Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Incidents de parcours / Monkey shines (1988) de George Romero - 7,5/10

Synopsis : Brillant étudiant en droit, Allan Mann est victime d'un grave accident. Désormais tétraplégique, il ne pense qu'à une chose : mettre fin à ses jours. Tout change le jour où un ami scientifique lui offre l'assistance d'Ella, un petit singe si intelligent et bien dressé qu'il retrouve goût à la vie. Mais, bientôt, Ella se montre très possessive. Dangereusement possessive...
Agréable découverte que ce thriller de George Romero qui pour la première fois délaisse les zombies et tourne un film parrainé par une grosse société de production. Je n'avais jusque là pas été tenté de découvrir ce film après avoir lu pas mal de critiques négatives d'où ma surprise en voyant une œuvre bien construite et dont la tension est progressivement amenée à son paroxysme pendant une dernière demi-heure dans un huis clos angoissant. La mise en scène est fluide et utilise habilement tous les éléments du décor. On imagine les trésors de patience qui ont été nécessaires pour amener ce petit singe à accomplir ces exploits remarquablement filmés car à aucun moment on ne se rend compte des trucages utilisés.
Contrairement aux films précédents avec des monstres simiesques (King Kong, Link...), le fait que le singe soit petit (un capucin) lui permet une agilité et une anormalité qui le rend encore plus redoutable. L'idée de la communication mentale est bien exploitée et la mise en image des déplacements par une caméra subjective est réussie.
Côté interprétation à noter la composition de Christine Forrest (épouse de Romero) dans le rôle de cette infirmière presque aussi haïssable que Louise Fletcher dans Vol au-dessus d'un nid de coucou.
Seul reproche, le happy end imposé par la production, tellement mielleux qu'il vient dénaturer l'esprit du film.

Synopsis : Brillant étudiant en droit, Allan Mann est victime d'un grave accident. Désormais tétraplégique, il ne pense qu'à une chose : mettre fin à ses jours. Tout change le jour où un ami scientifique lui offre l'assistance d'Ella, un petit singe si intelligent et bien dressé qu'il retrouve goût à la vie. Mais, bientôt, Ella se montre très possessive. Dangereusement possessive...
Agréable découverte que ce thriller de George Romero qui pour la première fois délaisse les zombies et tourne un film parrainé par une grosse société de production. Je n'avais jusque là pas été tenté de découvrir ce film après avoir lu pas mal de critiques négatives d'où ma surprise en voyant une œuvre bien construite et dont la tension est progressivement amenée à son paroxysme pendant une dernière demi-heure dans un huis clos angoissant. La mise en scène est fluide et utilise habilement tous les éléments du décor. On imagine les trésors de patience qui ont été nécessaires pour amener ce petit singe à accomplir ces exploits remarquablement filmés car à aucun moment on ne se rend compte des trucages utilisés.
Contrairement aux films précédents avec des monstres simiesques (King Kong, Link...), le fait que le singe soit petit (un capucin) lui permet une agilité et une anormalité qui le rend encore plus redoutable. L'idée de la communication mentale est bien exploitée et la mise en image des déplacements par une caméra subjective est réussie.
Côté interprétation à noter la composition de Christine Forrest (épouse de Romero) dans le rôle de cette infirmière presque aussi haïssable que Louise Fletcher dans Vol au-dessus d'un nid de coucou.
Seul reproche, le happy end imposé par la production, tellement mielleux qu'il vient dénaturer l'esprit du film.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Les oiseaux >>> encore un "culte" du Maître, à pris quelques rides, mais reste du très bon
toujours bonne restauration et des bonus à "gogos"
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Re: Dernier film visionné
Piège pour Cendrillon (1965) d'André Cayatte - 7,5/10

