Top 20 : Films de huis clos
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Re: Top 20 : Films de huis clos
Je vais probablement faire de même . Quand j'ai fait mon top, je n'ai pas souvenir que "La maison des otages " y était listé, ou alors je suis passé à côté .zardi a écrit:Merci encore pour ton implication.
Tu pourras dire à Johnny fan que non seulement on accepte sa présence dans les tops mais qu'elle est la bienvenue
En ce qui concerne le journal d'Anne Franck c'est un oubli de ma part et je vais l'ajouter dans la liste.
Je vois qu'il a sélectionné La maison des otages que je venais d'intégrer dans la liste, je vais faire de même (extraordinaire confrontation en Bogart et March).
Me connaissant comme je me connais, j'aurais dû le classer dans les 20 ( contrairement au remake avec Mickey Rourke, qui est bien foiré ) .
Par ailleurs, j'ai réussi à oublier aussi " Le journal d'Anne Frank" dans ma pré-liste, alors que je l'ai quizzé .
Merci à Johnny-Fan d'y avoir pensé !
Ma mémoire me fait peur depuis déjà quelques années, mais ça s'arrange pas vraiment ....
Barbe-Noire- Messages : 3446
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Re: Top 20 : Films de huis clos
J'avais hésité à le mettre dans la liste (comme pour High sierra) car il y a quelques courtes séquences qui se passent en dehors de la maison où sont retenus les otages, mais quand j'ai vu que Johnny fan l'avait mis dans son top je me suis décidé à le rajouter et du coup je l'ai intégré dans mon top.Barbe-Noire a écrit:Je vais probablement faire de même . Quand j'ai fait mon top, je n'ai pas souvenir que "La maison des otages " y était listé, ou alors je suis passé à côté .
Moi je trouve que tu te souviens de plein de détails sur les films.Barbe-Noire a écrit:Ma mémoire me fait peur depuis déjà quelques années, mais ça s'arrange pas vraiment ....
zardi- Messages : 1935
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Re: Top 20 : Films de huis clos
zardi a écrit:J'avais hésité à le mettre dans la liste (comme pour High sierra) car il y a quelques courtes séquences qui se passent en dehors de la maison où sont retenus les otages, mais quand j'ai vu que Johnny fan l'avait mis dans son top je me suis décidé à le rajouter et du coup je l'ai intégré dans mon top.Barbe-Noire a écrit:Je vais probablement faire de même . Quand j'ai fait mon top, je n'ai pas souvenir que "La maison des otages " y était listé, ou alors je suis passé à côté .Moi je trouve que tu te souviens de plein de détails sur les films.Barbe-Noire a écrit:Ma mémoire me fait peur depuis déjà quelques années, mais ça s'arrange pas vraiment ....
Sur des films assez anciens oui ( voire très anciens ) que j'ai vus au moins 2 fois, si ce n'est plus ( souvent salle + VHS ou diffusion télé + DVD ou Blu-Ray ) .
Mais depuis déjà pas mal d'années, je ne vais plus en salle ( sauf cas exceptionnel comme "Avatar 2 : la voie de l'eau" en 3D et fauteuils mouvants ), et je ne me tiens - relativement - au courant des sorties récentes que par les Blu-Rays, à condition que les synopsis m'accrochent, et que je finisse en plus par les trouver en promos : ça fait beaucoup de "si" , d'où mes difficultés chroniques avec le cinéma récent, et globalement celui du 21ème siècle , sans compter qu'il faut que je trouve le temps de les visionner au milieu de toutes mes occupations !! Pas simple du tout !!!
Et bien évidemment, c'est aussi pour çà que des visages apparus sur les deux dernières décennies me sont pour beaucoup ( pas tous, heureusement ) quasiment inconnus quand je n'ai vu aucun de leurs films, ou si peu ( Geraldine Pailhas, Vimala Pons, Adèle Exarchopoulos, Pio Marmaï, Thimotée Chalamet, Adèle Haenel ........ et plein d'autres encore, surtout dans le cadre du cinéma français !!
Je vais bosser pour incorporer "Le journal d'Anne Frank" et "La maison des otages" dans mon top . Du coup je vais devoir en sortir 2 autres .......................
Faut que je trouve le temps d'aller chercher çà et d'aller les retravailler .
J'espère que les autres topeurs vont se manifester pour étoffer le nombre de classements ........................
