Dernier film visionné

L'ombre de Staline (2019) d'Agnieszka Holland - 7/10 (vu à la télévision)



Un biopic qui révèle un fait historique qui même après recul parait incroyable. Un journaliste gallois a essayé en vain de rendre public juste avant la deuxième guerre un drame sans précédent, l’holodomor, qui vit la mort par la famine de millions d'Ukrainiens ou de soviétiques déportés en Ukraine sous le régime stalinien.
Certaines scènes sont difficiles mais le film est prenant même si le scénario est parfois maladroit
Le roi des imposteurs (1960) de  Robert Mulligan - 7,5/10



Film dont je n'avais pas entendu parler avant la sortie de ce blu-ray alors que j'apprécie énormément l'œuvre de Robert Mulligan. C'est une comédie faite pour Tony Curtis qui y trouve l'un de ses meilleurs rôles. Il retrace le parcours d'un personnage doué et haut en couleur qui a vraiment existé, usurpant de nombreuses identités et tour à tour soldat, prêtre, gardien de prison, chirurgien, instituteur... . Contrairement au film de Spielberg, Arrête-moi si tu peux, ce n'est pas par intérêt ou par défi qu'il le fait mais par souci de liberté et pour réaliser des rêves d'enfant (thème cher au réalisateur). J'ai écrit dans un post précédent que Mulligan était plus à l'aise dans les situations dramatiques que dans les comédies, et bien ce film prouve que j'avais tort. Mulligan réussit le tour de force d'introduire des moments comiques et même du burlesque dans des scènes dramatiques. Si ce n'est pas un grand film, il mérite le détour et confirme la vision humaniste de ce metteur en scène qui a touché à tous les genres.
Belle restauration pour un film de cette époque et bonus abondants.

La puissance de l'ange (1992) de John G. Avildsen - 8/10



Un beau film sur l'Afrique avec le début de la lutte contre l'apartheid à travers les yeux d'un jeune anglais maltraité d'abord par les Afrikaners puis par ses compatriotes et qui va soutenir la cause des africains. Une distribution prestigieuse avec Armin Mueller Stahl et Morgan Freeman en vedettes.
Un regret : pas de bonus mais seulement un livret que je n'ai pas encore lu.

Les Grands Fonds - Peter Yates



Réalisé par Peter "Bullit" Yates en 1977 avec un casting intéressant : Robert Shaw, Nick Nolte, Eli Wallach et la charmante Jacqueline Bisset.

La thématique du film et un scénario signé Peter Benchley pouvaient laisser croire à l'envie du réalisateur de surfer sur la vague (oui, elle est facile, celle là ) de Jaws. Que nenni, que nenni ! Nous avons ici un film d'aventures sur la thématique de la chasse au trésor sous-marin. Le scénario est somme toute classique mais l' ensemble est de bonne facture, pas un chef-d'oeuvre certes, mais de quoi passer un bon moment. Tourné aux Bermudes (entres autres) et en milieu naturel, la photographie est superbe. Le tout accompagné par la musique de John Barry. Ma note : 6.5/ 10

Le Dernier Métro - François Truffaut



Oserais je le confesser - et bien oui - je n'avais jamais vu le Dernier Métro. L'évocation dernièrement de ce titre dans un autre topic m'a encouragé à pallier à ce manque !

Je ne m'étendrai pas inutilement, le film étant méga connu. En un mot, très bonne surprise ! Surpris également par le fait que la musique de Georges Delerue soit si peu présente, le fameux thème n'intervenant que sur le générique de fin. Dommage. Ma note 7/ 10

L'étrangleur de Rillington Place - Richard Fleischer



Faisant partie de la trilogie liée à des affaires criminelles (avec Le Génie du Mal et l'étrangleur de Boston), Richard Fleisher signe un film admirable de maitrise. La quasi totalité des scènes se déroulent dans un petit immeuble crasseux de Londres et mettent en scène un Richard Attenborough époustouflant dans le rôle du tueur manipulateur John Christie et un  jeune père de famille naif incarné par John Hurt. Ma note 9/ 10.

