Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Chut, chut, chère Charlotte / Hush... hush, sweet Charlotte (1964) de Robert Aldrich - 8,5/10

Synopsis : En 1929, en Louisiane. Lors d’une réception, la jeune Charlotte Hollis apparaît devant les invités couverte de sang : elle vient d’assassiner John Mayhew, son amant, à coup de hachoir. Des années plus tard, en 1964, après avoir échappé à la justice grâce à l’influence de son père, Charlotte vit toujours dans la somptueuse propriété qui a été le théâtre du drame. Soignée pour troubles mentaux, elle est convaincue que c’est son père qui a tué John Mayhew et que le fantôme de celui-ci hante la maison.

Synopsis : En 1929, en Louisiane. Lors d’une réception, la jeune Charlotte Hollis apparaît devant les invités couverte de sang : elle vient d’assassiner John Mayhew, son amant, à coup de hachoir. Des années plus tard, en 1964, après avoir échappé à la justice grâce à l’influence de son père, Charlotte vit toujours dans la somptueuse propriété qui a été le théâtre du drame. Soignée pour troubles mentaux, elle est convaincue que c’est son père qui a tué John Mayhew et que le fantôme de celui-ci hante la maison.
Deux ans après le succès de Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? Robert Aldrich désire reconstituer le duo à l'origine de la réussite du précédent opus, mais à peine le tournage commencé, la haine réciproque des deux actrices est telle que Joan Crawford jette l'éponge suite au conflit qui l'oppose à Bette Davis. Après avoir sollicité de nombreuses vedettes le choix du réalisateur se porte sur Olivia De Havilland pour la remplacer.
C'est encore Henry Farrell qui est à l'origine du scénario qui développe une histoire semblable à celle de Gaslight où une femme est victime d'une machination qui veut la faire passer pour folle. L'originalité ici vient du fait que les rôles principaux sont tenus par des femmes. Les trois actrices qui les interprètent sont excellentes. Bette Davis, malgré ou grâce à son jeu très typé années 40, est par moment hallucinante quand elle semble sombrer dans la folie. Olivia de Havilland au jeu plus nuancé passe de la cousine prévenante à la garce meurtrière. C'est Agnès Moorehead en servante parfois ordurière qui crève l'écran et sera d'ailleurs récompensée par un Golden Globe pour sa composition et nominée pour un oscar.
Ce thriller horrifique est dirigé de main de maître par Robert Aldrich qui exploite au mieux le décor aussi bien dans les scènes de reconstitution du début du siècle que dans celles, nocturnes, où la tension est maximale. Ses cadrages, l'utilisation des ombres font rappeler l'art d'Otto Preminger et sont mis en valeur par la magnifique photo de Joseph Biroc.
Ce film est une réussite due aussi bien à la mise en scène qu'à l'interprétation.
C'est encore Henry Farrell qui est à l'origine du scénario qui développe une histoire semblable à celle de Gaslight où une femme est victime d'une machination qui veut la faire passer pour folle. L'originalité ici vient du fait que les rôles principaux sont tenus par des femmes. Les trois actrices qui les interprètent sont excellentes. Bette Davis, malgré ou grâce à son jeu très typé années 40, est par moment hallucinante quand elle semble sombrer dans la folie. Olivia de Havilland au jeu plus nuancé passe de la cousine prévenante à la garce meurtrière. C'est Agnès Moorehead en servante parfois ordurière qui crève l'écran et sera d'ailleurs récompensée par un Golden Globe pour sa composition et nominée pour un oscar.
