Dernier film visionné
+11
HERVE PAUL
phiphi931
Barbe-Noire
alm93
c2302t
yannickv
alamo
surfeur51
infrared
snaky930
l'andalous
15 participants
Page 40 sur 58
Page 40 sur 58 • 1 ... 21 ... 39, 40, 41 ... 49 ... 58
Re: Dernier film visionné
Les sentiers de la violence / The learning tree (1969) de Gordon Parks - 7/10 (vu sur TCM)
Synopsis : La vie d'un adolescent afro-américain, dans le Kansas, durant les années 1920.
Synopsis : La vie d'un adolescent afro-américain, dans le Kansas, durant les années 1920.
Connu surtout pour des films de blaxploitation (Shaft, les nuits rouges de Harlem - Les nouveaux exploits de Shaft), Gordon Parks nous délivre ici une chronique tirée de son propre roman qui met en opposition deux jeunes afro-américains qui représentent les deux facettes extrêmes de la réaction possible face au racisme de la population blanche. Le premier élevé dans une famille pauvre mais aimante est soucieux de respecter les valeurs morales qu'on lui a enseignées, l'autre, révolté, répudié par un père alcoolique ne vit qu'à travers la haine des blancs.
Si le scénario n'évite pas quelques archétypes du film sur le racisme comme le shérif Kirky (Dana Elcar) qui prend son pied en tirant dans le dos des noirs qu'il poursuit, il évite le manichéisme en montrant aussi bien des personnages bons ou mauvais dans les deux communautés. L'histoire, alternant des séquences calmes et parfois bucoliques avec des scènes d'affrontement avec une forte tension psychologique, met bien en valeur l'injustice et l'oppression subie par les noirs à cette époque. On retiendra en particulier la séquence du tribunal et celle de la confrontation avec la conseillère d'orientation.
Gordon Parks excelle dans la photographie utilisant des lumières douces et des couleurs passées. La faiblesse du film vient de l'interprétation des deux jeunes interprètes dont le jeu manque de naturel et de spontanéité.
Un film à voir pour la peinture d'un climat social mais aussi pour ses qualités esthétiques
Si le scénario n'évite pas quelques archétypes du film sur le racisme comme le shérif Kirky (Dana Elcar) qui prend son pied en tirant dans le dos des noirs qu'il poursuit, il évite le manichéisme en montrant aussi bien des personnages bons ou mauvais dans les deux communautés. L'histoire, alternant des séquences calmes et parfois bucoliques avec des scènes d'affrontement avec une forte tension psychologique, met bien en valeur l'injustice et l'oppression subie par les noirs à cette époque. On retiendra en particulier la séquence du tribunal et celle de la confrontation avec la conseillère d'orientation.
Gordon Parks excelle dans la photographie utilisant des lumières douces et des couleurs passées. La faiblesse du film vient de l'interprétation des deux jeunes interprètes dont le jeu manque de naturel et de spontanéité.
Un film à voir pour la peinture d'un climat social mais aussi pour ses qualités esthétiques
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Eugenio / Voltati Eugenio (1981) de Luigi Comencini - 7,5/10
Synopsis : Eugenio, dix ans, vit chez sa grand-mère depuis la séparation de ses parents. Il doit partir en voyage à Londres avec son père, et sur la route de l’aéroport, il ne cesse d’agacer le conducteur. Excédé, ce dernier l’abandonne au bord de la route. La police est alertée et, durant les recherches, les parents d’Eugenio revivent leur passé. Ils prennent alors conscience de ne jamais avoir été de vrais parents pour leur fils.
Synopsis : Eugenio, dix ans, vit chez sa grand-mère depuis la séparation de ses parents. Il doit partir en voyage à Londres avec son père, et sur la route de l’aéroport, il ne cesse d’agacer le conducteur. Excédé, ce dernier l’abandonne au bord de la route. La police est alertée et, durant les recherches, les parents d’Eugenio revivent leur passé. Ils prennent alors conscience de ne jamais avoir été de vrais parents pour leur fils.
Avec ce film Comencini renoue avec l'un de ces thèmes favoris, celui de l'enfance, et en particulier les problèmes de communication entre parent et enfant qu'il avait si bien développé dans L'incompris. Ici le ton est moins grave car traité sur le mode de la comédie ce qui n'empêche pas une certaine amertume dans le regard porté sur la société italienne. Des parents immatures qui ne pensent qu'à satisfaire leur soif de liberté et qui négligent leur fils devenu un boulet dont ils se débarrassent à la moindre occasion. Seuls les grands parents maternels semblent vraiment se soucier de ce garçon qui porte un regard lucide et désabusé sur ces adultes qui mentent et qui sont incapable de tenir leurs promesses.