Synopsis : Victime d’un incendie, Michèle est opérée dans une clinique. Son visage a pu être recomposé, mais la jeune fille est frappée d’amnésie. Elle va devoir découvrir qui elle était vraiment.
Cette adaptation du célèbre roman de Sébastien Japrisot est une curiosité dans la filmographie d'André Cayatte habitué à des "films à thèse" tirés de faits divers. Sa sortie en dvd est un évènement car les droits avaient été bloqués par le romancier tant il était mécontent du résultat et surtout du fait que le scénario avait été supervisé par un autre auteur en la personne de Jean Anouilh.
Si la mise en scène est quelque peu classique et trop didactique avec d'abondants dialogues, le thème du changement de personnalité est bien développé dans une atmosphère qui n'est pas sans rappeler celle de Vertigo bien soutenue par la photographie d'Armand Thirard. Mais la force de l'œuvre vient de l'interprétation exceptionnelle de Dany Carrel qui réussit à incarner avec brio trois personnalités nettement différentes.
Un bon thriller avec une fin ouverte qui pour une fois n'est pas gênante tant la personnalité de l'amnésique a été modifiée.

Synopsis : Victime d’un incendie, Michèle est opérée dans une clinique. Son visage a pu être recomposé, mais la jeune fille est frappée d’amnésie. Elle va devoir découvrir qui elle était vraiment.
Cette adaptation du célèbre roman de Sébastien Japrisot est une curiosité dans la filmographie d'André Cayatte habitué à des "films à thèse" tirés de faits divers. Sa sortie en dvd est un évènement car les droits avaient été bloqués par le romancier tant il était mécontent du résultat et surtout du fait que le scénario avait été supervisé par un autre auteur en la personne de Jean Anouilh.
Si la mise en scène est quelque peu classique et trop didactique avec d'abondants dialogues, le thème du changement de personnalité est bien développé dans une atmosphère qui n'est pas sans rappeler celle de Vertigo bien soutenue par la photographie d'Armand Thirard. Mais la force de l'œuvre vient de l'interprétation exceptionnelle de Dany Carrel qui réussit à incarner avec brio trois personnalités nettement différentes.
Un bon thriller avec une fin ouverte qui pour une fois n'est pas gênante tant la personnalité de l'amnésique a été modifiée.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Jeune et innocent de sir Alfred 7/10
Plutôt une comédie, romantique, qu'un film policier, même s'il commence par un meurtre.
Acheté l'édition 3 Hitch en BR. Si vous avez le DVD, c'est dispensable de passer au Blu, même si la copie est très agréable.
Plutôt une comédie, romantique, qu'un film policier, même s'il commence par un meurtre.
Acheté l'édition 3 Hitch en BR. Si vous avez le DVD, c'est dispensable de passer au Blu, même si la copie est très agréable.
alamo- Messages : 765
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Re: Dernier film visionné
Agent secret de sir Alfred 7.5/10
Beaucoup plus noir que celui d'hier, je ne l'avais jamais vu.
Des morceaux de bravoure, une histoire forte, des personnages tous troubles sauf un...
Echec cuisant, Hitch fera ensuite jeune et innocent (je l'ai dans le désordre)
Copie très convenable vu l'âge du film mais le DVD sera sans doute identique au BR.
Beaucoup plus noir que celui d'hier, je ne l'avais jamais vu.
Des morceaux de bravoure, une histoire forte, des personnages tous troubles sauf un...
Echec cuisant, Hitch fera ensuite jeune et innocent (je l'ai dans le désordre)
Copie très convenable vu l'âge du film mais le DVD sera sans doute identique au BR.
alamo- Messages : 765
Date d'inscription : 07/11/2019
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Piège pour Cendrillon (1965) d'André Cayatte - 7,5/10
Synopsis : Victime d’un incendie, Michèle est opérée dans une clinique. Son visage a pu être recomposé, mais la jeune fille est frappée d’amnésie. Elle va devoir découvrir qui elle était vraiment.
Cette adaptation du célèbre roman de Sébastien Japrisot est une curiosité dans la filmographie d'André Cayatte habitué à des "films à thèse" tirés de faits divers. Sa sortie en dvd est un évènement car les droits avaient été bloqués par le romancier tant il était mécontent du résultat et surtout du fait que le scénario avait été supervisé par un autre auteur en la personne de Jean Anouilh.
Si la mise en scène est quelque peu classique et trop didactique avec d'abondants dialogues, le thème du changement de personnalité est bien développé dans une atmosphère qui n'est pas sans rappeler celle de Vertigo bien soutenue par la photographie d'Armand Thirard. Mais la force de l'œuvre vient de l'interprétation exceptionnelle de Dany Carrel qui réussit à incarner avec brio trois personnalités nettement différentes.
Un bon thriller avec une fin ouverte qui pour une fois n'est pas gênante tant la personnalité de l'amnésique a été modifiée.
Un Dany Carrel ( actrice beaucoup trop méconnue à mon sens ) que je n'ai jamais vu ! Wishlist directement !!


