Dernier film visionné

Le temps du châtiment (1961) de John Frankenheimer  - 7/10



Premier film de la fructueuse collaboration entre Burt Lancaster et le réalisateur, cette œuvre, si elle n'a pas l'aura de Sept jours en Mai et du Prisonnier d'Alcatraz n'en a pas moins des qualités. Quelques scènes d'action comme la scène d'ouverture et l'agression dans le métro sont remarquablement filmées.  Les scènes d'intérieur sont un peu bavardes. Par contre la scène du procès montre une grande maîtrise acquise par Frankenheimer à la télévision et sous l'influence de Sidney Lumet. Un film humaniste ce qui n'était pas évident compte tenu du sujet traité. Burt Lancaster est impeccable comme d'habitude.

Séjour dans les monts Fuchun (2020) de Gu Xiaogang - 7,5/10



J'avais lu des critiques assez contrastées avant d'acheter ce blu-ray, certaines dithyrambiques d'autres carrément mauvaises. Je comprends mieux après ce visionnage. Je connais bon nombre de spectateurs qui vont décrocher au bout d'une demi-heure (j'ai moi même failli le faire). Heureusement j'ai résisté et je ne le regrette pas malgré la durée du film (2h 40) bien que je garde une impression un peu mitigée.
La structure de l'œuvre alterne de longs plans séquences réservés à des  épisodes d'une chronique familiale avec des passages où dominent de magnifiques vues de paysages le tout sur le rythme des saisons. Autant il se dégage une poésie et un calme inaltérable de la nature autant la société chinoise en pleine mutation a un aspect chaotique avec une ville en reconstruction et des habitants qui ne pensent qu'à l'argent. Opposition entre modernité et tradition qui visiblement tient à cœur le jeune réalisateur Gu Xiaogang qui envisage de faire une trilogie dont ce film serait le premier opus.

La petite fille au bout du chemin (1976) de Nicolas Gessner - 8/10



Merci à notre ami Barbe-Noire qui m'a donné envie de voir ce film dont je ne connaissais que vaguement le titre. J'ai apprécié ce huis clos au scénario bien construit dominé par l'extraordinaire prestation de Jodie Foster alors qu'elle n'avait que 13 ans (comme son personnage) lors du tournage. Je ne vois pas quelle autre actrice aurait pu jouer ce rôle avec une telle maîtrise à cet âge.

zardi a écrit:La petite fille au bout du chemin (1976) de Nicolas Gessner - 8/10



Merci à notre ami Barbe-Noire qui m'a donné envie de voir ce film dont je ne connaissais que vaguement le titre. J'ai apprécié ce huis clos au scénario bien construit dominé par l'extraordinaire prestation de Jodie Foster alors qu'elle n'avait que 13 ans (comme son personnage) lors du tournage. Je ne vois pas quelle autre actrice aurait pu jouer ce rôle avec une telle maîtrise à cet âge.

Très content que ça t'aie plu !!
Visiblement, malgré la présence de Jodie Foster alors gamine, ce film était inconnu de quasiment tout le monde .
Encore une fois, il ne faut pas s'attendre à du grand spectacle ( de toute façon le contexte ne s'y prête pas ), et la mise en scène pourra sembler minimaliste, mais l'histoire est prenante, et l'interprétation excellente. Perso, c'est là ( en salle ) que j'avais découvert J. Foster ( j'ai vu "Taxi driver" plus tard, en location de K7 video-club ), avant de la revoir un an après dans "Bugsy Malone" d' Alan Parker ( de nouveau en salle ), et, sans alors me douter de l'immense carrière qui s'annonçait pour elle, je l'avais trouvé vraiment très juste dans son interprétation, ce qui est loin d'être toujours le cas avec les jeunes acteurs !
Et je n'ai eu aucune hésitation à acheter le DVD quand il a été édité ! J'aurais juste aimé y retrouver l'affiche d'origine ( qui est dans la synthèse ) que je trouve formidable : dommage !

