Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Green snake de tsui Hark : 7,5/10
Voici un film emprunt de poésie, de ces images qui vous collent à la rétine pendant longtemps(comme souvent chez le grand Tsui), le tout dans cette ambiance spécifique aux films Hong kongais des années 90 dont il a été l'un des pères fondateurs. Si le charme fonctionne un peu moins que d'autres de ses œuvres (the lovers par exemple), c'est en partie à cause du côté artisanal mal fini(on voit trop souvent les câbles des personnages qui volent). Mais les images deTsui Hark transpirent son amour pour le cinéma, ce qui rend l'exercice parfois passionnant, parfois déroutant (faut dire que l'humour chinois, très particulier, n'aide pas toujours).
En somme un film de Tsui Hark est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber
.
Voici un film emprunt de poésie, de ces images qui vous collent à la rétine pendant longtemps(comme souvent chez le grand Tsui), le tout dans cette ambiance spécifique aux films Hong kongais des années 90 dont il a été l'un des pères fondateurs. Si le charme fonctionne un peu moins que d'autres de ses œuvres (the lovers par exemple), c'est en partie à cause du côté artisanal mal fini(on voit trop souvent les câbles des personnages qui volent). Mais les images deTsui Hark transpirent son amour pour le cinéma, ce qui rend l'exercice parfois passionnant, parfois déroutant (faut dire que l'humour chinois, très particulier, n'aide pas toujours).
En somme un film de Tsui Hark est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber

c2302t- Messages : 695
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Re: Dernier film visionné
Film qui m'est inconnu. Je le mets dans ma playlist.c2302t a écrit:Green snake de tsui Hark : 7,5/10
Voici un film emprunt de poésie, de ces images qui vous collent à la rétine pendant longtemps(comme souvent chez le grand Tsui), le tout dans cette ambiance spécifique aux films Hong kongais des années 90 dont il a été l'un des pères fondateurs. Si le charme fonctionne un peu moins que d'autres de ses œuvres (the lovers par exemple), c'est en partie à cause du côté artisanal mal fini(on voit trop souvent les câbles des personnages qui volent). Mais les images deTsui Hark transpirent son amour pour le cinéma, ce qui rend l'exercice parfois passionnant, parfois déroutant (faut dire que l'humour chinois, très particulier, n'aide pas toujours).
En somme un film de Tsui Hark est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Les lettres de mon moulin (1954 -1968) de Marcel Pagnol 7,5/10

Synopsis : - L’élixir du Père Gaucher : pour sauver l’abbaye de la ruine, le Père Gaucher se lance dans la fabrication d’un élixir. La vie monastique des moines s’en trouvera bouleversée…
- Le secret de Maître Cornille : les ailes du moulin du vieux Maître Cornille continuent de tourner alors qu’aucun villageois ne lui apporte de blé. D’où viennent donc tous ces sacs de farine ?…
- Le trois messes basses : une nuit de Noël, poussé par la gourmandise et tenté par le Diable, Dom Balaguère, curé respecté, expédie les traditionnelles trois messes basses, en vue d’un réveillon parfumé aux truffes…
- Le curé de Cucugnan : lors de son sermon, le curé de Cucugnan raconte le rêve extraordinaire qui l’a conduit du Paradis à l’Enfer, à la recherche de ses paroissiens…
Le film à sketches initial ne contenait que l'adaptation des 3 premières nouvelles. Le curé de Cucugnan est en fait un téléfilm qui a été rajouté en 1968. Ce sont les dernières œuvres filmées du réalisateur.
Très inégales sur le plan filmique, ces quatre œuvres respectent la lettre et l'esprit des textes d'Alphonse Daudet autre chantre provençal après Jean Giono. Pour ma part celle que je trouve la mieux construite et la plus riche sur le plan cinématographique est L’élixir du Père Gaucher avec le formidable Rellys inoubliable Ugolin de Manon des sources avec une histoire très moderne sur la commercialisation d'une boisson par des moines. Le secret de maître Cornille est la plus émouvante et celle qui fleure bon la Provence. Les trois messes basses est à mon avis un peu trop caricaturale. Le curé de Cucugnan est la plus pauvre cinématographiquement parlant car elle repose uniquement sur Fernand Sardou qui se révèle un conteur exceptionnel. J'ai un petit faible pour cette dernière car elle me rappelle des souvenirs. Un de mes amis, décédé depuis, connaissait par cœur le sermon et parfois à la fin des repas, le vin aidant, il nous récitait avec un accent inimitable (il était avignonnais) cette longue tirade que nous écoutions tous admiratifs.

