Quizz cinéma

prune99 a écrit:

Barbe-Noire a écrit:Désolé d'être ( probablement ? ) la cause majeure de cette décision, avec mes goûts vintages.

Non, tes choix de quiz ne sont en rien dans ma décision, qui est plus liée à ce que je ne trouve pas sur le site qu'à l'activité de ceux qui le font marcher. Et contrairement à ce que tu sembles penser, le décalage entre nos goûts est beaucoup plus dans la nature des films que dans leur période de réalisation, car j'aime beaucoup plus le cinéma intimiste français, y compris du siècle passé, et que tu qualifies souvent 'd'emmerdatoire', que le cinéma américain à tendance macho que l'on retrouve toujours bien placé dans les différents tops de la plupart des participants. Mais au delà des goûts de chacun, le site est quand même très pauvre dans les rubriques qui m'intéresseraient le plus (derniers films vus au cinéma par exemple) au profit de rubriques bien fournies et que je trouve personnellement sans intérêt (derniers achats, sans avis circonstancié émis sur les films cités). Les critiques sur les derniers films vus, les synthèses des quiz et des tops, et les articles sur les personnalités du cinéma sont les seuls endroits où l'on peut se faire une idée précise sur des films à regarder éventuellement, mais souvent les films cités ne correspondent pas trop à mes goûts, sans que je n'en fasse le reproche à qui que ce soit.

Si tu as lu au moins quelques-unes de mes (souvent trop ) longues interventions, tu n'as pas pu manquer cette précision ( je viens d'y revenir sur un échange avec Surfeur à propos d'Eric Rohmer ) que je n'utilise le mot "emmerdant" ( et les néologismes "emmerdatoire" et "emmerdifiant"  ) QUE pour mes ressentis PERSONNELS, sans vouloir un seul moment porter un jugement de valeur sur les films intimistes, quelle que soit leur nationalité.
Ça ne choquerait personne ( enfin je crois ) si j'affirmais péremptoirement que "Mon curé chez les nudistes" est une sombre daube ( ce qui est vrai ), alors que si je disais la même chose pour "Le dernier métro" ( et ses 10 césars ) - ce que, soyons clairs, je ne pense absolument pas  - on me tomberait sur le râble, et à juste titre  !
Ceci étant, il ne faut bien sûr pas compter sur moi pour développer une analyse personnelle pertinente sur les métrages de cette mouvance, car j'en serais bien incapable . La preuve en est que quand j'ai quizzé "L'avventura" sur cette série, comme "8 1/2" sur la précédente ou "Contes de la lune vague après la pluie" précédemment encore  ( idem pour "Le 7ème sceau" ou "L'enfant sauvage"  ......  etc ), j'ai été obligé d'aller chercher des avis et critiques ailleurs sur le web . Il serait hors de question pour moi de descendre en flèche des films qui ont laissé des traces indélébiles dans l'Histoire du cinéma, qui sont respectés et aimés par des myriades de cinéphiles à travers le monde, qui font les beaux jours de toutes les cinémathèques et des écoles de cinéma de la planète, et dont d'ailleurs ( pour ceux que j'ai vus, même si c'est il y fort longtemps ) je me crois  tout-à-fait capable de reconnaître des qualités intrinsèques même là où je me barbe profondément ! J'espère à tout le moins ne pas les avoir martyrisés sur mes synthèses, et - plus difficile quand on ne les a pas vus - avoir respecté le travail et la démarche des réalisateurs concernés ainsi que les sensibilités des cinéphiles qui les apprécient !
Je comprends très bien que tu veuilles chercher ailleurs ( tu n'es pas la seule sur ce forum, bien d'autres le font également, et d'ailleurs moi-même je vais souvent lire sur d'autres sites des avis - d'ailleurs souvent contradictoires - postés sur tel ou tel film, qu'ils soient anciens ou très récents ) ce que tu ne trouves pas sur cinéfan . Ce forum est encore très jeune ( DVDPC avait plus de 20 ans d'âge, et même plus encore avec la première mouture qui avait été fermée avant de renaître ), alors que d'autres ont carrément l'âge de l'explosion du web ( globalement autour de l'an 2000 ) . Ils ont eu le temps de développer un panel de participants suffisant pour entretenir entre eux de nombreux échanges à même de faire venir d'autres internautes, lesquels ont à leur tour apporté leurs pierres à l'édifice ( effet boule de neige ) . Le temps nous dira si la même chose se produira avec Cinéfan , mais ni Paris ni Rome ne se sont construits en quelques mois .
J'espère que même si tu ne participes plus aux futurs quizz ( si c'est chronophage pour les G.O. , ça ne prend pourtant pas beaucoup de temps pour les joueurs ), tu viendras quand même nous faire un petit coucou de temps en temps, ne serait-ce que pour les quelques topics où tu trouves du grain à moudre !