Ce thriller horrifique est dirigé de main de maître par Robert Aldrich qui exploite au mieux le décor aussi bien dans les scènes de reconstitution du début du siècle que dans celles, nocturnes, où la tension est maximale. Ses cadrages, l'utilisation des ombres font rappeler l'art d'Otto Preminger et sont mis en valeur par la magnifique photo de Joseph Biroc.
Ce film est une réussite due aussi bien à la mise en scène qu'à l'interprétation.
zardi- Messages : 1670
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Les secrets de Dumbledore
Le secret de Dumbledore - 6.5/10 - Vu en Dolby cinema/son ATMOS dans la meilleure salle de Paris
La série des animaux fantastique continue... Un peu meilleur que le deuxième opus, le film reste compliqué, pas toujours très clair et long !
Mads Mikkelsen remplace avantageusement Johnny Depp... Les autres acteurs "font le job"...
Pour les amateurs "d'effets", on en a pour son argent, même si les acteurs n'ont pas du sortir du studio, tout en fond vert !
Techniquement très bien, sinon ma note aurait été plus faible !
La série des animaux fantastique continue... Un peu meilleur que le deuxième opus, le film reste compliqué, pas toujours très clair et long !
Mads Mikkelsen remplace avantageusement Johnny Depp... Les autres acteurs "font le job"...
Pour les amateurs "d'effets", on en a pour son argent, même si les acteurs n'ont pas du sortir du studio, tout en fond vert !
Techniquement très bien, sinon ma note aurait été plus faible !
Dernière édition par alamo le Mar 26 Avr - 18:48, édité 1 fois (Raison : fôte)
alamo- Messages : 766
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Le secret de la cité perdue
Le secret de la cité perdue - 7.5/10 - Vu en Dolby cinema/son ATMOS dans la meilleure salle de Paris
Après une demi-heure d'attente suite à une panne que j'ai été signaler, sinon j'y serai encore...
Bon petit film d'aventures, moins "carton-pâte" que le film précédent, certaines scènes ayant réellement été tournées dans le jungle, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais j'ai passé un bon moment ! Action, surprises variées, scénario linéaire mais bien ficelé. Si on ne doute pas de la fin romantique du film, c'est pas mal troussé. Les deux personnages principaux sont crédibles, contrairement à Daniel Radcliffe qui semble abonné aux rôles de méchant à barbe un peu ridicule...
Brad Pitt fait un petit rôle très drôle et même plus
Quelques passages "dérangeants" mais assumés par les comédiens et assez drôles !
Une copie très maîtrisée de "l'Ile de Nimm" avec Judy Foster.
Condition techniques parfaites (son et image)
Après une demi-heure d'attente suite à une panne que j'ai été signaler, sinon j'y serai encore...
Bon petit film d'aventures, moins "carton-pâte" que le film précédent, certaines scènes ayant réellement été tournées dans le jungle, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais j'ai passé un bon moment ! Action, surprises variées, scénario linéaire mais bien ficelé. Si on ne doute pas de la fin romantique du film, c'est pas mal troussé. Les deux personnages principaux sont crédibles, contrairement à Daniel Radcliffe qui semble abonné aux rôles de méchant à barbe un peu ridicule...
Brad Pitt fait un petit rôle très drôle et même plus

