Quizz cinéma
+8
alamo
prune99
infrared
minimyr
surfeur51
Old_School
snaky930
Barbe-Noire
12 participants
Page 26 sur 52
Page 26 sur 52 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 39 ... 52
Re: Quizz cinéma
Deux bonnes réponses à 4 points sur l'extrait 3 : Snaky, qui avec un indice a trouvé l'acteur, et a pu recouper avec un autre indice. Et, bonne surprise, phiphi qui répond bien en participant pour la 1ère fois
.
Apparition d'une actrice "hyper"
connue en 4 ce soir ( je persiste et signe
).
Edit : bonne réponse également d'Infrared, qui a d'abord trouvé grâce aux indices ( et des recherches ), et a ensuite reconnu l'acteur ( qui ici était plus jeune que dans les films de milieu de carrière, lesquels lui ont apporté sa notoriété de second rôle ) .
Effectivement, par la suite il ne portait plus la barbe, et son visage avait muri de quelques années . Pour son rôle dans ce quizz, de toute évidence on lui avait grisonné les cheveux !
4 points !


Apparition d'une actrice "hyper"


Edit : bonne réponse également d'Infrared, qui a d'abord trouvé grâce aux indices ( et des recherches ), et a ensuite reconnu l'acteur ( qui ici était plus jeune que dans les films de milieu de carrière, lesquels lui ont apporté sa notoriété de second rôle ) .
Effectivement, par la suite il ne portait plus la barbe, et son visage avait muri de quelques années . Pour son rôle dans ce quizz, de toute évidence on lui avait grisonné les cheveux !
4 points !

Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Film 4 , extrait 4 :

Je pense qu'on peut dire qu'elle a été une des plus grandes stars féminines du cinéma français, avec pas loin de 80 ans de carrière ( elle est décédée centenaire ) .
Comme dans "Potins de femmes" , il y a beaucoup de femmes dans ce film, mais leur destin n'est pas franchement le même
!

Je pense qu'on peut dire qu'elle a été une des plus grandes stars féminines du cinéma français, avec pas loin de 80 ans de carrière ( elle est décédée centenaire ) .
Comme dans "Potins de femmes" , il y a beaucoup de femmes dans ce film, mais leur destin n'est pas franchement le même

Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Bonne réponse de Surfeur sur l'extrait 4 (2 points).
Par contre, c2302t a visé à côté, même s'il a parfaitement reconnu l'acteur en 3 et surtout l'actrice en 4.
Mais visiblement, ces deux comédiens ont tourné ensemble au moins une autre fois.
Par contre, c2302t a visé à côté, même s'il a parfaitement reconnu l'acteur en 3 et surtout l'actrice en 4.
Mais visiblement, ces deux comédiens ont tourné ensemble au moins une autre fois.

Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Film 4, extrait 5 :

Il a été de ceux pour qui "l'aventure, c'est l'aventure", et a accompagné Bébel dans "Peur sur la ville" ! Mais ce n'est pas lui qui a dit à cette grande dame du cinéma français "t'as de beaux yeux, tu sais !"
Ce rôle a été repris par Patrick Timsit dans un téléfilm assez récent de la télé française !

Il a été de ceux pour qui "l'aventure, c'est l'aventure", et a accompagné Bébel dans "Peur sur la ville" ! Mais ce n'est pas lui qui a dit à cette grande dame du cinéma français "t'as de beaux yeux, tu sais !"
Ce rôle a été repris par Patrick Timsit dans un téléfilm assez récent de la télé française !
Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
C2302t avait trouvé en photo 2, mais sur une seconde proposition.
Sur la 5, bonnes réponses de Old School, Alamo et Hervé Paul, qui ont tous reconnu l'actrice en 4 mais n'avaient pas d'éléments pour recouper ( trop longue filmo).
Un point pour tous les quatre.
Sur la 5, bonnes réponses de Old School, Alamo et Hervé Paul, qui ont tous reconnu l'actrice en 4 mais n'avaient pas d'éléments pour recouper ( trop longue filmo).
Un point pour tous les quatre.
Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Daniel Darrieux ne donne pas beaucoup d'indications, vu la longueur de sa carrière