Nickelodeon (1976) de Peter Bogdanovich - 7/10



Cette comédie sur les débuts du cinéma a beaucoup de charme surtout dans la version N&B. Beaucoup de gags (certains un peu lourds) et une bonne reconstitution de la naissance du septième art. Je trouve que le problème vient des deux acteurs principaux Ryan O'Neal et Burt Reynolds qui ont tendance à surjouer. Par contre quel régal de revoir Tatum O'Neal qui n'est pas loin d'égaler sa performance de La barbe à papa.

Seules les bêtes (2019) de Dominik Moll - 7/10)



Ce qui est intéressant dans ce film c'est sa construction fragmentée avec cinq points de vue différents comme dans Rashomon et la qualité d'interprétation avec un toujours bon Denis Ménochet. A part ça trop de coïncidences invraisemblables rendent le scénario assez artificiel.

Invisible man (2020) de Leigh Whannell - 7/10



Une série B efficace mais aux situations convenues. On est plus près de Hollow man que du classique Homme invisible de James Whale. L'originalité ici est que c'est le point de vu de la victime (excellente Elisabeth Moss) qui est traité.

Magic (1978) de Richard Attenborough - 8/10



Un bon thriller qui n'a pratiquement pas vieilli. La tension est croissante tout au long du film grâce à la mise en scène de Sir Richard Attenborough et la musique de Jerry Goldsmith. Anthony Hopkins est excellent dans ce rôle de schizophrène meurtrier.

Remake, Rome ville ouverte (1996) de Carlo Lizzani - 8/10



Contrairement au titre français il ne s'agit pas d'un remake du film de Roberto Rossellini qui a lancé le mouvement néoréaliste italien, mais d'une fiction sur le tournage de ce film. On y voit toutes les difficultés rencontrées par le metteur en scène et son scénariste formidablement interprété par Giancarlo Giannini. Une belle découverte que l'actrice Lina Sastri qui interprète magistralement le rôle d'Anna Magnani. Un film passionnant de bout en bout.

Twins dragons de tsui Hark et Ringo Lam : 7,5/10, un film très drôle où les péripéties de 2 Jackie Chan feront les plus jeunes comme les plus vieux(je n'ai jamais entendu mon fils rire autant). La réalisation est un peu moins inspirée que les acteurs, mais fait la boulot.

La traque se Serge Leroy : 7,5/10, un film dur, sur la lâcheté des hommes, et leur nature de prédateurs, ou Marielle vampirise un peu les autres acteurs. Le scénario ne se prête pas forcément à une étude psychologique poussée, et pourtant chaque personnage est très bien rendu, et identifiable,sans tomber dans la caricature.
Image immaculée du 4k, quand on compare de quoi le chat est parti 🤯.

zardi a écrit:Magic (1978) de Richard Attenborough - 8/10



Un bon thriller qui n'a pratiquement pas vieilli. La tension est croissante tout au long du film grâce à la mise en scène de Sir Richard Attenborough et la musique de Jerry Goldsmith. Anthony Hopkins est excellent dans ce rôle de schizophrène meurtrier.

Remake, Rome ville ouverte (1996) de Carlo Lizzani - 8/10



Contrairement au titre français il ne s'agit pas d'un remake du film de Roberto Rossellini qui a lancé le mouvement néoréaliste italien, mais d'une fiction sur le tournage de ce film. On y voit toutes les difficultés rencontrées par le metteur en scène et son scénariste formidablement interprété par Giancarlo Giannini. Une belle découverte que l'actrice Lina Sastri qui interprète magistralement le rôle d'Anna Magnani. Un film passionnant de bout en bout.

