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surfeur51 a écrit:

alm93 a écrit:L'ombre de Staline (2019) de Agnieszka Holland

Merci de signaler ce titre dont je n'avais pas entendu parler. Le synopsis a l'air alléchant, mais tu ne donnes pas vraiment ton avis, juste une note, "moyenne". Le conseilles-tu ?

Oui c'est franchement pas mal malgré quelques maladresses du scénario qui trace des pistes sans vraiment donner toutes les réponses et un léger défaut de rythme.
Les informations du livret complètent le film.

alm93 a écrit:L'ombre de Staline (2019) de Agnieszka Holland



Synopsis : Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable…

L'incroyable histoire de celui qui révéla au monde le génocide par la faim (Holodomor) du peuple Ukrainien.

Ma note 7/10

Merci pour le retour   . Je ne connaissais ni le film ni cet épisode journalistique. Dans mon esprit c'était "L'archipel du Goulag" qui avait révélé cette tragédie.

zardi a écrit:

alm93 a écrit:L'ombre de Staline (2019) de Agnieszka Holland



Synopsis : Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable…

L'incroyable histoire de celui qui révéla au monde le génocide par la faim (Holodomor) du peuple Ukrainien.

Ma note 7/10

Merci pour le retour   . Je ne connaissais ni le film ni cet épisode journalistique. Dans mon esprit c'était "L'archipel du Goulag" qui avait révélé cette tragédie.

Il faut voir le film pour comprendre pourquoi cette nouvelle n'a pas eu a l'époque le retentissement qu'elle aurait dû avoir.

Merci pour ce retour. Effectivement, le pitch est plutôt intéressant

Phase IV

Ayant trouvé le blu-ray de Phase IV à 10€ (port compris), je me suis laissé tenté après avoir lu plusieurs critiques du genre :
"Film génial, réalisé par Saul Bass et malheureusement méconnu en France, "Phase IV" est un chef-d'œuvre qui se doit d'être vu par tout cinéphile qui se respecte."
Je pense effectivement, qu'il faut l'avoir vu... en tous cas, il est quasi unique dans ma collection de films au niveau de la pauvreté des moyens mis en œuvre (ça me rappelle ce que mon fils filmait à 12 ans avec un caméscope, avec son frère, sa sœur et ses deux cousines), de la nullité du scénario (en gros les fourmis sont devenues vachement plus intelligentes que les humains), et du jeu des trois acteurs principaux qui ont, dans ce film, le charisme d'une huitre. Des scènes interminables et sans queue ni tête se succèdent quasi sans raccord ni logique... ma note 1/10

surfeur51 a écrit:Phase IV

Ayant trouvé le blu-ray de Phase IV à 10€ (port compris), je me suis laissé tenté après avoir lu plusieurs critiques du genre :
"Film génial, réalisé par Saul Bass et malheureusement méconnu en France, "Phase IV" est un chef-d'œuvre qui se doit d'être vu par tout cinéphile qui se respecte."
Je pense effectivement, qu'il faut l'avoir vu... en tous cas, il est quasi unique dans ma collection de films au niveau de la pauvreté des moyens mis en œuvre (ça me rappelle ce que mon fils filmait à 12 ans avec un caméscope, avec son frère, sa sœur et ses deux cousines), de la nullité du scénario (en gros les fourmis sont devenues vachement plus intelligentes que les humains), et du jeu des trois acteurs principaux qui ont, dans ce film, le charisme d'une huitre. Des scènes interminables et sans queue ni tête se succèdent quasi sans raccord ni logique... ma note 1/10

Ce n'est clairement pas un film tout public.

Je comprends qu'on puisse être déçu (d'autant plus que la réputation du métrage est plutôt bonne, voire très bonne). Pour ma part, j'ai trouvé les suppléments beaucoup plus intéressants

snaky930 a écrit:Ce n'est clairement pas un film tout public.

Je ne suis pas contre les films un peu à part et particuliers. Mais ici, j'ai du mal à comprendre tous ceux qui crient au chef d’œuvre. D'ailleurs tu dis toi-même préférer les suppléments au film lui-même, ça interroge quand même un peu   ...

surfeur51 a écrit:

snaky930 a écrit:Ce n'est clairement pas un film tout public.

Je ne suis pas contre les films un peu à part et particuliers. Mais ici, j'ai du mal à comprendre tous ceux qui crient au chef d’œuvre. D'ailleurs tu dis toi-même préférer les suppléments au film lui-même, ça interroge quand même un peu   ...

