Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
The holly and the ivy (1952) de George More O'Ferrall - 6,5/10 (Vu sur Ciné+)

Synopsis : Lors des retrouvailles pour Noël, la famille d'un pasteur britannique est secouée par les drames individuels qui jusque là avaient été soigneusement cachés.
Avant ce visionnage je n'avais jamais entendu parler de ce film qui m'a attiré pour son casting et la notation sur IMDB. Je n'ai pas du tout le même ressenti que peuvent avoir des spectateurs anglo-saxons friands de ces fêtes familiales et j'ai été déçu par la mise en scène plate et peu imaginative de cette œuvre qui ressemble plus à du théâtre filmé qu'à un vrai film.
Par contre les sujets traités sont intéressants et l'interprétation est de qualité, parfois même bouleversante. Sir Ralph Richardson, excellent comme souvent, incarne un pasteur qui se préoccupe plus de ses ouailles que de sa famille. Celia Johnson, remarquable dans Brève rencontre, est toujours aussi émouvante dans ce rôle de fille dévouée prête à sacrifier sa vie pour assister son père. L'agréable surprise vient de Margaret Leighton que je n'avais vu jusque là que dans des rôles secondaires et qui fait une belle composition en femme ravagée par le destin.
Le happy end est trop conventionnel et n'apporte rien à ce métrage qui ne marque pas les esprits.

Synopsis : Lors des retrouvailles pour Noël, la famille d'un pasteur britannique est secouée par les drames individuels qui jusque là avaient été soigneusement cachés.
Avant ce visionnage je n'avais jamais entendu parler de ce film qui m'a attiré pour son casting et la notation sur IMDB. Je n'ai pas du tout le même ressenti que peuvent avoir des spectateurs anglo-saxons friands de ces fêtes familiales et j'ai été déçu par la mise en scène plate et peu imaginative de cette œuvre qui ressemble plus à du théâtre filmé qu'à un vrai film.
Par contre les sujets traités sont intéressants et l'interprétation est de qualité, parfois même bouleversante. Sir Ralph Richardson, excellent comme souvent, incarne un pasteur qui se préoccupe plus de ses ouailles que de sa famille. Celia Johnson, remarquable dans Brève rencontre, est toujours aussi émouvante dans ce rôle de fille dévouée prête à sacrifier sa vie pour assister son père. L'agréable surprise vient de Margaret Leighton que je n'avais vu jusque là que dans des rôles secondaires et qui fait une belle composition en femme ravagée par le destin.
Le happy end est trop conventionnel et n'apporte rien à ce métrage qui ne marque pas les esprits.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
La loi du marché (2015) de Stéphane Brizé - 8/10

Synopsis : À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
Quand j'écris cette critique je suis encore sous le choc dû au visionnage de ce film. On y est au plus près de la réalité, les gens qui y sont décrits sont des gens que l'on peut côtoyer tous les jours. D'ailleurs Stéphane Brizé a eu l'intelligence de faire interpréter les différents rôles non pas par des acteurs mais par des intervenants qui exercent la profession montrée à l'écran (conseiller de pole emploi, employés de banque ou d'hypermarché) ce qui donne une grande authenticité aux scènes montrées à l'écran. Ce soucis du réalisme est poussé à l'extrême en évitant tout effet artistique ou mouvements de caméra. C'est tourné comme un documentaire, la caméra est fixe comme si elle remplaçait l'oeil d'un spectateur immobile, ce qui renforce l'aspect dramatique et en même temps le sentiment d'impuissance face à la violence psychologique qui est étalée.
Car c'est de ça qu'il s'agit, la déshumanisation du travail ou plutôt des conditions de travail. La scène où Vincent Lindon subit l'analyse de sa prestation lors d'un stage est à ce titre édifiante. Ce qu'on lui reproche est tout ce qu'il y a d'humain dans son attitude. Pour être un bon candidat à l'embauche il faut être policé, rentrer dans un moule et ne rien laisser transparaître de sa personnalité.
Si on peut reprocher au scénario d'accumuler les problèmes rencontrés par le personnage principal on ne peut pas par contre reprocher au réalisateur de les exploiter et d'en tirer un pathos outrancier. Les séquences sont souvent écourtées pour éviter tout effet mélodramatique. Vincent Lindon n'apparait pas comme quelqu'un qui se laisse abattre, même si son attitude est de moins en moins dynamique. Avec la sobriété qu'on lui connait il continue à s'occuper de sa famille et en particulier de son fils handicapé sans jamais se plaindre tenant avant tout à préserver ce qui prime pour lui, sa dignité. La récompense obtenue pour son interprétation n'est pas usurpée.
Merci à Stéphane Brizé pour ce cri de révolte face à un système qui broie les personnes même si cette démarche est probablement utopique.

