Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Vu il y a une semaine. J'ai beaucoup aimé, surtout cette pudeur toute asiatique qui ressort magnifiquement.
C'est un très beau film. Je lui ai mis 8/10.
C'est un très beau film. Je lui ai mis 8/10.
c2302t- Messages : 827
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Re: Dernier film visionné
Vu vos avis, je n'ai aucun doutez que ce soit un très beau film, bien réalisé, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas pour moi : Le genre d'histoire dans laquelle je n'entre pas vraiment .
Les films que j'ai vus ou revus avec ma petite fille de 8 ans pendant ses 10 jours chez moi, tous en blu-rays :
- La famille Addams ( le 1er ), avec Raul Julia, Angelica Huston et Christina Ricci . ( Elle voulait le voir depuis la série "Wednesday" sur Netflix ) .
- La belle et la bête, version française, avec Léa Seydoux et Vincent Cassell .
- Le belle et la bête , version live Disney, avec Emma watson ( 3D )
- Maléfique ( 3D aussi ) avec Angelina Jolie ( on a pas eu le temps de voir la suite ) .
- Mulan , version live Disney .
- Encanto, la famille Madrigal ( 3D ).
On pensait aller aussi en salle, mais quand elle m'a fait un coup de Calgon d'égoïsme et de mauvais poil, le ciné a sauté ( et heureusement, elle voulait m'emmener voir "Super papa" ....... )
Au programme des salles, à part "Le compte de Monte Cristo", moi ........
Mais à 8 ans , pour elle, ça le faisait pas vraiment
Maiantenant qu'elle est rentrée chez elle , j'ai pu reprendre mes proses sur le forum !
Bonnes rentrées à tout le monde !
!!
Les films que j'ai vus ou revus avec ma petite fille de 8 ans pendant ses 10 jours chez moi, tous en blu-rays :
- La famille Addams ( le 1er ), avec Raul Julia, Angelica Huston et Christina Ricci . ( Elle voulait le voir depuis la série "Wednesday" sur Netflix ) .
- La belle et la bête, version française, avec Léa Seydoux et Vincent Cassell .
- Le belle et la bête , version live Disney, avec Emma watson ( 3D )
- Maléfique ( 3D aussi ) avec Angelina Jolie ( on a pas eu le temps de voir la suite ) .
- Mulan , version live Disney .
- Encanto, la famille Madrigal ( 3D ).
On pensait aller aussi en salle, mais quand elle m'a fait un coup de Calgon d'égoïsme et de mauvais poil, le ciné a sauté ( et heureusement, elle voulait m'emmener voir "Super papa" ....... )
Au programme des salles, à part "Le compte de Monte Cristo", moi ........
Mais à 8 ans , pour elle, ça le faisait pas vraiment
Maiantenant qu'elle est rentrée chez elle , j'ai pu reprendre mes proses sur le forum !
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Barbe-Noire- Messages : 3403
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Re: Dernier film visionné
The quiet girl / An Cailín Ciúin de Colm Bairéad (2021) - 8/10
Synopsis : Irlande, 1981. Une jeune fille effacée et négligée par sa famille est envoyée vivre auprès d’une famille d’accueil pendant l’été. Elle s’épanouit avec eux, mais dans cette maison où il ne devrait pas y avoir de secrets, elle en découvre un…
Pour son premier film le jeune réalisateur irlandais ne s'attendait certainement pas à un tel succès (le film a été primé dans de nombreux festivals et a eu une belle reconnaissance internationale aux BAFTA et aux Oscars malgré des dialogues souvent en gaélique). Adapté du roman anglais "Les trois lumières / Foster" auquel il est resté fidèle, ce film sur l'enfance et la famille a une portée universelle et aurait pu se passer dans n'importe quel autre pays et à une autre époque. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec le roman de Victor Hugo même si les circonstances sont ici beaucoup moins dramatiques, avec l'héroïne dans le rôle de Cosette, la famille d'origine dans celui des Thénardier et Sean, le père d'accueil, dans celui de Jean Valjean.
Ce récit linéaire est centré sur une gamine de 11 ans en souffrance et repliée sur elle-même qui va s'épanouir et vivre une parenthèse enchantée au cours d'un séjour forcé dans cette famille d'accueil aussi aimante que celle d'origine était antipathique et peu attentionnée. Son interprète, la jeune Catherine Clinch au visage très photogénique, dégage une sensibilité et un rayonnement naturel qu'a su capter avec succès le réalisateur, Colm Bairéad, dans une mise en scène sobre mais fluide grâce à un montage efficace. Le casting est lui aussi très convaincant avec des acteurs qui réussissent fort bien à incarner leur personnage.
