Dernier film visionné

snaky930 a écrit:
J'aime beaucoup cet acteur notamment dans La Chasse  où il avait démontré toute l'étendue de son talent.

C'est vrai que c'est un très bon acteur. En dehors de La chasse j'ai aimé "Royal affair" et "After the wedding". J'ai eu peur après Casino royale qu'il ne tombe dans le système hollywoodien avec les séries comme Hannibal ou des films commerciaux.

................................................Films découverts

Les nouveaux héros (2014) de Chris Williams et Don Hall – 6/10
Certes techniquement c’est très réussi. L’animation est parfaite et les personnages sympathiques mais le scénario est vraiment insipide et parfois à la limite du ridicule. Je me suis laissé avoir par des critiques élogieuses et je vais m’empresser de revendre ce blu-ray.
Cresus (1960) de Jean Giono – 7/10
Unique film de Jean Giono. Malgré une mise en scène parfois maladroite, j’ai bien aimé cette fable sur le rapport des hommes à l’argent qui se passe dans les paysages arides de la haute Provence. Avec des personnages hauts en couleur, des scènes cocasses et des dialogues truffés de répliques savoureuses on passe un bon moment. Fernandel y trouve un de ses meilleurs rôles.
Le cheik blanc (1952) de Federico Fellini – 7/10
Premier film de Fellini, une agréable comédie et satire sociale. Le réalisateur pose un regard caustique et en même temps tendre sur ses congénères. La petites bourgeoisie, l’univers du spectacle et le clergé sont passés à la moulinette. Alberto Sordi n’a pas le rôle principal mais marque les esprits. Brunella Bovo et surtout Leopoldo Trieste font une belle composition.
Parasite (2019) de Bong Joon Ho – 8/10
Virtuosité de la mise en scène, photographie magnifique, satire sociale réussie, personnages savoureux, direction d’acteurs et interprétation excellentes, voilà qui mérite 10/10. Alors pourquoi seulement 8/10 ? Et bien j’ai eu beaucoup de mal à arriver au bout du film. C’est un peu comme si vous mangez le meilleur gâteau du monde et qu’on vous donne plusieurs parts en plus, on arrive à un trop plein proche de l’écœurement. C’est l’impression que j’ai eue en le regardant. Le réalisateur a voulu trop en faire et a ajouté trop de rebondissements à mon goût dans son scénario.
J’accuse de Roman Polanski – 8/10
Un vrai défi que de s’attaquer à cette période trouble de la fin du XIXe siècle. La reconstitution de l’époque est très réussie avec un souci des détails poussé à l’extrême. Mais ce qui fait la grande qualité de cette œuvre c’est l’interprétation grâce à une direction d’acteurs sans faille. Même dans la tourmente Polanski reste un grand réalisateur.

................................................Film revu

A l’ombre des potences (1955) de Nicholas Ray – 7,5/10
Décidément les westerns de Nicholas Ray ont quelques choses de particulier. Tourné juste après le baroque mais magnifique Johnny guitare, ce n’est pas un hasard si les acteurs principaux Sterling Hayden et James Cagney sont des habitués de films noir. S’il respecte les codes du genre, ce film retrouve un thème récurrent dans l’œuvre de Ray, à savoir un jeune homme en révolte contre la société et à la recherche d’amour paternel comme dans La fureur de vivre et Les ruelles du malheur. John Derek y trouve son plus beau rôle et James Cagney est égal à lui-même.

"Un monde plus grand" de Fabienne Berthaud : 8,5/10

snaky930 a écrit:Extrait de la B.O du film Un Monde plus Grand composée par Valentin Hadjadj  (posté dans Music-Box)

J'avais hésité à acheter ce film parce que j'étais méfiant sur le chamanisme, après le "Blueberry" de Kounen un peu trop psychédélique à mon goût. Le post de snaky m'a fait sauter le pas, et je ne regrette pas, au contraire. Ce film inspiré d'une histoire vraie se révèle touchant et passionnant, malgré tout très ancré dans le réel de la vie très simple de ces mongols qui restent loin du monde moderne. Cécile de France y confirme aussi son immense  talent. Un peu comme Nicole Kidman, elle excelle dans tous les genres, comédie, drame, action, thriller, et n'hésite pas à choisir des rôles difficiles où elle doit payer de sa personne...

