Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Her (2013) de Spike Jonze - 8,5/10
Synopsis : Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
Ce film d'anticipation aussi est un défi. Retransmettre à l'écran l'amour entre une intelligence artificielle désincarnée et un humain semble impossible. Ce que permet pourtant un scénario (oscarisé) écrit par le réalisateur lui-même et qui fonctionne très bien. Il faut dire que la voix chaude de Scarlett Johansson (qui a remplacé au pied levé Samantha Morton) transmet très bien les émotions de l'OS et que Joaquin Phoenix se transcende dans ce rôle romantique et passionnel (incroyable qu'il n'ait même pas été nominé pour son interprétation).
La mise en scène a su créer une ambiance émotionnelle crédible avec des flashbacks courts et bien insérés où on retrouve une lumineuse Rooney Mara et des scènes très drôles comme celle où l'OS fait danser son amoureux pour découvrir le monde extérieur.
Sans effets tapageurs les décors sont parfaits pour illustrer une société futuriste mais proche de la notre où tout le monde parle avec son ordinateur ignorant les autres gens et ne communiquant que par messages.
On se prend au jeu comme si on regardait une romance naturelle. Du grand art !
Synopsis : Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
Ce film d'anticipation aussi est un défi. Retransmettre à l'écran l'amour entre une intelligence artificielle désincarnée et un humain semble impossible. Ce que permet pourtant un scénario (oscarisé) écrit par le réalisateur lui-même et qui fonctionne très bien. Il faut dire que la voix chaude de Scarlett Johansson (qui a remplacé au pied levé Samantha Morton) transmet très bien les émotions de l'OS et que Joaquin Phoenix se transcende dans ce rôle romantique et passionnel (incroyable qu'il n'ait même pas été nominé pour son interprétation).
La mise en scène a su créer une ambiance émotionnelle crédible avec des flashbacks courts et bien insérés où on retrouve une lumineuse Rooney Mara et des scènes très drôles comme celle où l'OS fait danser son amoureux pour découvrir le monde extérieur.
Sans effets tapageurs les décors sont parfaits pour illustrer une société futuriste mais proche de la notre où tout le monde parle avec son ordinateur ignorant les autres gens et ne communiquant que par messages.
On se prend au jeu comme si on regardait une romance naturelle. Du grand art !
zardi- Messages : 1910
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Re: Dernier film visionné
Un chef d'oeuvre.
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Re: Dernier film visionné
La furie du désir / Ruby Gentry (1952) de King Vidor - 8/10
Synopsis : Dans une petite ville de Caroline du Nord vit Ruby, une orpheline élevée par de riches notables de la région, les Gentry. De caractère sauvage, la jeune fille éprouve une passion sans bornes pour Boake Tackman, propriétaire d'un domaine familial.
Quel plaisir de revoir ce drame flamboyant (même s'il est en noir et blanc) injustement méconnu ou le réalisateur dirige Jennifer Jones dans une histoire similaire à celle de Duel au soleil sans la tutelle oppressante de David O'Selznick.
Même avec quelques années de plus l'actrice est toujours aussi belle surtout quand elle joue le rôle d'une sauvageonne attisant le désir de tous les mâles alentour. A ses côtés Charlton Heston fait pâle figure en bellâtre imposant par sa stature mais peu expressif au contraire d'un Karl Malden rongé par l'amour et la jalousie qui réalise une performance proche de celle qu'il avait fournie dans Baby Doll.
Si la mise en scène souffre parfois d'un manque de moyens avec de nombreuses scènes tournées en studio, on a droit à quelques séquences mémorables comme celles de la voiture qui poursuit sa course dans la mer, celle du voilier ou encore la scène finale dans les marais.
King Vidor a très bien su dresser le portrait de cette bourgeoisie qui rejette toute personne issue d'un milieu social moins favorisé et le destin tragique de cette femme qui par vengeance va réussir à prendre les rênes de cette communauté et infliger la déchéance à tous ceux qui s'étaient opposés à sa passion est magnifiquement traité. Un scénario assez simple mais très bien mis en valeur.
Synopsis : Dans une petite ville de Caroline du Nord vit Ruby, une orpheline élevée par de riches notables de la région, les Gentry. De caractère sauvage, la jeune fille éprouve une passion sans bornes pour Boake Tackman, propriétaire d'un domaine familial.