Tourné au format 4/3 et jouissant d'une belle photo ce film passe très vite et je mets au défi le spectateur le plus endurci de ne pas verser une petite larme pour le final chargé d'émotion. Une bien belle révélation que cette œuvre qui rejoint les succès tournés par des auteurs aussi célèbres que Mulligan, Truffaut ou Kore-Eda.
Pour son premier film le jeune réalisateur irlandais ne s'attendait certainement pas à un tel succès (le film a été primé dans de nombreux festivals et a eu une belle reconnaissance internationale aux BAFTA et aux Oscars malgré des dialogues souvent en gaélique). Adapté du roman anglais "Les trois lumières / Foster" auquel il est resté fidèle, ce film sur l'enfance et la famille a une portée universelle et aurait pu se passer dans n'importe quel autre pays et à une autre époque. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec le roman de Victor Hugo même si les circonstances sont ici beaucoup moins dramatiques, avec l'héroïne dans le rôle de Cosette, la famille d'origine dans celui des Thénardier et Sean, le père d'accueil, dans celui de Jean Valjean.
Ce récit linéaire est centré sur une gamine de 11 ans en souffrance et repliée sur elle-même qui va s'épanouir et vivre une parenthèse enchantée au cours d'un séjour forcé dans cette famille d'accueil aussi aimante que celle d'origine était antipathique et peu attentionnée. Son interprète, la jeune Catherine Clinch au visage très photogénique, dégage une sensibilité et un rayonnement naturel qu'a su capter avec succès le réalisateur, Colm Bairéad, dans une mise en scène sobre mais fluide grâce à un montage efficace. Le casting est lui aussi très convaincant avec des acteurs qui réussissent fort bien à incarner leur personnage.
Tourné au format 4/3 et jouissant d'une belle photo ce film passe très vite et je mets au défi le spectateur le plus endurci de ne pas verser une petite larme pour le final chargé d'émotion. Une bien belle révélation que cette œuvre qui rejoint les succès tournés par des auteurs aussi célèbres que Mulligan, Truffaut ou Kore-Eda.
zardi- Messages : 1880
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Re: Dernier film visionné
Je ne connais pas. Je vais me pencher dessus. Merci
c2302t- Messages : 827
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Re: Dernier film visionné
Il reste encore demain / C'è ancora domani de Paola Cortellesi (2023) - 8/10
Synopsis : Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même...
Encore un premier film que je ne connaissais pas et pourtant il a fait le buzz chez nos amis transalpins avec plus de cinq millions d'entrées. C'est avant tout un beau portrait de femme qui prend conscience de sa condition et de la possibilité de s'émanciper. C'est la réalisatrice elle-même (Paola Cortellesi) qui interprète brillamment le rôle de Delia, cette mère courage qui se tue à la tâche et se dévoue pour sa famille en particulier pour sa fille en âge de se marier. Comme beaucoup de ses congénères elle subit les exactions de son mari dans une Italie exsangue après la deuxième guerre mondiale où le patriarcat exacerbé par le fascisme est de mise et où le machisme est roi. Mais cette œuvre se distingue de la plupart des films féministes qui fleurissent sur nos écrans par sa liberté de ton et l'originalité de la mise en scène. Témoin cette scène où le mari Ivano (Valerio Mastandrea) bat sa femme tout en exécutant des pas de danse. Comme dans les grandes comédies italiennes on a droit à une galerie de portraits truculents où les hommes apparaissant comme des brutes et des menteurs sont loin d'être à leur avantage. En particulier le père d'Ivano qui conseille à son fils de battre moins souvent sa femme mais plus fort pour mieux la contrôler. A contrario on sent dans les rôles féminins une volonté de liberté qui prendra toute sa force dans la scène finale qui est très bien amenée et réalisée.
Le choix de tourner le film en N&B est judicieux car non seulement il donne une tonalité néoréaliste mais il permet aussi une photographie précise qui fait bien ressortir les détails propres à cette époque.
Un film qui m'a séduit aussi bien par l'originalité du traitement que par la qualité de l'interprétation.