"Magic" est vraiment excellent ! C'est pour moi un des rôles majeurs d'Anthony Hopkins, et d'Ann Margret aussi d'ailleurs. J'ai dû le voir 4 ou 5 fois !
"Remake : Rome ville ouverte", je ne connais pas, mais au souvenir que j'ai du Rossellini ( vu à la télé, il y a déjà pas mal d'années ), ça devrait m'intéresser, surtout avec Christopher Walken au casting . Wishlist à coup sûr, mais faudra que je revisionne "Rome ville ouverte" avant, même si mon DVD, comme tous les "opening" est certainement loin d'être une référence au niveau technique . Je l'avais acheté pour peanuts quelques temps après son édition, mais j'avais été tellement déçu par la qualité du "Voleur de bicyclette" ( même éditeur ) qu'en fait je ne l'ai pas décellophané, et pourtant j'ai toujours considéré qu'Anna Magnani était probablement la meilleure des actrices Italiennes !

Ne te laisses pas avoir par la couverture du DVD, Christopher Walken ne fait qu'une courte apparition vers la fin du film (il avait déjà tourné dans un autre film de Carlo Lizzani, c'est plus par soutien ou amitié qu'il a participé).
Moi ce film m'a vraiment plu car il m'a appris beaucoup de chose sur la création du film de Rossellini qui a failli ne jamais être distribué et a été massacré par les critiques italiens ! Lizzani a été l'assistant de Rossellini non pas sur Rome, ville ouverte mais sur Allemagne année zéro et donc sait de quoi il parle.
Mais surtout j'ai trouvé l'interprétation remarquable.
Si tu veux revoir le film de Rossellini dans de bonnes conditions je te conseille le coffret sur la trilogie de la guerre en Blu-ray, il fait souvent partie de promotions :

Ah d'accord  , c'est donc une jaquette-tromperie  !
A partir du moment où je suis au courant  ............................
Ce que tu nous dit du film doit suffire à justifier l'achat ................ pour qui a apprécié le Rossellini !  Je vais voir si je peux me reprocurer "Rome, ville ouverte", ça va dépendre des prix que je vais trouver, parce que les éditions "opening" sont probablement les plus pourraves    qui aient jamais été sorties en DVD . C'est vrai que j'ai beaucoup de films en retard à regarder , mais quand on sait que le niveau technique est déplorable, ça n'incite pas vraiment au moment du choix !

Les filles du docteur March (2019) de Greta Gerwig - 7,5/10



Quand on regarde un remake on craint toujours d'être déçu par rapport à l'original et cela a été mon cas pendant le premier quart d'heure. J'étais un peu déboussolé par ces flash back incessants mais finalement on s'y fait et le film m'a plu surtout à cause de l'interprétation de Saoirse Ronan qui m'avait déjà impressionné dans Ladybird.
Malgré quelques défauts le film est plaisant et cette adaptation très féministe et très colorée est plutôt réussie. Cerise sur le gâteau, courte apparition de la toujours excellente Merryl Streep.

La voie de la justice (2019) de Destin Daniel Cretton - 8/10



Un biopic très réussi sur la défense judiciaire des minorités et en particulier de prisonniers dans le couloir de la mort. Bien que le scénario suive à la lettre l'affaire d'un condamné à mort injustement accusé, on est pris à la fois par l'émotion tant les scènes sont parfaitement écrites et interprétées et par la colère tant les services policiers et judiciaires bafouent la justice. Tous les acteurs sont à louer en particulier Jamie Fox.

Barbe-Noire a écrit:Ah d'accord  , c'est donc une jaquette-tromperie  !
A partir du moment où je suis au courant  ............................
Ce que tu nous dit du film doit suffire à justifier l'achat ................ pour qui a apprécié le Rossellini !  Je vais voir si je peux me reprocurer "Rome, ville ouverte", ça va dépendre des prix que je vais trouver, parce que les éditions "opening" sont probablement les plus pourraves    qui aient jamais été sorties en DVD . C'est vrai que j'ai beaucoup de films en retard à regarder   , mais quand on sait que le niveau technique est déplorable, ça n'incite pas vraiment au moment du choix    !

Je viens de voir que le film Rome, ville ouverte est visible sur cinetek pour 2,99€ en édition remastérisée.
https://www.lacinetek.com/fr/film/rome-ville-ouverte-roberto-rossellini-vod

Il y a aussi un bonus archive (INA) avec un interview de Roberto Rossellini (durée 3 minutes), c'est gratuit !