Quel plaisir de revoir ce drame flamboyant (même s'il est en noir et blanc) injustement méconnu ou le réalisateur dirige Jennifer Jones dans une histoire similaire à celle de Duel au soleil sans la tutelle oppressante de David O'Selznick.
Même avec quelques années de plus l'actrice est toujours aussi belle surtout quand elle joue le rôle d'une sauvageonne attisant le désir de tous les mâles alentour. A ses côtés Charlton Heston fait pâle figure en bellâtre imposant par sa stature mais peu expressif au contraire d'un Karl Malden rongé par l'amour et la jalousie qui réalise une performance proche de celle qu'il avait fournie dans Baby Doll.
Si la mise en scène souffre parfois d'un manque de moyens avec de nombreuses scènes tournées en studio, on a droit à quelques séquences mémorables comme celles de la voiture qui poursuit sa course dans la mer, celle du voilier ou encore la scène finale dans les marais.
King Vidor a très bien su dresser le portrait de cette bourgeoisie qui rejette toute personne issue d'un milieu social moins favorisé et le destin tragique de cette femme qui par vengeance va réussir à prendre les rênes de cette communauté et infliger la déchéance à tous ceux qui s'étaient opposés à sa passion est magnifiquement traité. Un scénario assez simple mais très bien mis en valeur.
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Re: Dernier film visionné
Lady Paname d'Henri jeanson : 8/10
À Paris, dans les années 1920, la belle Caprice veut devenir chanteuse. La chance lui sourit enfin quand le directeur de l'Olympia doit remplacer en urgence une de ses vedettes. Le soir, Caprice monte sur scène et fait un malheur. Effrontée et charmeuse, elle est illico surnommée Lady Paname par le public.
Voici donc la seule réalisation de Jeanson, et c'est une vraie réussite, un film plein de gouaille(Suzy Délaire), de cabotinage(génial Louis Jouvet), et de justesse de ton(remarquable Raymond Souplex, entre autre).
La mise en image reste simple mais efficace. On sent que Jeanson a été bien entouré, le rythme soutenu ne défaillit jamais, et les bons mots sont au rendez vous(souvent).
A ce niveau, ce ne sont plus des amuses-bouches, mais le plat principal. Tous les acteurs s'amusent comme des petits fous et nous avec. Et si c'était ça un divertissement de qualité.
À Paris, dans les années 1920, la belle Caprice veut devenir chanteuse. La chance lui sourit enfin quand le directeur de l'Olympia doit remplacer en urgence une de ses vedettes. Le soir, Caprice monte sur scène et fait un malheur. Effrontée et charmeuse, elle est illico surnommée Lady Paname par le public.
Voici donc la seule réalisation de Jeanson, et c'est une vraie réussite, un film plein de gouaille(Suzy Délaire), de cabotinage(génial Louis Jouvet), et de justesse de ton(remarquable Raymond Souplex, entre autre).
La mise en image reste simple mais efficace. On sent que Jeanson a été bien entouré, le rythme soutenu ne défaillit jamais, et les bons mots sont au rendez vous(souvent).
A ce niveau, ce ne sont plus des amuses-bouches, mais le plat principal. Tous les acteurs s'amusent comme des petits fous et nous avec. Et si c'était ça un divertissement de qualité.
c2302t- Messages : 846
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Re: Dernier film visionné
The voices (2014) de Marjane Satrapi - 7/10
Synopsis : Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n’est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s’entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu’il apprécie de plus en plus Fiona - la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l’usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire - du moins tant qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments…
Si je ne l'avais pas su avant de visionner ce film je n'aurais jamais cru qu'il était de la réalisatrice de Persépolis. A mon avis peu de gens auraient été capables de faire un tel film qui empiète sur tant de genres différents. Une comédie comico-horrifique totalement déjantée à la fois gore et romantique où la réalisatrice sait trouver le ton juste pour traiter ce sujet foutraque au possible.
Les couleurs vives et le talent des comédiens rendent possibles l'aspect comique de certaines scènes dérangeantes et illustrent l'état d'esprit de ce schizophrène qui ne voient que le bel aspect des choses. Il n'y a qu'à voir ce que devient son univers quand il prend ses cachets et découvre l'aspect immonde du lieu dans lequel il vit. Bonne idée que d'avoir choisi deux animaux de compagnie, un bon toutou et un chat retors, pour illustrer le bien et le mal qui hantent par leur voix son cerveau malade.