Synopsis : - L’élixir du Père Gaucher : pour sauver l’abbaye de la ruine, le Père Gaucher se lance dans la fabrication d’un élixir. La vie monastique des moines s’en trouvera bouleversée…
- Le secret de Maître Cornille : les ailes du moulin du vieux Maître Cornille continuent de tourner alors qu’aucun villageois ne lui apporte de blé. D’où viennent donc tous ces sacs de farine ?…
- Le trois messes basses : une nuit de Noël, poussé par la gourmandise et tenté par le Diable, Dom Balaguère, curé respecté, expédie les traditionnelles trois messes basses, en vue d’un réveillon parfumé aux truffes…
- Le curé de Cucugnan : lors de son sermon, le curé de Cucugnan raconte le rêve extraordinaire qui l’a conduit du Paradis à l’Enfer, à la recherche de ses paroissiens…
Le film à sketches initial ne contenait que l'adaptation des 3 premières nouvelles. Le curé de Cucugnan est en fait un téléfilm qui a été rajouté en 1968. Ce sont les dernières œuvres filmées du réalisateur.
Très inégales sur le plan filmique, ces quatre œuvres respectent la lettre et l'esprit des textes d'Alphonse Daudet autre chantre provençal après Jean Giono. Pour ma part celle que je trouve la mieux construite et la plus riche sur le plan cinématographique est L’élixir du Père Gaucher avec le formidable Rellys inoubliable Ugolin de Manon des sources avec une histoire très moderne sur la commercialisation d'une boisson par des moines. Le secret de maître Cornille est la plus émouvante et celle qui fleure bon la Provence. Les trois messes basses est à mon avis un peu trop caricaturale. Le curé de Cucugnan est la plus pauvre cinématographiquement parlant car elle repose uniquement sur Fernand Sardou qui se révèle un conteur exceptionnel. J'ai un petit faible pour cette dernière car elle me rappelle des souvenirs. Un de mes amis, décédé depuis, connaissait par cœur le sermon et parfois à la fin des repas, le vin aidant, il nous récitait avec un accent inimitable (il était avignonnais) cette longue tirade que nous écoutions tous admiratifs.
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Re: Dernier film visionné
Les révoltés de l'an 2000 (1976) de Narciso Ibáñez Serrador - 8/10

Synopsis : Un couple de touristes arrive un matin dans la petite île tranquille d’Almanzora. La jeune femme est enceinte, ce qui aura un certain rôle dans l'histoire...Ils ne tardent pas à découvrir que les enfants de l’île ont assassiné la majorité des adultes. Traqués par des petits meurtriers au regard d’anges, le couple tente désespérément de quitter les lieux.
Ce film qui reçut le prix de la critique au festival d'Avoriaz a choqué le public à sa sortie et a même été interdit ou censuré dans de nombreux pays. Pourtant ce n'était pas le premier film mettant en jeu des enfants criminels, Le village des damnés, L'autre, Les innocents ou Sa majesté des mouches l'avaient précédé. Depuis la liste s'est nettement allongée et c'est presque devenu un sous genre du film d'horreur. Ce qui dérange ici c'est que ces enfants semblent normaux, rieurs et s'amusent même quand ils tuent. Le contraste entre les deux touristes désemparés et la parfaite coordination des gosses accentue encore le malaise. L'essentiel du film se passe en plein jour dans un décor de village pour touristes. La mise en scène est efficace et n'épargne pas le spectateur même si les assassinats sont souvent hors-champ avec de nombreuses références cinématographiques (La nuit des morts-vivants, Rosemary baby). A noter que le film bascule dans l'horreur non pas quand les premiers crimes sont commis mais quand le premier enfant est abattu.
J'ai été agréablement surpris par les qualités de ce film que je ne connaissais que de réputation, la seule chose qui m'a gêné c'est le trop long prologue fait de documents d'archive qui tendrait à donner une raison socio-politique au comportement des enfants ainsi que le titre français mal choisi et racoleur. .