Quelques passages "dérangeants" mais assumés par les comédiens et assez drôles !
Une copie très maîtrisée de "l'Ile de Nimm" avec Judy Foster.
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alamo- Messages : 766
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Re: Dernier film visionné
L'homme au pousse-pousse / Muhomatsu no issho (1958) de Hiroshi Inagaki - 8/10

Synopsis : Matsugoro est conducteur de pousse-pousse. Sa vivacité d’esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d’un garçon blessé, Toshio. Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d’affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu’il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshioko, mais est conscient qu’il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu’il ne sera jamais qu’un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils…
Hiroshi Inagaki (La légende de Musashi, Arashi) reprend le même scénario d'un film qu'il avait réalisé 15 ans plus tôt et nous livre ici un mélodrame illuminé par la prestation de Toshiro Mifune et récompensé par un lion d'or à Venise. Si un peut regretter par certains moments le cabotinage excessif de l'acteur, force est de reconnaître son talent dans de nombreuses scènes. Il n'est jamais aussi fort que lorsqu'il veut mettre en valeur la virilité, comme pendant la course ou sa gestuelle rappelle celle qu'il a lorsqu'il tire son pousse-pousse ou quand il interprète des airs en cognant sur un immense tambour. A ses côtés, Hideo Kataminé, dans un rôle très réservé, éclaire les scènes où elle est présente par sa beauté.
L'action qui se situe au début du XXe siècle permet d'illustrer des aspects de la vie japonaise à travers des manifestations célébrant la victoire contre la Russie ou la mobilisation pour la grande guerre. Mais c'est surtout l'aspect social qui est le mieux traité en montrant le fossé qui existe entre les différentes castes et qui empêchera le héros de déclarer son amour pour la belle Yoshiko. La mise en scène use d'artifices assez réussis pour symboliser les ellipses temporelles et est centrée sur le personnage de Matsu le sauvage montrant à la fois son côté héroïque et rebelle. Un portrait tragi-comique qui ne peut laisser indifférent.
Je vais de ce pas regarder la première version présente sur le blu-ray et espère retrouver la même qualité.

Synopsis : Matsugoro est conducteur de pousse-pousse. Sa vivacité d’esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d’un garçon blessé, Toshio. Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d’affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu’il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshioko, mais est conscient qu’il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu’il ne sera jamais qu’un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils…
Hiroshi Inagaki (La légende de Musashi, Arashi) reprend le même scénario d'un film qu'il avait réalisé 15 ans plus tôt et nous livre ici un mélodrame illuminé par la prestation de Toshiro Mifune et récompensé par un lion d'or à Venise. Si un peut regretter par certains moments le cabotinage excessif de l'acteur, force est de reconnaître son talent dans de nombreuses scènes. Il n'est jamais aussi fort que lorsqu'il veut mettre en valeur la virilité, comme pendant la course ou sa gestuelle rappelle celle qu'il a lorsqu'il tire son pousse-pousse ou quand il interprète des airs en cognant sur un immense tambour. A ses côtés, Hideo Kataminé, dans un rôle très réservé, éclaire les scènes où elle est présente par sa beauté.
L'action qui se situe au début du XXe siècle permet d'illustrer des aspects de la vie japonaise à travers des manifestations célébrant la victoire contre la Russie ou la mobilisation pour la grande guerre. Mais c'est surtout l'aspect social qui est le mieux traité en montrant le fossé qui existe entre les différentes castes et qui empêchera le héros de déclarer son amour pour la belle Yoshiko. La mise en scène use d'artifices assez réussis pour symboliser les ellipses temporelles et est centrée sur le personnage de Matsu le sauvage montrant à la fois son côté héroïque et rebelle. Un portrait tragi-comique qui ne peut laisser indifférent.
Je vais de ce pas regarder la première version présente sur le blu-ray et espère retrouver la même qualité.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
L'homme au pousse-pousse / Muhomatsu no issho (1943) de Hiroshi Inagaki - 7,5/10

Synopsis : Matsugoro est conducteur de pousse-pousse. Sa vivacité d’esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d’un garçon blessé, Toshio. Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d’affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu’il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshiko, mais est conscient qu’il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu’il ne sera jamais qu’un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils…

