Dernier film visionné

Hier soir un très bon film de guerre >>> La Nuit des généraux

du très bon, un peut long, mais bon ça passe assai vite et que dire de "Peter O'TOOLE" brillant dans son rôle

je conseille

l'andalous a écrit:Hier soir un très bon film de guerre >>> La Nuit des généraux

Du très bon, un peu long, mais bon ça passe assez vite, et que dire de "Peter O'TOOLE" brillant dans son rôle .

Je conseille .

Vu l'ancienneté du film et sa réputation, j'ai tendance à penser que pratiquement tout le monde sur ce forum l'a probablement déjà vu ( perso, 3 ou 4 fois : VHS , diffusions télé, DVD ) .
Tu l'avais jamais vu toi   ??

oui déjà vu, mais ya très, très longtemps

autrement, hier soir >>> Dans la souricière

du très bon Policier thriller, à voir ou à revoir


je conseille

This is not a love story / Me and Earl and the dying girl (2015) de Alfonso Gomez-Rejon - 8/10



Synopsis : Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de Terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques. Mais sa volonté de passer inaperçu est mise à mal lorsque sa mère le force à revoir Rachel, une ancienne amie de maternelle atteinte de leucémie.

Encore une perle du cinéma indépendant. Une œuvre d'une fraicheur rare sur un thème pourtant grave, celui de la maladie incurable. La mise en scène est inventive, avec beaucoup de références cinéphiliques. Le film avec un ton décalé, ne tombe jamais dans le pathos grâce aux passages des petits films (originaux et très drôles) créés par le personnage principal qui permettent un effet de distanciation salutaire.
La prestation d'Olivia Cooke est parfaite ainsi que celle de Thomas Mann. Un beau regard sur l'adolescence et l'amitié.

hier soir, revu >>> Le viager


A revoir, pour ceux qui l'ont vu ya pas mal de temps

et à voir d'urgence pour les rares ici qui ne l'ont pas vue, comme #BarbeNoire


Un très bon #Serraut

Transsiberian (2008) de Brad Anderson - 7/10



Synopsis : Dans le transsibérien qui les amène de Pékin à Moscou, un couple d’américains fait la connaissance de Carlos et Abby. Ignorant que Carlos a dissimulé de la drogue dans les bagages d’Emily, le couple va sombrer dans un engrenage meurtrier auquel Grinko va plus que contribuer…

Un thriller au scénario assez convenu mais agréable à regarder. Le dépaysement est total avec ces paysages enneigés, et ces policiers russes qui font redouter le pire à chacune de leur apparition. La photo très contrastée ajoute au climat anxiogène qui va crescendo malgré un rythme un peu lent. On peut toutefois regretter la conclusion bâclée avec un happy end qui ne s'imposait pas.

hier soir, revu avec plaisir >>> Passer d'hommes  


A revoir et vite, pour ceux qui l'ont vu ya pas mal de temps

et à voir d'urgence pour les rares ici qui ne l'ont pas vue, comme #BarbeNoire  


avec un très bon #Anthony QUINN

Hier soir >>> Porte des Lilas

En Blu-Ray et version intégrale "Salle de Cinéma"

Pas mal, pas un chef-œuvre Français mais ce regarde

en plus c'est pas souvent que l'on vois #Georges BRASSENS dans un film

A touch of zen / Xia nü (1971) de King Hu - 9/10



Synopsis : Gu Shengzai, vieux garçon exerçant la profession de peintre et d’écrivain public, mène une vie tranquille avec sa mère, laquelle cherche à tout prix à marier son fils. Lorsqu’une nouvelle voisine vient s’installer à côté de chez eux, l’occasion est inespérée. Mais cette jeune fille mystérieuse n’est autre que Yang Huizhen, dont le père a été assassiné par la police politique du grand eunuque Wei et qui est depuis, recherché pour trahison…

Ce film est pour moi une source d'émerveillement inépuisable. Je crois qu'on peut le revoir indéfiniment et y trouver à chaque visionnage de nouvelles sensations.
King Hu alors au sommet des sa gloire après les succès de L'hirondelle d'or et de Dragon Inn a voulu faire une apothéose artistique de ses capacités. Se démarquant des classiques films de sabre chinois il introduit des éléments fantastiques et mystiques jusque là peu présents dans le genre. Le scénario est tiré d'un recueil de contes mettant en jeu des fantômes ce que l'on retrouve dans la première partie où la part belle est donnée au personnage de Gu Shengzai, un artiste intellectuel qui va se montrer fin stratège, un aspect là encore inusuel dans ce type de film. Autre particularité dans ce passage de près d'une heure c'est l'aspect romantique avec l'amour qu'éprouve ce personnage pour Yang qui se concrétise en une séquence d'une poignée de secondes. Après le massacre, le film prend une autre dimension et se déroule en pleine nature avec des combats dans une forêt de bambous où dans des régions désertiques. La caméra virevolte, se déplace dans des travellings vertigineux pour suivre de véritables ballets exécutés par des combattants bondissants. Ce ne sont pas les prouesses acrobatiques qui intéressent le réalisateur mais la beauté des déplacements et des images qui imprègnent notre rétine pour un long moment. La dernière partie qui voit l'affrontement entre le moine bouddhiste et le général ennemi est à la fois innovante et visuellement magnifique avec cette utilisation d'images en négatif qui donne un côté psychédélique (perso je pense que King Hu a été influencé par La planète des singes aussi bien pour les images que pour l'accompagnement musical) ainsi que ces personnages nimbés de soleil.
Cette fresque d'une durée de plus 3 heures et qui a demandé 3 ans de tournage est un film fondateur mais dont la richesse reste jusque là inégalée même si  Raining in the mountains est une autre belle réussite esthétique de ce réalisateur.