Ryan Reynolds montre un talent qu'on ne lui connaissait pas pour la comédie, bien accompagné par Gemma Arterton et Anna Kendrick.
Un film à ne pas prendre au sérieux et qui fait passer un bon moment.
Synopsis : Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n’est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s’entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu’il apprécie de plus en plus Fiona - la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l’usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire - du moins tant qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments…
Si je ne l'avais pas su avant de visionner ce film je n'aurais jamais cru qu'il était de la réalisatrice de Persépolis. A mon avis peu de gens auraient été capables de faire un tel film qui empiète sur tant de genres différents. Une comédie comico-horrifique totalement déjantée à la fois gore et romantique où la réalisatrice sait trouver le ton juste pour traiter ce sujet foutraque au possible.
Les couleurs vives et le talent des comédiens rendent possibles l'aspect comique de certaines scènes dérangeantes et illustrent l'état d'esprit de ce schizophrène qui ne voient que le bel aspect des choses. Il n'y a qu'à voir ce que devient son univers quand il prend ses cachets et découvre l'aspect immonde du lieu dans lequel il vit. Bonne idée que d'avoir choisi deux animaux de compagnie, un bon toutou et un chat retors, pour illustrer le bien et le mal qui hantent par leur voix son cerveau malade.
Ryan Reynolds montre un talent qu'on ne lui connaissait pas pour la comédie, bien accompagné par Gemma Arterton et Anna Kendrick.
Un film à ne pas prendre au sérieux et qui fait passer un bon moment.
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Re: Dernier film visionné
Notre pain quotidien / Our daily bread (1934) de King Vidor - 8/10
Synopsis : Un couple de citadins victimes de la crise et sans ressources accepte de reprendre une exploitation fermière hypothéquée. Le travail s’avère dur et laborieux, mais l’union fait la force, et la coopérative d’ouvriers qu’ils fondent leur permet de reconstruire leur vie.
Cette œuvre dénote dans la production de l'époque. Pour contrebalancer le défaitisme due à la grande crise les studios lançaient des films légers faits pour distraire les gens. King Vidor voulait au contraire montrer le vrai visage de l'Amérique du New deal en louant le comportement des agriculteurs et en dénonçant celui des citadins.
D'entrée on retrouve Mr et Mme Sims, le couple qui animait La foule, interprété par d'autres acteurs. Ils sont contraints de fuir la ville pour essayer de survivre dans une ferme abandonnée où ils vont accueillir d'autres réfugiés pour former une communauté autarcique.
A partir de ce moment l'utopie commence. Le réalisateur porte un retard attendri sur cette foule hétéroclite avec quelques personnages hauts en couleur et au grand coeur. Au passage les quelques individus égoïstes comme le shérif et le banquier représentant l'administration sont tournés en ridicule. L'ensemble baigne dans une atmosphère joyeuse semblable à celle qui règne dans le bidonville de Miracle à Milan (la poésie en moins). La construction du canal qui va permettre d'amener l'eau aux champs de maïs est remarquable par son rythme et l'ardeur des participants.
Un film optimiste que n'aurait pas renié Capra et qui ouvrit la voie aux grandes réalisations à caractère social comme Les raisins de la colère ou Le sel de la terre.
Synopsis : Un couple de citadins victimes de la crise et sans ressources accepte de reprendre une exploitation fermière hypothéquée. Le travail s’avère dur et laborieux, mais l’union fait la force, et la coopérative d’ouvriers qu’ils fondent leur permet de reconstruire leur vie.
Cette œuvre dénote dans la production de l'époque. Pour contrebalancer le défaitisme due à la grande crise les studios lançaient des films légers faits pour distraire les gens. King Vidor voulait au contraire montrer le vrai visage de l'Amérique du New deal en louant le comportement des agriculteurs et en dénonçant celui des citadins.
D'entrée on retrouve Mr et Mme Sims, le couple qui animait La foule, interprété par d'autres acteurs. Ils sont contraints de fuir la ville pour essayer de survivre dans une ferme abandonnée où ils vont accueillir d'autres réfugiés pour former une communauté autarcique.