Alors je me connecte pour te dire que j'ai arrêté de lire ton message quand tu as parlé de mon cure chez les nudistes qui est paraît il mauvais . Sacrilège !!!!!!! Je rigole bien sûr, mais ça m'a fait sourire, j'ai un pote depuis deux ou trois ans utilise ce titre comme réponse chaque fois qu'on lui pose une question et qu'il n'a pas envie de faire des réponses longues, ou que la question est conne. Sinon ça me choquerait presque que tu dises que tu utilises ce terme pour dire qu'il s'agit de donner ton avis Tu n'es pas le premier à le dire, mais pour moi c'est évident !!! Enfin bon moi je dis ça je dis rien.

Comme pour "L'avventura", je me quote moi-même pour envoyer cette synthèse sur la dernière page en cours du topic .


SYNTHÈSE du quizz N° 11  :



Film de 1997, réalisé par Steven Spielberg, sur le thème d'une des abominations de l'humanité : l'esclavage !
Spielberg nous a donné des films fabuleux sur "l'entertainment" à l'état pur ( les "Indiana Jones", "Les dents de la mer", "E.T." , "Jurassic Park"  ........  ), mais quand il s'est attaqué à des sujets graves ( "La liste de Schindler", "Il faut sauver le soldat Ryan", "La couleur pourpre", "Munich", "Lincoln", cet "Amistad"  ...  ) sa maîtrise a peut-être encore plus scotché son public en y ajoutant l'émotion qui noue les tripes !
La thématique de l'esclavage n'a pas fourni des tonnes de films, mais les principaux, dans des genres très divers, ont profondément marqué l'Histoire du cinéma : "Les 10 commandements", "12 years a slave", "Spartacus", "Ben-Hur", "Gladiator", "Autant en emporte le vent", "Mission" ,  les plus récents "Django unchained" et "Le majordome"  ...........  et même les probablement moins connus "Mandingo" , "The birth of a nation" ou "Free state of Jones" ( liste non exhaustive ) !

1839 ! Sur le navire négrier "La Amistad", éclate une révolte : des prisonniers noirs, traités en esclaves, sous l'impulsion de Cinque ( révélation de Djimon Hounsou , qui confirmera avec "Gladiator" et "Blood diamond") brisent leurs chaînes et se battent contre l'équipage . Quelques esclaves vont le payer de leur vie, mais plus de 40 vont arriver à prendre le commandement du bateau, ne laissant volontairement en vie que deux des négriers uniquement pour les ramener chez eux en Afrique . Sauf que bien sûr, tous les soirs le soleil se couche, et que des marins expérimentés savent se diriger la nuit avec les étoiles, ce ne que savent pas faire les africains sur ce navire .


La révolte des "esclaves" sur l'Amistad , menée par Cinque  !