zardi a écrit:
J’accuse de Roman Polanski – 8/10
Un vrai défi que de s’attaquer à cette période trouble de la fin du XIXe siècle. La reconstitution de l’époque est très réussie avec un souci des détails poussé à l’extrême. Mais ce qui fait la grande qualité de cette œuvre c’est l’interprétation grâce à une direction d’acteurs sans faille. Même dans la tourmente Polanski reste un grand réalisateur.

Entièrement d'accord avec toi. J'ai aussi beaucoup apprécié ce film, et je regrette la polémique qui a suivi sa sortie. Quelque soit l'opinion que l'on peut avoir sur "l'affaire Polanski" (qui date de 43 ans et dont la victime ne veut plus entendre parler), je trouve dommage de "punir" également tous ceux qui ont participé à ce film (acteurs, compositeur, équipe de tournage...) et qui ne sont pas concernés.

"Le jour où les cons seront mis sur orbite, t'a pas fini de tourner" (M. Audiard)
Le problème c'est qu'il y a de plus en plus de cons qui critiquent tout !

Vu hier "Le cheval de fer" de John Ford (non crédité au générique comme réalisateur mais comme producteur !)
Film muet (avec musique en 5.1) aux images très abîmées, le DVD doit être suffisant ! (vu en blu-ray)
2h30 de film muet, je n'étais pas sûr de tenir ! mais après un début un peu laborieux, le film devient passionnant et tient en haleine !
Même si on peut relever quelques invraisemblances que John Ford ne fera plus par la suite, c'est un très bon film malgré des conditions de visionnage mauvaises... Très bonne (comme d'habitude) intervention de P. Brillon, sur le film où on apprend que la Fox a fait quelques reshots de l'actrice principale, critiqués par Ford !
8/10 pour quelques invraisemblances.

Crime passionnel (1945) d'Otto Preminger - 7,5/10
Tourné un an après Laura, ce film noir permet les retrouvailles entre Preminger et Dana Andrews qui cette fois ci ne joue pas le rôle du policier mais celui du bad guy. Maîtrise et précision de la mise en scène qui sont la marque de fabrique du réalisateur. Bonne interprétation des acteurs principaux même si c'est Linda Darnell qui crève l'écran en femme fatale.
Les trois lumières (1921) de Fritz Lang - 8/10
Beau drame fantastique muet de Fritz Lang illustrant le combat entre l'amour et la mort. Les décors sont très beaux pour l'époque et permettent à Lang de montrer ses talents de conteur à travers trois histoires situées dans des époques différentes. Impressionnant Bernhard Goetzke dans le rôle de la mort.
Rouge (1987) de Stanley Kwan - 8/10

Spoiler:

Kwan nous offre une œuvre fantastique emplie de romantisme à l'esthétique léché pour la première partie et de désespoir pour la deuxième. Je ne connaissais pas ce réalisateur et je vais m'empresser de regarder d'autres de ses films.
1917 (2020) de Sam Mendes - 8,5/10
Ce film bâti sur un scénario linéaire simple sort de l'ordinaire de par la qualité de la reconstitution des champs de bataille de la 1ère guerre mondiale, de la qualité d'interprétation (en particulier les deux jeunes soldats) et surtout de la fluidité des mouvements de caméra dus à Sam Mendes et au chef opérateur Roger Deakins (Sky fall, No country for old men, Fargo).
An elephant sitting still (2019) de Hu Bo - 9/10
Noir comme l'encre de ... Chine ! Attention dépressifs ou amateur d'action s'abstenir.
Rencontre de quatre êtres désespérés qui n'attendent plus grand chose de la vie, ce drame est situé dans une cité du nord de la Chine où le misérabilisme social règne, où le mot compassion a disparu et où les familles se désagrègent dans les conflits intergénérationnels.
Malgré sa durée (environ 4 h), des plans fixes, des personnages filmés de dos le reste de l'image étant flou, cette œuvre est une expérience cinématographique unique et m'a littéralement envoûté. Quel dommage que ce jeune réalisateur chinois (29 ans), élève de Bela Tarr, ne puisse poursuivre sa carrière car il s'est suicidé après la post production de ce film.

