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Dernier film visionné  - Page 37 Empty le peuple loup

Message par alamo Jeu 7 Juil - 10:53

https://www.senscritique.com/film/le_peuple_loup/18059028

5.5/10
J'ai la mâchoire douloureuse à force de bâillements...
Graphie moche (surtout les personnages), histoire assez banale, fin prévisible, et c'est long....
Bref, si un membre de la communauté est intéressé, je lui fait un prix.

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Message par Barbe-Noire Ven 8 Juil - 4:29

Pour l'histoire, je verrai bien, une fin sans surprise particulière ne me dérangeant pas plus que çà . Le graphisme effectivement m'a fait hésiter ( bien plus proche du style japonais que de Disney Twisted Evil  . Ça fait plus penser au style Europe de l'est des seventies Confus , qui m'a souvent rebuté ) . Wait and see !

A part çà, je tiens à manifester sincèrement un certain respect à Zardi et Reno11 de se passionner pour certains types de films qui perso me gavent énormément :

zardi a écrit:Le cousin Jules (1972) de Dominique Benicheti - 9/10

Synopsis : Dans la campagne bourguignonne, vit un couple d’octogénaires. Jules est forgeron et passe ses journées à créer des objets en fer. Sa femme, Félicie, s’occupe du potager, prépare leurs repas et partage avec lui le café dans la forge. La simplicité de leur routine quotidienne nous immisce dans l’intimité d’une relation de toute une vie…


Mais pour moi ce qui fait la richesse de ce documentaire c'est la captation de morceaux de vie avec les gestes posés et précis s'enchaînant dans un rythme acquis par une pratique sans cesse répétée. On a l'impression que le temps s'est figé dans une stase temporelle qui nous restitue un mode de vie révolu.
Cette œuvre m'a profondément touché, car j'ai eu l'impression de revoir mes grands parents lorsque je passais mes vacances dans leur ferme. Mêmes habitudes, même gestuelle, mêmes décors et même sérénité qui ont réveillé un écho émotionnel très fort.

Je souscris au mot près à ton regard sur cette oeuvre unique. J'ai été happé, un vrai sentiment d'immersion dans le quotidien de ces 2 êtres accentué par sa quasi absence de dialogues.
Je n'ai ressenti que très rarement cela au cinéma. Le seul exemple d'oeuvre qui me vienne spontanément à l'esprit et pour lequel j'ai également une profonde tendresse est L'île nue (1960) de Kaneto Shindo où le sentiment immersif est tout aussi fort.

Dernier film visionné  - Page 37 Icon_post_target par zardi Dim 3 Juil - 9:25

Tout à fait d'accord pour l'île nue. L'immersion est totale mais, dans mon cas, moins personnelle.
D'autres documentaires comme Farrebique ou l'homme d'Aran m'ont aussi profondément marqué.
Pour des raisons toutes aussi personnelles des passages de films comme L'arbre aux sabots et 1900 ont eu le même effet.


Tout le monde doit s'en douter ici, mais je ne me vois aucunement me passionner si peu que ce soit pour des routines quotidiennes et des portraits de communautés dans leur simple activités répétées des milliers de fois tout au long d'une vie, dans une affreuse banalité parfois certes touchante, mais au final hélas bien " emmerdifiante" . Ce sont certes des êtres humains hautement respectables et qui ne peuvent humainement susciter que de l'admiration et de l'empathie,  mais je préfère de loin un conducteur de bétail qui accompagne un convoi de femmes à travers l'ouest sauvage sous la menace des amérindiens, un psychopathe pédophile poursuivi par la police, la pègre et la population en plein expressionnisme allemand, un débarquement allié sur une plage de Normandie pour sauver le monde libre d'une dictature barbare, un aventurier frappadingue qui cherche le Saint-Graal armé d'un fouet, des rebelles en forêt de Sherwood qui défendent leur suzerain contre un usurpateur, quatre mousquetaires qui veulent sauver l'honneur de leur reine en allant chercher des bijoux en Angleterre, un jeune chevalier Jedi rempli de force qui apprend à lutter contre un empereur-dictateur, un gorille géant qui tombe amoureux d'une jolie blonde qu'on lui a offert en sacrifice, la tension dramatique entre douze hommes enfermés dans une pièce pour décider de l'innocence ou de la culpabilité d'un jeune de 20 ans, une jolie blonde qui se fait poignarder sous une douche par un psychopathe souffrant d'un dédoublement de personnalité, de deux amoureux médiévaux systématiquement séparés quand l'un en loup la nuit redevient homme au moment ou sa femme se transforme en faucon à l'aube du jour, ou d'un notable juif-romain qui voit sa famille détruite par un ami d'enfance également romain et trouvera sa vengeance lors d'une course de chars dans l'arène  ..........................  ( liste très loin d'être exhaustive Very Happy cheers    ) .
A côté de çà "l'île nue" et "L'arbre aux sabots"  ( le 1er vu en entier  Mad , le second à peine une demie-heure Rolling Eyes ) , m'ont assommé comme rarement Mad  !
Le synopsis du "Cousin Jules" me donne envie de partir en courant, limite de me forcer  affraid à revoir contre ma volonté Mad  "La 7ème compagnie" ou "Le gendarme de St-Tropez", que je me suis pourtant promis de ne plus jamais regarder !
Franchement, grand respect les gars Shocked pouce   !!!!!