Synopsis : Matsugoro est conducteur de pousse-pousse. Sa vivacité d’esprit et son tempérament optimiste en font une personne appréciée des habitants de sa ville. Un jour, Matsu se porte au secours d’un garçon blessé, Toshio. Les parents, Kotaro et Yoshioko, louent ses services pour transporter le garçon chez le médecin et le ramener. Matsu se prend d’affection pour cette famille. Quand le père de Toshio meurt, Matsu devient comme un père de remplacement pour le garçon, qu’il contribue à élever. Il tombe secrètement amoureux de Yoshiko, mais est conscient qu’il y a un fossé de classe entre eux. Matsu pense qu’il ne sera jamais qu’un conducteur de pousse-pousse pour elle et son fils…
Quelle surprise en regardant l'original après avoir vu la version du remake car on a l'impression de revoir le même film sauf qu'ici il est en noir et blanc et au format 4/3. Les images sont presque les mêmes avec souvent des prises de vue identiques. Le rôle principal est tenu par Tsumasaburo Bando l'ancienne gloire des jidai-geki du muet et force nous est de constater qu'il n'a pas grand chose à envier à Toshiro Mifune, son successeur. On se rend compte que ce dernier a repris toute la gestuelle de son prédécesseur, ne le surclassant que dans de rares scènes comme celle du tambour et aussi par le ton de sa voix, beaucoup plus rauque. C'est l'actrice Keiko Sonoi qui tient le rôle de Yoshiko. Ce fut d'ailleurs son dernier puisqu'elle disparut prématurément des suites de la bombe d'Hiroshima peu de temps après le tournage.
Ce n'est pas la première fois qu'un réalisateur décide de tourner un remake de son propre film, Leo McCarey et Hitchcock par exemple se sont illustrés dans cet exercice de style, mais pourquoi refaire exactement les mêmes plans, le même scénario ? La réponse est toute simple. A cause de la censure, l'oeuvre de 1943 a été amputée d'une bonne dizaine de minutes avec la suppression de l'une des deux scènes clés du film et le réalisateur, Inagaki, voulait laisser à la postérité l'oeuvre complète.
A noter la belle photo de Kazuo Miyagawa qui s'illustrera dans de nombreux chefs-d'œuvre de Mizoguchi et de Kurosawa.
Un film empreint d'un grand humanisme qui met en valeur un personnage hors du commun.
Ce n'est pas la première fois qu'un réalisateur décide de tourner un remake de son propre film, Leo McCarey et Hitchcock par exemple se sont illustrés dans cet exercice de style, mais pourquoi refaire exactement les mêmes plans, le même scénario ? La réponse est toute simple. A cause de la censure, l'oeuvre de 1943 a été amputée d'une bonne dizaine de minutes avec la suppression de l'une des deux scènes clés du film et le réalisateur, Inagaki, voulait laisser à la postérité l'oeuvre complète.
A noter la belle photo de Kazuo Miyagawa qui s'illustrera dans de nombreux chefs-d'œuvre de Mizoguchi et de Kurosawa.
Un film empreint d'un grand humanisme qui met en valeur un personnage hors du commun.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Jofroi (1933) de Marcel Pagnol - 7,5/10

Synopsis : Le vieux Jofroi a vendu son verger à Fonse, mais lorsque ce dernier entreprend d’en arracher les vieux arbres improductifs, Jofroi s’y oppose. Afin de faire passer Fonse pour un bourreau, il va faire du chantage au suicide…
Deuxième réalisation de Marcel Pagnol, ce moyen-métrage, tiré d'une nouvelle de Jean Giono, est déjà un petit bijou annonciateur des grandes œuvres du cinéaste de la Provence. A partir d'une intrigue minimaliste il réussit à brosser le portrait de quelques personnages hauts en couleur grâce à des dialogues qui fleurent bon le terroir. C'est Vincent Scotto qui pour son seul rôle au cinéma incarne Jofroi, un vieil homme qui par un chantage au suicide se plait à tourmenter un brave paysan merveilleusement interprété par Henri Poupon. Tourné en extérieur dans un petit village provençal cette comédie parfois proche du burlesque comporte déjà quelques critiques de la société à travers le curé (Tyrand) et l'instituteur (Charles Blavette). La fin, assez surprenante, vient mettre une petite dose apaisante et poétique.
Je me suis régalé, comme c'est presque toujours le cas avec les films de Pagnol qui sait si bien mettre en valeur les qualités et défauts de ses personnages.