Trompant ainsi les mutins sur la direction prise, le second de la goélette ( le capitaine a été tué par Cinque ), Montes, cherche à rejoindre Cuba, destination prévue du vaisseau, pour que les armateurs puissent récupérer leur "cargaison" d'esclaves !
Cependant, des conditions météo défavorables poussent le navire vers le sud-est des Etats-Unis . Le bâtiment est alors arraisonné, puis les prisonniers sont arrêtés par les autorités et de suite emprisonnés sous inculpation d'assassinat . Va alors s'en suivre un procès retentissant ( vérité Historique ) mais aux enjeux très divers !


Cinque ( D. Hounsou ), le "chef" ( qu'il ne veut pourtant pas être ) de la révolte !

Pour les armateurs du navire, il s'agit de récupérer une cargaison "commerciale" qui leur appartient,  soutenus par la royauté espagnole ( ........ et sa reine de 11 ans Isabelle 2 - Anna Paquin, en photo 1- bien évidemment sous influence de ses conseillers ), pays qui pratique encore l'esclavage, et concerné au premier chef dans cette affaire dans le cadre d'une tractation commerciale . Puis le ministère public américain, représenté par le procureur Holabird ( Pete Postlewaithe ), appuyé par le secrétaire d'état aux affaires étrangères Forsyth ( David Paymer, en arrière-plan sur l'extrait 2, derrière le président des Etats-Unis Martin Van Buren en blanc ), qui veut faire autant condamner les mutins en tant que criminels que défendre les accords commerciaux avec L'Espagne et Cuba.


Holabird ( Pete Postlewaithe ), le procureur menant l'accusation, et Forsyth au second plan ( D. Paymer ) le secrétaire d'Etat aux ordres du président Van Buren .

Enfin la défense, qui va être assurée par un jeune avocat idéaliste, Roger Baldwin ( Matthew Mac Conaughey ), épaulé par des abolitionnistes anti-esclavage , Theodore Joadson ( Morgan Freeman ) et Lewis Tappan ( Stellan Skarsgäd ) - photo 5, sur les marches du palais de justice - , le tout dans un climat passionné aux Etats-Unis, entre globalement les États du sud esclavagistes, et ceux du Nord abolitionnistes !

   
Roger Baldwin, ( Mc Conaughey ), l'avocat de la défense ........................ Theodore Joadson ( M. Freeman ) .... dont je ne vois pas très bien  quelle est la fonction dans le film !?

Le but de la défense est de prouver qu'à l'origine, les "esclaves" inculpés n'étaient pas nés esclaves, mais qu'ils étaient des hommes libres capturés dans leurs pays d'origine, ce qui est officiellement interdit. Or, avec la barrière de la langue, personne n'arrive à comprendre un seul mot de leurs déclarations . Baldwin va heureusement retrouver dans la cale de l'Amistad des documents ( que Montes avait cachés, sachant très bien qu'il était dans l'illégalité) prouvant l'origine des prisonniers, et, en utilisant sur le port quelques mots de leur langue ( Le Mendé ), va enfin trouver un interprète, James Covey ( Chiwetel Ejiofor : "12 years a slave", "Aux yeux de tous" ....... ) qui va lui permettre d'établir un réel contact avec eux .


James Covey ( C. Ejiofor ), originaire de Sierra Leone, et qui parle donc le Mendé !

Avec ces preuves, et malgré un changement de juge obtenu par les autorités, Baldwin parvient à gagner le procès et obtenir le retour des accusés dans leur pays . Mais de hautes influences politiques des états du sud ( qui considèrent que l'esclavage est indispensable à leur économie ), brandissant la menace d'une guerre civile, persuadent le président Van Buren, obsédé par sa ré-élection, de faire appel du jugement devant la Cour Suprême .
Baldwin, se sentant trop faible et incompétent devant une telle juridiction, fait alors appel à l'ancien président ( le 6ème ) John Quincy Adams ( Anthony Hopkins, sur la photo 4, à côté du buste de son père John Adams, lequel avait été le second président des Etats-Unis ), abolitionniste de cœur, pour plaider devant la Cour Suprême ! Or sept des neufs juges de cette assemblée sont des élus des états du sud  ................