Dernière édition par Barbe-Noire le Sam 9 Juil - 19:57, édité 1 fois
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Message par zardi Ven 8 Juil - 9:18

J'ai toujours su que tu avais une âme de poète MrgreenVery Happy
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Message par zardi Ven 8 Juil - 9:52

The card counter (2021) de Paul Schrader - 8/10

Dernier film visionné  - Page 37 3d-card_counter_br.0

Synopsis : Mutique et solitaire, William Tell, ancien militaire devenu joueur de poker, sillonne les casinos, fuyant un passé qui le hante. Il croise alors la route de Cirk, jeune homme instable obsédé par l’idée de se venger d’un haut gradé avec qui Tell a eu autrefois des démêlés. Alors qu’il prépare un tournoi décisif, Tell prend Cirk sous son aile, bien décidé à le détourner des chemins de la violence, qu’il a jadis trop bien connus…

Le scénariste de Taxi driver n'a pas fini d'exorciser les démons de l'Amérique. Comme dans le film de Scorcese le personnage principal (Oscar Isaac) est meurtri par la guerre et va essayer de sauver une jeune personne (Tye Sheridan) sauf que l'ennemi ici n'est pas à l'extérieur mais hante sa mémoire. Ce mal qui le ronge, que huit ans de prison n'ont pu effacer, nous est présenté à travers des flashbacks anamorphiques racontant (même si elles sont hors champ) les atrocités commises dans les sinistres prisons d'Abu Ghraib, sous la responsabilité d'un personnage odieux incarné par Willem Dafoe. Se réfugiant dans un univers aseptisé (celui des casinos), sachant que ses actes ne peuvent être pardonnés, essayant de ne pas attirer l'attention, il limite ses gains alors que son don dans l'étude psychologique des adversaires lui permettrait de gagner les tournois de poker auxquels il se décide finalement à participer. Au passage, on peut noter l'idée un peu racoleuse mais efficace du gagnant qui, à chaque victoire, crie USA, USA ! pendant que défilent les images des tortures approuvées par le pouvoir américain.
La performance d'Oscar Isaac au visage fixe mais au regard magnétique est sidérante, la caméra d'Alexander Dynan ne le quitte pas dans cet univers froid que la musique électro de Robert Levon Been rend angoissant, lui donnant un aspect de purgatoire. Evidemment le passé va rattraper le présent débouchant sur un drame qui aura curieusement un effet expiatoire, la dernière image des doigts qui se rejoignent au contact d'une vitre de parloir laissant entrevoir une suite plus apaisée.

Un film bien construit qui confirme s'il en était besoin la classe d'un grand acteur.
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Message par zardi Ven 8 Juil - 15:07

First cow (2019) de Kelly Reichardt - 6,5/10 (vu sur OCS)

Dernier film visionné  - Page 37 Image?url=https%3A%2F%2Fmedia.senscritique.com%2Fmedia%2F000020265531%2F300%2Ffirst_cow

Synopsis : Au début du XIXe siècle, sur les terres encore sauvages de l’Oregon, Cookie Figowitz, un humble cuisinier, se lie d’amitié avec King-Lu, un immigrant d’origine chinoise. Rêvant tous deux d’une vie meilleure, ils montent un modeste commerce de beignets qui ne tarde pas à faire fureur auprès des pionniers de l’Ouest, en proie au mal du pays. Le succès de leur recette tient à un ingrédient secret : le lait qu’ils tirent clandestinement chaque nuit de la première vache introduite en Amérique, propriété exclusive d’un notable des environs.

