Dernier film visionné

Vu cet AM dès sa réception, l'homme tranquille de John Ford.
Un BR espagnol avec son anglais (et sous-titres anglais), je ne le ferait pas avec un woody Allen, mais là mon anglais est suffisant (avec les sous-titres anglais quand même...), et comme je connais le film par cœur, ça va !
Belle copie blu-ray, avec beaucoup de grain par moments, mais le film a mon âge (1952, bonne année : l'homme tranquille, Chantons sous le pluie et ma naissance !)
Espérons que le BR passera les Pyrénées avec des sous-titres français surtout pour les suppléments seulement en espagnol ou portugais !

Quelques films qui m’ont marqué depuis mon dernier post

..............................................Films découverts

Joker (2018) de Todd Phillips – 7/10
Un grand numéro de Joachin Phoenix qui s’en donne à cœur joie et cabotine à l’excès. Par contre le film ne m’a pas tout à fait convaincu. Cette descente aux enfers est un peu trop préfabriquée malgré une mise en scène inventive.
Le cas Richard Jewell (2020) de Clint Eastwood – 7,5/10
A 90 ans le réalisateur n’a rien perdu de sa force et de sa maîtrise. Il nous livre une belle reconstitution d’un épisode qui met à mal les services policiers américains ainsi que les médias qui n’ont pas hésité à ruiner la vie d’un innocent et de sa famille.
Ciel pur (1961) de Grigori Tchoukhrai – 7,5/10
Un beau mélodrame du réalisateur de « La ballade du soldat » qui n’est pas sans rappeler ceux de Douglas Sirk et qui a en partie évité la censure soviétique de l’époque. Même les héros de guerre n’ont pu échapper à la cruauté du stalinisme.
Hors normes (2019) de Olivier Nakache et Eric Toledano – 8/10
Les auteurs de « Intouchables » ont encore frappé avec cette comédie dramatique très humaniste qui fait un bien fou avec des interprètes surprenants.
Je la connaissais bien (1965) d’Antonio Pietrangeli – 8/10
Un beau portrait de femme, Stefania Sandrelli remarquable, en quête de réussite dans une société machiste et égoiste.
Une vie cachée (2019) de Terrence Malick – 8/10
On a retrouvé le Terrence Malick de « La ligne rouge » à travers ce récit authentique d’un fermier autrichien qui refuse de s’engager sous la bannière nazie. Ode à la nature, à l’amour et à la foi ce film marque profondément les esprits.
Roma (2018) de Alfonso Cuarôn – 8,5/10
Une merveille sur le plan esthétique. Malgré sa froideur analytique, cette chronique d’une famille mexicaine bourgeoise en partie autobiographique ne laisse pas indifférent et est un véritable pamphlet contre la lâcheté masculine et les abus d’un pouvoir qui écrase et réprime les petites gens.
Joe Hill (1971) de Bo Widerberg – 8,5/10
Une belle découverte que cette biographie d’un émigré suédois qui devint une figure marquante du syndicalisme américain. La première partie se passe dans un New York misérable qui n’est pas sans rappeler celui de « Il était une fois en Amérique ». Elle est à mon avis la plus réussie sur le plan cinématographique. La deuxième partie qui se présente comme un road movie est par contre celle qui marque le plus les esprits avec ce personnage qui, à la cruauté et l’intolérance du pouvoir, oppose les chants et la poésie avec une détermination sans faille.

..............................................Films revus

Le quarante et unième (1953) de Grigori Tchoukhrai – 8/10
Une histoire d’amour impossible entre un officier russe blanc et une révolutionnaire que le réalisateur a su imposer aux censeurs de l’époque et qui marque le dégel après la mort de Staline. Belle mise scène avec la photo magnifique de Sergei Urusevski (Quand passent les cicognes) et des acteurs inspirés.
Nuits blanches (1957) de Luchino Visconti – 9/10
Une quête de l’amour universelle merveilleusement interprétée par le grand Marcello Mastroianni et la candide et touchante Maria Schell.

Personnellement je n'ai pas aimé du tout Joker malgré la performance d'acteur de Joachin Phoenix ce film est bien trop glauque.

zardi a écrit:Un grand numéro de Joachin Phoenix qui s’en donne à cœur joie et cabotine à l’excès. Par contre le film ne m’a pas tout à fait convaincu.

alm93 a écrit:Personnellement je n'ai pas aimé du tout Joker malgré la performance d'acteur de Joachin Phoenix ce film est bien trop glauque.

D'accord avec vous deux. Une belle performance de Phoenix, mais un scénario assez décevant, peut-être aussi parce que des "Joker" on en a vu pas mal, dont le très bon interprété par Heath Ledger.

moi Joker, j'ai pas accroché du tout

vendu dans la foulé

alm93 a écrit:Personnellement je n'ai pas aimé du tout Joker malgré la performance d'acteur de Joachin Phoenix ce film est bien trop glauque.