Synopsis : À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
Quand j'écris cette critique je suis encore sous le choc dû au visionnage de ce film. On y est au plus près de la réalité, les gens qui y sont décrits sont des gens que l'on peut côtoyer tous les jours. D'ailleurs Stéphane Brizé a eu l'intelligence de faire interpréter les différents rôles non pas par des acteurs mais par des intervenants qui exercent la profession montrée à l'écran (conseiller de pole emploi, employés de banque ou d'hypermarché) ce qui donne une grande authenticité aux scènes montrées à l'écran. Ce soucis du réalisme est poussé à l'extrême en évitant tout effet artistique ou mouvements de caméra. C'est tourné comme un documentaire, la caméra est fixe comme si elle remplaçait l'oeil d'un spectateur immobile, ce qui renforce l'aspect dramatique et en même temps le sentiment d'impuissance face à la violence psychologique qui est étalée.
Car c'est de ça qu'il s'agit, la déshumanisation du travail ou plutôt des conditions de travail. La scène où Vincent Lindon subit l'analyse de sa prestation lors d'un stage est à ce titre édifiante. Ce qu'on lui reproche est tout ce qu'il y a d'humain dans son attitude. Pour être un bon candidat à l'embauche il faut être policé, rentrer dans un moule et ne rien laisser transparaître de sa personnalité.
Si on peut reprocher au scénario d'accumuler les problèmes rencontrés par le personnage principal on ne peut pas par contre reprocher au réalisateur de les exploiter et d'en tirer un pathos outrancier. Les séquences sont souvent écourtées pour éviter tout effet mélodramatique. Vincent Lindon n'apparait pas comme quelqu'un qui se laisse abattre, même si son attitude est de moins en moins dynamique. Avec la sobriété qu'on lui connait il continue à s'occuper de sa famille et en particulier de son fils handicapé sans jamais se plaindre tenant avant tout à préserver ce qui prime pour lui, sa dignité. La récompense obtenue pour son interprétation n'est pas usurpée.
Merci à Stéphane Brizé pour ce cri de révolte face à un système qui broie les personnes même si cette démarche est probablement utopique.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
La chambre des tortures / The pit and the pendulum (1961) de Roger Corman - 6,5/10

Synopsis : Un homme désespéré par le décès de sa femme sombre dans l'horreur en apprenant que celle-ci lui était infidèle.
Après le succès de La chute de la maison Usher, Roger Corman décide d'adapter une autre œuvre d'Edgar Allan Poe, Le puits et le pendule. Le scénariste, Richard Matheson, a concocté une intrigue basée sur un adultère dont l'action se déroule dans un château et permet ainsi de compenser les faibles moyens de production. Pendant une heure on a droit à un chassé-croisé dans les différentes pièces de la demeure. C'est pratiquement du théâtre filmé d'où émerge le talent de Vincent Price, l'acteur fétiche du réalisateur, au milieu de décors rappelant les créations de la Hammer. Il faut attendre le dernier quart d'heure pour voir enfin les choses s'animer et assister à la fameuse scène de torture qui est le clou de l'œuvre du romancier. Barbara Steele dans un rôle très court est saisissante de cruauté, Luana Anders fait une composition honnête par contre John Kerr est incapable d'exprimer la moindre expression.
Un film qui ravira les fans de Vincent Price, pour ma part je préfère de loin la lecture de la nouvelle d'Edgar Allan Poe.

