Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
L'homme de l'Arizona, un bon Budd Boettiche
un film court mais efficace
et des bonus à foison
un film court mais efficace
et des bonus à foison
- Présentation du film par Patrick Brion (8'09)
- Présentation du film par Martin Scorsese (6'26)
- Présentation du film par Bertrand Tavernier (19'14)
- Bande-annonce originale (2'11)
- Budd Boetticher "Maître du Western" (49'14 VOST)
- Budd Boettiche par Tavernier (23'27)
Re: Dernier film visionné
Bas les masques / Deadline - USA (1952) de Richard Brooks - 8/10
Synopsis : Ed Hutcheson, rédacteur en chef du Day, apprend que le journal qu’il dirige va être cédé au Standard. Toute l’équipe prend part à une veillée funèbre bien arrosée en mémoire du Day, que chacun sait condamné à disparaître. Lorsqu’un de ses journalistes est roué de coups par les hommes du gangster Thomas Rienzi, sur lequel il enquêtait, Hutcheson décide d’affronter avec son journal ce roi de la pègre, réputé intouchable.
Défenseur des grandes causes, Richard Brooks s'attaque au problème de la liberté d'expression à travers la disparition programmée d'un journal intègre qui va être vendu à une puissante chaîne d'édition. Ayant été journaliste à ses débuts il connait bien le sujet et nous livre une description intéressante du fonctionnement et du cadre de cette profession. Bien qu'efficace le propos semble parfois un peu trop appuyé avec le baroud d'honneur sur l'enquête et la mise en accusation d'un grand ponte de la pègre qui jusque là était passé entre les mailles du filet. On peut reprocher une dispersion du sujet avec quelques intrigues annexes mais on a droit à quelques séquences magnifiques ( face à face dans la voiture du truand, plaidoyer devant la cour, scène finale) grâce à l'interprétation d'Humphrey Bogart qui trouve dans cette œuvre un de ses meilleurs rôles bien secondé par des acteurs comme Ethel Barrymore, Ed Begley ou Paul Stewart.
Bonus intéressants avec l'interview de Patrick Brion spécialiste de la carrière de Richard Brooks.
Synopsis : Ed Hutcheson, rédacteur en chef du Day, apprend que le journal qu’il dirige va être cédé au Standard. Toute l’équipe prend part à une veillée funèbre bien arrosée en mémoire du Day, que chacun sait condamné à disparaître. Lorsqu’un de ses journalistes est roué de coups par les hommes du gangster Thomas Rienzi, sur lequel il enquêtait, Hutcheson décide d’affronter avec son journal ce roi de la pègre, réputé intouchable.
Défenseur des grandes causes, Richard Brooks s'attaque au problème de la liberté d'expression à travers la disparition programmée d'un journal intègre qui va être vendu à une puissante chaîne d'édition. Ayant été journaliste à ses débuts il connait bien le sujet et nous livre une description intéressante du fonctionnement et du cadre de cette profession. Bien qu'efficace le propos semble parfois un peu trop appuyé avec le baroud d'honneur sur l'enquête et la mise en accusation d'un grand ponte de la pègre qui jusque là était passé entre les mailles du filet. On peut reprocher une dispersion du sujet avec quelques intrigues annexes mais on a droit à quelques séquences magnifiques ( face à face dans la voiture du truand, plaidoyer devant la cour, scène finale) grâce à l'interprétation d'Humphrey Bogart qui trouve dans cette œuvre un de ses meilleurs rôles bien secondé par des acteurs comme Ethel Barrymore, Ed Begley ou Paul Stewart.
Bonus intéressants avec l'interview de Patrick Brion spécialiste de la carrière de Richard Brooks.
Dernière édition par zardi le Ven 30 Juil - 11:06, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Antoinette dans les Cévennes - Caroline Vignal
En cette période estivale, propice à la lègereté et suite aux critiques dithyrambiques (et au César remporté par Laure Calamy), je me suis laissé tenter par ce film signé Caroline Vignal. Autant le dire tout de suite, ce long métrage ne va pas me reconcillier avec la comédie française d'aujourd'hui !