A lire de nombreuses opinions, il ne semble pas que cet "Amistad" ait été perçu comme un métrage majeur dans la filmographie de Steven Spielberg, son film le plus réussi sur la thématique ayant plutôt été "Lincoln" en 2012, soit 15 ans plus tard ! Personnellement, j'aime autant les deux, même si j'ai effectivement le sentiment que "Lincoln" soit plus maîtrisé d'un point de vue strictement cinématographique, mais j'ai pourtant ressenti un impact émotionnel plus important avec "Amistad" . Comme toujours, à chacun de se faire sa propre opinion !

Je vous livre ci-dessous l'analyse la plus proche de mon ressenti personnel, trouvée sur "Sens critique" :

"Amistad", c'est avant tout l'histoire d'une communication difficile . Tant les Africains (car ce sont bien des Africains libres) que leurs défenseurs essaient d'établir un dialogue, forcément impossible. Et même lorsqu'ils trouvent un interprète valable, les référents culturels sont tellement différents que Cinque, porte-parole des Africains, ne parvient pas à véritablement communiquer avec son avocat. Ce sera John Quincy Adams, ancien président et fils de John Adams, le père fondateur, qui parviendra à réellement nouer le dialogue ( humainement parlant, hors dialecte ) en revenant aux valeurs les plus fondamentales, celles-là même qui ont conduit Cinque à se rebeller et qui sont à la base du système américain, à commencer par la liberté, et la volonté de protéger les êtres chers. Tandis que d'autres prisonniers découvrent l'imagerie de la Bible, et trouvent en Jésus un héros tel qu'on en rêve depuis l'Antiquité, protégeant la veuve et l'orphelin, prenant sur lui la haine des persécuteurs pour permettre à d'autres de vivre libres, et allant jusqu'au sacrifice ultime pour une faute qu'il n'a pas commis.......  comme eux, finalement !
Au final, "Amistad" n'est pas tant un film sur la différence, mais au contraire sur la ressemblance, comme dans cette scène où Cinque et son avocat tentent vainement de communiquer alors qu'ils se disent la même chose, la seule barrière étant la langue, sur des idées qui transcendent toute appartenance à un groupe quelconque.  À commencer par la justice.


L'incommunicabilité entre Baldwin et Cinque !

Deuxième gros thème du film, LA justice justement ! Ce n'est pas vraiment une histoire de racisme, ni une fresque Historique ou on ne sais quoi d'autre, c'est avant tout une lutte pour rétablir cette justice là où elle s'est évanouie.
Il est d'ailleurs à peine question d'abolition de l'esclavage, mais du droit de l'homme libre à lutter lorsqu'on cherche à aliéner sa dignité humaine. Finalement, on se fiche de savoir à qui appartiendraient hypothétiquement ces hommes s'ils étaient des esclaves, car le fait est qu'ils ne le sont pas ! Dans ce cas, en tant qu'hommes libres, ils se sont battus contre ceux qui les avaient enlevés, traités comme des animaux, tués même. Un acte de légitime défense ! C'est encore plus fondamental que la lutte contre l'esclavage, qui n'est pas le réel sujet du film, même si la question est traitée implicitement : parler de droits fondamentaux, et faire une différence entre hommes libres et esclaves n'a ici que peu de sens, on sent le changement dans l'air .
Finalement, c'est ça qui a pu gêner beaucoup de monde dans ce film: car on a eu envie de croire qu'il s'agissait d'une fresque Historique sur l'abolition de l'esclavage, alors qu'en réalité c'est un film juridique sur la dignité humaine et le droit de se battre pour soi-même.

Fin de citation .

"Amistad" ne figurerait pas dans mon top 20 tous films confondus, car s'y trouvent surtout des blockbusters à grand spectacle, mais ce film de Spielberg est par contre un de ceux qui m'ont le plus trituré la conscience en le découvrant sur grand écran lors de sa sortie en salle, en 1997 ( même si bien sûr je n'ai pas découvert l'esclavage en 1997, mais là est la force de l'image ) ! Pour moi, ce fut un choc, que j'ai retrouvé ( la découverte en moins ) quand j'ai revu le film en DVD, et qui n'a pas diminué d'intensité lors de mon 3ème et récent visionnage pour l'élaboration de ce quizz !

