Dernier film visionné

Excellent film en effet

revue avec plaisir hier soir à la télé sur la 5...

Coup de tête , avec le regretté "Patrick Dewaere" et bien d'autres disparues...

4.589/5

et "aller Trincamp"

City of life and death (2009) de Chuan Lu - 8/10



Après un tel film, on a besoin de se remettre, tant l'atrocité montrée dans les images vous retourne et vous anéantit. Quand je pense qu'en Chine cette œuvre a été bloquée pendant quatre ans sous prétexte qu'elle était trop compatissante pour les japonais ! Je comprends que le ressentiment des chinois soit exacerbé par l'attitude du pouvoir nippon qui ne s'est jamais excusé pour les atrocités commises pendant l'invasion de la Chine  et en particulier pour ce massacre de Nankin (ente 200 000 et 300 000morts). Le fait de montrer un soldat japonais tourmenté par le remords pour avoir participé à cette barbarie a suffi pour mettre au ban ce réalisateur qui pourtant ne voulait que dire la vérité et montrer l'horreur de la guerre. La photo en N&B n'est pas très contrastée pour donner une impression de grisaille et de désespoir. La caméra très mobile suit au plus près les acteurs avec beaucoup de gros plans dans les scènes dramatiques. L'interprétation est sans faille.
Un beau film reconnu comme tel de partout sauf en Asie.
J'ai regardé l'interview du réalisateur mais je n'ai pas encore visionné le deuxième DVD avec les suppléments.

Sandra (1965) - de Luchino Visconti - 7/10



Le seul film de Visconti que je n'avais pas vu et ce n'est pas un de mes préférés. Un film à l'atmosphère oppressante où les fantômes du passé à base d'inceste et de trahison aboutissent à une tragédie. Pour ce film l'auteur du film Le guépard abandonne la couleur mais retrouve l'actrice Claudia Cardinale plus sensuelle que jamais et remplace Alain Delon par son sosie Jean Sorel qui ne démérite pas.
Comme d'habitude avec les éditions de films sans frontières la version proposée est de qualité médiocre.

Guendalina (1957) d'Alberto Lattuada - 7,5/10



Un beau film sur un amour de jeunesse d'après un scénario de Valerio Zurlini. Guendalina, une jeune fille effronté et égoïste de 15 ans issue d'un milieu bourgeois, troublée par la séparation de ses parents, va se transformer pour tomber amoureuse du seul garçon capable de la supporter. Un des meilleurs rôles de l'actrice Jacqueline Sassard (Un été violent, Les biches) alors âgée de 16 ans et qui fut la révélation du film avec  sa spontanéité et un certain érotisme.

Quelque part dans la nuit (1946) de Joseph L Mankiewicz - 7/10



Ce film noir typique de l'époque où un amnésique enquête pour retrouver sa vraie identité et qui vaut surtout par la qualité de sa mise en scène avec une belle photo et des éclairages réussis en particulier pour les scènes de nuit. Pas de stars au casting mais des interprètes convaincants. Le scénario essaie de brouiller les pistes parfois de façon artificielle mais est habilement utilisé par Mankiewicz dont c'est le deuxième film.

La voie Jackson (1981) de Gerard Herzog - 7,5/10



Un téléfilm en 3 parties (4h 30) sur l'alpinisme. Le duo Sami Frey - Guy marchand anime ce drame sur la montagne avec des images d'une beauté à couper le souffle et une tension qui va croissant. Une belle adaptation du roman écrit par le réalisateur lui-même alpiniste. C'était le temps où la télévision se donnait les moyens de faire de grandes créations.

La controverse de Valladolid (1991) de Jean-Daniel Verhaeghe - 8/10



Je ne sais pas combien de fois j'ai vu ce téléfilm mais à chaque fois j'y prends autant de plaisir. D'abord à cause de l'interprétation : le face à face à face entre Jean-Pierre Marielle (peut-être son meilleur rôle) et Jean-Louis Trintignant est d'une extraordinaire qualité, le tout arbitré par un très bon Jean Carmet. Enfin par le sujet traité : les amérindiens sont-ils des êtres humains à part entière et peut-on les réduire en esclavage ? Un tel sujet peut paraître dépassé à notre époque, mais ce débat a effectivement eu lieu et on y retrouve des prétextes ou arguments qui, malheureusement, sont encore utilisés de nos jours.

hier soir > Sacrées sorcières

3.5/5

Ont à vue mieux de: Robert Zemeckis, une comédie fantastique divertissante ce regarde une fois, à regarder sans prise de tête...

Le bateau phare (1985) de Jerzy Skolimowski - 7/10



Un huis clos avec une prise d'otages qui aurait pu ressembler à Key largo mais qui n'est pas traité comme un film de genre. Ce n'est pas tant l'action qui intéresse le réalisateur dont c'est le premier film américain mais l'aspect psychologique des deux personnages qui s'affrontent à l'écran (comme parait-il sur le lieu de tournage). Bref on navigue entre deux eaux - désolé mais je n'ai pas pu résister  - si bien qu'on a une impression étrange en regardant ce film. Heureusement il y a l'interprétation, Robert Duvall fait un numéro extraordinaire en psychopathe distingué et Klaus Maria Brandauer lui donne une bonne réplique.
Rares bonus où on apprend qu'avant le tournage les rôles des deux acteurs principaux ont été inversés ce qui peut expliquer leur antagonisme.

American bluff (2013) de David O. Russell ​- 6,5/10



Dommage que ce film soit si long. On finit par se lasser malgré les acteurs qui sont tous irréprochables. Quelques morceaux de bravoure avec Jennifer Lawrence en pocharde ou Bradley Cooper avec des bigoudis. L'histoire  est bien ciselée et bien filmée mais inutilement longue.