Synopsis : Le vieux Jofroi a vendu son verger à Fonse, mais lorsque ce dernier entreprend d’en arracher les vieux arbres improductifs, Jofroi s’y oppose. Afin de faire passer Fonse pour un bourreau, il va faire du chantage au suicide…
Deuxième réalisation de Marcel Pagnol, ce moyen-métrage, tiré d'une nouvelle de Jean Giono, est déjà un petit bijou annonciateur des grandes œuvres du cinéaste de la Provence. A partir d'une intrigue minimaliste il réussit à brosser le portrait de quelques personnages hauts en couleur grâce à des dialogues qui fleurent bon le terroir. C'est Vincent Scotto qui pour son seul rôle au cinéma incarne Jofroi, un vieil homme qui par un chantage au suicide se plait à tourmenter un brave paysan merveilleusement interprété par Henri Poupon. Tourné en extérieur dans un petit village provençal cette comédie parfois proche du burlesque comporte déjà quelques critiques de la société à travers le curé (Tyrand) et l'instituteur (Charles Blavette). La fin, assez surprenante, vient mettre une petite dose apaisante et poétique.
Je me suis régalé, comme c'est presque toujours le cas avec les films de Pagnol qui sait si bien mettre en valeur les qualités et défauts de ses personnages.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Merci pour le retour !
Prix de vente élevé, comme toujours pour les Pagnol de la C.M.F. ( pléonasme
), de plus ici pour un court métrage de 50 mn .
Je ne doute pas un instant, que les portraits"pagnolesques" des protagonistes soient comme toujours dans sa filmographie particulièrement touchants, mais j'hésite quand même à mettre entre 30 et 35 € ( prix vérifié sur amazon ) dans ce court métrage malgré la signature du maître provençal ! Je vais guetter çà sur la durée
, tout comme pour "Merlusse" .
"Naïs" est maintenant aussi cher
que "Les lettres de mon moulin", et l'ayant vu à la télé ( il y a longtemps ) j'ai renoncé définitivement à "Cigalon" . Quant à "La belle meunière" ( pas vu ), c'est simplement la présence au casting de Tino Rossi
qui me rendrait presque l'achat impossible ( le personnage, qu'il soit chanteur ou acteur, m'ayant toujours passablement agacé
) .


Prix de vente élevé, comme toujours pour les Pagnol de la C.M.F. ( pléonasme

Je ne doute pas un instant, que les portraits"pagnolesques" des protagonistes soient comme toujours dans sa filmographie particulièrement touchants, mais j'hésite quand même à mettre entre 30 et 35 € ( prix vérifié sur amazon ) dans ce court métrage malgré la signature du maître provençal ! Je vais guetter çà sur la durée

"Naïs" est maintenant aussi cher



Barbe-Noire- Messages : 3040
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Re: Dernier film visionné
Barbe Noire , je viens de le prendre sur la FNAC , pendant les French Days , le blu ray de Joffroi est à 20.98 € et Nais est à 24 € 
Les FRENCH DAYS c'est jusqu'au lundi 9 mai à 23h59

Les FRENCH DAYS c'est jusqu'au lundi 9 mai à 23h59
HERVE PAUL- Messages : 125
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Re: Dernier film visionné
HERVE PAUL a écrit:Barbe Noire , je viens de le prendre sur la FNAC , pendant les French Days , le blu ray de Joffroi est à 20.98 € et Nais est à 24 €
Les FRENCH DAYS c'est jusqu'au lundi 9 mai à 23h59
Merci beaucoup pour l'info


Dommage que ça ne colle pas trop avec mes finances du moment


C'est pour çà qu'en ce moment, j'étoffe mon fond de catalogue avec du market-place ou du vide-grenier


Barbe-Noire- Messages : 3040
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Re: Dernier film visionné
Michel-Ange / Il peccato (2019) d'Andrei Konchalovsky - 8/10

Synopsis : Michel-Ange à travers les moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, tandis que deux familles nobles rivales se disputent sa loyauté.

Une biographie exemplaire sur le plan esthétique mais qui aurait mérité plus de précision dans son scénario et ses dialogues.