C'est le film qui a révélé Djimon Hounsou au grand public ( malgré un second rôle dans "Stargate, la porte des étoiles" 3 ans auparavant ) lequel présente aujourd'hui une filmo avec plus de 40 apparitions, les plus célèbres étant celles du "Gladiator" de Ridley Scott et le "Blood Diamond" d'Edward Zwick, mais aussi dans "Le roi Arthur : la légende d'Excalibur", "Eragon", "Tarzan, "Aquaman"  ......... , pour des personnages "physiques" que sa stature lui permet sans altérer un talent d'acteur certain qui éclate déjà dans "Amistad" !


Djimon Hounsou avec Russel Crowe, dans "Gladiator", de Ridley Scott .


Les autres comédiens sont égaux à eux-mêmes ( j'avoue toutefois m'être demandé ce que le personnage de Morgan Freeman fout là, tant il semble être totalement neutre dans l'histoire ?? On aurait aimé que son rôle soit expliqué avec plus de pertinence dans le scénario ! Son jeu n'est pas en cause, c'est l'utilité scénaristique qui peut poser question  ............. ), mais, et malgré un temps d'image peu important, le plus grand dans "l'acting" de ce film est à mon sens Anthony Hopkins, magistral de charisme et de présence dans le rôle de l'ex-président des Etats-Unis John Quincy Adams !


Ex président des Etats-Unis, retiré des affaires et féru de botanisme, John Quincy Adams ( A. Hopkins ) va revenir au combat face à la Cour Suprême !


Photo 1 : La jeune ( 11 ans ) reine d'Espagne Isabelle 2  ( Anna Paquin, je crois non identifiable vu son âge ), flanqué de son conseiller ( Pedro Armendariz Jr, que Surfeur a reconnu , lui permettant un strike sur ce quizz ) .

Photo 2 : la bain de foule du président des Etats-Unis de l'époque, Martin Van Buren ( Nigel Hawthorne ), en campagne pour sa ré-élection ( il ne fera qu'un seul mandat ) . C'est sur son intervention que le 1er jugement favorable aux accusés sera invalidé pour passer en Cour Suprême, par crainte d'une guerre civile . Celle-ci, tout le monde le sait, finira bien par avoir lieu ( la guerre de Sécession, bien sûr, entre les Yankees et les Confédérés ) , mais bien plus tard, en 1861, sous la mandature d'Abraham Lincoln .

Photo 3 : là, je vous dois des excuses !  N'ayant pas encore vu "12 years a slave" ni "Aux yeux de tous" , et n'ayant pas spécialement mémorisé le visage de Chiwetel Ejiofor dans 3 films où je l'ai forcément vu ( "2012", "Inside man", "Seul sur Mars" ), je me suis trompé  en le plaçant aux côtés de Djimon Hounsou sur cet extrait . Or, ce n'est pas lui qui tient la bible sur cette photo, c'est un autre prisonnier !
Ejiofor est l'interprète ( James Covey) parlant le Mendé que trouve Baldwin sur le port . Bon, j'ai envoyé cet extrait vers 3 ou 4 H du matin , mais ce n'est pas une excuse . Mea culpa, mea maxima culpa  !!
Heureusement, mes indices ont compensé ma bourde, et ça n'a visiblement pas influé sur les réponses, mais quand même   ....... C'est la 1ère fois que je me plante comme çà : c'est con de vieillir   !

      
Non-non, ce n'était pas Chiwetel Ejiofor !!  

Photo 4 : Anthony Hopkins, alias John Quincy Adams ( 6ème président des Etats-Unis ) pose auprès du buste de son père John Adams ( 2ème président ), lors de sa plaidoirie devant la Cour Suprême .

