Dernier film visionné

terminé la saison 4 de Dexter et quelle fin, terrible, encore une bonne saison avec un terrible tueur en série "Tueur de la Trinité"

attention, ne pas lire la fin de la saison 4:

au fait, une nouvelle saison va sortir > "Saison 9"

Dix ans après la disparition de Dexter Morgan à cause de l'ouragan Laura. Ce dernier vit désormais loin de Miami sous une autre identité...

Barbe-Noire a écrit:Ceci dit, si Netflix passe des accords avec le CNC et commence à sortir des titres en supports physiques, ça pourrait être intéressant : restera à voir lesquels !
Perso, je pourrai toujours en visionner un de temps en temps chez ma grande, pour me faire une idée si l'achat éventuel d'un BR vaut le coup !

Ne perdons pas de vue un point essentiel à mes yeux, souvent occulté par les anti dématérialisation : sans Netflix (c'est un exemple), nous n'aurions jamais vu The Irishman de Scorcese (c'est un autre exemple).

Même un réalisateur comme lui ne parvient plus à convaincre les studios "classiques" de financer ses projets.   Sans être la panacée, c'est un procédé gagnant-gagnant : la plateforme s'offre une tête d'affiche (et augmente potentiellement son nombre d'abonnés), le réalisateur fait le film dont il rêvait. Rien ne me choque.

Vient la question du support physique. C'est en effet assez frustrant mais, avec de la patience, je pense qu'on aurra droit à une sortie bluray des "gros titres". Roma est dispo chez nous, The IrishMan sort à l'étranger chez Criterion, Mank, on croise les doigts.

snaky930 a écrit:... souvent occulté par les anti dématérialisation : sans Netflix, nous n'aurions jamais vu The Irishman

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre deux choses qui n'ont rien à voir, la production et la distribution. Netflix, quand il produit "The Irishman, se comporte exactement comme n'importe quel producteur, qui paye pour qu'un film soit réalisé. Après, il fait le choix de distribuer son film uniquement sur sa plateforme, mais rien ne l'empêche de le distribuer sur supports physiques, voire même en salles. Le choix de se cantonner à sa plateforme est stratégique pour forcer des parts de marché dans sa petite guéguerre stupide avec les autres plateformes, mais le prive de revenus juteux. Mon analyse est qu'il n'y a pas la place pour toutes les plateformes existantes, comme il n'y avait pas la place pour 3 standards de cassettes (VHS, Betamax, V2000) ou deux standards HD (HD-DVD et Blu-ray). Le consommateur va vite vouloir un abonnement générique qui lui permettra de choisir ce qu'il veut entre un inédit Netflix ou un inédit Disney. Je pense que plus d'une plateforme va crever dans les années qui viennent de cette politique à courte vue et suis quasi certain que le support physique restera, a minima en produit de niche.

surfeur51 a écrit:

snaky930 a écrit:... souvent occulté par les anti dématérialisation : sans Netflix, nous n'aurions jamais vu The Irishman

Je crois surtout qu'il ne faut pas confondre deux choses qui n'ont rien à voir, la production et la distribution. Netflix, quand il produit "The Irishman, se comporte exactement comme n'importe quel producteur, qui paye pour qu'un film soit réalisé. Après, il fait le choix de distribuer son film uniquement sur sa plateforme, mais rien ne l'empêche de le distribuer sur supports physiques, voire même en salles. Le choix de se cantonner à sa plateforme est stratégique pour forcer des parts de marché dans sa petite guéguerre stupide avec les autres plateformes, mais le prive de revenus juteux.