Le scénario fait appel à des flashbacks qui parfois désamorcent la gravité du propos et on sent une légère gêne de la part du réalisateur dans le désir de traiter le sujet sur un ton comique.
On retrouve d'ailleurs cette difficulté dans la direction d'acteur, le jeune Francesco Bonelli paraissant parfois trop adulte pour son âge et emprunté quand il s'agit d'être naturel. Par contre Bernard Blier confirme son talent en grand-père dévoué. Les autres adultes manquent singulièrement de charisme, seul le personnage loufoque interprété par Memè Perlini apporte un souffle comique.
Une comédie qui fait grincer des dents en montrant une Italie au bord du gouffre.
Le scénario fait appel à des flashbacks qui parfois désamorcent la gravité du propos et on sent une légère gêne de la part du réalisateur dans le désir de traiter le sujet sur un ton comique.
On retrouve d'ailleurs cette difficulté dans la direction d'acteur, le jeune Francesco Bonelli paraissant parfois trop adulte pour son âge et emprunté quand il s'agit d'être naturel. Par contre Bernard Blier confirme son talent en grand-père dévoué. Les autres adultes manquent singulièrement de charisme, seul le personnage loufoque interprété par Memè Perlini apporte un souffle comique.
Une comédie qui fait grincer des dents en montrant une Italie au bord du gouffre.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Battement de coeur (1939) de Henri Decoin - 8/10
Synopsis : Aristide enseigne dans une drôle d’école « l’art de la fauche », élevant de jeunes malheureux au rang de pickpockets professionnels. Yves et Arlette, tous deux à la rue et sans famille, y postulent en même temps. Mais si l’un présente de réelles aptitudes, l’autre éprouve les plus grandes difficultés à dépasser son honnêteté. C’est pourquoi Arlette se tourne vers le mariage blanc et jette son dévolu sur Pierre de Rougemont rencontré à l’ambassade…
Quelle belle découverte que cette comédie française qui lorgne du côté de la screwball comedy. Rythme effréné, dialogues incisifs, liberté de ton, franchement on se croirait de l'autre côté de l'Atlantique avec en prime une jeune actrice (Danielle Darrieux avait 22 ans) débordant d'énergie, à l'aise dans tous les registres, capable en un clin d'œil de passer du rire aux larmes, maniant l'argot avec un naturel stupéfiant. Je comprends que le public en ait fait sa coqueluche la surnommant la petite fiancée de Paris. Après Hollywood avec Mayerling elle a conquis la France.
Le scénario, bâti sur le modèle de Cendrillon, est enrichi par une trouvaille, l'école des pickpockets dirigée par un Saturnin Fabre irrésistible. Le film est d'ailleurs riche en seconds rôles pittoresques et bien campés (Julien Carette - Jean Tissier - André Luguet). Seul Claude Dauphin, malgré son talent, est en demi-teinte et à mon avis colle mal avec son personnage.
La mise en scène est au diapason avec une caméra qui suit amoureusement (Henri Decoin et Danielle Darrieux étaient encore mariés à l'époque) les évolutions de la jeune héroïne.
Une comédie très loin des standards français qui consacre une actrice qui va dominer la scène pendant de nombreuses années.
Quelle belle découverte que cette comédie française qui lorgne du côté de la screwball comedy. Rythme effréné, dialogues incisifs, liberté de ton, franchement on se croirait de l'autre côté de l'Atlantique avec en prime une jeune actrice (Danielle Darrieux avait 22 ans) débordant d'énergie, à l'aise dans tous les registres, capable en un clin d'œil de passer du rire aux larmes, maniant l'argot avec un naturel stupéfiant. Je comprends que le public en ait fait sa coqueluche la surnommant la petite fiancée de Paris. Après Hollywood avec Mayerling elle a conquis la France.
Le scénario, bâti sur le modèle de Cendrillon, est enrichi par une trouvaille, l'école des pickpockets dirigée par un Saturnin Fabre irrésistible. Le film est d'ailleurs riche en seconds rôles pittoresques et bien campés (Julien Carette - Jean Tissier - André Luguet). Seul Claude Dauphin, malgré son talent, est en demi-teinte et à mon avis colle mal avec son personnage.