Dernière édition par Barbe-Noire le Mer 14 Fév - 23:37, édité 1 fois
Barbe-Noire- Messages : 3446
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Re: Top 20 : Films de huis clos
"Gouttes d'eau sur pierres brûlantes", de François Ozon (2000)
Résumé : Allemagne, années 70. Léopold, 50 ans, séduit Franz, un jeune garçon de 19 ans. Franz tombe amoureux et s'installe chez Léopold. Mais un jour survient une petite chose sans importance sur laquelle ils ne peuvent pas être d'accord, une divergence. A partir de là, il n'y a plus de "nous commun" mais seulement des divergences.
Avis : Adapté d'une pièce de théâtre écrite par Rainer Werner Fassbinder mais jamais jouée sur scène, ce huis-clos de François Ozon est une comédie dramatique satirique, dérangeante et envoûtante. On assiste à un chassé-croisé plein de perversité qui décortique les sentiments amoureux de quatre personnages, tous très différents, l'un étant bourreau, et les trois autres victimes à des degrés divers. Le film respecte les codes du théâtre, y compris le découpage en actes, avec unité de lieu, un petit appartement dans une ville allemande durant les années 70. Le film, tourné en 1999, reconstitue l'atmosphère de l'époque avec des costumes, coiffures et chansons nettement datés, le fait de resituer la scène 30 ans en arrière donnant plus de crédibilité à la psychologie des personnages, qui aujourd'hui ne pourraient avoir ce comportement avec l'évolution des moeurs nos sociétés.
Franz (Malik Zidi) a une fiancée, Anna, qu'il aime bien mais dont il n'est pas vraiment amoureux. Aussi, quand il est abordé par Léopold (Bernard Giraudeau), de 30 ans son ainé, il se laisse entraîner chez lui et succombe au jeu de la séduction. Six mois plus tard, le couple bat de l'aile, Léopold se montrant souvent vulgaire et tyrannique, Franz, amateur de littérature et de musique, ayant du mal à supporter ses incessantes sautes d'humeur et ses grossièretés. Les choses vont se compliquer avec l'arrivée d'Anna (Ludivine Sagnier), et le retour d'une ancienne compagne transsexuelle abandonnée par Léopold, Vera (Anna Thomson). Léopold, en prédateur avide de sexe, va se précipiter sur la fraîche et naïve Anna, alors que Franz et Vera vont se rapprocher pour soigner leurs blessures… Le film est un petit bijou de cynisme, le personnage de Léopold jouant de sa maturité et de sa séduction naturelle pour circonvenir et manipuler ses proies. Le film, qui débute comme une comédie légère vire petit à petit au drame, pour se terminer sur une image assez poignante de Vera, comme emprisonnée derrière la vitre de l'appartement, symbole de son emprisonnement affectif.
Le casting et la direction d'acteurs, sont excellents, chaque personnage étant magnifiquement interprété, condition indispensable à la réussite de toute pièce de théâtre. Bernard Giraudeau rend à la perfection la cruauté mentale et l'égoïsme de son personnage, capable néanmoins d'exercer une fascination sur les êtres qu'il côtoie. L'acteur reconnaît même avoir poussé le réalisateur à noircir encore son personnage en suggérant lui-même la scène où il donne une fessée à Ludivine Sagnier. Malik Zidi, moins expressif, joue un jeune homme mal dans sa peau et somme toute assez secret. Paradoxalement, Franz est le personnage central de l'intrigue, mais aussi celui qui marque le moins car incapable de vraiment choisir et prendre son destin en main. Ludivine Sagnier apporte son visage juvénile et son corps de femme à une Anna aussi pure et naturelle qu'une goutte d'eau. Ozon ne se contente pas de nous faire découvrir que le seul talent, immense, de la jeune actrice, car celle-ci passe pratiquement toutes ses scènes nue ou en slip et soutien gorge. Les scènes de nudité ne se limitent d'ailleurs pas à Anna, Léopold et Franz apparaissant également lors de scènes véhiculant un certain voyeurisme, mais sans gratuité car indispensables à la compréhension des rapports entre les personnages où le sexe est au moins aussi important que le sentiment amoureux. Anna Thomson incarne quant à elle une femme plus mûre, qui a vécu et déjà connu des épreuves, Vera étant le personnage au comportement le plus "normal" du film, sa dernière scène illustrant le piège dans lequel elle s'est laissée enfermer.
"Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" reste un film déconcertant et peu accessible, qui ne plaira pas à tout le monde, car très typé et dépourvu d'action. On l'apprécie avant tout pour la qualité des dialogues et le jeu d'acteurs, mais on notera également une bande sonore marquante, sans musique originale, mais reprenant un mélange de chansons et de morceaux de musique classique parfaitement dosé.