Je ne pense pas confondre production et distribution. Je maintiens que sans Netflix (ou autre) , certains films de grands réalisateurs n'auraient jamais vu le jour. Qu'ils souhaitent rentabiliser leur investissement en jouant sur l'exclusivité ne me choque pas  et qu'ils le fassent quasi-exclusivement via leur plateforme, non plus. C'est leur modèle économique qui répond à la tendance actuelle. Contrairement à toi, je ne pense pas que la non exploitation de leurs films via le cinéma (à grande échelle, car il y a eu quelques projections en salle de certains films) ou le support physique (encore moins) les prive de revenus juteux.

surfeur51 a écrit:
Mon analyse est qu'il n'y a pas la place pour toutes les plateformes existantes, comme il n'y avait pas la place pour 3 standards de cassettes (VHS, Betamax, V2000) ou deux standards HD (HD-DVD et Blu-ray). Le consommateur va vite vouloir un abonnement générique qui lui permettra de choisir ce qu'il veut entre un inédit Netflix ou un inédit Disney. Je pense que plus d'une plateforme va crever dans les années qui viennent de cette politique à courte vue et suis quasi certain que le support physique restera, a minima en produit de niche.

Là, je te rejoins pleinement. La multiplication des plateformes (et donc des abonnements) est infernal (on a connu cela avec le sport - canal plus, foot plus, bein sport, rmc sports....). Que certaines restent sur le carreau ne sera pas un mal.

snaky930 a écrit:Je maintiens que sans Netflix (ou autre) , certains films de grands réalisateurs n'auraient jamais vu le jour.

Tout à fait d'accord, mais sans Warner, sans Gaumont, sans Universal, sans la MGM, même sans Canal+ ou TF1 ou la BBC, certains films de grands réalisateurs n'auraient pas non plus vu le jour. De ce point de vue, Netflix est un "studio de production" exactement comme les autres et ne s'en distingue que sur sa politique de distribution ...

surfeur51 a écrit:

snaky930 a écrit:Je maintiens que sans Netflix (ou autre) , certains films de grands réalisateurs n'auraient jamais vu le jour.

Tout à fait d'accord, mais sans Warner, sans Gaumont, sans Universal, sans la MGM, même sans Canal+ ou TF1 ou la BBC, certains films de grands réalisateurs n'auraient pas non plus vu le jour. De ce point de vue, Netflix est un "studio de production" exactement comme les autres et ne s'en distingue que sur sa politique de distribution ...

Pas exactement. C'est le seul à avoir dit oui à Scorcese. Pourquoi tous les autres studios de production ont refusé catégoriquement ? Par peur du manque de rentabilité, tout simplement. La plupart de ces derniers sont devenus frileux et préfèrent nous servir le énième Fast and Furious ou Marvels ou je ne sais quelle daube - je caricature - mais pas tant que cela.

Alors après, si on pouvait avoir le beurre, l'argent du beurre et .... alors oui, une sortie en bluray serait le top.

snaky930 a écrit:C'est le seul à avoir dit oui à Scorcese. Pourquoi tous les autres studios de production ont refusé catégoriquement ?  

Je n'en ai aucune idée, mais Sorcese a bien trouvé des financements pour son film précédent (Le Loup de Wall Street) et le suivant (Killers of the Flower Moon) sans passer par Netflix. Et la genèse du financement de "The Irishman" est un peu plus compliquée que "seul Netflix a voulu le faire" :

En mai 2016, les droits du film sont mis en vente lors du Marché du film lors du festival de Cannes 2016. La société de production mexicaine Fábrica de Cine propose alors 100 millions de dollars pour financer le film avec un accord de distribution pour les États-Unis avec Paramount Pictures. IM Global est par ailleurs sur les rangs pour la distribution internationale. STX Entertainment acquiert finalement les droits de distribution internationale pour 50 millions de dollars, devançant notamment Universal Pictures, 20th Century Fox et Lionsgate.

En février 2017, il est révélé que la Paramount Pictures délaisse les droits de distribution américaine lorsque Fabrica de Cine quitte le projet en raison d'un budget de production jugé trop important. Netflix rachète les droits pour 105 millions et alloue au film un budget de 125 millions, pour une sortie envisagée en octobre 2019.

J'en étais resté à l'explication de Martin Scorsese sur le plateau de quotidien.