Synopsis : Un couple de touristes arrive un matin dans la petite île tranquille d’Almanzora. La jeune femme est enceinte, ce qui aura un certain rôle dans l'histoire...Ils ne tardent pas à découvrir que les enfants de l’île ont assassiné la majorité des adultes. Traqués par des petits meurtriers au regard d’anges, le couple tente désespérément de quitter les lieux.
Ce film qui reçut le prix de la critique au festival d'Avoriaz a choqué le public à sa sortie et a même été interdit ou censuré dans de nombreux pays. Pourtant ce n'était pas le premier film mettant en jeu des enfants criminels, Le village des damnés, L'autre, Les innocents ou Sa majesté des mouches l'avaient précédé. Depuis la liste s'est nettement allongée et c'est presque devenu un sous genre du film d'horreur. Ce qui dérange ici c'est que ces enfants semblent normaux, rieurs et s'amusent même quand ils tuent. Le contraste entre les deux touristes désemparés et la parfaite coordination des gosses accentue encore le malaise. L'essentiel du film se passe en plein jour dans un décor de village pour touristes. La mise en scène est efficace et n'épargne pas le spectateur même si les assassinats sont souvent hors-champ avec de nombreuses références cinématographiques (La nuit des morts-vivants, Rosemary baby). A noter que le film bascule dans l'horreur non pas quand les premiers crimes sont commis mais quand le premier enfant est abattu.
J'ai été agréablement surpris par les qualités de ce film que je ne connaissais que de réputation, la seule chose qui m'a gêné c'est le trop long prologue fait de documents d'archive qui tendrait à donner une raison socio-politique au comportement des enfants ainsi que le titre français mal choisi et racoleur. .
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Re: Dernier film visionné
Le silence est d'or (1947) de René Clair - 8/10

Synopsis : Émile donne des conseils à Jacques en matière de séduction. Jacques comprend si bien qu’il met vite ces leçons à profit en séduisant la jeune femme dont est épris Émile.
Une comédie légère bien que nostalgique très bien écrite par le réalisateur lui-même alors qu'il était en exil aux Etats Unis. Au départ c'était Raimu qui devait interpréter le rôle principal, mais celui-ci étant malade René Clair a demandé à Maurice Chevalier s'il accepterait de jouer une personne âgée. Ce choix s'avère judicieux car le personnage d'Emile est celui d'un vieux monsieur qui refuse de reconnaître son âge et qui est obsédé par la conquête des femmes. L'acteur excelle dans ce rôle avec son bagout et sa prestance. Les jeunes comédiens François Périer et Marcelle Derrien lui donnent une bonne réplique.
En choisissant de faire évoluer ses personnages dans un studio de cinéma à l'époque du muet le réalisateur rend un bel hommage au cadre de son enfance.
Un film agréable et bien mis en scène avec un humour proche de celui des comédies de Lubitsch.
A noter la belle restauration effectuée par Pathé et des bonus intéressants.

Synopsis : Émile donne des conseils à Jacques en matière de séduction. Jacques comprend si bien qu’il met vite ces leçons à profit en séduisant la jeune femme dont est épris Émile.
Une comédie légère bien que nostalgique très bien écrite par le réalisateur lui-même alors qu'il était en exil aux Etats Unis. Au départ c'était Raimu qui devait interpréter le rôle principal, mais celui-ci étant malade René Clair a demandé à Maurice Chevalier s'il accepterait de jouer une personne âgée. Ce choix s'avère judicieux car le personnage d'Emile est celui d'un vieux monsieur qui refuse de reconnaître son âge et qui est obsédé par la conquête des femmes. L'acteur excelle dans ce rôle avec son bagout et sa prestance. Les jeunes comédiens François Périer et Marcelle Derrien lui donnent une bonne réplique.
En choisissant de faire évoluer ses personnages dans un studio de cinéma à l'époque du muet le réalisateur rend un bel hommage au cadre de son enfance.
Un film agréable et bien mis en scène avec un humour proche de celui des comédies de Lubitsch.
A noter la belle restauration effectuée par Pathé et des bonus intéressants.
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Re: Dernier film visionné
Excellent film, moi aussi je mettrai 8/10
Et très belle image.
Et très belle image.
alamo- Messages : 768
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Re: Dernier film visionné
Three times (2005) de Hou Hsiao-Hsien - 6,5/10