Encore un premier film que je ne connaissais pas et pourtant il a fait le buzz chez nos amis transalpins avec plus de cinq millions d'entrées. C'est avant tout un beau portrait de femme qui prend conscience de sa condition et de la possibilité de s'émanciper. C'est la réalisatrice elle-même (Paola Cortellesi) qui interprète brillamment le rôle de Delia, cette mère courage qui se tue à la tâche et se dévoue pour sa famille en particulier pour sa fille en âge de se marier. Comme beaucoup de ses congénères elle subit les exactions de son mari dans une Italie exsangue après la deuxième guerre mondiale où le patriarcat exacerbé par le fascisme est de mise et où le machisme est roi. Mais cette œuvre se distingue de la plupart des films féministes qui fleurissent sur nos écrans par sa liberté de ton et l'originalité de la mise en scène. Témoin cette scène où le mari Ivano (Valerio Mastandrea) bat sa femme tout en exécutant des pas de danse. Comme dans les grandes comédies italiennes on a droit à une galerie de portraits truculents où les hommes apparaissant comme des brutes et des menteurs sont loin d'être à leur avantage. En particulier le père d'Ivano qui conseille à son fils de battre moins souvent sa femme mais plus fort pour mieux la contrôler. A contrario on sent dans les rôles féminins une volonté de liberté qui prendra toute sa force dans la scène finale qui est très bien amenée et réalisée.
Le choix de tourner le film en N&B est judicieux car non seulement il donne une tonalité néoréaliste mais il permet aussi une photographie précise qui fait bien ressortir les détails propres à cette époque.
Un film qui m'a séduit aussi bien par l'originalité du traitement que par la qualité de l'interprétation.
zardi- Messages : 1880
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Re: Dernier film visionné
Pauvres créatures / Poor things de Yórgos Lánthimos (2023) - 7/10
Synopsis : Bella est une jeune femme ramenée à la vie par le brillant et peu orthodoxe Docteur Godwin Baxter. Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle s'enfuit avec Duncan Wedderburn, un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération...
J'attendais de voir ce film avec impatience au vu des récompenses et des critiques élogieuses qu'il avait reçues, de plus j'avais apprécié des œuvres comme La favorite ou The lobster du même réalisateur. Mon impression après le visionnage est très mitigée.
D'une part on ne peut qu'être impressionné par la beauté formelle et l'originalité des images, des décors et costumes parfois proches du surréalisme, des cadrages et des prises de vue surprenants. On peut regretter toutefois l'abus de l'utilisation du grand angle et des fish-eye. La composition d'Emma Stone est stupéfiante et mérite l'oscar qui l'a récompensée.
D'autre part le traitement du sujet m'a déçu car superficiel, axé sur une sexualité exagérée pour une femme-enfant. Le passage a l'âge adulte à travers les expériences dans un bordel passe mal surtout quand il est alimenté par une philosophie de comptoir.
Le réalisateur semble avoir effectué un virage à 180°. Ses premières œuvres brillaient par l'originalité et la richesse du sujet alors qu'ici il privilégie la forme au fond. On est loin de la profondeur d'autres films sur le même thème comme L'énigme de Kaspar Hausen ou Bad boy bubby.
Un film à voir surtout pour ses qualités plastiques.
J'attendais de voir ce film avec impatience au vu des récompenses et des critiques élogieuses qu'il avait reçues, de plus j'avais apprécié des œuvres comme La favorite ou The lobster du même réalisateur. Mon impression après le visionnage est très mitigée.
D'une part on ne peut qu'être impressionné par la beauté formelle et l'originalité des images, des décors et costumes parfois proches du surréalisme, des cadrages et des prises de vue surprenants. On peut regretter toutefois l'abus de l'utilisation du grand angle et des fish-eye. La composition d'Emma Stone est stupéfiante et mérite l'oscar qui l'a récompensée.
D'autre part le traitement du sujet m'a déçu car superficiel, axé sur une sexualité exagérée pour une femme-enfant. Le passage a l'âge adulte à travers les expériences dans un bordel passe mal surtout quand il est alimenté par une philosophie de comptoir.
Le réalisateur semble avoir effectué un virage à 180°. Ses premières œuvres brillaient par l'originalité et la richesse du sujet alors qu'ici il privilégie la forme au fond. On est loin de la profondeur d'autres films sur le même thème comme L'énigme de Kaspar Hausen ou Bad boy bubby.
Un film à voir surtout pour ses qualités plastiques.
zardi- Messages : 1880
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Re: Dernier film visionné
Rosetta de Luc et Jean-Pierre Dardenne (1999) - 8/10
Synopsis : Rosetta mène tous les jours une guerre sans relâche. Une guerre pour trouver du travail, une place qu'elle perd, qu'elle retrouve, qu'on lui prend, qu'elle reprend, obsédée par la peur de disparaitre, par la honte d'être une déplacée. Elle voudrait une vie "normale" comme eux, parmi eux.