Synopsis : Un homme désespéré par le décès de sa femme sombre dans l'horreur en apprenant que celle-ci lui était infidèle.
Après le succès de La chute de la maison Usher, Roger Corman décide d'adapter une autre œuvre d'Edgar Allan Poe, Le puits et le pendule. Le scénariste, Richard Matheson, a concocté une intrigue basée sur un adultère dont l'action se déroule dans un château et permet ainsi de compenser les faibles moyens de production. Pendant une heure on a droit à un chassé-croisé dans les différentes pièces de la demeure. C'est pratiquement du théâtre filmé d'où émerge le talent de Vincent Price, l'acteur fétiche du réalisateur, au milieu de décors rappelant les créations de la Hammer. Il faut attendre le dernier quart d'heure pour voir enfin les choses s'animer et assister à la fameuse scène de torture qui est le clou de l'œuvre du romancier. Barbara Steele dans un rôle très court est saisissante de cruauté, Luana Anders fait une composition honnête par contre John Kerr est incapable d'exprimer la moindre expression.
Un film qui ravira les fans de Vincent Price, pour ma part je préfère de loin la lecture de la nouvelle d'Edgar Allan Poe.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Ce film m'avait beaucoup impressionné quand je l'ai vu très jeune
Je m’ennuierai sans doute aujourd'hui et j'ai arrêté ce genre de film...
(Et quand j'en voit un par hasard, cela se confirme...)

Je m’ennuierai sans doute aujourd'hui et j'ai arrêté ce genre de film...
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alamo- Messages : 766
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Re: Dernier film visionné
alamo a écrit:Ce film m'avait beaucoup impressionné quand je l'ai vu très jeune![]()
Je m’ennuierai sans doute aujourd'hui et j'ai arrêté ce genre de film...
(Et quand j'en voit un par hasard, cela se confirme...)
La filmographie ( pléthorique ) de Vincent Price est quasiment mythique pour les aficionados du fantastique et de l'horreur des années 50 à 80, au même titre que Christopher Lee ou Peter Cushing .
Je suis certain qu'aujourd'hui ( d'ailleurs je l'ai souvent lu ) beaucoup diront "ça a beaucoup vieilli" , ce qui est forcément le cas si l'on compare les films actuels du genre avec ceux de cette époque !
Mais en faisant le - petit - effort de replacer un film ( quel qu'il soit ) dans le contexte de la période où il a été tourné, les titres importants du créneau sont très nombreux : "L'homme au masque de cire", "Le masque de la mort rouge", "La malédiction d'Arkham", "La chute de la maison Usher", "La mouche noire", "L'abominable Dr Phibes" et sa suite, "Théâtre de sang" ( avec aussi Diana Rigg