La mise en scène est au diapason avec une caméra qui suit amoureusement (Henri Decoin et Danielle Darrieux étaient encore mariés à l'époque) les évolutions de la jeune héroïne.
Une comédie très loin des standards français qui consacre une actrice qui va dominer la scène pendant de nombreuses années.
Dernière édition par zardi le Mar 9 Aoû - 11:09, édité 1 fois
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
La vague / Die welle (2008) de Dennis Gansel - 6,5/10
Synopsis : En Allemagne, aujourd’hui. Dans le cadre d’un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d’un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s’avérer tragiques…
Tiré d'un fait divers qui a eu lieu dans une université américaine ce film est intéressant par sa volonté didactique mais pêche par son traitement. La prise en main des étudiants par le professeur et le questionnement sur l'autocratie est assez bien traité mais rapidement le film dérape vers la caricature. Le pathos l'emporte au détriment de l'analyse sociologique avec des évènements tragiques qui s'enchaînent à une vitesse surprenante et trop radicale (suicide, exactions, lynchage). Les personnages deviennent anormalement vite des archétypes du nazisme et la démonstration perd toute crédibilité malgré une mise en scène fluide et une assez bonne interprétation.
Un film qui s'adresse essentiellement à un public jeune et facilement influençable mais qui échoue dans sa volonté de montrer le danger de l'endoctrinement à cause d'effets outranciers et peu crédibles.
Tiré d'un fait divers qui a eu lieu dans une université américaine ce film est intéressant par sa volonté didactique mais pêche par son traitement. La prise en main des étudiants par le professeur et le questionnement sur l'autocratie est assez bien traité mais rapidement le film dérape vers la caricature. Le pathos l'emporte au détriment de l'analyse sociologique avec des évènements tragiques qui s'enchaînent à une vitesse surprenante et trop radicale (suicide, exactions, lynchage). Les personnages deviennent anormalement vite des archétypes du nazisme et la démonstration perd toute crédibilité malgré une mise en scène fluide et une assez bonne interprétation.
Un film qui s'adresse essentiellement à un public jeune et facilement influençable mais qui échoue dans sa volonté de montrer le danger de l'endoctrinement à cause d'effets outranciers et peu crédibles.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Rachel, Rachel (1968) de Paul Newman - 8/10 (vu sur TCM)
Synopsis : Rachel Cameron, institutrice depuis quatorze ans à Manawaka, une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, prend soin de sa mère acariâtre depuis des années. A la veille de son trente-cinquième anniversaire, Rachel fait le triste bilan de son passé. Elle comprend qu'il est temps pour elle de réagir...
Essai transformé pour ce premier passage derrière la caméra pour Paul Newman. Pourtant le sujet est peu enthousiasmant, une femme à l'âge de 35 ans découvre l'amour et décide de se révolter contre sa condition de dépendance sociale et affective. Après une enfance malheureuse régie par un père tyrannique, ayant tout sacrifié pour soigner sa mère ou pour ses élèves, seul réconfort dans une vie triste et sans avenir, elle va finir par se révolter et s'émanciper.
A travers ce mélodrame intimiste le réalisateur nous livre un portrait de femme névrosée traité avec une grande sensibilité. Il faut dire que ce n'est pas n'importe quelle actrice qu'il filme, mais sa femme Joanne Woodward, qui réussit une composition remarquable et remarquée (Golden Globe de la meilleure actrice). On ne peut s'empêcher de penser aux films de John Cassavetes qui de la même manière mettront en scène sa femme Gena Rowlands.
A travers les souvenirs de Rachel Paul Newman décrit une société puritaine de la Nouvelle Angleterre et ose introduire des personnages osés pour l'époque comme la collègue mystique Calla (Estelle Parsons) qui a envers Rachel des sentiments refoulés.
La mise en scène fluide fait appel à quelques plans très travaillés tant au point de vue esthétique que de la composition des images (cadrage, utilisation de miroirs, angles de prise de vue), la caméra s'attardant souvent et amoureusement sur le visage de Rachel.
Ce film que j'ai découvert par hasard est une belle réussite et on ne peut que regretter que ce célèbre acteur ne se soit pas plus investi dans la réalisation.