Là où certains ont vu un film rempli de finesse et de drôlerie, je n'ai vu que mièvrerie et naiveté. On suit donc les déambulations d'Antoinette et de son âne Patrick (sic !) partis à la recherche de son amant dans le massif des Cévennes. Malheureusement, aucun cliché ne nous est épargné : la parisienne qui débarque à la campagne et son lot de gags éculés, la romance d'un soir avec Jojo le biker... etc.
Le grand voyage intiatique promis sur le chemin de Stevenson vire à la simple balade. Dommage ! Ma note : 5/ 10
En cette période estivale, propice à la lègereté et suite aux critiques dithyrambiques (et au César remporté par Laure Calamy), je me suis laissé tenter par ce film signé Caroline Vignal. Autant le dire tout de suite, ce long métrage ne va pas me reconcillier avec la comédie française d'aujourd'hui !
Là où certains ont vu un film rempli de finesse et de drôlerie, je n'ai vu que mièvrerie et naiveté. On suit donc les déambulations d'Antoinette et de son âne Patrick (sic !) partis à la recherche de son amant dans le massif des Cévennes. Malheureusement, aucun cliché ne nous est épargné : la parisienne qui débarque à la campagne et son lot de gags éculés, la romance d'un soir avec Jojo le biker... etc.
Le grand voyage intiatique promis sur le chemin de Stevenson vire à la simple balade. Dommage ! Ma note : 5/ 10
snaky930- Admin
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Re: Dernier film visionné
Deux films français particuliers cette semaine.
Tout d'abord titane, la Palme d'or de cette année, qui m'a laissé circonspect, malgré les qualités du film.
Je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas. J'ai eu l'impression que la réalisatrice n'allait jamais jusqu'au bout de son propos et qu'elle changeait plusieurs fois de directions. Graphiquement ça a de la gueule, les acteurs sont habités(mention spéciale à Vincent Lindon), mais le film est quand même très hermétique aux émotions. Dommage: 6/10
Le second est Annette de leos Carax.
C'est un film hybride avec une ambition folle mais qui ne plaira pas à tout le monde. Moi même, pendant le premier tiers du film, je me suis demandé si je n'allais pas quitter la salle. Puis le film m'a retourné comme une crêpe, le temps de m'habituer à cette singulière proposition de cinéma. Après il faut reconnaître qu'il y a de sacrées séquences de pur cinéma, mélangées avec d'autres beaucoup moins plaisantes, à l'image de l'utilisation, par les sparks, de pop et d'opéra tout au long du métrage.
Mais j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une expérience en salle autant partagée entre l'attraction et la répulsion (depuis Mulholland drive, qui n'était lui, qu'attraction)
8/10
Tout d'abord titane, la Palme d'or de cette année, qui m'a laissé circonspect, malgré les qualités du film.
Je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas. J'ai eu l'impression que la réalisatrice n'allait jamais jusqu'au bout de son propos et qu'elle changeait plusieurs fois de directions. Graphiquement ça a de la gueule, les acteurs sont habités(mention spéciale à Vincent Lindon), mais le film est quand même très hermétique aux émotions. Dommage: 6/10
Le second est Annette de leos Carax.
C'est un film hybride avec une ambition folle mais qui ne plaira pas à tout le monde. Moi même, pendant le premier tiers du film, je me suis demandé si je n'allais pas quitter la salle. Puis le film m'a retourné comme une crêpe, le temps de m'habituer à cette singulière proposition de cinéma. Après il faut reconnaître qu'il y a de sacrées séquences de pur cinéma, mélangées avec d'autres beaucoup moins plaisantes, à l'image de l'utilisation, par les sparks, de pop et d'opéra tout au long du métrage.
Mais j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une expérience en salle autant partagée entre l'attraction et la répulsion (depuis Mulholland drive, qui n'était lui, qu'attraction)
8/10
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Re: Dernier film visionné
Diamant noir (2016) de Arthur Harari - 7,5/10
Synopsis : Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ulmann et une soif amère de vengeance.