alamo- Messages : 764
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 71
Localisation : Meudon
Re: Quizz cinéma
alamo a écrit:Daniel Darrieux ne donne pas beaucoup d'indications, vu la longueur de sa carrière![]()
Je suis bien d'accord, mais même si on ne trouvait pas l'acteur en 3 ( moyen de le trouver avec les branquignols), j'insiste aussi avec 14-18 en 2, ce qui permet de recouper avec l'actrice en 4 ( et ce n'est pas moi qui vient de donner son nom alors que le quizz n'est pas encore bouclé


Y'avait du grain à moudre !
PS : mon cher Alamo, DanièlE Darrieux est une femme !



Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Oui, Danielle Darrieux aussiBarbe-Noire a écrit: DanièlE Darrieux est une femme

surfeur51- Messages : 1821
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
Re: Quizz cinéma
surfeur51 a écrit:Oui, Danielle Darrieux aussiBarbe-Noire a écrit: DanièlE Darrieux est une femme
Je voulais insister sur les deux dernières lettres en majuscule, mais ça faisait trop bizarre à lire - DanielLE, d'où mon "Danièle"

Je crois que très récemment


Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Bouclage du quizz N° 4 :
Le vrai Henri Désiré Landru !
Film de Claude Chabrol, réalisé en 1963 , avec Charles Denner dans le rôle titre, omniprésent à l'écran . Presque 50 films à son actif, de l'après-guerre à 1986, mais ( et bien qu'il faille toujours nuancer ce genre de remarque ) seulement - à mon sens - trois où il a interprété le 1er rôle ( "L'homme qui aimait les femmes" de F. Truffaut en 1977, "Robert et Robert" de C. Lelouch en 1978 , et donc bien auparavant ce Chabrol en 1963 .
Par contre beaucoup de solides seconds rôles ( "L'aventure c'est l'aventure", un des 5 pieds nickelés
, de Lelouch aussi, "La mariée était en noir" , de Truffaut également, "Peur sur la ville" et "L'héritier" avec Bébel, ou encore "Z" et "Compartiment tueurs" de Costa Gavras ......... ) .

Charles Denner ( 2ème en partant de la droite ) avec ses complices ( A. Maccione, J. Brel, L. Ventura et C. Gerard ) , dans "L'aventure c'est l'aventure" de Claude Lelouch .
Denner n'a jamais été un réel 1er plan du cinéma français, mais avec sa voix chaude et grave, il suffisait de l'avoir vu 3 ou 4 fois pour bien se rappeler de lui .
Chabrol l'a donc choisi en 1963 pour incarner ce tueur en série, officiellement coupable de 11 meurtres féminins ( lui en a prétendu 12
), uniquement dans le but de voler leurs économies sans qu'elles puissent ensuite porter plainte ou témoignage . Il a fallu quasiment 6 années pour le confondre et l'envoyer aux assises, mais il faut préciser que les premières de ces années se situaient pendant la "Grande Guerre" de 14-18, époque plus que trouble peu propice aux enquêtes policières . Malgré ce contexte, il faut bien admettre qu'à l'époque, les recherches de la police étaient plus que rudimentaires, d'autant plus que le comportement de Landru était très grossier .
Incinération d'une partie des corps de ses victimes dans un poêle à charbon ( qui provoquait d'horribles odeurs pour le voisinage, lequel ne semblait pas s'inquiéter plus que çà en dehors des désagréments olfactifs
), prise systématique des billets de trains en même gare ( 2 allers, un retour
) pour emmener ses futures victimes dans la maison de ses basses-œuvres, rencontres initiales avec celles-ci dans les mêmes lieux publics ( parc, Opéra ), de proie en proie ( alors que Landru était très reconnaissable avec sa longue ........ "barbe-noire"
) .