Essai transformé pour ce premier passage derrière la caméra pour Paul Newman. Pourtant le sujet est peu enthousiasmant, une femme à l'âge de 35 ans découvre l'amour et décide de se révolter contre sa condition de dépendance sociale et affective. Après une enfance malheureuse régie par un père tyrannique, ayant tout sacrifié pour soigner sa mère ou pour ses élèves, seul réconfort dans une vie triste et sans avenir, elle va finir par se révolter et s'émanciper.
A travers ce mélodrame intimiste le réalisateur nous livre un portrait de femme névrosée traité avec une grande sensibilité. Il faut dire que ce n'est pas n'importe quelle actrice qu'il filme, mais sa femme Joanne Woodward, qui réussit une composition remarquable et remarquée (Golden Globe de la meilleure actrice). On ne peut s'empêcher de penser aux films de John Cassavetes qui de la même manière mettront en scène sa femme Gena Rowlands.
A travers les souvenirs de Rachel Paul Newman décrit une société puritaine de la Nouvelle Angleterre et ose introduire des personnages osés pour l'époque comme la collègue mystique Calla (Estelle Parsons) qui a envers Rachel des sentiments refoulés.
La mise en scène fluide fait appel à quelques plans très travaillés tant au point de vue esthétique que de la composition des images (cadrage, utilisation de miroirs, angles de prise de vue), la caméra s'attardant souvent et amoureusement sur le visage de Rachel.
Ce film que j'ai découvert par hasard est une belle réussite et on ne peut que regretter que ce célèbre acteur ne se soit pas plus investi dans la réalisation.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
snaky930 aime ce message
Re: Dernier film visionné
Je ne connais pas cette œuvre de Paul Newman.
c2302t- Messages : 826
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
Re: Dernier film visionné
Elle vaut le détour.c2302t a écrit:Je ne connais pas cette œuvre de Paul Newman.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Twist and shout / Tro, håb og kærlighed (1984) de Bille August - 7,5/10
Synopsis : 1963, La Beatlemania déferle sur l’Europe et gagne la jeunesse danoise. Bjorn suit les modes et s’en donne à coeur-joie comme batteur d’un petit groupe de rock. Solaire, il est l’opposé de son ami Erik, timide et réservé, qui vit coincé entre une mère dépressive et un père tyrannique.
On retrouve dans ce film les personnages de Zappa du même réalisateur, mais ici le ton est plus grave. Si le début du métrage ne se démarque pas du traditionnel film sur des adolescents en quête d'aventures amoureuses, la suite va vite se transformer en drame. Chacun des deux adolescents va devoir faire face aux vicissitudes de la vie qui vont mettre à mal leur amitié et les faire douloureusement passer à l'âge adulte. Des caractères bien dessinés interprétés par de jeunes acteurs dirigés avec soin, une peinture sociale qui montre le délabrement familial avec une jeunesse livrée à elle même, une belle photographie et une BO dominée par des air des sixties sont les principales caractéristiques de cette œuvre attachante dans laquelle perce le talent du futur réalisateur de Pelle le conquérant et Les meilleures intentions.
On retrouve dans ce film les personnages de Zappa du même réalisateur, mais ici le ton est plus grave. Si le début du métrage ne se démarque pas du traditionnel film sur des adolescents en quête d'aventures amoureuses, la suite va vite se transformer en drame. Chacun des deux adolescents va devoir faire face aux vicissitudes de la vie qui vont mettre à mal leur amitié et les faire douloureusement passer à l'âge adulte. Des caractères bien dessinés interprétés par de jeunes acteurs dirigés avec soin, une peinture sociale qui montre le délabrement familial avec une jeunesse livrée à elle même, une belle photographie et une BO dominée par des air des sixties sont les principales caractéristiques de cette œuvre attachante dans laquelle perce le talent du futur réalisateur de Pelle le conquérant et Les meilleures intentions.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Morbius De Daniel Espinosa (2022) avec Jared Leto, Matt Smith (XI), Adria Arjona.
Synopis : A la suite d'une expérience médicale sensée le guérir d'une maladie sanguine rare le docteur Morbius se transforme en homme chauve-souris vampire !
Critique : malheureusement c'est un film de super héros sans surprise ou le classique se dispute avec le n'importe quoi bref c'est un beau ratage pourtant il y avait matière a faire bien mieux surtout lorsque l'on dispose d'un acteur comme Jared Leto.