Photo 5 : de gauche à droite : Stellan Skarsgärd  ( Lewis Tappan ), Morgan freeman ( Theodore Joadson ) et Roger Baldwin ( Matthew Mac Conaughey ) devant le palais de justice !

Classement après 11 films :

 1ers ex-aequos : Infrared et Snaky, avec 66 points .
 3ème : Surfeur , avec 60 points .
 4ème : c2302t , avec 39 points .
 5ème : Prune99 , avec 37 points .
 6ème : Hervé paul, avec 30 points .
 7ème : Alamo , avec 24 points .
 8ème : PhiPhi931 , avec 22 points .
 9ème : Old School , avec 21 points .
10ème : Zardi, avec 6 points ( qui aurait pu faire largement plus s'il était passé plus souvent sur le topic   !

Dire qu'en tant que gros fan de Spielberg j'ai les Blu Ray d'amistad et de la couleur pourpre que je n' ai toujours pas vu . Je viens juste de voir sugarland express que j'avais en DVD depuis plus de 10 ans sous blister.

Barbe-Noire a écrit:Ça ne choquerait personne ( enfin je crois ) si j'affirmais péremptoirement que "Mon curé chez les nudistes" est une sombre daube ( ce qui est vrai )

Tout film peut plaire, et tout film peut déplaire...


Pas aussi mauvais qu'on pourrait le penser
C'est probablement l'un des meilleurs films z jamais réalisés en France dans les années 80. Cette histoire d'un curé de campagne français envoyé dans un camp de nudistes pour une mission ecclésiastique spéciale est assez plaisante. Bien sûr, tout semble démodé (même lorsque le film est sorti en 1982) et dépassé, mais Paul Preboist a l'air si joyeux qu'il parvient à communiquer son enthousiasme. Pareil pour le reste du casting, tout le monde semblait s'être bien amusé. Le film a bien marché dans les salles françaises rassemblant plus d'un million de spectateurs dans toute la France, un exploit qui serait absolument impossible aujourd'hui. Alors si vous voulez jeter un oeil à ce qu'on appelle affectueusement "la vieille France" jetez un coup d'oeil lointain sur ce spectacle d'un autre temps.

c2302t a écrit:Dire qu'en tant que gros fan de Spielberg j'ai les Blu Ray d'amistad et de la couleur pourpre que je n' ai toujours pas vu . Je viens juste de voir sugarland express que j'avais en DVD depuis plus de 10 ans sous blister.

Ô que je connais bien ce problème  .....    !!!
J'achète l'immense majorité de mes films ( j'estime à 90 % ) en promo, donc j'en ai plein d'avance que je met aussi parfois plusieurs années à déblister !
Ceci dit, c'est rare pour Spielberg ! Les 2 seuls qui attendent encore sont "Cheval de guerre" et "Ready player one" . Tous les autres sont passés dans mes lecteurs, et très souvent plusieurs fois .
Les 2 derniers que j'ai découverts sont "Le bon gros géant" et "West Side Story" ( j'en suis déjà à 2 visionnages pour ce dernier ) .
En fait, y'en a que 2 qui ne m'ont pas trop plu : "Always" et "Hook" . Et moyen  pour "Empire du soleil"  !
Records de vues : "Les dents de la mer" ( je dois avoir passé les 10 ) , et les "Indiana Jones" 1 et 3 . ( 7 ou 8 fois ) .  "E.T." , "Rencontres du 3ème type", "Jurassic Park" et "La liste de Schindler", je dois en être à 5 ou 6 !
Vus une seule fois : "Sugarland express", "Le terminal" , "Arrêtes-moi si tu peux" et "Pentagon papers" . Tous les autres ( " Munich", "La couleur pourpre", "Lincoln", "Amistad" , "1941" ....... ) c'est entre 2 et 4 fois !
Dans mon panthéon personnel, les seuls qui peuvent rivaliser, c'est James Cameron, Sergio Leone, Ridley Scott, John Ford et Alfred Hitchcock .
Pour ceux qui suivent ( Howard Hawks, Paul Verhoeven, Cecil B. DeMille , Vincente Minnelli, John Huston, Jean-Jacques Annaud - y'a quand même un français   -, Robert Wise  ....... ) la liste complète serait trop longue !!!