Après deux tentatives infructueuses pour voir ce film, je l'ai enfin visionné et je comprends maintenant pourquoi sa sortie a causé un tel battage médiatique aussi bien dans la presse que chez les spectateurs de La Croisette quand il a été primé au festival de Cannes. En effet on y suit cette gamine de dix sept ans inconnue alors du grand public qui fonce avec une obstination forcenée à la recherche d'un emploi et plus encore d'une certaine normalité. Caméra à l'épaule les frères Dardenne ne quittent pas son visage ou sa silhouette faisant abstraction de tout ce qui est hors-champ et on a droit à plusieurs scènes répétitives. Alors le spectateur de l'époque a pu être désarçonné par ces images peu flatteuses et par un scénario assez mince mais tout ceci est voulu par les réalisateurs qui non seulement ont voulu créer un climat à travers ce malaise social mais surtout emprisonner le spectateur pour ne faire qu'un avec le personnage principal et mieux réagir à la situation dramatique que ses actes vont engendrer. Le final, bien amené, est une bouffée d'air pur qui annonce une libération inespérée.
C'est une nouvelle façon de filmer qui a été récompensée par le jury ainsi que la découverte d'une jeune actrice (Emilie Dequenne) dont la composition est exceptionnelle.
Synopsis : Rosetta mène tous les jours une guerre sans relâche. Une guerre pour trouver du travail, une place qu'elle perd, qu'elle retrouve, qu'on lui prend, qu'elle reprend, obsédée par la peur de disparaitre, par la honte d'être une déplacée. Elle voudrait une vie "normale" comme eux, parmi eux.
Après deux tentatives infructueuses pour voir ce film, je l'ai enfin visionné et je comprends maintenant pourquoi sa sortie a causé un tel battage médiatique aussi bien dans la presse que chez les spectateurs de La Croisette quand il a été primé au festival de Cannes. En effet on y suit cette gamine de dix sept ans inconnue alors du grand public qui fonce avec une obstination forcenée à la recherche d'un emploi et plus encore d'une certaine normalité. Caméra à l'épaule les frères Dardenne ne quittent pas son visage ou sa silhouette faisant abstraction de tout ce qui est hors-champ et on a droit à plusieurs scènes répétitives. Alors le spectateur de l'époque a pu être désarçonné par ces images peu flatteuses et par un scénario assez mince mais tout ceci est voulu par les réalisateurs qui non seulement ont voulu créer un climat à travers ce malaise social mais surtout emprisonner le spectateur pour ne faire qu'un avec le personnage principal et mieux réagir à la situation dramatique que ses actes vont engendrer. Le final, bien amené, est une bouffée d'air pur qui annonce une libération inespérée.
C'est une nouvelle façon de filmer qui a été récompensée par le jury ainsi que la découverte d'une jeune actrice (Emilie Dequenne) dont la composition est exceptionnelle.
zardi- Messages : 1880
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Rosetta de Luc et Jean-Pierre Dardenne (1999) - 8/10
Merci pour ton retour
Des frères Dardenne, je n'ai absolument rien vu ! Pour le coup, un peu comme Barbe-Noire , j'ai une certaine réticence naturelle (mais que ta critique pourrait peut être bien lever !)
snaky930- Admin
- Messages : 1854
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 54
Localisation : IDF
Re: Dernier film visionné
Perso c'est plus qu'une réticence , je sais que j'irai pas, autant sur le fond ( le pitch ) que sur la forme ( abus de gros plans sur le visage ) . Définitivement pas mon truc !
Barbe-Noire- Messages : 3403
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 68
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Dernier film visionné
Acte de violence / Act of violence de Fred Zinneman (1948) - 8,5/10
Synopsis : La petite vie paisible du respectable Frank Enley va être bouleversée par l'arrivée en ville d'un de ses anciens camarades de régiment, Joe Parkson qui veut se venger.
Pour sa deuxième incursion dans le créneau du film noir Fred Zinneman qui commence alors à se faire un nom à Hollywood après des réussites comme La septième croix ou Les anges marqués retrouve Van Heflin qu'il avait déjà dirigé six ans auparavant. Celui-ci, loin des stéréotypes du genre, va faire une de ses plus belles compositions avec ce personnage tourmenté par la culpabilité qui va d'abord fuir pour finalement essayer de se racheter. A l'opposé le personnage de Robert Ryan, obsédé par la vengeance donne une impression de force que rien ne peut arrêter. Contrairement à la plupart des films noirs il n'y a pas ici de femme fatale. Que ce soit Janet Leigh en épouse dévouée ou Mary Astor en prostituée compatissante elles incarnent des personnages positifs et livrent une belle prestation. Pour compléter ce casting de choix on peut noter la présence de Berry Kroeger glaçant dans son rôle de tueur.