Landru lors de son procès aux assises . L'outrecuidance et l'insolence du personnage le disputaient à un incontestable talent oratoire ! Ce qui ne lui fera pas échapper à l'échafaud !
On peut quand même légitimement se demander de nos jours comment il n'a pas été arrêté plus tôt !?
Bon, c'était au début du 20ème siècle, et malgré la création des brigades mobiles ( les fameuses "Brigades du Tigre" ), crées par Georges Clémenceau ( qu'on avait surnommé "le 1er flic de France" ), dont le personnage apparaît d'ailleurs dans le film ( incarné par le romancier Raymond Queneau ) à l'occasion d'une scène politique d'un cynisme absolu, les capacités d'enquête, qui ne s'appuyaient surtout que sur des filatures et des témoignages, n'allaient au fond pas très loin
! La police scientifique n'existait pas à l'époque, sinon les analyses d' ADN sur les ossements retrouvés à Gambais auraient servis de preuves irréfutables !
Tous les corps n'ont pas été intégralement brûlés dans la chaudière, de modeste capacité . D'autres restes corporels ont été retrouvés enterrés, ou au fond d'un étang . Mais c'est le souvenir des incinérations qui personnalise le plus les crimes de Landru !
Les premiers comportements d'escroc de l'individu ne sont qu'à peine évoqués dans le film, juste par quelques phrases prononcées lors du repas familial qui ouvre l'histoire !
Le but de Chabrol n'était pas de faire un biopic complet depuis les origines du mal, mais bien de s'attaquer au moment - et à la suite - où Henri-Désiré Landru passe d'escroc à assassin !
Le personnage avait commencé à faire de la prison dès 1904, puis plusieurs fois ensuite, pour les mêmes escroqueries ( vols et spoliations de ses victimes, mais alors sans les tuer ) . Après sa 3ème condamnation, il sait que s'il est à nouveau emprisonné, il sera envoyé au Bagne de Cayenne en Guyane . C'est alors qu'il décide de continuer , mais en faisant disparaître les pauvres femmes qui tombent dans son piège : le "serial killer" est né !
Ces vols lui permettaient d'entretenir sa famille ( une épouse bien peu regardante ....... mais il ramenait de l'argent
, et ses 4 enfants ) , et de justifier une profession officielle de brocanteur, en revendant en plus les meubles de ses victimes . De nos jours, on ne peut que se demander comment ces femmes ont pu être si naïves, lui donnant aveuglément procuration sur leurs biens
......... ?

La "profession" annexe de Landru, en brocanteur qui revendait les biens matériels volés à ses victimes ! Il en offrait parfois à sa femme
!
Ceci étant, la grande majorité des hommes étaient alors sur le front ( Landru a commencé à tuer en 1914 ), et la gente masculine s'en trouvait ainsi fort limitée ! Landru, malgré un physique bien peu avenant, avait beau jeu de faire le joli-cœur . Éternel besoin de compagnie, sentimentale ou matérielle !
Car il se faisait bien sûr passer comme plutôt riche auprès de dames seules, ............. et surtout familialement isolées .
Dans ce film, toutes ne sont pas forcément mises en avant . Le réalisateur s'attarde surtout sur Berthe Héon ( Danielle Darrieux : photo 4 ), Célestine Buisson ( Michèle Morgan : photo 5 ), Andrée Babelay ( Catherine Rouvel ) et Anna Collomb ( Juliette Mayniel : photo 1, très peu connue ) . Par contre, Claude Chabrol, comme souvent dans sa carrière, offre un rôle plus conséquent à ........ son épouse
à la ville, Stéphane Audran, qui va ici incarner la maîtresse de Landru , Fernande Segret, rencontrée comme les autres sur petites annonces dans les journaux, mais qui échappera au sort funeste des autres victimes car Landru aura des sentiments pour elle .