A partir de ce moment l'utopie commence. Le réalisateur porte un retard attendri sur cette foule hétéroclite avec quelques personnages hauts en couleur et au grand coeur. Au passage les quelques individus égoïstes comme le shérif et le banquier représentant l'administration sont tournés en ridicule. L'ensemble baigne dans une atmosphère joyeuse semblable à celle qui règne dans le bidonville de Miracle à Milan (la poésie en moins). La construction du canal qui va permettre d'amener l'eau aux champs de maïs est remarquable par son rythme et l'ardeur des participants.
Un film optimiste que n'aurait pas renié Capra et qui ouvrit la voie aux grandes réalisations à caractère social comme Les raisins de la colère ou Le sel de la terre.
zardi- Messages : 1910
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Re: Dernier film visionné
Salé sucré d'Ang Lee : 8,5/10
Un vieux chef cuisinier espère se rapprocher de ses filles en les réunissant chaque semaine autour d'une bonne table.
Voici le dernier film de ce qu'Ang Lee appelle sa trilogie patriarcale, sur les rapports d'un père (veuf) avec ses 3 filles, et où la seule communication se fait par le biais de la nourriture qu'il maîtrise, contrairement à la communication.
Les rapports sont tendus entre tous les personnages de cette famille, et parfois derrière cette pudeur qui n'ose pas dire son nom, pointe un instant sentimental fugace(au détour d'un plan), d'amour même.
Et c'est là tout le savoir faire d'Ang Lee, qui réussit à faire passer, par le biais de sa mise en scène délicate, tout un tas d'émotions qui échappent aux personnages.
Il utilise le précepte d'Hitchcock qui consiste à donner au spectateur une longueur d'avance sur les personnages, car nous voyons tout l'amour qu'ils se portent, quand eux ne se le disent jamais(merveilleux dernier plan).
Les acteurs sont évidemment formidables, même ceux qui ont un temps de présence moindre, arrivent a donner de la substance à leur rôle (preuve de la qualité d'écriture).
Un film que je recommande donc chaudement, en complément de l'excellent garçon d'honneur.
Un vieux chef cuisinier espère se rapprocher de ses filles en les réunissant chaque semaine autour d'une bonne table.
Voici le dernier film de ce qu'Ang Lee appelle sa trilogie patriarcale, sur les rapports d'un père (veuf) avec ses 3 filles, et où la seule communication se fait par le biais de la nourriture qu'il maîtrise, contrairement à la communication.
Les rapports sont tendus entre tous les personnages de cette famille, et parfois derrière cette pudeur qui n'ose pas dire son nom, pointe un instant sentimental fugace(au détour d'un plan), d'amour même.
Et c'est là tout le savoir faire d'Ang Lee, qui réussit à faire passer, par le biais de sa mise en scène délicate, tout un tas d'émotions qui échappent aux personnages.
Il utilise le précepte d'Hitchcock qui consiste à donner au spectateur une longueur d'avance sur les personnages, car nous voyons tout l'amour qu'ils se portent, quand eux ne se le disent jamais(merveilleux dernier plan).
Les acteurs sont évidemment formidables, même ceux qui ont un temps de présence moindre, arrivent a donner de la substance à leur rôle (preuve de la qualité d'écriture).
Un film que je recommande donc chaudement, en complément de l'excellent garçon d'honneur.
c2302t- Messages : 846
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Re: Dernier film visionné
Dune de Denis Villeneuve (2021) durée 2h 36min
Avec Timothée Chalamet (Paul Atreides), Rebecca Ferguson (Dame Jessica), Oscar Isaac (Duc Leto Atreides), Jason Momoa ((Duncan Idaho), Dave Bautista (Rabban Harkonnen), Stellan Skarsgård (Baron Vladimir Harkonnen), Josh Brolin (Gurney Halleck), Charlotte Rampling (Revende mère Gaius Helen Mohiam), Javier Bardem (Stilgar), Zendaya (Chani)...
Synopsis: L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers - la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…
Critique: Enfin une adaptation a la mesure de ce moment de la science fiction qu'est Dune, autant le dire toute de suite les superlatifs manquent pour qualifier le film qui est une réussite a tous les points de vue.