Synopsis : Trois époques, trois couples, deux mêmes comédiens : Hou Hsiao Hsien livre avec « Three Times » trois histoires en une oeuvre intime et envoûtante, où il revisite ses souvenirs personnels ainsi que son propre cinéma, de « Good Men, Good Women » à « Millennium Mambo » en passant par « Les Fleurs de Shanghai ».
Ce film est composé de trois histoires indépendantes représentant le même couple à 3 époques différentes. Les qualités de ces 3 sketches sont inégales. Celui qui se déroule en 1966, en partie autobiographique, est de loin le plus réussi sur fond de musique des sixties et en particulier de Rain and tears. Le parti pris de traiter comme un film muet l'épisode de 1911 ne me semble pas très judicieux car il y a beaucoup de dialogues et donc beaucoup de cartons qui viennent casser le rythme. Enfin la troisième partie bien que plus élaborée sur le plan artistique semble celle où HHH est le moins à l'aise et a été visiblement composée pour mettre en valeur l'actrice Shu Qi de Millenium mambo.

Synopsis : Trois époques, trois couples, deux mêmes comédiens : Hou Hsiao Hsien livre avec « Three Times » trois histoires en une oeuvre intime et envoûtante, où il revisite ses souvenirs personnels ainsi que son propre cinéma, de « Good Men, Good Women » à « Millennium Mambo » en passant par « Les Fleurs de Shanghai ».
Ce film est composé de trois histoires indépendantes représentant le même couple à 3 époques différentes. Les qualités de ces 3 sketches sont inégales. Celui qui se déroule en 1966, en partie autobiographique, est de loin le plus réussi sur fond de musique des sixties et en particulier de Rain and tears. Le parti pris de traiter comme un film muet l'épisode de 1911 ne me semble pas très judicieux car il y a beaucoup de dialogues et donc beaucoup de cartons qui viennent casser le rythme. Enfin la troisième partie bien que plus élaborée sur le plan artistique semble celle où HHH est le moins à l'aise et a été visiblement composée pour mettre en valeur l'actrice Shu Qi de Millenium mambo.
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Re: Dernier film visionné
Hallelujah (1929) de King Vidor - 7,5/10 (vu sur un programme TV)

Je n'avais jusque là jamais réussi à voir cette œuvre en entier et elle n'est pas éditée en DVD en France. Premier film parlant de King Vidor, il fit scandale à son époque car uniquement joué par des noirs.
La première partie est remarquable car elle montre la vie d'une famille de cultivateurs de coton avec un beau réalisme. Le réalisateur réussit à insérer des danses et des chants de toute beauté. Grand numéro de Nina Mae McKinney avec ses interprétations sur la musique d'Irving Berlin. La deuxième partie est moins intéressante car axée sur le phénomène religieux avec de nombreuses scènes surjouées.
Un film qui marque l'histoire du cinéma américain car pour la première fois on ne montrait pas un noir sous un aspect caricatural comme c'était le cas jusque là notamment avec les films de D.W. Griffith.
J'espère que ce film sera édité en DVD car il va bientôt tomber dans le domaine public. Je trouve l'affiche du film particulièrement belle (voir l'image ci-dessus)