Landru avec Célestine Buisson ( Michèle Morgan ) .
Pour se débarrasser des corps de ces femmes, il avait loué des maisons relativement isolées ( successivement au nombre de 3 ), et l'action du film se situe principalement sur la dernière d'entre elles, à Gambais, dans les Yvelines ( qui s'appelait à l'époque La Seine et Oise ) . Les crimes ne sont jamais montrés : les images s'arrêtent sur un plan figé de la pauvre dame qui va passer de vie à trépas, suivi de la systématique fumée noire qui s'échappe du conduit de cheminée du toit, et l'incommodation olfactive des voisins britanniques qui ne réagissent qu'en fermant la fenêtre
! Le "découpage" des corps n'aurait d'ailleurs pas passé la censure des années 60, et aurait probablement repoussé les spectateurs qui ne venaient pas voir du gore .
En 1963, Michèle Morgan et Danielle Darrieux étaient deux des vedettes féminines majeures du cinéma français ( il n'y a qu'à consulter les filmographies ), mais malgré çà, leurs apparitions respectives à l'écran sont aussi limitées que celles des autres, à l'exception de Stéphane Audran ( mais bon, elle était "Mme Chabrol"
). Ceci pourrait être considéré comme surprenant vu leur statut, mais au final, le scénario et l'Histoire de Landru le justifient .

Photo de tournage : Claude Chabrol, avec ses acteurs, Charles Denner et Danielle Darrieux ................................................ Ici, Catherine Rouvel ( Andrée Babelay dans le film ), autre victime du psychopathe .
C'est juste le hasard ( véridique ) d'une rencontre fortuite de la sœur de Célestine Buisson ( qui connaissait le tueur ) avec Landru dans un commerce - laquelle a prévenu la police - qui a permis à celle-ci de l'arrêter .
Lors du procès, le psychopathe n'a eu de cesse d'essayer de mettre le public dans sa poche, avec de multiples traits d'humour relatés dans les écrits et minutes du jugement, que C. Chabrol a bien utilisés au cœur des dialogues .
Le film a été réalisé selon les codes de mise en scène alors en vigueur, et ne présente pas d'éléments spectaculaires comme on peut en voir dans le cinéma contemporain .
Par ailleurs, et personnellement, le cinéma de Claude Chabrol n'a jamais formellement été de mes préférés, et je me souviens sur DVDPC avoir entre autre révélé que je m'étais franchement ennuyé avec "La femme infidèle" ( malgré la performance d'acteur
de Michel Bouquet ), à l'aune d'une mise en scène que j'avais trouvée plan-plan et très statique ( pour un film au scénario minimaliste
) , ce qui avait été fort contesté
dans les échanges qui avaient suivi
. Mais, comme certains le disent en ce moment sur un autre topic dans une discussion lancée par reno11, je m'estime être non compétent pour décortiquer la grammaire cinématographique d'un métrage, et je ne réagis que par le ressenti que j'éprouve à la vision d'un film .
Sans atteindre ( de beaucoup ) les sphères d'ennui
que m'a toujours déclenché le cinéma intimiste ou d'art et d'essai, les films de Chabrol ( à l'arrache, j'en ai vu 7 ou 8 ) sont loin de figurer dans mes préférés non plus, mais "Landru" échappe à ce sentiment général ( avec "Que la bête meure", et à un degré moindre "Le boucher" ), de par l'intérêt Historique qu'a pu représenter ce personnage abject .
Un téléfilm avec Patrick Timsit dans le rôle-titre ( "Désiré Landru", réalisé en 2005 ) illustre aussi de façon intéressante l'assassin qu'a été le personnage, même si Timsit, bien que chauve et affublé de la barbe, n'a pas franchement le physique de Landru ( à contrario, Charles Denner s'était glissé avec un grand mimétisme dans la peau du tueur ) . Je ne l'ai pas revu depuis sa diffusion télé .