Barbe-Noire- Messages : 3032
Date d'inscription : 07/11/2019
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Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Dernier film visionné
Another day of life (2018) de Raúl de la Fuente et Damian Nenow - 8/10

Synopsis : Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste, fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au coeur du conflit.
Un biopic qui mélange animation, reportage et documents d'archives. L'action se situe en pleine guerre civile juste avant l'indépendance du Congo et la création de l'Angola pendant l'affrontement entre les forces cubaines et celles de l'Afrique du Sud soutenues par la CIA donc en pleine guerre froide. Adapté du roman du célèbre journaliste polonais qui a couvert de nombreux conflits en Afrique et au Moyen orient, il nous montre son voyage qui va l'amener auprès de figures marquantes de la résistance du front socialiste.
Si le reportage fait un peu redondance avec le reste, l'animation en acting in motion est magnifique. Grâce à un aspect très réaliste elle permet une immersion totale dans l'action avec en particulier une scène très réussie lors de l'attaque et du massacre sur la route. Autre aspect innovateur la fragmentation surréaliste de l'image où le décor et les personnages semblent se dissoudre comme dans certaines représentations de Moebius.
Une œuvre novatrice qui nous fait prendre conscience de ce qu'ont subi certains pays où les forces impérialistes des deux blocs se sont affrontées et un bel hommage aux victimes et à quelques héros de ce conflit.

Synopsis : Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste, fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au coeur du conflit.
Un biopic qui mélange animation, reportage et documents d'archives. L'action se situe en pleine guerre civile juste avant l'indépendance du Congo et la création de l'Angola pendant l'affrontement entre les forces cubaines et celles de l'Afrique du Sud soutenues par la CIA donc en pleine guerre froide. Adapté du roman du célèbre journaliste polonais qui a couvert de nombreux conflits en Afrique et au Moyen orient, il nous montre son voyage qui va l'amener auprès de figures marquantes de la résistance du front socialiste.
Si le reportage fait un peu redondance avec le reste, l'animation en acting in motion est magnifique. Grâce à un aspect très réaliste elle permet une immersion totale dans l'action avec en particulier une scène très réussie lors de l'attaque et du massacre sur la route. Autre aspect innovateur la fragmentation surréaliste de l'image où le décor et les personnages semblent se dissoudre comme dans certaines représentations de Moebius.
Une œuvre novatrice qui nous fait prendre conscience de ce qu'ont subi certains pays où les forces impérialistes des deux blocs se sont affrontées et un bel hommage aux victimes et à quelques héros de ce conflit.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Anna et les loups / Ana y los lobos (1973) de Carlos Saura - 8,5/10

Synopsis : L’arrivée de la belle Anna bouleverse la vie d’une famille bourgeoise espagnole. Les névroses, peurs et désirs des quatre membres de la famille s’exacerbent à son contact.
Carlos Saura règle ses comptes avec le franquisme à travers cette fable qui a des accents felliniens (la scène où les trois frères agressent Anna alors que la femme de l'un d'entre eux menace de se jeter du toit de la maison) mais dont la fin odieuse et abrupte est sans concession. Une direction d'acteur sans faille et une ironie mordante caractérisent ce film qui voit une jeune femme (Géraldine Chaplin) être la proie de trois frères qui incarnent les trois piliers du pouvoir : les militaires, le clergé et l'ordre moral (Fernando Fernán Gómez, José María Prada, José Vivó).
A une époque où la censure était coercitive, le réalisateur a pris de gros risques à travers cette satyre. Avec un humour féroce il étale les tares de cette famille qui incarne une Espagne malade d'une dictature inavouable.