Mention spéciale au bruiteurs qui ont quand même réussi a mettre un bruit de moteur a une Porsche Taycan donc un modèle électrique! (scène épilogue donc après le génique il ne faut pas couper tout de suite).
Format : Blu-ray Ultra HD.
Ma note : 4,5/10 et encore c'est parce qu'il y a Jared Leto sinon j'aurais mis une note moins bonne.
Synopis : A la suite d'une expérience médicale sensée le guérir d'une maladie sanguine rare le docteur Morbius se transforme en homme chauve-souris vampire !
Critique : malheureusement c'est un film de super héros sans surprise ou le classique se dispute avec le n'importe quoi bref c'est un beau ratage pourtant il y avait matière a faire bien mieux surtout lorsque l'on dispose d'un acteur comme Jared Leto.
Mention spéciale au bruiteurs qui ont quand même réussi a mettre un bruit de moteur a une Porsche Taycan donc un modèle électrique! (scène épilogue donc après le génique il ne faut pas couper tout de suite).
Format : Blu-ray Ultra HD.
Ma note : 4,5/10 et encore c'est parce qu'il y a Jared Leto sinon j'aurais mis une note moins bonne.
alm93- Messages : 862
Date d'inscription : 23/08/2020
Age : 57
Localisation : Indre
Re: Dernier film visionné
La caravane héroïque / Virginia city (1940) de Michael Curtiz - 8/10
Synopsis : Un prisonnier nordiste s'évade d'une prison sudiste pour rejoindre Virginia city où il aura pour mission d'empêcher un convoi d'or de parvenir aux troupes confédérées.
Si les films d'aventures de Michael Curtiz avec Erroll Flynn comme Les aventures de Robin des Bois, Capitaine Blood, La charge de la brigade légère, L'aigle des mers sont restés célèbres, les trois westerns qu'il tourna avec cet acteur ont perdu de leur notoriété, parfois injustement comme pour celui-ci.
L'action se déroule à la fin de la guerre de sécession et voit deux officiers ennemis Kerry Bradford (Errol Flynn) et Vance Irby (Randolph Scott) s'affronter tout en s'estimant réciproquement. Le scénario inspiré par une histoire vraie prend la peine de bien présenter les personnages et les enjeux sans jamais prendre parti pour un camp ou pour l'autre et ce n'est qu'à la sortie de Virginia city que les choses s'animent en rentrant dans le schéma classique du western avec de superbes paysages auxquels la photographie de Sol Polito rend hommage et des scènes d'action que Curtiz filme avec talent le tout animé par le score puissant de Max Steiner.
Côté interprétation aussi bien Errol Flynn que Randolph Scott rendent une belle copie, le premier étant plus sobre que d'habitude. Par contre Myriam Hopkins et Humphrey Bogart (doté d'une fine moustache !) ne semblent pas à l'aise. On ne peut que regretter que Olivia De Havilland n'ait pu interpréter le rôle féminin.
Un western qui m'a ravi même si j'ai du le regarder avec des sous-titres italiens !
Si les films d'aventures de Michael Curtiz avec Erroll Flynn comme Les aventures de Robin des Bois, Capitaine Blood, La charge de la brigade légère, L'aigle des mers sont restés célèbres, les trois westerns qu'il tourna avec cet acteur ont perdu de leur notoriété, parfois injustement comme pour celui-ci.
L'action se déroule à la fin de la guerre de sécession et voit deux officiers ennemis Kerry Bradford (Errol Flynn) et Vance Irby (Randolph Scott) s'affronter tout en s'estimant réciproquement. Le scénario inspiré par une histoire vraie prend la peine de bien présenter les personnages et les enjeux sans jamais prendre parti pour un camp ou pour l'autre et ce n'est qu'à la sortie de Virginia city que les choses s'animent en rentrant dans le schéma classique du western avec de superbes paysages auxquels la photographie de Sol Polito rend hommage et des scènes d'action que Curtiz filme avec talent le tout animé par le score puissant de Max Steiner.
Côté interprétation aussi bien Errol Flynn que Randolph Scott rendent une belle copie, le premier étant plus sobre que d'habitude. Par contre Myriam Hopkins et Humphrey Bogart (doté d'une fine moustache !) ne semblent pas à l'aise. On ne peut que regretter que Olivia De Havilland n'ait pu interpréter le rôle féminin.
Un western qui m'a ravi même si j'ai du le regarder avec des sous-titres italiens !