La Fille sur la Balançoire - Richard Fleischer



Inspiré aussi d'un fait divers (le meurtre d'un célèbre architecte au début du XX siècle), ce film rassemble à l'écran Ray Milland, Joan Collins et l'excellentisisme Farley Granger. Sous les apparences classiques d'un trio amoureux se dessine en réalité une mécanique bien plus perverse où les victimes ne sont peut être pas aussi innoncentes que l'on pourrait croire. Une nouvelle fois,  c'est réalisé avec brio par Richard Fleisher, dans des décors magnifiques (en dehors de la scène dans les "fausses" montagnes suisses ) Ma note 8/ 10

La folle ingénue (1945) d'Ernst Lubitsch - 8,5/10


Toujours dans l'optique du (re)visionnage de films pour le top au féminin. Bien qu'il se démarque des films qui ont contribué à la célébrité du réalisateur (la fameuse Lubitsch touch) car moins enlevé et plus caustique - ce qu'on peut comprendre car il venait à peine de se remettre d'une crise cardiaque - cette œuvre n'en est pas moins une belle réussite. Les dialogues sont brillants avec des trouvailles jouissives. Jennifer Jones est parfaite dans le rôle titre avec parfois une sensualité étonnante et Charles Boyer très à l'aise.
Je me demande quel a été l'accueil chez les britanniques car toutes les couches sociales sont égratignées.
Un très beau film testament qui clôt une carrière ô combien riche.

snaky930 a écrit:

L'étrangleur de Rillington Place - Richard Fleischer



Faisant partie de la trilogie liée à des affaires criminelles (avec Le Génie du Mal et l'étrangleur de Boston), Richard Fleisher signe un film admirable de maitrise. La quasi totalité des scènes se déroulent dans un petit immeuble crasseux de Londres et mettent en scène un Richard Attenborough époustouflant dans le rôle du tueur manipulateur John Christie et un  jeune père de famille naif incarné par John Hurt. Ma note 9/ 10.

La Fille sur la Balançoire - Richard Fleischer



Inspiré aussi d'un fait divers (le meurtre d'un célèbre architecte au début du XX siècle), ce film rassemble à l'écran Ray Milland, Joan Collins et l'excellentisisme Farley Granger. Sous les apparences classiques d'un trio amoureux se dessine en réalité une mécanique bien plus perverse où les victimes ne sont peut être pas aussi innoncentes que l'on pourrait croire. Une nouvelle fois,  c'est réalisé avec brio par Richard Fleisher, dans des décors magnifiques (en dehors de la scène dans les "fausses" montagnes suisses ) Ma note 8/ 10

Belles critiques. Je vois que toi aussi tu consultes le blog de Tavernier. Si tu ne l'as pas vu, je te signale qu'un dernier post a eu lieu à titre posthume et qui montre qu'il était resté très lucide et actif avant son décès.

zardi a écrit:
Belles critiques. Je vois que toi aussi tu consultes le blog de Tavernier. Si tu ne l'as pas vu, je te signale qu'un dernier post a eu lieu à titre posthume et qui montre qu'il était resté très lucide et actif avant son décès.

Merci

Oui, j'étais lecteur régulier du blog de Bertrand Tavernier. Quel bonheur !

Encore incrédule que tout cela soit désormais terminé

Le Temps de la Colère - Richard Fleischer



Un film de guerre où les aspects psychologiques des personnages sont mis en avant et où les scènes d'action sont plutôt en retrait. Encore une fois, c'est la nature humaine qui intéresse Richard Fleischer. On suit donc l'histoire de Sam Gifford (Robert Wagner), riche propriétaire de champs de coton dans le Sud des USA. Personnage au demeurant plutôt antipathique de par son comportement intrasigeant vis à vis de ses ouvriers, celui -ci.sera transformé par l'expérience de  la guerre. Ici, pas de héros américains , juste des hommes face à leur propre peur se serrant les coudes pour survivre.

Pas mon Fleischer favori mais un film à voir, clairement. Ma note 7/ 10

l'andalous a écrit:revue avec plaisir > "La guerre du feu", revue avec "amazon Vidéo"

Tu ne l'a pas en video physique ?

j'avais en DVD Collector édition Prestige, mais vendu hélas  




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par contre existe en Blu-Ray, mais je trouve le visuel bof de chez bof





donc au lieu ce l''acheter, j'ai préférais le voir sur "Amazon Video"





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[quote="l'andalous"]... mais vendu hélas  

Tu pourrais dire "hélas" si tu l'avais prêté et qu'on ne te l'ai pas rendu, ou si un défaut était apparu. Mais la revente était forcément réfléchie, alors pourquoi regretter ? Perso, je ne revends quasiment rien, sauf quelques rares dvd qui n'intéressent ni mon gendre ni mes fils quand je rachète le blu-ray . Mais j'ai toujours le film...

moi je VDS et achète c'est pas mes gênes