Pour un premier long métrage, Arthur Harari a fait preuve de beaucoup d'ambition. A partir d'un film de braquage, il a intégré une foule d'éléments dramatiques (désir de vengeance, recherche d'une figure paternelle, désir sexuel...) à travers le complexe personnage principal bien interprété par Niels Schneider. Le problème c'est que tous ces aspects ne sont pas assez développés et souvent non aboutis. Par contre il a su créer un climat et une tension propre aux films noirs avec un côté intéressant en ce qui concerne le milieu des diamantaires rarement visité dans le cinéma. Une œuvre intéressante mais qui manque de maîtrise ce qui est normal pour un premier film qui reste prometteur.
Synopsis : Pier Ulmann vivote à Paris, entre chantiers et larcins qu’il commet pour le compte de Rachid, sa seule « famille ». Son histoire le rattrape le jour où son père est retrouvé mort dans la rue, après une longue déchéance. Bête noire d’une riche famille de diamantaires basée à Anvers, il ne lui laisse rien, à part l’histoire de son bannissement par les Ulmann et une soif amère de vengeance.
Pour un premier long métrage, Arthur Harari a fait preuve de beaucoup d'ambition. A partir d'un film de braquage, il a intégré une foule d'éléments dramatiques (désir de vengeance, recherche d'une figure paternelle, désir sexuel...) à travers le complexe personnage principal bien interprété par Niels Schneider. Le problème c'est que tous ces aspects ne sont pas assez développés et souvent non aboutis. Par contre il a su créer un climat et une tension propre aux films noirs avec un côté intéressant en ce qui concerne le milieu des diamantaires rarement visité dans le cinéma. Une œuvre intéressante mais qui manque de maîtrise ce qui est normal pour un premier film qui reste prometteur.
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Re: Dernier film visionné
hier soir encore un Audiad >>> De rouille et d'os
encore particulier avec une bonne Cottillard, un très bon film, et très beau film, assez dur mais surtout très émouvant.
encore particulier avec une bonne Cottillard, un très bon film, et très beau film, assez dur mais surtout très émouvant.
Re: Dernier film visionné
L'homme d'Aran / Man of Aran (1934) de Robert J. Flaherty - 9/10
Synopsis : Au large de l’Irlande, sur une île aride battue par les vents, l’histoire d’une famille de pêcheurs à travers leurs activités quotidiennes. Le père, pour faire pousser une maigre récolte, fabrique la terre de ses propres mains en brisant d’énormes blocs de pierre, la mère arpente les plages pour recueillir des algues au risque de se faire emporter par les vagues tandis que le fils pêche du haut d’une immense falaise. Ce dernier aperçoit un requin baleine. Bientôt c’est l’effervescence et les hommes du village partent en mer pour chasser l’animal. Les journées de pêche s’accumulent tandis que la mer se déchaîne...
Il s'est écoulé plus de dix ans depuis la sortie de Nanouk l'esquimau qui l'avait fait connaître au grand public quand Flaherty décide de tourner un film sur les habitants de l'île d'Aran. Il vit plus de deux ans avec ceux-ci, s'imprégnant de leurs coutumes et mode de vie en gagnant leur confiance et leur participation au projet.
Sans établir de scénario, il filme jusqu'à épuisement de la pellicule des scènes de la vie quotidiennes, des pêches et surtout des tempêtes. A l'aide des rushes obtenus et avec le monteur John Goodman il compose une ode à la nature et à la résistance de l'homme face aux maigres ressources et aux éléments déchaînés. Les séquences sur la pêche au requin pèlerin et le retour de l'embarcation en pleine tempête sont parmi les plus impressionnantes que le cinéma ait produites. Avec L'île nue de Kaneto Shindo c'est un des plus beaux documentaires fiction que j'ai pu voir et je ne m'en lasse pas.
Synopsis : Au large de l’Irlande, sur une île aride battue par les vents, l’histoire d’une famille de pêcheurs à travers leurs activités quotidiennes. Le père, pour faire pousser une maigre récolte, fabrique la terre de ses propres mains en brisant d’énormes blocs de pierre, la mère arpente les plages pour recueillir des algues au risque de se faire emporter par les vagues tandis que le fils pêche du haut d’une immense falaise. Ce dernier aperçoit un requin baleine. Bientôt c’est l’effervescence et les hommes du village partent en mer pour chasser l’animal. Les journées de pêche s’accumulent tandis que la mer se déchaîne...