Ma note : 8/10
Résumé : Allemagne, années 70. Léopold, 50 ans, séduit Franz, un jeune garçon de 19 ans. Franz tombe amoureux et s'installe chez Léopold. Mais un jour survient une petite chose sans importance sur laquelle ils ne peuvent pas être d'accord, une divergence. A partir de là, il n'y a plus de "nous commun" mais seulement des divergences.
Avis : Adapté d'une pièce de théâtre écrite par Rainer Werner Fassbinder mais jamais jouée sur scène, ce huis-clos de François Ozon est une comédie dramatique satirique, dérangeante et envoûtante. On assiste à un chassé-croisé plein de perversité qui décortique les sentiments amoureux de quatre personnages, tous très différents, l'un étant bourreau, et les trois autres victimes à des degrés divers. Le film respecte les codes du théâtre, y compris le découpage en actes, avec unité de lieu, un petit appartement dans une ville allemande durant les années 70. Le film, tourné en 1999, reconstitue l'atmosphère de l'époque avec des costumes, coiffures et chansons nettement datés, le fait de resituer la scène 30 ans en arrière donnant plus de crédibilité à la psychologie des personnages, qui aujourd'hui ne pourraient avoir ce comportement avec l'évolution des moeurs nos sociétés.
Franz (Malik Zidi) a une fiancée, Anna, qu'il aime bien mais dont il n'est pas vraiment amoureux. Aussi, quand il est abordé par Léopold (Bernard Giraudeau), de 30 ans son ainé, il se laisse entraîner chez lui et succombe au jeu de la séduction. Six mois plus tard, le couple bat de l'aile, Léopold se montrant souvent vulgaire et tyrannique, Franz, amateur de littérature et de musique, ayant du mal à supporter ses incessantes sautes d'humeur et ses grossièretés. Les choses vont se compliquer avec l'arrivée d'Anna (Ludivine Sagnier), et le retour d'une ancienne compagne transsexuelle abandonnée par Léopold, Vera (Anna Thomson). Léopold, en prédateur avide de sexe, va se précipiter sur la fraîche et naïve Anna, alors que Franz et Vera vont se rapprocher pour soigner leurs blessures… Le film est un petit bijou de cynisme, le personnage de Léopold jouant de sa maturité et de sa séduction naturelle pour circonvenir et manipuler ses proies. Le film, qui débute comme une comédie légère vire petit à petit au drame, pour se terminer sur une image assez poignante de Vera, comme emprisonnée derrière la vitre de l'appartement, symbole de son emprisonnement affectif.
Le casting et la direction d'acteurs, sont excellents, chaque personnage étant magnifiquement interprété, condition indispensable à la réussite de toute pièce de théâtre. Bernard Giraudeau rend à la perfection la cruauté mentale et l'égoïsme de son personnage, capable néanmoins d'exercer une fascination sur les êtres qu'il côtoie. L'acteur reconnaît même avoir poussé le réalisateur à noircir encore son personnage en suggérant lui-même la scène où il donne une fessée à Ludivine Sagnier. Malik Zidi, moins expressif, joue un jeune homme mal dans sa peau et somme toute assez secret. Paradoxalement, Franz est le personnage central de l'intrigue, mais aussi celui qui marque le moins car incapable de vraiment choisir et prendre son destin en main. Ludivine Sagnier apporte son visage juvénile et son corps de femme à une Anna aussi pure et naturelle qu'une goutte d'eau. Ozon ne se contente pas de nous faire découvrir que le seul talent, immense, de la jeune actrice, car celle-ci passe pratiquement toutes ses scènes nue ou en slip et soutien gorge. Les scènes de nudité ne se limitent d'ailleurs pas à Anna, Léopold et Franz apparaissant également lors de scènes véhiculant un certain voyeurisme, mais sans gratuité car indispensables à la compréhension des rapports entre les personnages où le sexe est au moins aussi important que le sentiment amoureux. Anna Thomson incarne quant à elle une femme plus mûre, qui a vécu et déjà connu des épreuves, Vera étant le personnage au comportement le plus "normal" du film, sa dernière scène illustrant le piège dans lequel elle s'est laissée enfermer.
"Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" reste un film déconcertant et peu accessible, qui ne plaira pas à tout le monde, car très typé et dépourvu d'action. On l'apprécie avant tout pour la qualité des dialogues et le jeu d'acteurs, mais on notera également une bande sonore marquante, sans musique originale, mais reprenant un mélange de chansons et de morceaux de musique classique parfaitement dosé.
Ma note : 8/10
surfeur51- Messages : 1953
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Re: Top 20 : Films de huis clos
"Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" reste un film déconcertant et PEU ACCESSIBLE, qui ne plaira PAS A TOUT LE MONDE, car très typé et dépourvu d'action."
