années plus tard, bah le mec s'amuse toujours comme un gamin et c'est juste ça qui est brillant.

bonjour,



j'ai vu "un homme heureux".

le sujet était intéressant car on sait tous qu'il y a des personnes qui ne se reconnaissent pas dans leur corps et surtout sexe...et vont avoir le courage de vouloir changer d'identité et de sexe.
Catherine frot joue bien, mais le réalisateur a voulu trop bien faire en faisant évoluer son mari hyper réact à adhérer à l'idée et la volonté de son épouse de devenir homme.
on n'y croit pas une seconde, pas mal de spectateurs pensaient voir Catherine Frot aller jusqu'au bout en divorçant et vivre son trip..

la 1ere partie du film est bien et fait sourire, mais ensuite le film se perd.
dommage l'idée était bonne

note 5/10

Stéphane

The Fabelmans : 9/10
J'ai adoré tout simplement, et pas seulement en tant que fan de Spielberg (qui a aussi fait des films très moyens), mais parce que le film m'a emporté à plusieurs reprises dans l'émotion la plus simple, par le biais soir de la photographie magistrale de Kaminski, de la musique de Williams toujours au diapason des images. Et c'est justement là que le film se démarque pour moi. Tout est clair, tout fonctionne ensemble, chaque partie bonifie les autres tout en restant harmonieux avec l'ensemble. On est dans un cocon pendant les 2 tiers du film(les plus réussis) grâce à la douceur apportée par la photo et la musique. Et quand sam part au lycée, on change un peu de registre, moins réconfortant pour lui comme pour nous, mais le film retombe de la parenthèse enchantée dans laquelle il m'avait enveloppée.
Reste une mise en scène magistrale, une Michelle Williams fabuleuse, et un film qui restera pour moi comme l'un de ses plus émouvants.

Moins emballé que toi (7/ 10).  Peut être dû en partie au fait que je l'ai vu au cinéma en VF (pas d'autre choix, petite salle en Bretagne pendant mes congés) ce que je ne fais jamais.

Un revisionnage en VO s'imposera de toutes façons

J'adore Spielberg ( mon préféré avec Cameron ), mais vu le pitch , j'attendrai sa sortie en BR pour le visionner .

bonjour,


je viens de voir "La syndicaliste" avec Isabelle huppert et Yvon Attal, tirée d'une histoire vraie se déroulant au sein de l'entreprise Areva.
c'est un très bon thriller , pas ennuyeux même s'il est long. Il va avoir un rebondissement dans le film, heureusement rattrapé sinon c'était une sorte de flop.
Je n'ai jamais lu cette histoire dans la presse, comme quoi, les pouvoirs ont dû bien l'étouffer..
note: 8/10

Vu hier à la cinémathèque de Paris : Abyss de James Cameron en 70mm.
Salle pleine (vraiment pleine avec le personnel plaçant les derniers spectateurs !).
Copie 70mm de rêve aux couleurs d'origine, mais son un peu fort à mon avis et pourtant j'aime fort (mes voisins me harcèlent...)
La film n'a rien perdu de son impact et "on y croit", à une époque où les trucages numériques étaient balbutiants. L’obsession des militaires prend un relief particulier de nos jours... Personnellement je me rappelle avoir vu le film à sa sortie (1989) aux champs Élysées et le film m'avait fait forte impression.
La salle applaudi à la fin , pas si courant... 9/10

Veinard ALAMO

j'attends avec impatience la sortie en blu ray de ce film depuis si longtemps

alamo a écrit: Abyss de James Cameron en 70mm.

Version ciné ou version longue ?
Est-ce que cette sortie est en lien avec la remasterisation 4K qu'aurait effectué Cameron ?

Je pense que c'est la version longue (2h20 d'après mon minutage)
Si mes souvenirs sont bons, la dernière scène (pas de spoiler...) était propre à la version longue.
Pas de rapport (je pense) avec une sortie en galette, la cinémathèque fait un cycle "fantastique", ce film ouvrant le cycle. En 70mm il y avait ce soir Starman, et Alien, il y aura 2001 le 23. plus d'autres films en 35mm ou en vidéo : Rencontres du 3èmer type, The thing, etc. Mais je passe mon tour, j'habite à l'autre bout de Paris et je suis arrivé chez moi à minuit ! Crevé.
La copie était bonne mais pas récente à mon avis.

HERVE PAUL a écrit:Veinard ALAMO

j'attends avec impatience la sortie en blu ray de ce film depuis si longtemps

+1 , et comme Surfeur, j'aimerais bien en version longue .
Attendre et espérer ...............

Je verrais toujours vos visages de Jeanne Herry : 8/10
Voilà un film magnifique fait de dentelle et d'acier.
Le premier par sa façon de tisser les rapports entre les différents personnages que presque tout oppose, et le second dans la force qui se dégage de leurs confrontations, de cette vérité excellemment rejouée(mention spéciale à Leila Bekthi, même s'ils sont tous très justes et très bons). Car la clé d'un tel sujet est l'extrême justesse du jeu des acteurs. Et là on est servi, par des rôles très bien écrits, où chacun a son moment, qu'il soit fiévreux, colérique ou triste. Et le fait de passer de l'un à l'autre (il y a deux histoires dans l'histoire) ne casse jamais la mécanique du film. Les deux sujets abordés sont assez forts pour nous lettre KO quand vient la fin. D'ailleurs l'un des personnages dit d'entrée que la médiation dans le milieu dans lequel ils évoluent est un sport de combat. Et effectivement la cinéaste nous met sous tension très vite, pour ne jamais lâcher ses personnages, ni nous lâcher. Si la mise en scène est assez classique, elle participe grandement à ce ressenti général, à cette tension et cette émotion qui vous attrape, pour ne jamais vous lâcher.
Du coup j'ai acheté le premier film de la réalisatrice, Pupille, en espérant qu'il soit aussi fort
Je vous conseille fortement ce film, malheureusement assez mal distribué.