Il s'est écoulé plus de dix ans depuis la sortie de Nanouk l'esquimau qui l'avait fait connaître au grand public quand Flaherty décide de tourner un film sur les habitants de l'île d'Aran. Il vit plus de deux ans avec ceux-ci, s'imprégnant de leurs coutumes et mode de vie en gagnant leur confiance et leur participation au projet.
Sans établir de scénario, il filme jusqu'à épuisement de la pellicule des scènes de la vie quotidiennes, des pêches et surtout des tempêtes. A l'aide des rushes obtenus et avec le monteur John Goodman il compose une ode à la nature et à la résistance de l'homme face aux maigres ressources et aux éléments déchaînés. Les séquences sur la pêche au requin pèlerin et le retour de l'embarcation en pleine tempête sont parmi les plus impressionnantes que le cinéma ait produites. Avec L'île nue de Kaneto Shindo c'est un des plus beaux documentaires fiction que j'ai pu voir et je ne m'en lasse pas.
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Re: Dernier film visionné
Frozen river (2008) de Courtney Hunt - 7,5/10
Synopsis : Une petite ville américaine à la frontière du Canada. Quand son mari, joueur invétéré, disparaît avec leurs économies, Ray se retrouve seule avec ses deux fils. Alors qu’elle essaie de retrouver son mari, elle rencontre Lila, jeune mère célibataire d’origine Mohawk, qui lui propose un moyen de gagner rapidement de l’argent : faire passer illégalement aux USA des immigrés clandestins, à travers la rivière gelée de Saint Lawrence, située dans la réserve indienne…
Pour son premier film, la réalisatrice nous livre un drame sincère et épuré avec un beau portrait de deux femmes marginalisées que tout oppose au départ mais qui vont nouer une vraie amitié. Réalisé avec de faibles moyens et tourné en partie dans une réserve Mohawk, ce film met l'accent sur l'injustice du traitement des amérindiens aux USA. Belle performance de Mélissa Leo dans ce rôle de femme battante qui lutte contre l'adversité. Une réussite du cinéma indépendant.
Synopsis : Une petite ville américaine à la frontière du Canada. Quand son mari, joueur invétéré, disparaît avec leurs économies, Ray se retrouve seule avec ses deux fils. Alors qu’elle essaie de retrouver son mari, elle rencontre Lila, jeune mère célibataire d’origine Mohawk, qui lui propose un moyen de gagner rapidement de l’argent : faire passer illégalement aux USA des immigrés clandestins, à travers la rivière gelée de Saint Lawrence, située dans la réserve indienne…
Pour son premier film, la réalisatrice nous livre un drame sincère et épuré avec un beau portrait de deux femmes marginalisées que tout oppose au départ mais qui vont nouer une vraie amitié. Réalisé avec de faibles moyens et tourné en partie dans une réserve Mohawk, ce film met l'accent sur l'injustice du traitement des amérindiens aux USA. Belle performance de Mélissa Leo dans ce rôle de femme battante qui lutte contre l'adversité. Une réussite du cinéma indépendant.
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Re: Dernier film visionné
>>> Hier soir >>> encore un Audiard >>> les frères Sisters
Un bon Western, violent, a voir ou revoir
Un bon Western, violent, a voir ou revoir
Re: Dernier film visionné
Borderline (1950) de William A. Seiter - 6/10
Synopsis : Madeleine Haley, agent du FBI, est sur le point d’infiltrer un réseau de drogue au Mexique alors que Johnny McEvoy, lui aussi agent secret, fait déjà partie de ce réseau. L’enquête commence, et les deux agents se rapprochent sans connaître la véritable identité de l’autre. Entre azttirance et méfiance, lequel des deux sentiments l’emportera ?
Un étrange film qui louvoie entre le film noir, la comédie et la romance, ce qui n'est pas étonnant quand le réalisateur est plutôt un spécialiste des comédies musicales et des comédies loufoques. Le scénario manque d'originalité et de précision et la mise en scène est assez quelconque. L'attrait du film vient surtout des interprètes. Fred MacMurray est à l'aise dans ce rôle de flic infiltré, Claire Trevor alterne le bon et le moins bon et Raymond Burr égal à lui-même dans un rôle de méchant. Un film agréable à regarder mais qui ne sort guère de l'ordinaire.