zardi a écrit:
An elephant sitting still (2019) de Hu Bo - 9/10
Noir comme l'encre de ... Chine ! Attention dépressifs ou amateur d'action s'abstenir.
Rencontre de quatre êtres désespérés qui n'attendent plus grand chose de la vie, ce drame est situé dans une cité du nord de la Chine où le misérabilisme social règne, où le mot compassion a disparu et où les familles se désagrègent dans les conflits intergénérationnels.
Malgré sa durée (environ 4 h), des plans fixes, des personnages filmés de dos le reste de l'image étant flou, cette œuvre est une expérience cinématographique unique et m'a littéralement envoûté. Quel dommage que ce jeune réalisateur chinois (29 ans), élève de Bela Tarr, ne puisse poursuivre sa carrière car il s'est suicidé après la post production de ce film.[/b]

Sur ma wishlist ! Merci pour tous tes retours

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Le Mans 66 (2019) de James Mangold - 6,5/10
Ironiquement le film serait bon s’il n’y avait pas les courses de voitures. A chaque compétition le scénario est le même, le pilote prend du retard et à l’approche du dernier tour se met à remonter tout le monde en fixant les concurrents qu’il dépasse alors qu’il roule à prés de 300km/h. On dirait un mauvais dessin animé. Heureusement il ya l’interprétation dans les scènes hors course. Comme d’habitude Christian Bale et Matt Damon livrent une belle prestation.
La légende de la forteresse de Souram (1986) de Serguei Paradjanov – 7/10
Un film très particulier présenté sous forme de courtes scènes qui se présentent comme des tableaux. Visuellement c’est magnifique avec des couleurs chatoyantes et des costumes ou des paysages magnifiques. Par contre pour le profane que je suis j’ai eu du mal à me passionner pour cette histoire dont les ressorts sont très attachés à la culture de la Géorgie.
Dark waters (2020) de Todd Haynes – 7,5/10 (vu à la télé)
Mention spéciale à Marc Ruffalo qui visiblement s’est totalement investi dans ce rôle d’avocat qui veut défendre des gens contaminés par des produits rejetés par une grande firme chimique. Le sujet est bien traité et surtout bien interprété.
Tonnerres lointains (1973) de Satyajit Ray – 8/10
Le film suit la vie d’un couple de brahmanes dans un village du Bengale. Frappés par la famine due à la pénurie de riz provoquée par l’invasion japonaise du Sud-Est asiatique, certains villageois se révoltent contre les classes dirigeantes et la société se désagrège. Le réalisateur ne porte aucun jugement mais observe les comportements en s’attachant particulièrement au sort des femmes. Avec peu de moyens il réussit à nous faire ressentir le désarroi de ce peuple qui a tant souffert (5 millions de morts pendant cet épisode). Quelques scènes sont magnifiques notamment celles d’ouverture et de fin de cette œuvre.

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2 soeurs (2003) de Kim Jee-won – 8/10
Film que j’ai décidé de revoir, suite à la lecture d’un article sur l’interprétation du scénario. J’avoue que j’ai plus apprécié le film pendant ce deuxième visionnage en démêlant mieux le puzzle diabolique confectionné par le réalisateur et en restant toujours impressionné par les scènes d'horreur et la belle BO mélancolique.

L'ombre de Staline (2019) de Agnieszka Holland



Synopsis : Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable…

L'incroyable histoire de celui qui révéla au monde le génocide par la faim (Holodomor) du peuple Ukrainien.

Ma note 7/10

alm93 a écrit:L'ombre de Staline (2019) de Agnieszka Holland

Merci de signaler ce titre dont je n'avais pas entendu parler. Le synopsis a l'air alléchant, mais tu ne donnes pas vraiment ton avis, juste une note, "moyenne". Le conseilles-tu ?