Et la voix grave du rire sardonique à la fin de L'Historique clip "Thriller" de Michael Jackson, c'était lui aussi !
Alors certes, il n'a pas été un Gary Cooper, un Paul Newman ou un Brad Pitt, mais le nom de Vincent Price conserve une grande résonance dans l'Histoire du cinéma de genre !!
Barbe-Noire- Messages : 3040
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Re: Dernier film visionné
Il se transcendait en jouant. Une anecdote circule sur le tournage du film de Roger Corman : il parait que dans une scène où il devait serrer le cou de Barbara Steele, il était tellement investi dans son personnage censé être au bord de la folie qu'il a failli étrangler l'actrice qui eut du mal à s'en remettre !Barbe-Noire a écrit:Alors certes, il n'a pas été un Gary Cooper, un Paul Newman ou un Brad Pitt, mais le nom de Vincent Price conserve une grande résonance dans l'Histoire du cinéma de genre !!
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
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Re: Dernier film visionné
Ce n'est pas un effort bien difficile, pas plus que de comprendre que les carrosses de Louis XIV n'atteignaient pas le 130 sur autoroute. Maintenant, regarder un film daté se conçoit tout à fait afin de compléter sa culture cinématographique, et c'est pourquoi je regarde de temps en temps un chef d’œuvre du passé juste pour découvrir ce qui remuait les cinéphiles à l'époque où ils ont été tournés. Cela se conçoit aussi si l'on y prend du plaisir parce que l'on apprécie ces vieux films, soit par nostalgie, soit par goût. A l'inverse, si l'on n'y éprouve aucun plaisir au niveau divertissement, je ne vois pas l'intérêt de regarder ces vieux titres que tu cites et qui n'ont pour la plupart laissé aucune trace vraiment notable dans l'histoire du cinéma.Barbe-Noire a écrit:Mais en faisant le - petit - effort de replacer un film ( quel qu'il soit ) dans le contexte de la période où il a été tourné...
surfeur51- Messages : 1833
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Re: Dernier film visionné
surfeur51 a écrit:Ce n'est pas un effort bien difficile, pas plus que de comprendre que les carrosses de Louis XIV n'atteignaient pas le 130 sur autoroute.Barbe-Noire a écrit:Mais en faisant le - petit - effort de replacer un film ( quel qu'il soit ) dans le contexte de la période où il a été tourné...
Sans doute, mais tous ne le font pas forcément![]()
Maintenant, regarder un film daté se conçoit tout à fait AFIN DE COMPLÉTER SA CULTURE CINÉMATOGRAPHIQUE, et c'est pourquoi je regarde de temps en temps un chef d’œuvre du passé juste pour découvrir ce qui remuait les cinéphiles à l'époque où ils ont été tournés. Cela se conçoit aussi SI L'ON PREND DU PLAISIR PARCE QUE L'ON APPRÉCIE CES VIEUX FILMS, soit par nostalgie, soit par goût. A l'inverse, si l'on n'y éprouve aucun plaisir au niveau divertissement, je ne vois pas l'intérêt de regarder ces vieux titres que tu cites et qui n'ont pour la plupart laissé aucune trace vraiment notable dans l'histoire du cinéma.
Je fais partie - et ça ne t'étonnera pas - de ceux qui prennent beaucoup de plaisir à visionner ces "vieux" films, et d'ailleurs infiniment plus qu'à tenter de regarder du cinéma intimiste, contemplatif ou introspectif, comme je l'ai souvent - trop ? - rabâché depuis des années sur le forum ( dvdpc + cinefan ), même si j'ai encore tenté çà globalement entre 18 et 30 ans ( en m'arrêtant là, constatant que c'était rédhibitoire) !
Et par nostalgie, et par goût !! Tu ne vois pas l'intérêt de regarder ces films car tu n'y éprouverais aucun plaisir, ce que je conçois parfaitement, tout comme je n'en éprouverais strictement aucun à regarder "La vie d'Adèle" ou "Par delà les nuages", et tout le monde qui nous lit dans ces colonnes depuis des lustres dans nos échanges à fleurets mouchetés
sait déjà parfaitement tout çà !
Par contre, je m'inscris totalement en faux quand tu affirmes péremptoirement que ces films n'ont laissé aucune trace dans l'histoire du cinéma! Ils n'en ont laissé aucune dans TA mémoire cinéphilique ( toi qui ne savais même pas qui était Vincent Price quand on a établi le nombre de nos films pour chaque acteur et actrice, alors qu'il a participé à plus d'une centaine de films, dont de grands classiques - hors fantastique - reconnus ) simplement parce que tu ne t'es pas intéressé aux films de genre ( aucune critique de ma part, c'est - heureusement d'ailleurs - ton droit le plus strict ), de fantastique et d'épouvante ( c'était le qualificatif alors utilisé, car c'était une "épouvante" plutôt gentille
) . J'imagine d'ailleurs que des auteurs littéraires comme Howard Philip Lovecraft
![]()
, Richard Matheson
![]()
ou Jean Ray te sont quasiment inconnus aussi ?? En fait je ne sais pas
, mais j'en doute !
Mais pour les amateurs du genre ( et ils sont très nombreux de par le monde : Perso j'en ai connu beaucoup plus que des admirateurs de la nouvelle vague! ), je peux t'assurer que ce sont des titres qui leur parlent, infiniment plus que les films de Robbe-Grillet, Jean Eustache ou Jacques Rivette !
La - grande - communauté des fans de fantastique des années 40 -70 considère Vincent Price autant que Christopher Lee, Boris Karloff et Peter Cushing, et "La chute de la maison Usher", "Le masque de la mort rouge", "L'homme au masque de cire" ou "L'abominable Dr Phibes" sont pour eux ( dont moi ) des films mémoriels qui ont jalonnés l'Histoire du genre, au même titre que les Dracula et autres Frankenstein !
Évidemment, et sans avoir vérifié, j'imagine sans peine que leurs box-office de sortie-salles ne sont aucunement comparables à ceux des blockbusters de l'Histoire du 7ème art ( ça a toujours été le cas pour les films de genre ), mais le B.O. ne fait heureusement pas tout, et la patine du temps ( festivals, hommages, médiathèques, cinéclubs, exploitation vidéo, magazines spécialisés style "Mad movies" ou "L'écran fantastique" ) permet à bien des films - dont ceux-ci - de demeurer dans la mémoire du cinéma !
Barbe-Noire- Messages : 3040
Date d'inscription : 07/11/2019
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Re: Dernier film visionné
Barbe-Noire a écrit:Par contre, je m'inscris totalement en faux quand tu affirmes péremptoirement que ces films n'ont laissé aucune trace dans l'histoire du cinéma! Ils n'en ont laissé aucune dans TA mémoire cinéphilique ( toi qui ne savais même pas qui était Vincent Price ... )
...
La - grande - communauté des fans de fantastique des années 40 -70 considère Vincent Price autant que Christopher Lee, Boris Karloff et Peter Cushing, et "La chute de la maison Usher", "Le masque de la mort rouge", "L'homme au masque de cire" ou "L'abominable Dr Phibes" sont pour eux ( dont moi ) des films mémoriels qui ont jalonnés l'Histoire du genre, au même titre que les Dracula et autres Frankenstein !
Je n'ai pas la prétention de relier l'histoire du cinéma à mes maigres connaissances personnelles. Mais je pense aussi que la trace laissée dans la mémoire collective doit être mesurée de manière beaucoup plus large que celle correspondant à des fans de quelque sous-genre particulier que ce soit.
Et je constate qu'un ouvrage de vulgarisation s'adressant à un large public tel que celui illustré ci-dessous (acheté récemment en brocante), et qui traite du cinéma jusqu'en 1992 (957 pages, plusieurs milliers de films, d'acteurs et de réalisateurs cités), ne cite Vincent Price que dans un seul article au sujet du film "Le Chant de Bernadette" avec Jennifer Jones, William Eythe, Charles Bickford et Vincent Price (ainsi que dans l'index final citant la page où l'on peut retrouver cet article).