Je n'avais jusque là jamais réussi à voir cette œuvre en entier et elle n'est pas éditée en DVD en France. Premier film parlant de King Vidor, il fit scandale à son époque car uniquement joué par des noirs.
La première partie est remarquable car elle montre la vie d'une famille de cultivateurs de coton avec un beau réalisme. Le réalisateur réussit à insérer des danses et des chants de toute beauté. Grand numéro de Nina Mae McKinney avec ses interprétations sur la musique d'Irving Berlin. La deuxième partie est moins intéressante car axée sur le phénomène religieux avec de nombreuses scènes surjouées.
Un film qui marque l'histoire du cinéma américain car pour la première fois on ne montrait pas un noir sous un aspect caricatural comme c'était le cas jusque là notamment avec les films de D.W. Griffith.
J'espère que ce film sera édité en DVD car il va bientôt tomber dans le domaine public. Je trouve l'affiche du film particulièrement belle (voir l'image ci-dessus)
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Re: Dernier film visionné
Angoisse/Angustia (1987) de Bigas Luna - 7,5/10

Synopsis : Tout cela commence de manière très classique : dominé par une mère terrifiante, un homme commet des crimes en séries. Peu à peu, nous découvrons que nous sommes dans une salle de cinéma, et que cette histoire de tueur en série est un film que regardent des spectateurs. Parmi eux, il y a un tueur. Dès lors, dans le cinéma et sur l’écran, les mêmes crimes vont avoir lieu…
L'idée de faire interagir des spectateurs avec le film projeté sur l'écran est ici bien exploitée pour ce film d'horreur assez réussi et grâce auquel l'angoisse promise par le titre est bien présente surtout vers la fin du film. Le jeu des acteurs n'est pas extraordinaire à part Zelda Rubinstein (Poltergeist) qui fait une belle composition. Je ne suis pas spécialement amateur des films d'horreur mais j'ai apprécié.

Synopsis : Tout cela commence de manière très classique : dominé par une mère terrifiante, un homme commet des crimes en séries. Peu à peu, nous découvrons que nous sommes dans une salle de cinéma, et que cette histoire de tueur en série est un film que regardent des spectateurs. Parmi eux, il y a un tueur. Dès lors, dans le cinéma et sur l’écran, les mêmes crimes vont avoir lieu…
L'idée de faire interagir des spectateurs avec le film projeté sur l'écran est ici bien exploitée pour ce film d'horreur assez réussi et grâce auquel l'angoisse promise par le titre est bien présente surtout vers la fin du film. Le jeu des acteurs n'est pas extraordinaire à part Zelda Rubinstein (Poltergeist) qui fait une belle composition. Je ne suis pas spécialement amateur des films d'horreur mais j'ai apprécié.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Les tortues volent aussi (2004) de Bahman Ghobadi - 8,5/10

Synopsis : Dans un village du Kurdistan irakien, à la frontière de l’Iran et de la Turquie. La guerre s’approche de plus en plus. Les habitants cherchent une antenne parabolique pour capter des nouvelles par satellite. Alors que tout le monde s’active à cette tâche, survient d’un autre village un garçon mutilé accompagné de sa petite soeur et d’un tout jeune enfant. A peine arrivé, cet adolescent va prédire l’attaque américaine pour le lendemain…
Un film qui vous prend aux tripes car il décrit la vie d'enfants qui font face aux atrocités de la guerre. Ces enfants sont abandonnés à eux mêmes et font preuve d'une ingéniosité et d'une volonté de survivre peu commune. Après un début teinté d'humour le film évolue vers une situation dramatique parfois insoutenable mais ne tombe jamais dans le misérabilisme. On se sent presque coupable d'assister à cette situation sans qu'on ne puisse intervenir pour aider ces malheureux qui paient le prix fort en ramassant des mines et en les revendant pour survivre. Un film qui porte quand même une lueur d'espoir à travers le portrait de leur meneur Tak satellite qui refuse d'abdiquer et qui continue à se battre pour ses protégés.
Cette œuvre a été primée dans tous les festivals où elle a été présentée.