surfeur51 a écrit:

Barbe-Noire a écrit:Ça ne choquerait personne ( enfin je crois ) si j'affirmais péremptoirement que "Mon curé chez les nudistes" est une sombre daube ( ce qui est vrai )

Tout film peut plaire, et tout film peut déplaire...


Pas aussi mauvais qu'on pourrait le penser
C'est probablement l'un des meilleurs films z jamais réalisés en France dans les années 80. Cette histoire d'un curé de campagne français envoyé dans un camp de nudistes pour une mission ecclésiastique spéciale est assez plaisante. Bien sûr, tout semble démodé (même lorsque le film est sorti en 1982) et dépassé, mais Paul Preboist a l'air si joyeux qu'il parvient à communiquer son enthousiasme. Pareil pour le reste du casting, tout le monde semblait s'être bien amusé. Le film a bien marché dans les salles françaises rassemblant plus d'un million de spectateurs dans toute la France, un exploit qui serait absolument impossible aujourd'hui. Alors si vous voulez jeter un oeil à ce qu'on appelle affectueusement "la vieille France" jetez un coup d'oeil lointain sur ce spectacle d'un autre temps.

Je ne suis pas surpris : rien n'a jamais fait consensus, dans n'importe quel domaine ! Même une grosse daube peut trouver son petit public, et je n'ai strictement rien contre Paul Bréboist, le chouchou de Patrick Sebastien !
Mais bon , l'article reconnaît lui-même que c'est bien un Z, et même un Z+ . Un soir que j'étais occupé à remplir et classer des papiers ( donc pas concentré sur la télé  pour me plonger dans un film ), une chaîne diffusait "Mon curé chez les nudistes", et quitte à regarder quelque chose en diagonale, ça pouvait faire l'affaire pour se créer une opinion ( j'en avais entendu parler) !
Bon, j'ai été effaré par la nullité de la chose , en ayant même pitié du pauvre Georges Descrières ( Arsène Lupin en série télé ) fourvoyé là-dedans, mais si un million de personnes ont payé pour voir çà en salle, grand bien leur fasse  !

J'avais programmé la dernière synthèse pour ce WE , sauf que depuis vendredi matin ( prémices jeudi soir) je me tape un très gros syndrome grippal avec de la fièvre entre 39 et 40 degrés, les jambes en coton, forte toux et migraine quasi permanente. Bref je suis HS +++.
A part me soigner et m'allonger je ne fous rien du tout, je ne suis pas en état. Même pas envie de manger, je ne fais que boire pour ma déshydratation.
Du coup, si Surfeur veut commencer sa série de quizz avant la synthèse d'Anna Karénine, aucun problème.
Ça devrait s'arranger dans la semaine, je la rédigerai dès que ça ira mieux. Désolé pour l'attente !

Barbe-Noire a écrit: Bref je suis HS  +++.

On te souhaite un prompt rétablissement. J'espère sincèrement que tu seras suffisamment vaillant pour participer au quizz...

Barbe-Noire a écrit: ...si Surfeur veut commencer sa série de quizz avant la synthèse d'Anna Karénine, aucun problème.  

Ok, je me lance...

Barbe-Noire a écrit: je la rédigerai dès que ça ira mieux. Désolé pour l'attente   !

Pas de problème, on l'appréciera d'autant plus qu'on l'aura un peu attendue... Et encore merci pour le boulot sur ce quizz  

Bon rétablissement Barbe-Noire.

Film 1 - Image 1 (9 pts)


Le type sur le brancard est encore plus HS que notre pirate préféré...  

Rappel : proposition en mp obligatoire

Réponses à côté de c2302t et de Barbe-Noire.