Le film doit beaucoup à la photographie de Robert Surtees qui exploite au mieux le passage des décors ensoleillés du début du métrage aux ruelles obscures des bas-fonds de los Angeles. La tension ne cesse de croître pour arriver au clash final sur les quais d'une gare en pleine nuit.
Pratiquement inconnu en France alors qu'il avait été sélectionné au festival de Cannes, ce film est une vraie pépite qui mériterait une seconde vie sur nos écrans. Si nos éditeurs pouvaient se pencher sur le catalogue de la MGM de l'époque ils pourraient nous faire découvrir d'autres chefs-d'œuvre.
Pour sa deuxième incursion dans le créneau du film noir Fred Zinneman qui commence alors à se faire un nom à Hollywood après des réussites comme La septième croix ou Les anges marqués retrouve Van Heflin qu'il avait déjà dirigé six ans auparavant. Celui-ci, loin des stéréotypes du genre, va faire une de ses plus belles compositions avec ce personnage tourmenté par la culpabilité qui va d'abord fuir pour finalement essayer de se racheter. A l'opposé le personnage de Robert Ryan, obsédé par la vengeance donne une impression de force que rien ne peut arrêter. Contrairement à la plupart des films noirs il n'y a pas ici de femme fatale. Que ce soit Janet Leigh en épouse dévouée ou Mary Astor en prostituée compatissante elles incarnent des personnages positifs et livrent une belle prestation. Pour compléter ce casting de choix on peut noter la présence de Berry Kroeger glaçant dans son rôle de tueur.
Le film doit beaucoup à la photographie de Robert Surtees qui exploite au mieux le passage des décors ensoleillés du début du métrage aux ruelles obscures des bas-fonds de los Angeles. La tension ne cesse de croître pour arriver au clash final sur les quais d'une gare en pleine nuit.
Pratiquement inconnu en France alors qu'il avait été sélectionné au festival de Cannes, ce film est une vraie pépite qui mériterait une seconde vie sur nos écrans. Si nos éditeurs pouvaient se pencher sur le catalogue de la MGM de l'époque ils pourraient nous faire découvrir d'autres chefs-d'œuvre.
Dernière édition par zardi le Lun 16 Sep - 11:15, édité 1 fois
zardi- Messages : 1880
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
snaky930 et c2302t aiment ce message
Re: Dernier film visionné
Merci, je ne connaissais pas ce Zinneman. Je le met sur ma (longue) liste d'attente.
c2302t- Messages : 827
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
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Re: Dernier film visionné
Happy end de Oldrich Lipský (1967) - 8/10
Synopsis : Sapeur-pompier et sauveteur à ses heures perdues, Bedrich Frydrych manie à merveille son couteau de boucher. Il découvre que sa femme, Julie, a une liaison avec un drôle d’oiseau, un certain Ptácek. Bien décidé à y couper court, Bedrich se retrouve condamné pour un double homicide, mais au pied de la guillotine, il décide que sa mort sera une nouvelle naissance… Rembobinez !?
Synopsis : Sapeur-pompier et sauveteur à ses heures perdues, Bedrich Frydrych manie à merveille son couteau de boucher. Il découvre que sa femme, Julie, a une liaison avec un drôle d’oiseau, un certain Ptácek. Bien décidé à y couper court, Bedrich se retrouve condamné pour un double homicide, mais au pied de la guillotine, il décide que sa mort sera une nouvelle naissance… Rembobinez !?
C'est sur les conseils d'un autre mordu du cinéma que j'ai regardé ce film et j'avoue que même si je connaissais le thème principal qu'il m'avait présenté la surprise a été grande. On peut qualifier ce film d'OFNI car il ne ressemble à aucune autre œuvre existante. Imaginez qu'à la fin d'un film vous décidiez de le revoir en lecture arrière, mais que par miracle vous puissiez entendre chaque phrase émise dans le sens normal comme pour les sous-titres. Rajoutez une voix off en accord avec le nouveau déroulement de la pellicule et vous aurez une idée de ce qu'est ce film. A l'originalité du procédé il faut rajouter une bonne dose d'humour et la maîtrise technique du réalisateur qui arrive à créer avec les dialogues pris dans l'ordre chronologique inverse des situations où l'absurde est roi.
Une découverte jubilatoire que ce film de la nouvelle vague tchèque.
Une découverte jubilatoire que ce film de la nouvelle vague tchèque.
zardi- Messages : 1880
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