Après Wendy et Lucy et La dernière piste voila le troisième film que je découvre de cette réalisatrice si particulière du cinéma indépendant. Après la conquête de l'Ouest avec les convois de caravanes c'est au tour du monde des trappeurs et aventuriers qu'elle s'attaque en donnant une vision banalisée et sans éclat. On est loin du spectaculaire The revenant ou de l'épique Jeremiah Johnson. Pas d'indiens hostiles, pas de héros, juste des personnages simples qui essaient de réussir grâce à l'esprit d'initiative. L'action pourrait aussi bien se passer dans un quartier pauvre où on irait chiper du lait pour faire des gâteaux savoureux qu'on vendrait sur le trottoir. Dans un format 4/3 qui ne cherche pas à mettre en valeur la beauté de cette nature encore sauvage, la mise en scène efface le spectaculaire pour s'attacher à la personnalité des personnages et met en place une belle histoire d'amitié fragilisée par les inégalités sociales et l'impérialisme britannique. Malheureusement la durée du film et le manque d'empathie suscité par les deux personnages principaux rendent parfois indigeste cette histoire banale malgré des idées intéressantes comme la découverte des deux corps au début du film en relation avec les dernières images.

Un film original mais qui ne m'a pas convaincu contrairement aux deux autres films de la même réalisatrice qui jouissaient il est vrai de la présence de Michelle Williams.
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Message par snaky930 Sam 9 Juil - 7:17

SOS Fantômes l'héritage (2021) de Jason Reitman

Dernier film visionné  - Page 37 SOS-Fantomes-L-Heritage-Blu-ray

Synopsis (source allociné) : Une mère célibataire et ses deux enfants s'installent dans une petite ville et découvrent peu à peu leur relation avec les chasseurs de fantômes et l'héritage légué par leur grand-père

Fan inconditionnel du 1er opus - au point de le revoir régulièrement en VF, (sacrilège mais celle-ci est tellement ancrée dans mes souvenirs !), je  me suis aventuré, le cœur empli d'espoir dans ce SOS Fantômes l'héritage.

L'idée de départ était bonne : la fille d'Egon Spengler, le scientifique de l'équipe de Ghostbusters, mère célibataire endettée et en passe d'être expulsée, hérite de la maison de son défunt père qu'elle n'a pas revu depuis des années. La petite famille, Callie (Carrie Coon), Trevor (Mike "Strangers Things" Wolfhard) et Phoebe (Grace McKenna) digne héritière de son illustre grand-père, débarque donc à Summertime, petite bourgade perdue au milieu de nulle part.

Si toute cette partie, sans être transcendante, se regarde sans déplaisir, la seconde partie n'est qu'une resucée, un véritable verbatim du film de 1984 ! On nous ressert le Maître des Clefs, le Cerbère de la Porte et autre Gozer dans des scènes identiques (hommage paraît-il - manque d'imagination, je dirai plutôt !).

Car c'est bien là que le bât blesse ! Pourquoi ne pas avoir innové, intégrer de nouveaux personnages ? C'est incompréhensible et… impardonnable.      

Il en ressort un film relativement long (124 mn), sans imagination particulière où finalement un des seuls intérêts, sera de trouver les nombreux caméos et clins d'œil disséminés par le réalisateur (fils de). Un hommage (trop) appuyé en somme !

Ma notre : 6/10

NB : dans la foulée, j'ai revu une énième fois le 1er opus et il n'y a pas photo
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Message par Barbe-Noire Sam 9 Juil - 19:45

zardi a écrit:J'ai toujours su que tu avais une âme de poète MrgreenVery Happy

Pourquoi Surprised Mrgreen  ?
Y'a beaucoup de poésie dans "Ladyhawke"  !!! Twisted Evil

Et  François Villon, c'était pas un poète  ?

 - La pluie nous a débués et lavés
   Et le soleil desséchés et noircis ,   
   Pies, Corbeaux nous ont les yeux cavés
   Et arraché la barbe et les sourcils  .............  !!

Laughing pouce Mrgreen
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Message par zardi Lun 11 Juil - 10:04

Le brigand bien-aimé / Jesse James (1939) d'Henry King - 7/10

Dernier film visionné  - Page 37 3344428056124_vid

Synopsis : Après la guerre de Sécession, la compagnie de chemin de fer Midland tente d’étendre le tracé de ses lignes sur les territoires des propriétaires de ranchs. Les frères James refusent de se laisser exproprier. En leur absence, un agent de la compagnie dynamite leur maison et provoque la mort de leur mère. Dès lors, les frères James se lancent dans une véritable guerre.

