Dernier film visionné

l'andalous a écrit:

snaky930 a écrit:

l'andalous a écrit:Les flics ne dorment pas la nuit (1972) de Richard Fleischer

ça pas pris un coup de vieux

C'est toi qui va prendre un coup de vieux ces prochains jours

C'est çà de donner de fausses informations  

snaky930 a écrit:
Et pour les fans, sorties prochaines de 2 ouvrages (suite campagne de kisskissbankbank)

Merci pour l'info.

Je me suis enfin décidé à visionner la saga Baby cart qui traîne sur mes étagères depuis longtemps. Je redoutais un peu ce type de film car je ne suis pas amateur de chambaras  (j'avais acheté le coffret pour pas cher en soldes suite aux conseils d'un ami) et j'avoue que j'ai été agréablement surpris par la qualité visuelle et par l'imagination déployée dans les scènes de combats visiblement influencés par les films de Sergio Leone pour les cadrages et gros plans.

Baby Cart - Vol.1 - Le sabre de la vengeance (1972) de Kenji Misumi - 7/10



Ce premier épisode met en place la dramaturgie de la saga en montrant la trahison que subit Itto, le bourreau de shogun, qui va délaisser la voie du samouraï pour s'engager sur celle de l'enfer et assouvir sa vengeance. De belles séquences en particulier au début avec des images magnifiques lors de la scène d'exécution ou quand Itto demande à son fils de choisir sa destinée. Par contre la scène finale n'est pas top avec le personnage ridicule du chef du clan Yagyu.

Baby Cart - Vol.2 - L'enfant massacre (1972) de Kenji Misumi - 7,5/10



L'épisode le plus sanglant de la saga avec des scènes ultraviolentes en particulier celle avec les amazones. Le sang coule à flots mais la diversité des chorégraphies des combats évite l'écœurement et la lassitude. Le mythe du loup à l’enfant prend corps avec Itto Ogami, devenu tueur, poussant son landau dans le lequel se trouve son fils Daigoro.

Baby Cart - Vol.3 - Dans la terre de l'ombre (1972) de Kenji Misumi - 7,5/10



Cet épisode voit Itto s'opposer à des yakuzas pour sauver une femme puis accepter leur offre, ce qui l'amène à affronter seul une armée où pour la première fois l'utilisation des armes à feu se généralise comme dans les westerns spaghetti. Un scénario plus classique que dans l'épisode précédent et où le code d'honneur du Bushido est mis en valeur.

La suite bientôt.

hier soir, bonne surprise pour ce thriller un peut ancien, mais très bon, vous tien en allène tout le long, je conseille 4.225/5

JF partagerait Appartement

Zardi
L'une de mes sagas préférées (avec lady yakuza), avec une préférence pour le second, qui est énorme. Je trouve une très belle cohérence entre tous les épisodes, et j'ai découvert Misumi grâce à cette saga (et je ne le regrette pas).

La petite boutique des horreurs de Franck Oz : 8,5/10
Un film que je voulais voir depuis longtemps, et que j'ai regardé en director's cut directement (pas encore vu la version cinéma).
C'est simple, j'ai adoré, on sent la patte d'Alan Menken, qui a fait les chansons de tous les Disney des années 90, et le côté déjanté m'a rappelé the horror picture show. De plus, Jim Henson a fait un boulot remarquable, et tous les effets spéciaux n'ont pas pris une ride(ou presque), vu qu'ils étaient faits en direct. Un film qui vous file la banane.

Baby Cart - Vol.4 - L'âme d'un père, le coeur d'un fils (1972) de Buichi Saito - 6,5/10



Malgré des personnages secondaires plus approfondis avec Oyuki, la ninja aux seins tatoués qui comme Itto est avide de vengeance et Genbei le fils de l'ennemi juré du loup solitaire cet épisode se ressent du changement de réalisateur. Bien que respectant les codes de la saga, Saito n'a pas le même génie visuel pour les combats.