Synopsis : Madeleine Haley, agent du FBI, est sur le point d’infiltrer un réseau de drogue au Mexique alors que Johnny McEvoy, lui aussi agent secret, fait déjà partie de ce réseau. L’enquête commence, et les deux agents se rapprochent sans connaître la véritable identité de l’autre. Entre azttirance et méfiance, lequel des deux sentiments l’emportera ?
Un étrange film qui louvoie entre le film noir, la comédie et la romance, ce qui n'est pas étonnant quand le réalisateur est plutôt un spécialiste des comédies musicales et des comédies loufoques. Le scénario manque d'originalité et de précision et la mise en scène est assez quelconque. L'attrait du film vient surtout des interprètes. Fred MacMurray est à l'aise dans ce rôle de flic infiltré, Claire Trevor alterne le bon et le moins bon et Raymond Burr égal à lui-même dans un rôle de méchant. Un film agréable à regarder mais qui ne sort guère de l'ordinaire.
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Re: Dernier film visionné
The mission / Cheung foh (1999) de Johnny To - 7/10
Synopsis : A la suite de la tentative manquée d'assassinat d'un parrain local, cinq professionnels retirés du milieu sont engagés pour assurer la protection de M. Lung, un gros bonnet de la pègre, membre des triades chinoises. Curtis, James, Mike et Shin (Kelly Lin) vont devoir faire abstraction de leurs problèmes extérieurs et s'adapter au groupe pour mener à bien leur soudaine mission. Ces cinq gardes du corps tissent des liens d'amitié, mais celle-ci est mise à mal lorsque Curtis reçoit l'ordre de tuer Shin qui vient d'avoir une liaison avec Mme Lung.
Autant le reconnaître tout de suite, je ne suis pas adepte des films de gunfight ni un admirateur de Johnny To et j'ai regardé ce film plus par curiosité que par intérêt malgré les critiques dithyrambiques que j'avais pu lire. Le scénario est minimaliste (le réalisateur lui-même reconnait que le tournage avait commencé alors que le scénario n'était pas écrit), mais on est quand même captivé par l'originalité de certaine scènes stylisées où les combattants sont presque immobiles tout en tirant sans arrêt, avec une belle utilisation des décors (bâtiments, escalator, voitures...). Autre originalité l'alternance de scènes où on voit les cinq gardes du corps se détendre et celles où ils mettent leur vie en jeu. La faible durée du film ne permet pas un approfondissement suffisant de de ces cinq personnages pour que l'on éprouve de l'empathie et la dernière séquence m'a semblé un peu raccourcie. Finalement je ne suis ni déçu ni enthousiasmé après ce visionnage.
Synopsis : A la suite de la tentative manquée d'assassinat d'un parrain local, cinq professionnels retirés du milieu sont engagés pour assurer la protection de M. Lung, un gros bonnet de la pègre, membre des triades chinoises. Curtis, James, Mike et Shin (Kelly Lin) vont devoir faire abstraction de leurs problèmes extérieurs et s'adapter au groupe pour mener à bien leur soudaine mission. Ces cinq gardes du corps tissent des liens d'amitié, mais celle-ci est mise à mal lorsque Curtis reçoit l'ordre de tuer Shin qui vient d'avoir une liaison avec Mme Lung.
Autant le reconnaître tout de suite, je ne suis pas adepte des films de gunfight ni un admirateur de Johnny To et j'ai regardé ce film plus par curiosité que par intérêt malgré les critiques dithyrambiques que j'avais pu lire. Le scénario est minimaliste (le réalisateur lui-même reconnait que le tournage avait commencé alors que le scénario n'était pas écrit), mais on est quand même captivé par l'originalité de certaine scènes stylisées où les combattants sont presque immobiles tout en tirant sans arrêt, avec une belle utilisation des décors (bâtiments, escalator, voitures...). Autre originalité l'alternance de scènes où on voit les cinq gardes du corps se détendre et celles où ils mettent leur vie en jeu. La faible durée du film ne permet pas un approfondissement suffisant de de ces cinq personnages pour que l'on éprouve de l'empathie et la dernière séquence m'a semblé un peu raccourcie. Finalement je ne suis ni déçu ni enthousiasmé après ce visionnage.
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