Dont moi, mais ça n'étonnera personne ! Et pourtant j'aime bien Bernard Giraudeau ..................
A part çà, j'ai incorporé "La maison des otages" et "Le journal d'Anne Frank" dans mon top, ce qui m'a obligé à sortir 2 films, en l'occurrence "Panic Room" et hélas "Breakfast club" ( bien qu'il n'y ait pas spécialement d'action non plus, qu' il ne soit pas spécialement déconcertant, et qu'il reste au demeurant très accessible ) !!
Je vais aussi placer le George Stevens dans celui de Johnny-Fan, et donc en sortir un, mais je ne sais pas encore à quelle place . Il me dira çà ce jeudi au téléphone !
Quand je vois les films appréciés par Surfeur, ceux chroniqués par Zardi, ou les succès des coffrets Kariausmaki, Godard ou autres Angelopoulos, je me dis que je dois être une sorte de mutant plus ou moins neuneu ..... !
Dont moi, mais ça n'étonnera personne ! Et pourtant j'aime bien Bernard Giraudeau ..................
A part çà, j'ai incorporé "La maison des otages" et "Le journal d'Anne Frank" dans mon top, ce qui m'a obligé à sortir 2 films, en l'occurrence "Panic Room" et hélas "Breakfast club" ( bien qu'il n'y ait pas spécialement d'action non plus, qu' il ne soit pas spécialement déconcertant, et qu'il reste au demeurant très accessible ) !!
Je vais aussi placer le George Stevens dans celui de Johnny-Fan, et donc en sortir un, mais je ne sais pas encore à quelle place . Il me dira çà ce jeudi au téléphone !
Quand je vois les films appréciés par Surfeur, ceux chroniqués par Zardi, ou les succès des coffrets Kariausmaki, Godard ou autres Angelopoulos, je me dis que je dois être une sorte de mutant plus ou moins neuneu ..... !
Barbe-Noire- Messages : 3446
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Re: Top 20 : Films de huis clos
Quand je m'interroge sur mon genre de film préféré, j'ai beaucoup de mal à le définir, mais apparemment, tu me connais mieux que moi-même. Voici mon top 36 (films notés 9,5 et 10/10) par ordre alphabétique. Tu vas sans doute m'en donner le point commun qui, d'évidence, ne correspond en rien à tes gouts...Barbe-Noire a écrit:Quand je vois les films appréciés par Surfeur..
Abyss
Alien
Apollo 13
Bambi
Basic Instinct
Ben-Hur
Black Book
Black Swan
Calme blanc
Casino Royale (2006)
Danse avec les loups
Eyes Wide Shut
Gladiator
Gravity
Il était une fois dans l'Ouest
Interstellar
King Kong (2005)
La Liste de Schindler
La Vie d'Adèle
Le Dernier Duel
Le Labyrinthe de Pan
Le Seigneur des anneaux : Le Retour du Roi
Le Silence des agneaux
Les Aventuriers de l'arche perdue
Les Dix Commandements
Manon des sources (1986)
Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (2009)
Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Millénium 3 : La Reine dans le palais des courants d'air
Monsieur Hire
Mulholland Drive
Portrait de la jeune fille en feu
Rogue One
Seul sur Mars
Star Wars V : L'empire contre-attaque
Titanic
Côté réalisateurs, j'aime bien Spielberg et Rohmer, Eastwood et Almodovar, Hitchcock et von Trier, R. Scott et Deville et même beaucoup d'autres...
A noter qu'il y a certains films que tu apprécies, et que j'aime beaucoup... , même si tu peux trouver cela surprenant..
surfeur51- Messages : 1953
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Re: Top 20 : Films de huis clos
Il me semble que "Arsenic et vieilles dentelles", et "Turbulences à 30.000 pieds" devraient être rajoutés à la liste conforme (sans modification de mon top)zardi a écrit:Voici les deux listes que je complèterai au fur et à mesure des tops proposés
surfeur51- Messages : 1953
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Re: Top 20 : Films de huis clos
"Arsenic et vieilles dentelles", j'y ai pensé, et d'abord inscrit dans ma pré-liste .
Mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de scènes en dehors de la maison des mamies tueuses, même à partir du moment ou l'intrigue s'intensifie et se concentre au cœur de cette charmante pension si accueuillante !!
C'est pour çà qu'au final je ne l'ai pas intégré à ma liste, on en a d'ailleurs parlé vendredi dernier avec Johnny-fan .
Un peu comme "Seul au monde" , où l'on pourrait considérer que la longue période sur l'île déserte puisse répondre à la thématique, mais que le préambule assez long et le dénouement le font sortir du cadre .