Je suis un peu d'accord avec toi : le sujet était intéressant mais le film n'a un peu ni queue ni tête.
Je l'avais touché a 5€ dans l'offre 10 a 50€ chez Bluecast mais je l'ai vite revendu.

surfeur51 a écrit:

snaky930 a écrit:Ce n'est clairement pas un film tout public.

Je ne suis pas contre les films un peu à part et particuliers. Mais ici, j'ai du mal à comprendre tous ceux qui crient au chef d’œuvre. D'ailleurs tu dis toi-même préférer les suppléments au film lui-même, ça interroge quand même un peu   ...

Aucune ambiguité, pour moi, ce n'est pas un chef d'oeuvre !

A l'époque, dans mes notations,  j'avais d'ailleurs mis 2 ** sur 5 et, contrairement à d'autres films que j'ai sans doute notés un peu "sévère" sur un 1er visionnage, je ne relèverai pas la note de celui-ci.

Si j'avais lu vos avis plus tôt, même à 6 € je ne l'aurais sans doute pas acheté !
Je l'ai pris sur la notoriété du titre, et l'aspect plus ou moins "culte" que le film a acquis avec les années, complétés par l'attractivité du prix .
Bon, maintenant que je l'ai , je pourrai toujours m'en faire une idée personnelle !

L'homme du président de Woo Min-ho (2020)



A la fin des années 1970, la Corée est sous la houlette du président Park, qui contrôle d’une main de fer la KCIA, l’agence de renseignements coréens. KIM Gyu-Pyeong, un commandant prometteur de la KCIA, voit sa vie être bouleversée lorsque l’ancien directeur de l’agence refait surface, avouant qu’il connaît toutes les affaires louches dans lesquelles a trempé le gouvernement.
Le film est thriller politique dont la mise en scène est habille et élégante mais personnellement ce n'est pas mon genre préféré surtout que le dénouement est dévoilé dès les premières minutes du film.

Ma note 6/10

Le vent de la liberté (2018) de Michael Herbig – 7/10
Encore un film tiré d’une histoire vraie. Dans cette évasion de deux familles de l’Allemagne de l’Est en montgolfière, le réalisateur a surtout joué la carte du suspens au détriment de l’aspect psychologique.
Meurtre par procuration (1964) de Freddie Francis – 7,5/10
Un bon thriller psychologique dû au scénariste Jimmy Sangster qui joue du thème de la folie. Les interprètes féminines livrent une belle prestation
Paranoïaque (1963) de Freddie Francis – 7,5/10
Un thriller horrifique qui surfe sur le succès de Psychose grâce à un bon scénario de Jimmy Sangster. Une photographie magnifique et une interprétation de qualité (Oliver Reed est impressionnant de bestialité). Ce film met en place les recettes des futurs succès des films gothiques de la Hammer.
La condition de l’homme (1959-1961) Masaki Kobayashi
Fresque historique dantesque (durée 9h 34) qui se situe pendant et après la deuxième guerre mondiale en Mandchourie occupée par le Japon et premier grand film du futur réalisateur de Harakiri, Kwaïdan et Rebellion. Tiré du roman de Gumpei Komikawa divisé en six volume, ce film montre le chemin de croix de Kaji qui va se heurter à sa hiérarchie puis à l’armée et enfin aux russes.
La condition de l’homme 1 : Il n’y a pas de plus grand amour (1959) de Masaki Kobayashi – 9/10
Kaji, un jeune humaniste s’oppose à ses supérieurs pour essayer de venir en aide aux prisonniers de guerre chinois qu’on force à travailler dans des conditions inhumaines. Ce premier volet divisé en deux parties est une splendeur visuelle. Tatsua Nakadai est bouleversant et on est emporté par ce drame qui vous prend aux tripes.
La condition de l’homme 2 : Le chemin de la liberté (1959) de Masaki Kobayashi – 8/10
Ce deuxième volet est à mon avis moins bon que le premier. Dans la première partie, la meilleure, enrôlé de force dans l’armée, Kaji vient en aide aux jeunes recrues que les anciens briment sans arrêt. Cet épisode inspirera Stanley Kubrick pour Full metal jacket. La deuxième partie se déroule sur le front pendant la bataille contre les forces soviétiques. C’est un véritable réquisitoire contre l’armée ce qui est rarissime dans le cinéma japonais.
La condition de l’homme 3 : La prière du soldat (1961) de Masaki Kobayashi – 10/10
Ce troisième volet bouleversant est l’aboutissement de cette œuvre ou l’on voit Kaji malgré des épreuves horribles retrouver tout son humanisme et la plénitude de sa condition humaine.
Si cela vous intéresse voir la critique des trois films sur DVDclassik Film 1 Film 2  Film 3