Synopsis : L’arrivée de la belle Anna bouleverse la vie d’une famille bourgeoise espagnole. Les névroses, peurs et désirs des quatre membres de la famille s’exacerbent à son contact.
Carlos Saura règle ses comptes avec le franquisme à travers cette fable qui a des accents felliniens (la scène où les trois frères agressent Anna alors que la femme de l'un d'entre eux menace de se jeter du toit de la maison) mais dont la fin odieuse et abrupte est sans concession. Une direction d'acteur sans faille et une ironie mordante caractérisent ce film qui voit une jeune femme (Géraldine Chaplin) être la proie de trois frères qui incarnent les trois piliers du pouvoir : les militaires, le clergé et l'ordre moral (Fernando Fernán Gómez, José María Prada, José Vivó).
A une époque où la censure était coercitive, le réalisateur a pris de gros risques à travers cette satyre. Avec un humour féroce il étale les tares de cette famille qui incarne une Espagne malade d'une dictature inavouable.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Capitan >>> de André Hunebelle
avec Bourvil et Jean Marais
que bon souvenir d'enfance
avec Bourvil et Jean Marais
que bon souvenir d'enfance

Re: Dernier film visionné
Aventures dans les mers du sud 5/10
Bien sûr personne n'a entendu parler de ce "travelogue" filmé dans les anées 50 pour mettre en valeur le couteux système "cinérama" qui utilisait trois pellicules pour remplir un très grand écran. C'est aussi la première utilisation de la stéréophonie de façon commerciale.
Pour l’anecdote 1 : le texte (barbant) est dit par Orson Welles.
Pour l’anecdote 2 : un court métrage de 6' accompagne le film, tourné chez Renault, il glorifie la Dauphine.
Pour info : La France fût l'un des seuls pays à créer une salle de "cinerama" itinérante ! Elle dura peu car le chapiteau (gonflable) fut détruit par une Tempête.
PS : Blu-ray américain ABC introuvable en France, pas de sous-titres.
Bien sûr personne n'a entendu parler de ce "travelogue" filmé dans les anées 50 pour mettre en valeur le couteux système "cinérama" qui utilisait trois pellicules pour remplir un très grand écran. C'est aussi la première utilisation de la stéréophonie de façon commerciale.
Pour l’anecdote 1 : le texte (barbant) est dit par Orson Welles.
Pour l’anecdote 2 : un court métrage de 6' accompagne le film, tourné chez Renault, il glorifie la Dauphine.
Pour info : La France fût l'un des seuls pays à créer une salle de "cinerama" itinérante ! Elle dura peu car le chapiteau (gonflable) fut détruit par une Tempête.
PS : Blu-ray américain ABC introuvable en France, pas de sous-titres.
Dernière édition par alamo le Sam 23 Oct - 18:27, édité 1 fois (Raison : PS)
alamo- Messages : 765
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Re: Dernier film visionné
Une femme disparaît (The lady vanishes) d'Alfred Hitchcock 9/10
Qui ne connait pas ce film ? Un chef d'oeuvre du genre, tourné entièrement en studio avec des maquettes, qui nous fait vivre une affaire policière palpitante sous forme d'un voyage en train !
Dernier film d'A.H avant de partir aux USA, mais dont il gardera quand même l'utilisation de moyens réduits dans ses films suivant.
Son premier film aux USA sera Rebecca, un des films que j’emmènerai sur une ile déserte...
Qui ne connait pas ce film ? Un chef d'oeuvre du genre, tourné entièrement en studio avec des maquettes, qui nous fait vivre une affaire policière palpitante sous forme d'un voyage en train !
Dernier film d'A.H avant de partir aux USA, mais dont il gardera quand même l'utilisation de moyens réduits dans ses films suivant.
Son premier film aux USA sera Rebecca, un des films que j’emmènerai sur une ile déserte...
alamo- Messages : 765
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