Bien sûr, il s'agit d'un ouvrage qui s'adresse plus à des béotiens comme moi (


De manière générale, je pense qu'il faut faire attention quand on parle de personnes "connues", ce qui implique un manque de culture générale chez les personnes qui ne la connaissent pas. Le ressenti n'est évidemment pas le même si on précise "connus des adeptes de films d'épouvante" pour un acteur comme Vincent Price, ou "connues par leurs apparitions à la télévision" pour des actrices comme Martine Sarcey ou Maria Meriko (exemples pris totalement au hasard

surfeur51- Messages : 1833
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Re: Dernier film visionné
Blue Jasmine (2013) de Woody Allen - 7,5/10

Synopsis : Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
J'ai lu beaucoup de critiques avant de voir ce film, certaines dithyrambiques d'autres très réservées. Le visionnage n'a fait que confirmer cette dualité.
Tour d'abord l'aspect positif. Woody Allen a réalisé deux portraits remarquables de femmes. L'une dépressive, apparemment superficielle, interprétée par une Kate Blanchett éblouissante, capable en un clin d'œil de passer du rire aux larmes. L'autre saine d'esprit, apparemment charitable, mise en valeur par une Sally Hawkins bouillante d'énergie. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec des acteurs performants comme Alec Baldwin, Bobby Cannavale ou Peter Sarsgaard. Ajoutez à cela une photographie lumineuse et un fond musical jazzy qui colle bien aux scènes du film qui se révèle de bonne facture.
L'aspect négatif tient dans l'artificialité des procédés et l'ambiguïté des propos. L'opposition entre classes sociales est poussée à l'extrême tombant dans la caricature. Ce serait parfait pour une comédie mais ici le ton est beaucoup plus tragique que comique. Le réalisateur transmet une vision tellement négative des gens ordinaires avec ces hommes au comportement débile qu'on se demande si c'est du mépris ou de la méconnaissance. La noirceur de son esprit transparait dans le jugement porté sur les deux personnages féminins principaux. L'une refuse de reconnaître sa responsabilité et sa lâcheté (la fin est édifiante), l'autre n'hésite pas à jeter son mari et ses prétendants sans aucun remord.
Pour moi ce film est un curieux mélange de réussite et de défauts qui empêche une adhésion totale malgré une interprétation de haute voléee.