Vu au cinéma (car il y avait une copie 70mm à Paris), ai failli sortir avant la fin (ce qui ne m'est arrivé que deux fois en 50 ans de cinéma).
Sur que même à 1€ avec la crémière en plus, je n'achèterai pas

First man de Damien Chazelle avec Ryan Gosling.
Vu en 4K et Dolby atmos VO.
Film long, très long, qui passe les parties "exploration spatiale" en quelques plans, s'appesantissant longuement sur la vie du personnage principal...
Indéniablement un bon film, même si on regrette la maigreur du temps consacré aux vols...
7/10
Un peu regretté de l'avoir acheté en 4K (bon, promo fnac à 10€) car une TRES grande partie du film est tourné en 16mm (tu m'étonnes que je trouvai le film peu net !!), quelque vols (courts) en 35mm et la partie "lunaire" en IMAX 70mm (très courte) ce qui est un peu frustrant mais je respecte le choix du réalisateur... Je comprend que le distributeur a renoncé à une exploitation en IMAX 70...
Finalement "Appolo 11" n'était pas si mauvais comparativement...

alamo a écrit:...qui passe les parties "exploration spatiale" en quelques plans, s'appesantissant longuement sur la vie du personnage principal...
...
Finalement "Apollo 11" n'était pas si mauvais comparativement...

Je te trouve un peu sévère. Il y les vols en X15, la mission Gemini 8, les essais au sol du module lunaire...
"Apollo 11" retrace ce seul vol, "First Man" évoque toute la conquête spatiale à travers la vie d'un astronaute, probablement le plus illustre...

C'est mon ressenti.

https://www.fnac.com/mp3049014/The-Natural#omnsearchpos=7
https://www.senscritique.com/film/Le_Meilleur/465737
Bonjour je viens de le regardé malgré la distributions le film a mal vieillie,le problème des films des année 80 tous comme Chinatown,Dommage.
Bonne soirée.

Betty (1972) de Claude Chabrol – 6/10
Film dominé par ses deux interprètes féminines, Marie Trintignant et Stéphane Audran. Adaptation peu réussie à mon goùt d’un ouvrage de Simenon, à la fois critique de mœurs et affrontement psychologique. La mise en scène de Chabrol est trop cérébrale et on n’éprouve à aucun moment une empathie quelconque pour les personnages pourtant bien interprétés.
Un flic (1972) de Jean-Pierre Melville – 6,5/10
Dernier film de Melville, en concurrence à l’époque avec Henri Verneuil pour les polars français, et qui a voulu faire de la surenchère avec ce braquage spectaculaire dans un train à partir d’un hélicoptère. Même si la scène est bien filmée et interprétée par Richard Crenna on ne peut maintenant que sourire en la voyant car elle a été entièrement tournée en studio avec des maquettes. Alain Delon, froid et déterminé, joue pour une fois le rôle d’un policier. Contrairement aux autres œuvres de ce réalisateur ce film ne m’a pas emballé malgré son casting de choix.
Une affaire de femmes (1972) de Claude Chabrol – 6,5/10
Tout le film repose sur Isabelle Huppert qui incarne une femme avide de richesse et à la moralité douteuse. Là encore je n’ai pas été emballé par la mise en scène de Chabrol trop économe de ses moyens.
Official secrets (2019) de Gavin Hood – 7/10
Un biopic à la mode avec une lanceuse d’alerte sur les faux renseignements ayant entrainé le gouvernement britannique dans la guerre d’Irak. Si les faits décrits sont intéressants le film est filmé trop platement, presque comme un documentaire, et n’arrive pas à passionner malgré la bonne interprétation de Keira Knightley en particulier.
13 assassins (2010) de Takashi Mike – 7/10
Un film de chambara qui lorgne du côté des Sept samouraïs de Kurosawa sans en atteindre les sommets. Les combats de sabre sont bien filmés avec des acteurs agiles mais peu charismatiques et parfois difficilement reconnaissables. Le seigneur attaqué est outrancièrement sadique. Beaucoup de scènes gore qui finissent par lasser.
Jojo rabbit (2018) de Taika Waititi – 7,5/10
Ce film sur le déconditionnement d’un enfant sous l’emprise des doctrines nazies est un véritable OFNI. Le début du film est carrément comique et fait penser à Moonrise kingdom. L’ami imaginaire qui a les traits d’Hitler est visiblement influencé par le personnage du Dictateur mais est trop outrancier. Le plus intéressant est la relation entre Jojo er la jeune réfugiée juive magnifiquement interprétée par Thomasin McKenzie qui confirme le talent entrevu dans ses premiers films comme Leave no trace. Bref une tragi-comédie qui est drôle et émouvante par moments mais qui se contente d’appliquer des recettes un peu artificielles.
Les misérables (2019) de Ladj Ly – 7,5/10
On présentait ce film comme le successeur de La haine et bien j’ai été un peu déçu. Le film a de grosses qualités mais aussi de gros défauts. Visiblement le réalisateur connait bien la vie dans cette cité mais les personnages principaux (chefs de gang, Chris) sont trop caricaturaux. En choisissant comme base de l’histoire une bavure policière et en ne faisant intervenir que des mégalomanes Ly ne donne qu’une vision prismatique de cette société. Heureusement les enfants et le policier Stéphane rendent un peu d’humanité malgré la scène finale saisissante par sa violence.
Open hearts (2003) de Suzanne Bier – 9/10
Ce film est un petit joyau d’émotion et de sensibilité. Une histoire bouleversante et réaliste avec des personnages remarquablement approfondis et bien interprétés (formidable Mads Mikkelsen).

zardi a écrit:
Open hearts (2003) de Suzanne Bier – 9/10
Ce film est un petit joyau d’émotion et de sensibilité. Une histoire bouleversante et réaliste avec des personnages remarquablement approfondis et bien interprétés (formidable Mads Mikkelsen).

J'aime beaucoup cet acteur notamment dans La Chasse  où il avait démontré toute l'étendue de son talent.