Synopsis : Michel-Ange à travers les moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, tandis que deux familles nobles rivales se disputent sa loyauté.
Plus de 50 ans après avoir coécrit le scénario de Andreï Roublev le chef-d'oeuvre d'Andrei Tarkovski, le réalisateur de Sibériade et de Runaway train nous livre un autre portrait d'un grand artiste, Michelangelo Buonarotti. Ici aussi il décrit les troubles créatifs et les démêlés avec les puissants commanditaires de ses œuvres. Le film se déroule à une époque charnière de la carrière du célèbre sculpteur. Alors qu'il vient de finir les fresques du plafond de la chapelle sixtine commandité par le pape Jules II qui va décéder, il va être menacé par les deux familles rivales qui se succèdent sur le siège pontifical les Della Rovere et les Médicis, chacune se disputant ses services.
Le portrait de l'artiste qui est proposé est loin d'être reluisant. On y découvre un homme menteur, servile et lâche qui doute de son art et qui est en proie à des hallucinations, croyant déceler la présence du diable et ayant des visions de Dante Alighieri l'écrivain qu'il admire et dont il connait l'œuvre par cœur. C'est l'acteur italien peu connu Alberto Testone qui incarne Michel-Ange. Choisi pour sa ressemblance frappante avec le portrait du génie florentin il nous livre une composition hallucinée très originale.
A part un passage de quelques secondes où il polit la statue de Moïse on ne voit jamais l'artiste au travail. Le réalisateur a par contre jeté son dévolu sur le rapport de l'artiste avec le matériau sur lequel il travaille, le marbre. De longues séquences se déroulent dans la carrière où le sculpteur aidé des carriers s'attache à faire transporter un bloc énorme de marbre, le "monstre". Cette reconstitution fidèle aux techniques de l'époque est la partie la plus intéressante du film et n'est pas sans rappeler l'acheminement du bateau du film Fitzcarraldo de Werner Herzog.
Si le film pêche par son scénario un peu décousu et des dialogues parfois inadaptés il est par contre très réussi sur le plan artistique. S'inspirant du néoréalisme, le réalisateur a reconstitué avec soin les ruelles de Florence et choisi de vrais artisans non acteurs pour les scènes se déroulant à Carrare. La photographie d'Aleksandr Simonov est magnifique avec une lumière naturelle et des compositions qui rappellent des fresques de la Renaissance.
Le portrait de l'artiste qui est proposé est loin d'être reluisant. On y découvre un homme menteur, servile et lâche qui doute de son art et qui est en proie à des hallucinations, croyant déceler la présence du diable et ayant des visions de Dante Alighieri l'écrivain qu'il admire et dont il connait l'œuvre par cœur. C'est l'acteur italien peu connu Alberto Testone qui incarne Michel-Ange. Choisi pour sa ressemblance frappante avec le portrait du génie florentin il nous livre une composition hallucinée très originale.
A part un passage de quelques secondes où il polit la statue de Moïse on ne voit jamais l'artiste au travail. Le réalisateur a par contre jeté son dévolu sur le rapport de l'artiste avec le matériau sur lequel il travaille, le marbre. De longues séquences se déroulent dans la carrière où le sculpteur aidé des carriers s'attache à faire transporter un bloc énorme de marbre, le "monstre". Cette reconstitution fidèle aux techniques de l'époque est la partie la plus intéressante du film et n'est pas sans rappeler l'acheminement du bateau du film Fitzcarraldo de Werner Herzog.
Si le film pêche par son scénario un peu décousu et des dialogues parfois inadaptés il est par contre très réussi sur le plan artistique. S'inspirant du néoréalisme, le réalisateur a reconstitué avec soin les ruelles de Florence et choisi de vrais artisans non acteurs pour les scènes se déroulant à Carrare. La photographie d'Aleksandr Simonov est magnifique avec une lumière naturelle et des compositions qui rappellent des fresques de la Renaissance.