On peut sentir le respect du réalisateur pour l’œuvre originale dans ce film qui s'adresse évidement en particulier aux fans du l’œuvre de Frank Herbert, les néophytes eux serons sans doute un peu déboussolés.
Seul point négatif il ne s'agit que de la première partie de Dune (un pavé de 800 pages qu'il aurait été difficile d’adapter en un seul film sans faire de coupes claires dans l'histoire) et il faudra attendre 2023 pour voir la suite.
Format: Ultra-HD Blu-ray a noter que l'édition Steelbook contient également la version 3D qui ne sera pas vendue dans une édition a part, il existe 3 visuels différent pour cette édition celui de la FNAC (ici testée), un autre spécifique a Leclerc et enfin une dernière édition qui sera disponible partout ailleurs.
Ma note 9,5/10
Avec Timothée Chalamet (Paul Atreides), Rebecca Ferguson (Dame Jessica), Oscar Isaac (Duc Leto Atreides), Jason Momoa ((Duncan Idaho), Dave Bautista (Rabban Harkonnen), Stellan Skarsgård (Baron Vladimir Harkonnen), Josh Brolin (Gurney Halleck), Charlotte Rampling (Revende mère Gaius Helen Mohiam), Javier Bardem (Stilgar), Zendaya (Chani)...
Synopsis: L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers - la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…
Critique: Enfin une adaptation a la mesure de ce moment de la science fiction qu'est Dune, autant le dire toute de suite les superlatifs manquent pour qualifier le film qui est une réussite a tous les points de vue.
On peut sentir le respect du réalisateur pour l’œuvre originale dans ce film qui s'adresse évidement en particulier aux fans du l’œuvre de Frank Herbert, les néophytes eux serons sans doute un peu déboussolés.
Seul point négatif il ne s'agit que de la première partie de Dune (un pavé de 800 pages qu'il aurait été difficile d’adapter en un seul film sans faire de coupes claires dans l'histoire) et il faudra attendre 2023 pour voir la suite.
Format: Ultra-HD Blu-ray a noter que l'édition Steelbook contient également la version 3D qui ne sera pas vendue dans une édition a part, il existe 3 visuels différent pour cette édition celui de la FNAC (ici testée), un autre spécifique a Leclerc et enfin une dernière édition qui sera disponible partout ailleurs.
Ma note 9,5/10
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Re: Dernier film visionné
Lincoln (2012) de Steven Spielberg - 7,5/10
Synopsis : Les dernier mois tumultueux du mandat du 16éme Président des Etats-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en oeuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.
Chaque fois que je vois un nouveau film de Spielberg, je m'attends à un grand film et à la sortie je suis déçu. Pourtant celui-ci n'est pas mauvais, l'aspect historique avec les décors, les costumes et le respect des faits est bien traité. Mais il manque un souffle qu'aurait mérité cette période décisive de la fin de ce personnage hors du commun comme John Ford l'avait si bien réalisé dans Vers sa destinée. En voulant montrer la probité et le courage du personnage et en insistant trop sur un patriotisme parfois caricatural le réalisateur ne réussit qu'à le rendre fragile et ternir son image par des batailles politiques guère enthousiasmantes. Heureusement l'interprétation est à la hauteur du défi. Une nouvelle fois Daniel Day Lewis fait une composition exemplaire, bien épaulé par Sally Field et surtout Tommy Lee Jones étonnant dans le rôle du sénateur Stevens pour lequel l'abolition de l'esclavage a été un combat permanent.
Un huis clos trop proche du documentaire auquel il manque une étincelle pour le rendre brillant.
Synopsis : Les dernier mois tumultueux du mandat du 16éme Président des Etats-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en oeuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Cet homme doté d’une détermination et d’un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.
Chaque fois que je vois un nouveau film de Spielberg, je m'attends à un grand film et à la sortie je suis déçu. Pourtant celui-ci n'est pas mauvais, l'aspect historique avec les décors, les costumes et le respect des faits est bien traité. Mais il manque un souffle qu'aurait mérité cette période décisive de la fin de ce personnage hors du commun comme John Ford l'avait si bien réalisé dans Vers sa destinée. En voulant montrer la probité et le courage du personnage et en insistant trop sur un patriotisme parfois caricatural le réalisateur ne réussit qu'à le rendre fragile et ternir son image par des batailles politiques guère enthousiasmantes. Heureusement l'interprétation est à la hauteur du défi. Une nouvelle fois Daniel Day Lewis fait une composition exemplaire, bien épaulé par Sally Field et surtout Tommy Lee Jones étonnant dans le rôle du sénateur Stevens pour lequel l'abolition de l'esclavage a été un combat permanent.