En 1938 le western était moribond, un an plus tard il redevenait un des genres favoris des grands studios et entrait dans son âge d'or. Ceci grâce à deux films La chevauchée fantastique de John Ford et quelques mois plus tôt ce film d'Henry King qui eut un immense succès auprès du public et des critiques. Les raisons de cet engouement sont multiples. C'est le premier western en technicolor et le réalisateur l'utilise à merveille lors des poursuites dans de somptueux paysages. A la veille de la guerre l'Amérique avait besoin de héros. Après Billy le Kid c'est au tour du bandit Jesse James de devenir une idole. Qu'importe si l'histoire est bafouée, il incarne un jeune révolté dans lequel les gens simples peuvent s'identifier, surtout quand il se dresse contre les puissants financiers représentés ici par les banques et la compagnie ferroviaire Midland qui avaient exproprié un grand nombre de paysans. Pour le représenter c'est Tyrone Power qui fut choisi par la Fox. Son physique et son interprétation sont pour beaucoup dans le succès du film et il va devenir une star (surtout auprès de la gent féminine). Premier western pour Henry Fonda imposé par le réalisateur et là aussi il marque les esprits avec sa chique et sa décontraction. A remarquer le personnage interprété par Randolph Scott, d'une droiture et d'une humanité rare.
Personnellement je n'ai pas apprécié certains seconds rôles comme le journaliste (Henry Hull) caricatural et le banquier (Donald Meek) trop à contre-emploi. Si quelques scènes comme l'attaque du train où la poursuite avec le saut de la falaise (pauvres chevaux Evil or Very Mad ) sont bien filmées on peut regretter que le rythme des scènes d'action soit trop enlevé et ne laisse pas beaucoup de place au développement du caractère des personnages.
Un western qui a renouvelé le genre mais qui, avec le temps, a perdu de sa saveur.
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Message par Barbe-Noire Mer 13 Juil - 4:17

Dernier film visionné  - Page 37 1*gS31DIwN_vFIKTu9I1_TSw

Exclusivité Netflix ( mes filles sont abonnées, donc j'ai pu le voir ) , car les majors habituelles n'ont pas pu ( ou pas voulu ) le financer . La plate-forme N°1 actuelle a ouvert les cordons de la bourse, et donc permis à Martin Scorsese de réaliser ce qui restera très probablement son film testament sur la pègre et la mafia américaine .
Puis-je dire pour un Scorsese que je ressens quand même une once de déception  Confus après ce visionnage  ..............
Le grand Martin a battu le rappel de plusieurs "Historiques" dans ses acteurs favoris ( R. De Niro, J. Pesci, H. Keitel ) auxquels il adjoint pour la 1ère fois Al Pacino . Dans l'absolu, et vu le palmarès cinématographique du genre "gangsters", il semble quasi impossible de faire mleux niveau casting référentiel !!
Sauf hélas que le temps fait son œuvre aussi chez les acteurs, et que malheureusement ce quatuor qui aurait encore été au top il y a 20 ans ne fait plus trop crédible  Confus quant à la véracité des personnages qu'ils interprètent, même avec l'utilisation du rajeunissement numérique sur les premières années de leur histoire .

Dernier film visionné  - Page 37 Images?q=tbn:ANd9GcS1fStzRxbNIqDbuHOMmriFWnN6lxlJMfty6Q&usqp=CAU