Une biographie exemplaire sur le plan esthétique mais qui aurait mérité plus de précision dans son scénario et ses dialogues.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné

Le roman est un de mes 4 ou 5 préférés dans l'œuvre d'Agatha Christie ( avec "Dix petits nègres", "ABC contre Poirot", "Mort sur le Nil" et le moins connu "Les Quatre" ! ) .
En 1974, j'étais même resté à la permanence pour voir la 1ère version, celle de Sydney Lumet, deux fois de suite .
J'avais donc acheté cette 1ère version


Bien évidemment, quand Kenneth Branagh a réalisé ce remake, je ne pouvais pas ne pas l'acheter .............. même s'il m'a donc fallu 3 ans


Alors qu'en dire ? Branagh, comme Lumet, a globalement bien respecté la trame générale du livre ( malgré quelques différences sans conséquences : Arbuthnot - Leslie Odom - est ici un médecin black, alors qu'il est un militaire blanc en retraite - Sean Connery - dans le bouquin et dans la 1ère version , la missionnaire-grenouille de bénitier suédoise Greta Olson - Ingrid Bergman - de l'original devient ici une espagnole, Pilar estravados - Penelope Cruz, plus quelques autres petites choses qui n'affectent pas l'intrigue ) .
Les interprétations sont à mon sens de valeurs sensiblement égales dans les deux films, auréolés chacun d'une flopée de premiers plans du grand écran ( Albert Finney, Lauren Bacall, Ingrid Bergman, Michael York, Anthony Perkins, Jacqueline Bisset, Sean Connery, Richard Widmark, Vanessa Redgrave, Jean-Pierre Cassel, John Gielgud et Martin Balsam - excusez du peu

Non, la différence vient je crois du traitement et de la mise en scène . Celle de Lumet était plus classique et plus resserrée ( tout se passait uniquement dans le train, intégralement bloqué par la neige, comme dans le roman ), alors que Branagh filme des scènes à l'extérieur, qui ne s'imposent absolument pas, scénaristiquement parlant . Peut-être simplement n'a t'il pas voulu être accusé de copier-collé par rapport au Lumet ?


Le Lumet en huis-clos !..........................................................................................................................Le Branagh "éclaté" .
La course-poursuite avec McQueen sur le pont ou l'interrogatoire de Pilar Estravados dans la neige peuvent ici se justifier, mais réunir tous les suspects pour l'explication finale ( ce que fait toujours Hercule Poirot dans tous les livres d'Agatha Christie, et ce qu'attendait toujours aussi les fans de l'auteure en tant que morceau de bravoure final de l'histoire







Certes, ceci pourrait être considéré comme un détail, mais la confrontation finale avec tous les protagonistes dans le wagon principal du Lumet était incomparablement plus logique que cette figure allégorique "Branaghienne" pour le moins dispensable . Passons !
Enfin, niveau "acting", Albert Finney ETAIT



Et puis Lauren Bacall par rapport à Michelle Pfeiffer ............. non franchement, y'a pas photo ! Bacall, même vieillissante, avait encore "le LOOK", et ce charisme phénoménal qui ne l'a jamais quitté .
Michelle Pfeiffer est certes une très bonne actrice , mais question "présence" devant la caméra, comparativement c'est pas vraiment çà ! Avis totalement subjectif, j'en suis conscient, mais que j'assume totalement .


M. Pfeiffer ....................................................................................... L. Bacall .
Au final, alors que j'attribuerais un 8/10 au Sidney Lumet, je ne donne que 6,5 au Kenneth Branagh . Mais c'est toutefois bien assez pour que je conserve le blu-ray

Barbe-Noire- Messages : 3040
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Re: Dernier film visionné
Merci pour cette critique, même si je ne partage pas beaucoup de tes appréciations, mais elles correspondent à nos feelings décidément bien différents. Entièrement d'accord avec toi néanmoins sur l'affirmation que j'ai reprise ci-dessus : Entre Bacall (qui surjoue) et Pfeiffer (remarquable dans ce rôle), y'a pas photo... Sinon, je trouve Peter Ustinov supérieur à Branagh en Hercule Poirot, mais tous deux sont meilleurs dans ce rôle que Finney, un acteur que pourtant j'apprécie en général...Barbe-Noire a écrit:Et puis Lauren Bacall par rapport à Michelle Pfeiffer ............. non franchement, y'a pas photo !
surfeur51- Messages : 1833
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