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
La dernière fanfare de John Ford : 9/10
Frank Skeffington est le maire, vieillissant, d'une petite ville américaine. Il prépare sa réélection. Il convie son neveu Adam (Jeffrey Hunter), journaliste sportif, à suivre de près sa campagne pour cette nouvelle élection. Une campagne qu'il veut traditionnelle, et où il va au contact de ses électeurs. Mais cette Amérique de la fin des années 1950 évolue et la télévision y prend désormais une grande place.
Voici un film qui appartient à la dernière période de John Ford, une période où le désenchantement règne, car elle voit l'ancien monde disparaître au profit d'un nouveau beaucoup moins rassurant. Tout dans ce film sent la fin d'un monde, de celui qu'a connu Ford (et du vieil Hollywood, menacé par l'omniprésence de la télévision à l'époque du film).
Ford, comme à son habitude, laisse parler son humanisme, et rend ses personnages tour à tour touchants, drôles, ridicules, et réussit comme personne, à donner de l'épaisseur à un personnage qui n'a que cette scène pour exister.
Tout est crédible dans ce film, chaque personnage, chaque situation (souvent inspirée par des faits réels), et la truculence avec laquelle Ford et son scénariste, dessinent tout ce petit monde, rend le film non seulement très divertissant, mais aussi très profond.
Spencer Tracy est comme toujours, formidable de naturel.
On n'a jamais l'impression qu'il joue, et tout ceux qui l'entourent sont tout aussi bon que lui, et participent grandement au plaisir de visionnage(comme souvent chez Ford, l'esprit de camaraderie prédomine. Il est certainement celui qui l'a le mieux retranscrits à l'écran)
Un grand Ford, méconnu pour ma part avant l'apparition de l'édition de Sidonis, et un grand film tout simplement.
Frank Skeffington est le maire, vieillissant, d'une petite ville américaine. Il prépare sa réélection. Il convie son neveu Adam (Jeffrey Hunter), journaliste sportif, à suivre de près sa campagne pour cette nouvelle élection. Une campagne qu'il veut traditionnelle, et où il va au contact de ses électeurs. Mais cette Amérique de la fin des années 1950 évolue et la télévision y prend désormais une grande place.
Voici un film qui appartient à la dernière période de John Ford, une période où le désenchantement règne, car elle voit l'ancien monde disparaître au profit d'un nouveau beaucoup moins rassurant. Tout dans ce film sent la fin d'un monde, de celui qu'a connu Ford (et du vieil Hollywood, menacé par l'omniprésence de la télévision à l'époque du film).
Ford, comme à son habitude, laisse parler son humanisme, et rend ses personnages tour à tour touchants, drôles, ridicules, et réussit comme personne, à donner de l'épaisseur à un personnage qui n'a que cette scène pour exister.
Tout est crédible dans ce film, chaque personnage, chaque situation (souvent inspirée par des faits réels), et la truculence avec laquelle Ford et son scénariste, dessinent tout ce petit monde, rend le film non seulement très divertissant, mais aussi très profond.
Spencer Tracy est comme toujours, formidable de naturel.
On n'a jamais l'impression qu'il joue, et tout ceux qui l'entourent sont tout aussi bon que lui, et participent grandement au plaisir de visionnage(comme souvent chez Ford, l'esprit de camaraderie prédomine. Il est certainement celui qui l'a le mieux retranscrits à l'écran)
Un grand Ford, méconnu pour ma part avant l'apparition de l'édition de Sidonis, et un grand film tout simplement.
c2302t- Messages : 826
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
snaky930 et zardi aiment ce message
Re: Dernier film visionné
Excellent film en effet que j'ai également découvert cette année (diffusé sur Arte en Avril). Sur ma whishlist depuis mais je patiente pour l'avoir à un tarif modéré.
snaky930- Admin
- Messages : 1854
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 54
Localisation : IDF
Page 40 sur 58 • 1 ... 21 ... 39, 40, 41 ... 49 ... 58
Sujets similaires
» Dernier film visionné
» Dernier film vu au cinéma
» 8 Rue de l'Humanité, le dernier film de : Dany Boon
» Derniers achats en DVD/Blu-ray
» Shang-Chi, le dernier Marvel asiatique....
» Dernier film vu au cinéma
» 8 Rue de l'Humanité, le dernier film de : Dany Boon
» Derniers achats en DVD/Blu-ray
» Shang-Chi, le dernier Marvel asiatique....
Page 40 sur 58
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|