Synopsis : Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
J'ai lu beaucoup de critiques avant de voir ce film, certaines dithyrambiques d'autres très réservées. Le visionnage n'a fait que confirmer cette dualité.
Tour d'abord l'aspect positif. Woody Allen a réalisé deux portraits remarquables de femmes. L'une dépressive, apparemment superficielle, interprétée par une Kate Blanchett éblouissante, capable en un clin d'œil de passer du rire aux larmes. L'autre saine d'esprit, apparemment charitable, mise en valeur par une Sally Hawkins bouillante d'énergie. Les seconds rôles ne sont pas en reste avec des acteurs performants comme Alec Baldwin, Bobby Cannavale ou Peter Sarsgaard. Ajoutez à cela une photographie lumineuse et un fond musical jazzy qui colle bien aux scènes du film qui se révèle de bonne facture.
L'aspect négatif tient dans l'artificialité des procédés et l'ambiguïté des propos. L'opposition entre classes sociales est poussée à l'extrême tombant dans la caricature. Ce serait parfait pour une comédie mais ici le ton est beaucoup plus tragique que comique. Le réalisateur transmet une vision tellement négative des gens ordinaires avec ces hommes au comportement débile qu'on se demande si c'est du mépris ou de la méconnaissance. La noirceur de son esprit transparait dans le jugement porté sur les deux personnages féminins principaux. L'une refuse de reconnaître sa responsabilité et sa lâcheté (la fin est édifiante), l'autre n'hésite pas à jeter son mari et ses prétendants sans aucun remord.
Pour moi ce film est un curieux mélange de réussite et de défauts qui empêche une adhésion totale malgré une interprétation de haute voléee.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
surfeur51 a écrit:
Et je constate qu'un ouvrage de vulgarisation s'adressant à un large public tel que celui illustré ci-dessous (acheté récemment en brocante), et qui traite du cinéma jusqu'en 1992 (957 pages, plusieurs milliers de films, d'acteurs et de réalisateurs cités), ne cite Vincent Price que dans un seul article au sujet du film "Le Chant de Bernadette" avec Jennifer Jones, William Eythe, Charles Bickford et Vincent Price (ainsi que dans l'index final citant la page où l'on peut retrouver cet article).
J'ai moi-même cet ouvrage. Il est normal que le nom de Vincent Price n'apparaisse qu'une fois car l'index dont tu parles correspond aux photos qui illustrent les articles. Par exemple si tu prends Laura le film très connu du public pour tant soit peu qu'il s'intéresse au cinéma, Vincent Price joue un rôle important dans le film et comme le casting n'est pas cité son nom n'apparait pas. Pour vraiment faire une recherche sérieuse il faut s'intéresser à la filmographie complète des acteurs.
La tu verras qu'il apparait dans un nombre considérable de films sinon renommés du moins populaires dont certains de qualité.
C'est un acteur qui a voulu souvent jouer dans des films de genre par goût, ce n'est pas pour cela qu'il ne mérite pas d'être connu. Je cite Wikipedia :
Quand on demandait à Vincent Price pourquoi il s'abaissait à tourner dans des petites productions telles que celles-ci, il répondait ironiquement: « J'aime le rythme soutenu. Sur un tournage plus ambitieux, on travaille beaucoup plus lentement. Parfois un seul film peut réclamer 9 mois de tournage. 9 mois! Vous vous rendez compte? Autant que pour faire un enfant ! »

zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Je suis bien d'accord avec cela, et quand je veux creuser le casting d'un film ou la filmo d'un acteur, je vais plus sur wikipedia ou IMDb que regarder dans un livre. Le fond de ma discussion avec Barbe-noire concernait plutôt la connaissance spontanée du grand public sur les films et les acteurs, et je reste persuadé que très peu de gens pris au hasard dans le grand public pourront dire qui était Vincent Price.zardi a écrit: Pour vraiment faire une recherche sérieuse il faut s'intéresser à la filmographie complète des acteurs.
surfeur51- Messages : 1833
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