Synopsis : Dans un village du Kurdistan irakien, à la frontière de l’Iran et de la Turquie. La guerre s’approche de plus en plus. Les habitants cherchent une antenne parabolique pour capter des nouvelles par satellite. Alors que tout le monde s’active à cette tâche, survient d’un autre village un garçon mutilé accompagné de sa petite soeur et d’un tout jeune enfant. A peine arrivé, cet adolescent va prédire l’attaque américaine pour le lendemain…
Un film qui vous prend aux tripes car il décrit la vie d'enfants qui font face aux atrocités de la guerre. Ces enfants sont abandonnés à eux mêmes et font preuve d'une ingéniosité et d'une volonté de survivre peu commune. Après un début teinté d'humour le film évolue vers une situation dramatique parfois insoutenable mais ne tombe jamais dans le misérabilisme. On se sent presque coupable d'assister à cette situation sans qu'on ne puisse intervenir pour aider ces malheureux qui paient le prix fort en ramassant des mines et en les revendant pour survivre. Un film qui porte quand même une lueur d'espoir à travers le portrait de leur meneur Tak satellite qui refuse d'abdiquer et qui continue à se battre pour ses protégés.
Cette œuvre a été primée dans tous les festivals où elle a été présentée.
zardi- Messages : 1670
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Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Je sais très bien que le cinéma est planétaire, et qu'il n'y a pas que les USA, la France, l'Italie, le Japon et quelques autres pays plus ou moins majeurs à réaliser des films, mais tu vas régulièrement en chercher ( ce qui est tout à ton honneur ) un bon nombre dont beaucoup parmi nous ( et moi le premier
) ne soupçonnerions même pas la simple existence, de même d'ailleurs que leurs metteurs en scène et leurs comédiens !
Je serais totalement faux-cul si je te disais que tes critiques ( comme pour le film ci-dessus ) me donnent systématiquement l'envie de me les procurer et de les visionner ( beaucoup se situent en dehors de mes radars et de mes envies ), mais ta large curiosité et tes ressentis sont limite fascinants pour un ..... "cinéphile" ( j'ose à peine utiliser ce mot
) un poil borné comme moi
!!

Je serais totalement faux-cul si je te disais que tes critiques ( comme pour le film ci-dessus ) me donnent systématiquement l'envie de me les procurer et de les visionner ( beaucoup se situent en dehors de mes radars et de mes envies ), mais ta large curiosité et tes ressentis sont limite fascinants pour un ..... "cinéphile" ( j'ose à peine utiliser ce mot


Barbe-Noire- Messages : 3041
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Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
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Re: Dernier film visionné
Notre cinéma se sclérose et à de rares exceptions près, je ne supporte plus les superproductions à base de superhéros qui envahissent nos écrans. L'avenir du cinéma se trouve d'après moi dans des réalisateurs venus de pays émergeants sur le plan cinématographique. Je refuse de me replier sur les grandes réalisations de la période faste des grands studios et c'est naturellement que je me tourne vers des réalisateurs "underground" qui ont quelque chose à dire sur leur société et les drames dont ils sont témoins.Barbe-Noire a écrit:Je sais très bien que le cinéma est planétaire, et qu'il n'y a pas que les USA, la France, l'Italie, le Japon et quelques autres pays plus ou moins majeurs à réaliser des films, mais tu vas régulièrement en chercher ( ce qui est tout à ton honneur ) un bon nombre dont beaucoup parmi nous ( et moi le premier) ne soupçonnerions même pas la simple existence, de même d'ailleurs que leurs metteurs en scène et leurs comédiens !
Je serais totalement faux-cul si je te disais que tes critiques ( comme pour le film ci-dessus ) me donnent systématiquement l'envie de me les procurer et de les visionner ( beaucoup se situent en dehors de mes radars et de mes envies ), mais ta large curiosité et tes ressentis sont limite fascinants pour un ..... "cinéphile" ( j'ose à peine utiliser ce mot) un poil borné comme moi
!!
Si tu vas consulter les fiches des films que je visionne tu verras qu'ils ne sont pas si inconnus que ça, par exemple pour Les tortues volent aussi (j'ai mis un lien qui renvoie à la fiche IMDB), le film n'a été distribué que dans une seule salle en Iran mais il est largement connu dans le monde occidental et tu peux le voir sur le site de la cinémathèque.
zardi- Messages : 1670
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