Un huis clos trop proche du documentaire auquel il manque une étincelle pour le rendre brillant.
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Re: Dernier film visionné
Pupille (2018) de Jeanne Herry - 8/10
Synopsis : Théo est remis à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C’est un accouchement sous X. La mère a deux mois pour revenir sur sa décision… ou pas. Les services de l’aide sociale à l’enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s’occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d’incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s’appelle Alice et cela fait dix ans qu’elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l’histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
Ce parcours d'un bébé né sous X jusqu'à son adoption pouvait très vite tomber dans le documentaire ou le pathos. La réalisatrice a su habilement éviter ces écueils pour en faire une oeuvre passionnante à travers un grand nombre de personnages, tous bien écrits et interprétés, qui ont la même mission, assurer le meilleur avenir possible à un être sans défense. En montrant tour à tour le dévouement des équipes sociomédicales et la détermination de la femme qui veut adopter le bébé (Elodie Bouchez) on assiste presque à un thriller sentimental. A noter la belle interprétation de Gilles Lellouche dans un rôle peu évident de père d'accueil et celle émouvante de Sandrine Kiberlain en femme amoureuse et frustrée.
Un film qui fait un bien fou.
Synopsis : Théo est remis à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C’est un accouchement sous X. La mère a deux mois pour revenir sur sa décision… ou pas. Les services de l’aide sociale à l’enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s’occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d’incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s’appelle Alice et cela fait dix ans qu’elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l’histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
Ce parcours d'un bébé né sous X jusqu'à son adoption pouvait très vite tomber dans le documentaire ou le pathos. La réalisatrice a su habilement éviter ces écueils pour en faire une oeuvre passionnante à travers un grand nombre de personnages, tous bien écrits et interprétés, qui ont la même mission, assurer le meilleur avenir possible à un être sans défense. En montrant tour à tour le dévouement des équipes sociomédicales et la détermination de la femme qui veut adopter le bébé (Elodie Bouchez) on assiste presque à un thriller sentimental. A noter la belle interprétation de Gilles Lellouche dans un rôle peu évident de père d'accueil et celle émouvante de Sandrine Kiberlain en femme amoureuse et frustrée.
Un film qui fait un bien fou.
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Re: Dernier film visionné
Two lovers (2008) de James Gray - 9/10
Synopsis : New York. Leonard hésite entre épouser la femme que ses parents lui ont choisie, Sandra, et tout sacrifier pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé follement amoureux. Entre raison et passion, il devra faire le plus difficile des choix…
Si James Gray délaisse les films criminels (Little Odessa - The Yards - La nuit nous appartient) pour aborder le drame sentimental, il conserve des constantes de ses oeuvres précédentes avec la présence omniprésente du cercle familial et un personnage principal qui essaie de s'émanciper.
Son acteur fétiche Joachim Phoenix fait une composition remarquable et remarquée en amoureux obsessionnel, à la sensibilité exacerbée, prêt à tout abandonner pour l'objet de sa passion, une femme droguée (le plus beau rôle de Gwyneth Paltrow), tiraillée par des sentiments contradictoires, qui sème le chaud et le froid. Le scénario joue habilement sur le parallèle entre les deux couples, Michelle agissant avec Leonard comme celui-ci avec Sandra (Vinessa Shaw) .
Si le réalisateur reste fidèle à un univers grisâtre, il parsème son oeuvre de séquences parfois lumineuses où la caméra sans effet ostentatoire traque les sentiments sur le visage des personnages. On retrouve le rôle important joué par la mère (Isabella Rossellini) avec une scène magnifique où elle surprend son fils en train de les quitter mais le retient pas. La mise en scène utilise parfaitement les décors avec les échanges des deux personnages grâce aux fenêtres qui se font face où encore entre le passage sur le toit et la descente aux enfers symbolisée dans la fin du film quand Michelle rejoint Leonard sur le trottoir.