Et c'est bien là que le bât blesse, car le talent des ces immenses comédiens n'est pas du tout en cause, mais si les trucages numériques sont fabuleux pour nous montrer des dinosaures criants de vérité et des space-opéras démentiels, faire de septuagénaires avancés - voire d'octogénaires - des quadras dans la force de l'âge reste visiblement infiniment plus problématique Confus  !
Quand Jimmy Hoffa est devenu le grand patron du très puissant syndicat des camionneurs, il avait 44 ans . Quand Nicholson l'a interprété dans le film de Danny de Vito (1992), il en avait un peu plus de 50, et un simple maquillage suffisait à être raccord  ( sans compter le travail sur la ressemblance physique  pouce ) . Ici, Pacino en a pratiquement 80 ( même si on ne s'attache pas au fait qu'il ne présente aucune ressemblance avec son personnage ) .
De Niro en a 76 au moment du tournage, et le travail numérique + le maquillage +  ses cheveux teints ne lui donnent hélas pas pour autant le physique qu'il aurait dû avoir lors de son entrée dans la mafia en tant que tueur professionnel . Mais le pire, c'est Joe Pesci qui revient devant la caméra, pour son ami Scorsese,  neuf ans après son dernier film, avec un  faciès digne d'une maison de retraite avancée !
A part çà, le look de l'image relève du téléfilm pur jus ( mais bon, on avait bien ramené la même présentation "téléfilm" pour le découpage chronologique du Parrain en saga télévision ) , et les portraits psychologiques des protagonistes sont très bien rendus .
Le durée est à mon sens bien longue ( environ 3 heures 1/2 ) , et si l'on ne voyait pas du tout passer le temps dans le chef d'œuvre de Leone ( "Il était une fois en Amérique" ) ni dans "Les affranchis" ni dans "Le Parrain" ( pour demeurer dans le contexte mafieux ),  on se surprend ici  Confus à regarder parfois l'horloge du salon  Rolling Eyes .
Reste un engrenage fatal bien huilé, partant de l'arrivée de Sheeran ( De Niro ) dans la mafia en tant que tueur professionnel ( c'est lui "The Irishman" : pour une fois, il n'est pas italo-américain ) jusqu'au statut au faîte de la puissance de Jimmy Hoffa avant sa mise au ban de la pègre par les chefs de l'organisation criminelle, sur fond de présidence "J.F. Kennedy" et de l'influence politique du frère de celui-ci ( Bob kennedy ) alors au ministère de la justice .
Il existe plusieurs théories sur le rôle joué par Hoffa dans le destin des Kennedy, et même sa disparition souffre de plusieurs variantes ( allant du corps balancé dans le pilier-béton d'un immeuble en construction à la crémation de son cadavre ) . Scorsese va choisir sa propre théorie, mais à priori aucune n'a réellement été prouvée .
Après les morts plus ou moins naturelles ( plutôt moins Twisted Evil ) des différents protagonistes, Sheeran, dernier survivant,  va terminer sa vie sur un fauteuil roulant dans une maison de retraite, probablement juste avant son dernier soupir . En nonagénaire quasi grabataire , il devient crédible quand il ne l'était hélas pas trop en homme de main efficace !
Quitte même à changer de casting, Scorsese aurait peut-être dû être moins fidèle à sa vieille-garde, et carrément réduire son film d'au moins une demie-heure ( voire un peu plus ) pour en faire une pelloche qui serait sans doute plus restée dans les mémoires. 
Ceci étant, revoir ( probablement une dernière fois ) ensemble De Niro, Pesci, Pacino et Keitel présente aussi son charme ( comme une sorte de testament cinématographique ), même si c'est un charme gêné et embarrassé !


Dernier film visionné  - Page 37 Images?q=tbn:ANd9GcQdp0GJJwC8E1t6IHWkhYSuP_z8FaBg6Njvfg&usqp=CAU

Quoique n'étant pas de Scorsese, mais pour comparaison , alors que je mettrais un 10/10 au "Il était une fois en amérique"  lover lover de Leone, et un 9/10 aux "Parrain" 1 & 2 de Coppola ( pour rester dans un genre comparatif ), je me contenterai ici d'un 7/10 ( un poil bienveillant  Confus ) pour cet "Irishman" de Scorsese, quand ses "Infiltrés", "Casino" et autres "Shutter Island" navigueraient plutôt vers des 8 ou 9 .
Pour finir, et même si ça n'engage que moi, je me demande si le refus de production des majors ne vient pas justement de l'âge du casting et du risque que cela représentait pour la crédibilité générale de l'histoire !


Dernière édition par Barbe-Noire le Ven 23 Aoû - 3:22, édité 3 fois
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Message par zardi Mer 13 Juil - 11:07

Vera Drake (2004) de Mike Leigh - 8/10

Dernier film visionné  - Page 37 3d-vera_drake_tamasa.0

Synopsis : Vera Drake est une mère de famille exemplaire et totalement dévouée à son entourage. Pourtant, derrière son quotidien apparemment banal, Vera cache une activité secrète : elle aide certaine femme à mettre fin à leur grossesse involontaire…