Baby Cart - Vol.5 - Le territoire des démons (1973) de Kenji Misumi - 7/10



Retour aux manettes de Misumi pour ce cinquième opus et on retrouve la magie des combats surtout dans l'épisode final après un début moins rythmé mais intéressant car il met en valeur l'honneur à travers le respect de la parole donnée et la deuxième partie qui voit Itto affronter un bouddhiste aux pouvoirs surnaturels.

Baby Cart - Vol.6 - Le paradis blanc de l'enfer (1974) de Yoshiyuki Kuroda - 6/10



Ce qui aurait dû être l'apothéose de la saga avec l'assouvissement de la vengeance d'Itto n'accouche que d'une piètre parodie de films genre James Bonf ( combat dans la neige avec des skieurs !) avec une musique très occidentale. Comble de l'ironie, à la fin du film Itto n'a toujours pas accompli sa vengeance et voit s'enfuir son ennemi juré comme si une suite avait été prévue.

c2302t a écrit:Zardi
L'une de mes sagas préférées (avec lady yakuza), avec une préférence pour le second, qui est énorme. Je trouve une très belle cohérence entre tous les épisodes, et j'ai découvert Misumi grâce à cette saga (et je ne le regrette pas).

Je connaissais déjà Misumi à travers les Zatoichi et la trilogie du sabre. Mais je reconnais que cette saga est vraiment intéressante à part le dernier épisode qui ne m'a vraiment pas plu. Par contre je ne connais pas Lady Yakusa.

La saga Zatoichi est très bien, mais on sent pas mal de différences entre chaque épisode, du fait de sa longévité(25 ou 26 films, si on ne compte pas la version avec Kitano), et des différents réalisateurs qui étaient à la barre(chacun apportant son style). Baby cart, lady Yakuza ou même miyamoto Musashi sont plus proches d'un très long film(un peu en mode mini série avant l'heure), et ont donc une homogénéité que n'ont pas les Zatoichi.

Le souffle sauvage (1953) de Hugo Fregonese - 7,5/10



Un bon film d'aventure avec une belle distribution. Le scénario est classique avec un triangle amoureux (Gary Cooper, Anthony Quinn, Barbara Stanwyck), de bons seconds rôles (Ward Bond, Ruth Roman), des bandits qui attaquent des puits de pétrole et même un transport de nitroglycérine comme dans Le salaire de la peur. Le tout bien filmé avec une chanson qui n'est pas sans rappeler celle de Le train sifflera trois fois. Un film que je conseille.
L'édition proposée est en VOSTF sans bonus avec une image bien définie.

Paris au mois d'août (1966) de Pierre Granier-Deferre - 7,5/10



Un film trop rare sur les écrans. Une belle romance avec deux interprètes très crédibles, lui, Charles Aznavour simple et amoureux fou et elle, Susan Hampshire, bele, spontanée et enjouée. Une galerie de second rôles hauts en couleurs mais très justes, et des images splendides du Paris de cette époque presque désert. La scène finale est bouleversante.
Un blu-ray avec une belle remastérisation.

Les cadavres ne portent pas de costard (1982) de Carl Reiner - 7,5/10



Quel plaisir de revoir ce film. J'avais oublié le nombre de séquences (19) empruntées à d'autres films noirs qui avaient été utilisées pour celui-ci et la perfection du montage et de la reconstitution des décors pour que les nouvelles scènes se raccordent parfaitement avec les images d'archives. C'est à ma connaissance le seul film de ce type qui existe (et qui ne pourra plus se faire vu le montant prohibitif des droits d d'auteur) avec Qui veut la peau de Roger Rabbit, mais là les extraits étaient des cartoons. Travail colossal que seul un passionné de cinéma comme Karl Reiner (à ne pas confondre avec son fils Rob) pouvait mener à bien. Les deux acteurs principaux sont très bien dans leurs registres respectifs. Steve Martin toujours très drôle avec des répliques savoureuses et Rachel Ward toujours aussi belle et sensuelle .
Pour les cinéphiles qui aiment les quizz (je crois bien qu'il y en a sur ce forum , ils peuvent s'amuser à retrouver les films d'origine utilisés. La liste de leurs titres est donnée dans le générique.