Pour le reste, tu.me connais assez depuis de nombreuses années pour savoir que j'ai toujours eu tendance à caricaturer et en rajouter !
Je sais trés bien que nous nous retrouvons très souvent sur nombre de films "grand public" et autres blockbusters ( Alien, BenHur, Star Wars, Le seigneur des anneaux, Indiana Jones ....... et pas que ), mais je constate aussi, comme je l'ai dit plus haut, que vous êtes plutôt nombreux à apprécier des films "difficiles d'accès" ( rien de plus normal, et c'est tout à votre honneur, il n'y a aucune critique négative de ma part là dedans ), alors que je suis un des rares à les trouver hermétiques et plus ou moins chiants .
C'est sur cette constatation , avec comme toujours de ma part une forte dose d'exagération , que j'ai utilisé À MON ENCONTRE le terme de "mutant neuneu" ! Mais bien évidemment, ce n'est nullement une critique sur vos goûts cinématographiques !
Mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de scènes en dehors de la maison des mamies tueuses, même à partir du moment ou l'intrigue s'intensifie et se concentre au cœur de cette charmante pension si accueuillante !!
C'est pour çà qu'au final je ne l'ai pas intégré à ma liste, on en a d'ailleurs parlé vendredi dernier avec Johnny-fan .
Un peu comme "Seul au monde" , où l'on pourrait considérer que la longue période sur l'île déserte puisse répondre à la thématique, mais que le préambule assez long et le dénouement le font sortir du cadre .
Pour le reste, tu.me connais assez depuis de nombreuses années pour savoir que j'ai toujours eu tendance à caricaturer et en rajouter !
Je sais trés bien que nous nous retrouvons très souvent sur nombre de films "grand public" et autres blockbusters ( Alien, BenHur, Star Wars, Le seigneur des anneaux, Indiana Jones ....... et pas que ), mais je constate aussi, comme je l'ai dit plus haut, que vous êtes plutôt nombreux à apprécier des films "difficiles d'accès" ( rien de plus normal, et c'est tout à votre honneur, il n'y a aucune critique négative de ma part là dedans ), alors que je suis un des rares à les trouver hermétiques et plus ou moins chiants .
C'est sur cette constatation , avec comme toujours de ma part une forte dose d'exagération , que j'ai utilisé À MON ENCONTRE le terme de "mutant neuneu" ! Mais bien évidemment, ce n'est nullement une critique sur vos goûts cinématographiques !
Barbe-Noire- Messages : 3446
Date d'inscription : 07/11/2019
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Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Top 20 : Films de huis clos
Pas de problème. J'ai moi-même modifié mon top à deux reprises.Barbe-Noire a écrit:A part çà, j'ai incorporé "La maison des otages" et "Le journal d'Anne Frank" dans mon top, ce qui m'a obligé à sortir 2 films, en l'occurrence "Panic Room" et hélas "Breakfast club" ( bien qu'il n'y ait pas spécialement d'action non plus, qu' il ne soit pas spécialement déconcertant, et qu'il reste au demeurant très accessible ) !!
Je vais aussi placer le George Stevens dans celui de Johnny-Fan, et donc en sortir un, mais je ne sais pas encore à quelle place . Il me dira çà ce jeudi au téléphone !
Ni mutant ni neuneu, peut-être un peu trop d'à priori dans tes sélectionsBarbe-Noire a écrit:Quand je vois les films appréciés par Surfeur, ceux chroniqués par Zardi, ou les succès des coffrets Kariausmaki, Godard ou autres Angelopoulos, je me dis que je dois être une sorte de mutant plus ou moins neuneu ..... !
Les films que je chronique ne sont pas forcément de mon goût (Il n'y a qu'à voir les notes) mais je cherche dans les films récents des œuvres de qualité qui sortent des sentiers battus comme Leila et ses frères, Chien de la casse ou Je verrai toujours vos visages. Elles sont malheureusement de plus en plus rares et je suis plus souvent déçu que satisfait. La plupart du temps je n'apprécie guère les blockbusters comme par exemple le dernier Indiana Jones et le dernier avatar. Vu mon âge je n'ai guère de temps pour les œuvres destinées seulement à la distraction.
zardi- Messages : 1935
Date d'inscription : 07/11/2019
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Re: Top 20 : Films de huis clos
"Fenêtre sur cour", d'Alfred Hitchcock (1954)
Un reporter immobilisé par un plâtre observe de sa fenêtre les allées et venues de ses voisins. Le comportement bizarre d'un représentant de commerce l'intrigue à un point tel qu'il le croit meurtrier de sa femme.