Patrick Timsit, alias "Désiré Landru" , en 2005 .
Enfin, et même si Landru a inspiré d'autres films de diverses nationalités, il faut surtout signaler aussi celui qui est sans doute le meilleur sur le sujet, le "Monsieur Verdoux" ( 1948 ) de Charlie Chaplin, même si le nom de Landru n'y est bien sûr jamais évoqué puisque Chaplin adapte l'histoire du tueur français sous cet autre nom, juste après la grande dépression de 1929 ( le synopsis avait été écrit par Orson Welles en personne ) !

"Monsieur Verdoux", ( Charlie Chaplin ) , comptant les gains de ses crimes ............................ et le jour de son exécution .
Au final, si l'on accepte la mise en scène très "sixties" de Chabrol, le film est agréable à visionner, mais sans pour autant que l'on puisse ici le qualifier de "classique" du cinéma français .
Photo 1 : une de ses premières victimes, Anna Collomb ( Juliette Mayniel ), sur cette hélas
vraie peau d'ours
, une mode lamentable de l'époque !
Photo 2 : Image d'archives de l'armistice de 1918 à l'Arc de triomphe ( on voit Pétain sur un autre plan ), la fin de la guerre ayant désespéré Landru, car elle signait le retour des hommes dans la société, ce qui diminuait ....... considérablement son "fond de commerce" auprès des femmes seules ! Je place le mot "Désiré" en indice, avec une majuscule qui ne se justifiait pas
, pour amener le second prénom de Henri Landru ( qui est d'ailleurs prioritairement utilisé dans le téléfilm avec Patrick Timsit ) .
Photo 3 : Mario David en procureur de la république . L'acteur, comme je le précise en indice, s'est surtout fait connaître des années plus tard en second rôle fréquent dans les films de Louis De Funès ( "Oscar", "Les grandes vacances" ........ ) , et dans beaucoup de films des années 70 ( "Borsalino", "Flic story" , "Le magnifique", "Coup de tête", "Les fantômes du chapelier " etc ...... ) ! Sa participation à la troupe des branquignols de Robert Dhéry ( "La belle américaine", "Allez France", "Le petit baigneur" ....... ) donnait aussi une piste de recherches à exploiter .
Photo 4 : Danielle Darrieux ( Berthe Héon dans le film ), à l'Opéra avec Landru . Je comptais sur la reconnaissance du visage de la comédienne pour l'identifier, et recouper avec Mario David sur le web donnait le titre !
Par ailleurs je précise qu'elle a été centenaire, et si vous tapez "actrices centenaires du cinéma français" dans la barre Google, c'est son visage qui apparaît en tout premier dans la galerie de photos
, pour les joueurs qui ne l'auraient pas reconnue sur l'extrait 4 !
Photo 5 : Michèle Morgan ( "Quai des brumes" pour la situer, avec la phrase mythique de Jean Gabin, "T'as de beaux yeux, tu sais" , et Charles Denner campant un Landru très reconnaissable avec son physique si particulier.
Je replace deux de ses films dans ma prose : "L'aventure c'est l'aventure " de Claude Lelouch, et l'adjoint de Belmondo dans le "Peur sur la ville " d' Henri Verneuil .
Pour la petite histoire, j'avais assisté au tournage de quelques plans de "Peur sur la ville" dans le 13ème arrondissement de Paris en juin 1974, à quelques jours de mon baccalauréat, alors que J. P. Belmondo et C. Denner ( tous deux très sympathiques avec les badauds en dehors des prises ) n'étaient qu'à quelques mètres de moi . Un bon souvenir , même si Henri Verneuil n'était pas là ( c'est la seconde équipe qui œuvrait ) .
Terminant cette synthèse alors que j'en suis au quizz N°6, je pense inutile de donner le classement général à l'issue de "Landru" ( déjà fourni à la fin du N° 5, "L'île du Dr Moreau" ) .


