Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné

Un western qui ne ressemble à aucun autre ( que je connaisse en tout cas : peut-être "Vorace"


Le mythe du Far-West et le romantisme du cow-boy ou du shérif érigé en héros, style John Wayne ou Gary Cooper, n'a pas cours ici !
Petit village insignifiant et petites gens sans envergure confrontés à un quotidien fadasse, mais, dès le début , des images choc d'assassinats violents et sordides, dont les meurtriers vont eux-mêmes avoir affaire très vite à d'autres assassins bien étranges .
Un shérif sur le retour ( Kurt Russell, 35 ans après son mythique Snake Plissken ), secondé par un adjoint encore plus âgé ( Richard Jenkins ) , va être amené à essayer de sauver une jeune femme, son plus jeune adjoint et un assassin blessé et emprisonné, qui tous viennent d'être capturés par de mystérieux "indiens"

Se joignent aux deux représentants de la loi un aventurier tueur d'indiens ( on apprendra que sa famille a été massacrée par des indiens quand il était jeune ) , John Brooder ( Matthew Fox ), et le mari de la jeune femme kidnappée , Arthur O'Dwyer ( Patrick Wilson ), très handicapé par une fracture du tibia , mais qui tient absolument à retrouver son épouse .............. s'il en est encore temps !
Au bout de leur route, après quelques rencontres plus qu'inamicales qui devaient être monnaies courantes dans un ouest sauvage où les lois n'étaient que fort peu respectées, le petit groupe va finir par retrouver les siens au milieu d'indigènes primaires, d'une cruauté sans nom, et surtout ................. cannibales !


Ce sera un voyage au bout de l'horreur dont tous ne reviendront pas !
Il faut oublier ici tous les codes que nous ont apportés des "Rio Bravo" , "Il était une fois dans l'ouest", "Le train sifflera trois fois" , et autres westerns épiques particulièrement romancés . Dans "Bone tomahawk", tout est crade, sordide, et parfois gore !
Mais si l'on accepte le postulat de l'existence d'un clan ( plus qu'une tribu ) de primitifs cannibales dans l'ouest sauvage d'une Amérique naissante, le film se regarde sans problème, à condition toutefois d'avoir le cœur bien accroché !
Réalisé par S. Craig Zahler en 2015 ( son tout premier film ), qui s'est fait encore remarquer par un autre métrage que l'un d'entre nous ( sais plus qui

Kurt Russell y est égal à lui-même, et, en plus des acteurs précités, sur de petits rôles, on a même la surprise de revoir une Sean Young qui avait plutôt disparue des radars depuis sa grande époque ( "Blade Runner", "Dune", "Sens unique" et "Wall street" ), David Arquette ( le petit frère de Rosanna et Patricia ), et même un Michael Paré qui avait explosé dans les années 80 avec "Philadelphia experiment" et "Les rues de feu"

Je l'avais acheté sur la critique de LAL, et je ne regrette absolument pas : c'est âpre, sans concessions, et plus que surprenant !
Dernière édition par Barbe-Noire le Lun 14 Juin - 15:12, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Hier soir, ce bon thriller > Transsiberian (2008)
Un voyage en train mouvementé au cœur de la Sibérie.
De belles images avec des paysages enneigé.
De bons acteurs.
Un bon scénario.
A découvrir surtout que le film n'est malheureusement pas sorti en salle en France.
j'ai passer un agréable moment à le visionner.
4.1/5






Un voyage en train mouvementé au cœur de la Sibérie.
De belles images avec des paysages enneigé.
De bons acteurs.
Un bon scénario.
A découvrir surtout que le film n'est malheureusement pas sorti en salle en France.
j'ai passer un agréable moment à le visionner.
4.1/5


Re: Dernier film visionné
Le garde du corps / Yojimbo (1961) de Akira Kurosawa - 8,5/10