Avis : "Fenêtre sur cour" est un thriller en huis-clos, très caractéristique du style de son réalisateur, Alfred Hitchcok, et considéré comme l'une de ses oeuvres les plus réussies. Après un succès notable lors de sa sortie en salles, ce film fut retiré pendant plus de trente ans de tous les circuits de distribution, Hitchcock ayant réservé les droits pour sa fille, et il ne fut redécouvert qu'au milieu des années 80 et a alors été restauré.
Dans la chaleur moite d'un été new-yorkais caniculaire, le photographe de presse "Jeff" Jefferies (James Stewart) cherche à tromper son ennui alors qu'il est immobilisé dans son appartement avec une jambe dans le plâtre. Et malgré la réprobation affichée gentiment par l'infirmière Stella (Thelma Ritter) qui vient régulièrement lui prodiguer des soins, il profite que tous ses voisins vivent fenêtre grande ouverte pour épier la vie de chacun, pénétrant sans vergogne l'intimité de leur foyer. Il y a ainsi Melle Torso, une danseuse qui répète ses ballets à longueur de journée en petite culotte, un vieux couple qui dort sur le balcon tellement il fait chaud, une vieille fille esseulée qui cherche de la compagnie et s'invente des rendez-vous, un musicien qui compose au piano, une sculpteuse d'art moderne, des jeunes mariés rentrant pour leur nuit de noce mais qui prendront soin de baisser les rideaux au moment le plus intéressant pour un voyeur, et puis ce couple qui se dispute souvent, jusqu'au moment où Jeff ne verra plus la femme, alors que son mari, Lars Thorwald (Raymond Burr), se livre à d'étranges activités en faisant de nombreux aller-retours nocturnes en portant une valise. Très vite Jeff va ne plus s'intéresser qu'aux agissements de ce curieux personnage dont il acquiert très vite la conviction qu'il a tué sa femme et l'a découpée en plusieurs morceaux dont il se débarrasse grâce à sa valise. Jeff va faire part de ses soupçons à sa petite amie, la très belle Lisa Fremont (Grace Kelly), et à son ami détective Tom Doyle (Wendell Corey). Fantasme ou réalité, la tension va monter petit à petit jusqu'à un épilogue dramatique tel que le maître du suspense sait les concocter.
Au premier degré, le film est consacré au voyeurisme, et Jeff n'est pas un héros très reluisant quand il sort ses jumelles ou son appareil photo pour s'immiscer dans la vie intime de ses voisins. Mais au deuxième degré, ce voyeurisme renvoie à l'attitude du cinéphile qui regarde passivement un film. En effet la caméra est placée de telle façon que le spectateur se trouve de fait à la place de Jeff, voyant comme lui ce qui se passe dans les autres appartements à travers la fenêtre qui apparaît comme un écran ouvert sur l'extérieur de sa chambre. Le scénario de John Michael Hayes, basé sur une nouvelle de Cornell Woolrich, possède une bonne construction dramatique qui fait que l'on s'accroche à la résolution de l'énigme malgré un rythme lent mais qui va devenir de plus en plus oppressant. On s'intéresse également au rapport amoureux entre Jeff, un homme assez ordinaire qui se laisse aller à une curiosité un peu malsaine, et la sublime Lisa, une femme du monde rayonnante de classe et de beauté, ce contraste apparent n'empêchant pas une alchimie certaine entre les deux amants. Le film est tourné pratiquement comme une pièce de théâtre, avec une scène qui posséderait une fenêtre sur l'extérieur. Pour réaliser le film, Hitchcock n'a d'ailleurs pas hésité à recréer entièrement la cour d'immeuble avec tous ses appartements, constituant un des décors artificiels les plus grands de l'époque, les caméras restant pratiquement exclusivement dans la chambre de Jeff sur la totalité du métrage. En filigrane de l'intrigue principale, on suivra les saynètes qui se passent dans chacun des appartements "espionnés", chacune trouvant aussi son propre dénouement.
Comme souvent chez Hitchcock, qui savait comme personne diriger ses acteurs, le casting est impeccable, James Stewart et Grace Kelly faisant naturellement beaucoup dans la qualité du film dont les seconds rôles ne doivent pas non plus être négligés. Tous les ingrédients hitchcockiens sont au rendez-vous : crime, suspense et voyeurisme, bien sûr, mais aussi la belle femme blonde idéalisée, l'humour, la passion, et même l'apparition personnelle de Sir Alfred à un moment du film, dans l'appartement du musicien. Tourné dans la période la plus faste du réalisateur, "Fenêtre sur cour" restera à jamais un témoin de son époque, avec un air aujourd'hui un peu daté, mais illustrant des thèmes intemporels en portant un regard juste et sans concessions sur l'humanité ordinaire, avec toutes ses qualités et ses faiblesses.