Dès les premières images du film on est subjugué par cette femme d'une activité débordante, toujours le sourire aux lèvres même quand elle s'occupe de tâches ingrates. Son dévouement pour les personnes isolées aussi bien que pour les membres de sa famille est sans limite. Le réalisateur retrouve ici un de ses thèmes favoris, l'univers familial et de ce côté on est bien servi, un mari aimant et compréhensif, un fils jovial et débrouillard et une fille au physique ingrat et complexée qui est terrorisée par tout évènement nouveau. Un cadre rempli d'amour et de bonté qui va permettre de renforcer l'aspect dramatique de la suite du film.
L'activité secrète de Vera Drake qui aide des femmes en détresse à avorter donne une image saisissante de cette Angleterre de 1950 où le puritanisme et l'hypocrisie sont de rigueur. L'acte lui-même est montré avec un humanisme rare. On est loin d'un film comme Une certaine rencontre de Robert MulliganNatalie Wood renonce à se faire avorter, effrayée par le contexte sanitaire. On est plus proche du film de Chabrol, Une affaire de femmes, sauf que Isabelle Huppert n'agit pas pour venir en aide à autrui mais par pur intérêt financier. On sent tout l'amour qu'a le réalisateur pour ces prolétaires qui se débattent pour subvenir à des besoins essentiels et le parcours de la jeune femme aisée qui va pouvoir subir une intervention légale montre parfaitement le fossé qui séparaient les catégories sociales de l'époque.
La deuxième partie du film est le contrepoint de son début avec la détresse qui frappe cette famille et le traumatisme subi par l'héroïne magnifiquement interprétée par Imelda Staunton dont le visage ravagé par les larmes s'inscrit profondément dans la mémoire. Outre l'âpreté du thème abordé, l'IVG, qui trouve un sombre écho dans le présent, la richesse du film vient de la qualité de l'interprétation des personnages qui sonnent plus vrai que nature.

Un film multirécompensé qui marque les esprits par son humanisme et par la prouesse des acteurs.
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Message par surfeur51 Mer 13 Juil - 11:17

zardi a écrit:L'activité secrète de Vera Drake qui aide des femmes en détresse à avorter donne une image saisissante de cette Angleterre de 1950 où le puritanisme et l'hypocrisie sont de rigueur.
Image que se donne l'Amérique de 2022...  Merci Donald... Evil or Very Mad
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Message par zardi Jeu 14 Juil - 10:40

La fureur des hommes / From hell to Texas / Manhunt (1958) d'Henry Hathaway - 8/10

Dernier film visionné  - Page 37 3d-fureur_des_hommes.0

Synopsis : Pour avoir tué accidentellement un homme, Ted Lohman, un cow-boy tranquille, est traqué par le père et les frères de la victime. Il trouve refuge dans un ranch où la fille de la maison tombe amoureuse de lui. Lorsqu’il est retrouvé par ses poursuivants, Tod décide d’exercer son droit à la légitime défense. A l’issue d’un affrontement qui se termine sans effusion de sang, le père appelle à la fin de la vendetta…

Ce western serait tombé dans l'oubli s'il n'avait eu quelques défenseurs acharnés comme par exemple Bertrand Tavernier. Même si je ne partage pas tous les éloges du célèbre cinéphile, il faut reconnaître que ce film est original à plus d'un titre.
Le scénario de Wendell Mayes (La colline des potences - Autopsie d'un meurtre - Tempête à Washington...), bâti sur une histoire classique de vengeance, se singularise par le caractère particulier des deux personnages principaux. Avec sa silhouette imposante et sa détermination, R.G. Armstrong trouve son meilleur rôle dans celui du père qui veut venger la mort de son fils. Il s'éloigne des stéréotypes par sa droiture et son strict respect de certaines règles de conduite même si celles-ci peuvent paraître contradictoires. A l'inverse Don Murray qui venait de se faire connaître gràce au film de Joshua Logan, Bus stop, incarne un curieux héros qui ne se bat qu'à contrecœur, car dominé par les commandements de la bible et les conseils posthumes de sa mère.
Henry Hathaway excelle dans l'utilisation des espaces comme dans la scène d'ouverture ou dans le combat final, la disposition des lieux participant à la dramatisation. Malgré son aversion pour les mouvements de caméra (comme Ford et Hawks), il montre grâce à de superbes travellings lors de l'attaque du chariot par les indiens qu'ils sait les utiliser parfaitement quand c'est utile. Quand on regarde les scènes d'extérieur on est surpris par la variété des paysages qui y sont mis en valeur. Toutes les scènes d'action sont de nature et d'aspect différents et sont filmées avec une grande efficacité évitant tout plan inutile.
Comme souvent avec ce réalisateur ce sont les scènes qui relèvent de l'intimité qui paraissent empruntées notamment avec Diane Varsi et ceci malgré de bons comédiens comme Chill Mills ou Jay C Flippen.

Un western qui n'atteint pas les sommets de L'attaque de la malle-poste ou du Jardin du diable mais qui vaut largement le détour.
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