Film de Claude Chabrol, réalisé en 1963 , avec Charles Denner dans le rôle titre, omniprésent à l'écran . Presque 50 films à son actif, de l'après-guerre à 1986, mais ( et bien qu'il faille toujours nuancer ce genre de remarque ) seulement - à mon sens - trois où il a interprété le 1er rôle ( "L'homme qui aimait les femmes" de F. Truffaut en 1977, "Robert et Robert" de C. Lelouch en 1978 , et donc bien auparavant ce Chabrol en 1963 .
Par contre beaucoup de solides seconds rôles ( "L'aventure c'est l'aventure", un des 5 pieds nickelés


Charles Denner ( 2ème en partant de la droite ) avec ses complices ( A. Maccione, J. Brel, L. Ventura et C. Gerard ) , dans "L'aventure c'est l'aventure" de Claude Lelouch .
Denner n'a jamais été un réel 1er plan du cinéma français, mais avec sa voix chaude et grave, il suffisait de l'avoir vu 3 ou 4 fois pour bien se rappeler de lui .
Chabrol l'a donc choisi en 1963 pour incarner ce tueur en série, officiellement coupable de 11 meurtres féminins ( lui en a prétendu 12

Incinération d'une partie des corps de ses victimes dans un poêle à charbon ( qui provoquait d'horribles odeurs pour le voisinage, lequel ne semblait pas s'inquiéter plus que çà en dehors des désagréments olfactifs




Landru lors de son procès aux assises . L'outrecuidance et l'insolence du personnage le disputaient à un incontestable talent oratoire ! Ce qui ne lui fera pas échapper à l'échafaud !
On peut quand même légitimement se demander de nos jours comment il n'a pas été arrêté plus tôt !?
Bon, c'était au début du 20ème siècle, et malgré la création des brigades mobiles ( les fameuses "Brigades du Tigre" ), crées par Georges Clémenceau ( qu'on avait surnommé "le 1er flic de France" ), dont le personnage apparaît d'ailleurs dans le film ( incarné par le romancier Raymond Queneau ) à l'occasion d'une scène politique d'un cynisme absolu, les capacités d'enquête, qui ne s'appuyaient surtout que sur des filatures et des témoignages, n'allaient au fond pas très loin

Tous les corps n'ont pas été intégralement brûlés dans la chaudière, de modeste capacité . D'autres restes corporels ont été retrouvés enterrés, ou au fond d'un étang . Mais c'est le souvenir des incinérations qui personnalise le plus les crimes de Landru !
Les premiers comportements d'escroc de l'individu ne sont qu'à peine évoqués dans le film, juste par quelques phrases prononcées lors du repas familial qui ouvre l'histoire !
Le but de Chabrol n'était pas de faire un biopic complet depuis les origines du mal, mais bien de s'attaquer au moment - et à la suite - où Henri-Désiré Landru passe d'escroc à assassin !
Le personnage avait commencé à faire de la prison dès 1904, puis plusieurs fois ensuite, pour les mêmes escroqueries ( vols et spoliations de ses victimes, mais alors sans les tuer ) . Après sa 3ème condamnation, il sait que s'il est à nouveau emprisonné, il sera envoyé au Bagne de Cayenne en Guyane . C'est alors qu'il décide de continuer , mais en faisant disparaître les pauvres femmes qui tombent dans son piège : le "serial killer" est né !
Ces vols lui permettaient d'entretenir sa famille ( une épouse bien peu regardante ....... mais il ramenait de l'argent


La "profession" annexe de Landru, en brocanteur qui revendait les biens matériels volés à ses victimes ! Il en offrait parfois à sa femme

Ceci étant, la grande majorité des hommes étaient alors sur le front ( Landru a commencé à tuer en 1914 ), et la gente masculine s'en trouvait ainsi fort limitée ! Landru, malgré un physique bien peu avenant, avait beau jeu de faire le joli-cœur . Éternel besoin de compagnie, sentimentale ou matérielle !
Car il se faisait bien sûr passer comme plutôt riche auprès de dames seules, ............. et surtout familialement isolées .
Dans ce film, toutes ne sont pas forcément mises en avant . Le réalisateur s'attarde surtout sur Berthe Héon ( Danielle Darrieux : photo 4 ), Célestine Buisson ( Michèle Morgan : photo 5 ), Andrée Babelay ( Catherine Rouvel ) et Anna Collomb ( Juliette Mayniel : photo 1, très peu connue ) . Par contre, Claude Chabrol, comme souvent dans sa carrière, offre un rôle plus conséquent à ........ son épouse