Ma note : 8/10
Un reporter immobilisé par un plâtre observe de sa fenêtre les allées et venues de ses voisins. Le comportement bizarre d'un représentant de commerce l'intrigue à un point tel qu'il le croit meurtrier de sa femme.
Avis : "Fenêtre sur cour" est un thriller en huis-clos, très caractéristique du style de son réalisateur, Alfred Hitchcok, et considéré comme l'une de ses oeuvres les plus réussies. Après un succès notable lors de sa sortie en salles, ce film fut retiré pendant plus de trente ans de tous les circuits de distribution, Hitchcock ayant réservé les droits pour sa fille, et il ne fut redécouvert qu'au milieu des années 80 et a alors été restauré.
Dans la chaleur moite d'un été new-yorkais caniculaire, le photographe de presse "Jeff" Jefferies (James Stewart) cherche à tromper son ennui alors qu'il est immobilisé dans son appartement avec une jambe dans le plâtre. Et malgré la réprobation affichée gentiment par l'infirmière Stella (Thelma Ritter) qui vient régulièrement lui prodiguer des soins, il profite que tous ses voisins vivent fenêtre grande ouverte pour épier la vie de chacun, pénétrant sans vergogne l'intimité de leur foyer. Il y a ainsi Melle Torso, une danseuse qui répète ses ballets à longueur de journée en petite culotte, un vieux couple qui dort sur le balcon tellement il fait chaud, une vieille fille esseulée qui cherche de la compagnie et s'invente des rendez-vous, un musicien qui compose au piano, une sculpteuse d'art moderne, des jeunes mariés rentrant pour leur nuit de noce mais qui prendront soin de baisser les rideaux au moment le plus intéressant pour un voyeur, et puis ce couple qui se dispute souvent, jusqu'au moment où Jeff ne verra plus la femme, alors que son mari, Lars Thorwald (Raymond Burr), se livre à d'étranges activités en faisant de nombreux aller-retours nocturnes en portant une valise. Très vite Jeff va ne plus s'intéresser qu'aux agissements de ce curieux personnage dont il acquiert très vite la conviction qu'il a tué sa femme et l'a découpée en plusieurs morceaux dont il se débarrasse grâce à sa valise. Jeff va faire part de ses soupçons à sa petite amie, la très belle Lisa Fremont (Grace Kelly), et à son ami détective Tom Doyle (Wendell Corey). Fantasme ou réalité, la tension va monter petit à petit jusqu'à un épilogue dramatique tel que le maître du suspense sait les concocter.
Au premier degré, le film est consacré au voyeurisme, et Jeff n'est pas un héros très reluisant quand il sort ses jumelles ou son appareil photo pour s'immiscer dans la vie intime de ses voisins. Mais au deuxième degré, ce voyeurisme renvoie à l'attitude du cinéphile qui regarde passivement un film. En effet la caméra est placée de telle façon que le spectateur se trouve de fait à la place de Jeff, voyant comme lui ce qui se passe dans les autres appartements à travers la fenêtre qui apparaît comme un écran ouvert sur l'extérieur de sa chambre. Le scénario de John Michael Hayes, basé sur une nouvelle de Cornell Woolrich, possède une bonne construction dramatique qui fait que l'on s'accroche à la résolution de l'énigme malgré un rythme lent mais qui va devenir de plus en plus oppressant. On s'intéresse également au rapport amoureux entre Jeff, un homme assez ordinaire qui se laisse aller à une curiosité un peu malsaine, et la sublime Lisa, une femme du monde rayonnante de classe et de beauté, ce contraste apparent n'empêchant pas une alchimie certaine entre les deux amants. Le film est tourné pratiquement comme une pièce de théâtre, avec une scène qui posséderait une fenêtre sur l'extérieur. Pour réaliser le film, Hitchcock n'a d'ailleurs pas hésité à recréer entièrement la cour d'immeuble avec tous ses appartements, constituant un des décors artificiels les plus grands de l'époque, les caméras restant pratiquement exclusivement dans la chambre de Jeff sur la totalité du métrage. En filigrane de l'intrigue principale, on suivra les saynètes qui se passent dans chacun des appartements "espionnés", chacune trouvant aussi son propre dénouement.