Un film qui marque les esprits par l'intensité des sentiments retransmis par chacun des personnages.
Synopsis : New York. Leonard hésite entre épouser la femme que ses parents lui ont choisie, Sandra, et tout sacrifier pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé follement amoureux. Entre raison et passion, il devra faire le plus difficile des choix…
Si James Gray délaisse les films criminels (Little Odessa - The Yards - La nuit nous appartient) pour aborder le drame sentimental, il conserve des constantes de ses oeuvres précédentes avec la présence omniprésente du cercle familial et un personnage principal qui essaie de s'émanciper.
Son acteur fétiche Joachim Phoenix fait une composition remarquable et remarquée en amoureux obsessionnel, à la sensibilité exacerbée, prêt à tout abandonner pour l'objet de sa passion, une femme droguée (le plus beau rôle de Gwyneth Paltrow), tiraillée par des sentiments contradictoires, qui sème le chaud et le froid. Le scénario joue habilement sur le parallèle entre les deux couples, Michelle agissant avec Leonard comme celui-ci avec Sandra (Vinessa Shaw) .
Si le réalisateur reste fidèle à un univers grisâtre, il parsème son oeuvre de séquences parfois lumineuses où la caméra sans effet ostentatoire traque les sentiments sur le visage des personnages. On retrouve le rôle important joué par la mère (Isabella Rossellini) avec une scène magnifique où elle surprend son fils en train de les quitter mais le retient pas. La mise en scène utilise parfaitement les décors avec les échanges des deux personnages grâce aux fenêtres qui se font face où encore entre le passage sur le toit et la descente aux enfers symbolisée dans la fin du film quand Michelle rejoint Leonard sur le trottoir.
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Re: Dernier film visionné
L'aigle vole au soleil / Wings of the eagle (1957) de John Ford - 7,5/10 (Vu sur TCM)
Synopsis : Paralysé après une mauvaise chute, Frank Wead, passionné d'aéronautique et officier prometteur, n'a d'autre choix que de prendre sa retraite. Il devient alors scénariste à succès, spécialiste d'histoires de guerres et d'aviation. Renouant également avec sa famille qu'il ne voyait plus, ce bonheur sera pourtant de courte durée : l'attaque de Pearl Harbor pousse Wead à reprendre du service.
Une éternité que je voulais voir ce film, un des rares John Ford qui m'était inconnu et jamais édité en DVD français. Si on retrouve la patte humaniste du réalisateur, on est surpris par le traitement humoristique de ce biopic. On est presque dans le ton de l'homme tranquille sauf qu'ici le trait est plus grossier avec le folklore irlandais en moins. Le duo Wayne-O'Hara fonctionne bien même si certaines scènes donnent l'impression d'être surjouées. Tous les scènes comiques, et elles sont nombreuses, viennent atténuer des situations dramatiques vécues par le héros comme si on avait voulu jeter un voile pudique sur l'émotion et éviter le pathos pourtant bien présent quand on montre les visages parfois larmoyants des personnages.
On peut dire que j'ai été déçu malgré une mise en scène soignée et des acteurs charismatiques.
Synopsis : Paralysé après une mauvaise chute, Frank Wead, passionné d'aéronautique et officier prometteur, n'a d'autre choix que de prendre sa retraite. Il devient alors scénariste à succès, spécialiste d'histoires de guerres et d'aviation. Renouant également avec sa famille qu'il ne voyait plus, ce bonheur sera pourtant de courte durée : l'attaque de Pearl Harbor pousse Wead à reprendre du service.
Une éternité que je voulais voir ce film, un des rares John Ford qui m'était inconnu et jamais édité en DVD français. Si on retrouve la patte humaniste du réalisateur, on est surpris par le traitement humoristique de ce biopic. On est presque dans le ton de l'homme tranquille sauf qu'ici le trait est plus grossier avec le folklore irlandais en moins. Le duo Wayne-O'Hara fonctionne bien même si certaines scènes donnent l'impression d'être surjouées. Tous les scènes comiques, et elles sont nombreuses, viennent atténuer des situations dramatiques vécues par le héros comme si on avait voulu jeter un voile pudique sur l'émotion et éviter le pathos pourtant bien présent quand on montre les visages parfois larmoyants des personnages.
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