Landru avec Célestine Buisson ( Michèle Morgan ) .
Pour se débarrasser des corps de ces femmes, il avait loué des maisons relativement isolées ( successivement au nombre de 3 ), et l'action du film se situe principalement sur la dernière d'entre elles, à Gambais, dans les Yvelines ( qui s'appelait à l'époque La Seine et Oise ) . Les crimes ne sont jamais montrés : les images s'arrêtent sur un plan figé de la pauvre dame qui va passer de vie à trépas, suivi de la systématique fumée noire qui s'échappe du conduit de cheminée du toit, et l'incommodation olfactive des voisins britanniques qui ne réagissent qu'en fermant la fenêtre


En 1963, Michèle Morgan et Danielle Darrieux étaient deux des vedettes féminines majeures du cinéma français ( il n'y a qu'à consulter les filmographies ), mais malgré çà, leurs apparitions respectives à l'écran sont aussi limitées que celles des autres, à l'exception de Stéphane Audran ( mais bon, elle était "Mme Chabrol"


Photo de tournage : Claude Chabrol, avec ses acteurs, Charles Denner et Danielle Darrieux ................................................ Ici, Catherine Rouvel ( Andrée Babelay dans le film ), autre victime du psychopathe .
C'est juste le hasard ( véridique ) d'une rencontre fortuite de la sœur de Célestine Buisson ( qui connaissait le tueur ) avec Landru dans un commerce - laquelle a prévenu la police - qui a permis à celle-ci de l'arrêter .
Lors du procès, le psychopathe n'a eu de cesse d'essayer de mettre le public dans sa poche, avec de multiples traits d'humour relatés dans les écrits et minutes du jugement, que C. Chabrol a bien utilisés au cœur des dialogues .
Le film a été réalisé selon les codes de mise en scène alors en vigueur, et ne présente pas d'éléments spectaculaires comme on peut en voir dans le cinéma contemporain .
Par ailleurs, et personnellement, le cinéma de Claude Chabrol n'a jamais formellement été de mes préférés, et je me souviens sur DVDPC avoir entre autre révélé que je m'étais franchement ennuyé avec "La femme infidèle" ( malgré la performance d'acteur




Sans atteindre ( de beaucoup ) les sphères d'ennui

Un téléfilm avec Patrick Timsit dans le rôle-titre ( "Désiré Landru", réalisé en 2005 ) illustre aussi de façon intéressante l'assassin qu'a été le personnage, même si Timsit, bien que chauve et affublé de la barbe, n'a pas franchement le physique de Landru ( à contrario, Charles Denner s'était glissé avec un grand mimétisme dans la peau du tueur ) . Je ne l'ai pas revu depuis sa diffusion télé .

Patrick Timsit, alias "Désiré Landru" , en 2005 .
Enfin, et même si Landru a inspiré d'autres films de diverses nationalités, il faut surtout signaler aussi celui qui est sans doute le meilleur sur le sujet, le "Monsieur Verdoux" ( 1948 ) de Charlie Chaplin, même si le nom de Landru n'y est bien sûr jamais évoqué puisque Chaplin adapte l'histoire du tueur français sous cet autre nom, juste après la grande dépression de 1929 ( le synopsis avait été écrit par Orson Welles en personne ) !