Comme souvent chez Hitchcock, qui savait comme personne diriger ses acteurs, le casting est impeccable, James Stewart et Grace Kelly faisant naturellement beaucoup dans la qualité du film dont les seconds rôles ne doivent pas non plus être négligés. Tous les ingrédients hitchcockiens sont au rendez-vous : crime, suspense et voyeurisme, bien sûr, mais aussi la belle femme blonde idéalisée, l'humour, la passion, et même l'apparition personnelle de Sir Alfred à un moment du film, dans l'appartement du musicien. Tourné dans la période la plus faste du réalisateur, "Fenêtre sur cour" restera à jamais un témoin de son époque, avec un air aujourd'hui un peu daté, mais illustrant des thèmes intemporels en portant un regard juste et sans concessions sur l'humanité ordinaire, avec toutes ses qualités et ses faiblesses.
Ma note : 8/10
surfeur51- Messages : 1953
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Re: Top 20 : Films de huis clos
zardi a écrit:Barbe-Noire a écrit:Quand je vois les films appréciés par Surfeur, ceux chroniqués par Zardi, ou les succès des coffrets Kariausmaki, Godard ou autres Angelopoulos, je me dis que je dois être une sorte de mutant plus ou moins neuneu ..... !
Ni mutant ni neuneu, peut-être un peu trop d'à priori dans tes sélections
Les films que je chronique ne sont pas forcément de mon goût (Il n'y a qu'à voir les notes) mais je cherche dans les films récents des œuvres de qualité qui sortent des sentiers battus comme Leila et ses frères, Chien de la casse ou Je verrai toujours vos visages. Elles sont malheureusement de plus en plus rares et je suis plus souvent déçu que satisfait. La plupart du temps je n'apprécie guère les blockbusters comme par exemple le dernier Indiana Jones et le dernier avatar. Vu mon âge je n'ai guère de temps pour les œuvres destinées SEULEMENT A LA DISTRACTION .
C'est bien ce qui très majoritairement nous différencie !
Je l'ai déjà dit plusieurs fois sur ce forum ( et anciennement sur DVDPC ) , jusqu'à environ 35-40 ans, j'ai tenté sinon de réellement m'intéresser , au moins de tenter des approches vis-à-vis du cinéma intimiste, social ou d'auteur, qui me rebutait pourtant depuis mon adolescence, Sauf qu'à l'approche de la quarantaine, je me suis rendu compte que tous mes efforts étaient vains, et que globalement je perdais mon temps .
J'ai alors pris la décision de ne plus gaspiller ce temps qui devient de plus en plus précieux au fur et à mesure que l'on prend de l'âge . Et le concept de "distraction" a depuis lors guidé mes choix de films , le mot "distraction" n'étant pas pour moi synonyme de débilitant ou forcément superficiel .
Tout en restant fun, bien des genres ( du polar à la comédie, du western au peplum, du fantastique à la comédie musicale, etc ................ ) n'oublient pas de rester des spectacles avant d'être des pensums .
Et s'il y a parmi eux des chefs-d'œuvres absolus ( "Amadeus", "Le nom de la Rose", "La liste de Schindler" ) , bien d'autres n'en sont pas qui restent malgré tout très agréables à visionner .
Pour moi, mes rejets ne sont pas des à-prioris, ce sont des films que je n'envisage pas de regarder APRÈS en avoir lus synopsis et critiques .
Hermétiques, "intellos", abscons, "auteurisant" , autant d'adjectifs qui me trottent dans la tête et font office de repoussoir .
Il peut y avoir beaucoup de fond tout en restant plaisant à regarder, et donc distrayant !
A contrario, quand ça me gave, même si dans l'absolu c'est bien ficelé ..........
Barbe-Noire- Messages : 3446
Date d'inscription : 07/11/2019
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Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Top 20 : Films de huis clos
Là ou je pense comme zardi qu'il y a un peu d'a priori, c'est quand tu élimines des films que tu souhaites voir des métrages comme "Portrait de la jeune fille en feu", qui n'est ni hermétique, ni intello, ni abscon, ni auteurisant. Je me rappelle que tu l'avais comparé dans ton classement subjectif à "La Vie d'Adèle" (sans doute à cause de l'idylle entre deux filles, seule analogie s'il fallait en trouver une) alors que ces deux films n'ont pratiquement aucun point en commun, ni dans le fond, ni dans la forme, ni dans l'esthétique générale. Le seul fait de les mettre dans le même panier sans les avoir vus montre que ta vision est biaisée. Je pense que ce serait plus simple de dire que simplement tu n'as "a priori" pas envie de les voir, ce qui est parfaitement légitime et compréhensible.Barbe-Noire a écrit:Hermétiques, "intellos", abscons, "auteurisant" , autant d'adjectifs qui me trottent dans la tête et font office de repoussoir .
surfeur51- Messages : 1953
Date d'inscription : 06/11/2019
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Localisation : Indre et Loire
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