"Monsieur Verdoux", ( Charlie Chaplin ) , comptant les gains de ses crimes ............................ et le jour de son exécution .
Au final, si l'on accepte la mise en scène très "sixties" de Chabrol, le film est agréable à visionner, mais sans pour autant que l'on puisse ici le qualifier de "classique" du cinéma français .
Photo 1 : une de ses premières victimes, Anna Collomb ( Juliette Mayniel ), sur cette hélas


Photo 2 : Image d'archives de l'armistice de 1918 à l'Arc de triomphe ( on voit Pétain sur un autre plan ), la fin de la guerre ayant désespéré Landru, car elle signait le retour des hommes dans la société, ce qui diminuait ....... considérablement son "fond de commerce" auprès des femmes seules ! Je place le mot "Désiré" en indice, avec une majuscule qui ne se justifiait pas

Photo 3 : Mario David en procureur de la république . L'acteur, comme je le précise en indice, s'est surtout fait connaître des années plus tard en second rôle fréquent dans les films de Louis De Funès ( "Oscar", "Les grandes vacances" ........ ) , et dans beaucoup de films des années 70 ( "Borsalino", "Flic story" , "Le magnifique", "Coup de tête", "Les fantômes du chapelier " etc ...... ) ! Sa participation à la troupe des branquignols de Robert Dhéry ( "La belle américaine", "Allez France", "Le petit baigneur" ....... ) donnait aussi une piste de recherches à exploiter .
Photo 4 : Danielle Darrieux ( Berthe Héon dans le film ), à l'Opéra avec Landru . Je comptais sur la reconnaissance du visage de la comédienne pour l'identifier, et recouper avec Mario David sur le web donnait le titre !
Par ailleurs je précise qu'elle a été centenaire, et si vous tapez "actrices centenaires du cinéma français" dans la barre Google, c'est son visage qui apparaît en tout premier dans la galerie de photos

Photo 5 : Michèle Morgan ( "Quai des brumes" pour la situer, avec la phrase mythique de Jean Gabin, "T'as de beaux yeux, tu sais" , et Charles Denner campant un Landru très reconnaissable avec son physique si particulier.
Je replace deux de ses films dans ma prose : "L'aventure c'est l'aventure " de Claude Lelouch, et l'adjoint de Belmondo dans le "Peur sur la ville " d' Henri Verneuil .
Pour la petite histoire, j'avais assisté au tournage de quelques plans de "Peur sur la ville" dans le 13ème arrondissement de Paris en juin 1974, à quelques jours de mon baccalauréat, alors que J. P. Belmondo et C. Denner ( tous deux très sympathiques avec les badauds en dehors des prises ) n'étaient qu'à quelques mètres de moi . Un bon souvenir , même si Henri Verneuil n'était pas là ( c'est la seconde équipe qui œuvrait ) .
Terminant cette synthèse alors que j'en suis au quizz N°6, je pense inutile de donner le classement général à l'issue de "Landru" ( déjà fourni à la fin du N° 5, "L'île du Dr Moreau" ) .
Dernière édition par Barbe-Noire le Jeu 15 Déc - 5:38, édité 6 fois
Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
snaky930 et phiphi931 aiment ce message
Re: Quizz cinéma
La synthèse de "Potins de femmes" est terminée, page précédente ( 25 ) .
Film 5 , extrait 1 :

Bonne chance !
Film 5 , extrait 1 :

Bonne chance !
Dernière édition par Barbe-Noire le Mer 14 Déc - 14:07, édité 1 fois
Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Quizz cinéma
Deux tentatives sur l'extrait 1 , de Surfeur et Snaky, les deux à côté .
Environ 45 films dans la carrière de l'acteur en 1, mais il est vrai, pas un visage particulièrement connu .
Un hurdleur de 110 m haies portant le même nom ( mais pas le même prénom ) a fait une très belle carrière sur la spécialité, courant même contre Guy Drut !
Film 5, extrait 2 :

Non, ce ne sont pas des dents, ce sont des embryons !
Environ 45 films dans la carrière de l'acteur en 1, mais il est vrai, pas un visage particulièrement connu .
Un hurdleur de 110 m haies portant le même nom ( mais pas le même prénom ) a fait une très belle carrière sur la spécialité, courant même contre Guy Drut !
Film 5, extrait 2 :

Non, ce ne sont pas des dents, ce sont des embryons !

Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Page 26 sur 52 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 39 ... 52
Page 26 sur 52
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|