Yojimbo marque un tournant dans l'histoire du cinéma. D'abord parce que, influencé par le western (en particulier celui de Ford que Kurosawa admirait), il voit le code du Bushido disparaître pour laisser la place à l'intérêt financier, témoin le personnage de Mifune qui vend ses services à tour de rôle au plus offrant ou encore le personnage interprété par Nakadai qui délaisse le sabre au profit d'un colt. Ensuite parce qu'il va influencer le western lui-même à travers la trilogie du dollar de Sergio Leone et en particulier du premier volet Pour une poignée de dollars où Blondin (Clint Eastwood) n'est que la réplique de Yojimbo. Il y a une liberté de ton et une ironie dans ce film qu'on n'avait pas l'habitude de voir dans les œuvres précédentes du grand maître japonais. Par exemple dans les premiers plans quand le samourai hésite sur quel chemin prendre à un carrefour, il lance une branche en l'air et prend la direction indiquée par celle-ci quand elle retombe au sol. Quand les deux clans se défient le samourai monte sur une échelle pour dominer la situation et s'amuser du spectacle. On pourrait citer ainsi plein de scènes où l'aspect dramatique est déformé par l'ironie ou l'humour.
Le film en dehors de ce rôle charnière possède des qualités artistiques indéniables. Tout d'abord l'utilisation des décors. Tout ce passe dans une rue de village où les personnages (de riches commerçants) s'affrontent. Yojimbo lui se tient dans une boutique située au centre du village d'où il peut épier toutes les activités à travers des volets ce qui permet de jouer sur la lumière et sur les expressions des visages dans la pénombre comme dans un film noir. Peu d'action dans la première partie qui se passe en plein jour alors qu'à partir de l'affrontement les scènes sont essentiellement nocturnes.
Comme d'habitude la direction d'acteur est impeccable et le monstre sacré qu'est Tohiro Mifune utilise toute les facettes de son jeu pour passer d'un personnage cynique à celui plus humain de défenseur d'un couple menacé. Un seul bémol le jeu outré de Nakadai.
J'en suis à ma troisième lecture de ce film et j'ai pris encore plus de plaisir qu'aux deux premières. Du coup je vais revoir Sanjuro qui en est la suite.

Yojimbo marque un tournant dans l'histoire du cinéma. D'abord parce que, influencé par le western (en particulier celui de Ford que Kurosawa admirait), il voit le code du Bushido disparaître pour laisser la place à l'intérêt financier, témoin le personnage de Mifune qui vend ses services à tour de rôle au plus offrant ou encore le personnage interprété par Nakadai qui délaisse le sabre au profit d'un colt. Ensuite parce qu'il va influencer le western lui-même à travers la trilogie du dollar de Sergio Leone et en particulier du premier volet Pour une poignée de dollars où Blondin (Clint Eastwood) n'est que la réplique de Yojimbo. Il y a une liberté de ton et une ironie dans ce film qu'on n'avait pas l'habitude de voir dans les œuvres précédentes du grand maître japonais. Par exemple dans les premiers plans quand le samourai hésite sur quel chemin prendre à un carrefour, il lance une branche en l'air et prend la direction indiquée par celle-ci quand elle retombe au sol. Quand les deux clans se défient le samourai monte sur une échelle pour dominer la situation et s'amuser du spectacle. On pourrait citer ainsi plein de scènes où l'aspect dramatique est déformé par l'ironie ou l'humour.
Le film en dehors de ce rôle charnière possède des qualités artistiques indéniables. Tout d'abord l'utilisation des décors. Tout ce passe dans une rue de village où les personnages (de riches commerçants) s'affrontent. Yojimbo lui se tient dans une boutique située au centre du village d'où il peut épier toutes les activités à travers des volets ce qui permet de jouer sur la lumière et sur les expressions des visages dans la pénombre comme dans un film noir. Peu d'action dans la première partie qui se passe en plein jour alors qu'à partir de l'affrontement les scènes sont essentiellement nocturnes.
Comme d'habitude la direction d'acteur est impeccable et le monstre sacré qu'est Tohiro Mifune utilise toute les facettes de son jeu pour passer d'un personnage cynique à celui plus humain de défenseur d'un couple menacé. Un seul bémol le jeu outré de Nakadai.
J'en suis à ma troisième lecture de ce film et j'ai pris encore plus de plaisir qu'aux deux premières. Du coup je vais revoir Sanjuro qui en est la suite.
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Re: Dernier film visionné
Chasse à l'homme / Man hunt (1941) de Fritz Lang - 7,5/10

Fritz Lang accepta de faire ce film pour la Fox pour plusieurs raisons. D'abord c'était l'occasion de mettre les pieds dans un studio prestigieux, ensuite le script correspondait à ses convictions antihitlériennes et enfin comme ce n'était pas un film de premier plan, il pensait que Darryl F. Zanuck lui laisserait les coudées franches. Malgré une légèreté de ton inévitable pour un film de commande, on retrouve quand même la patte du réalisateur dans les scènes de tension comme la poursuite dans le métro, la séparation sur un pont dans le brouillard et la dernière confrontation entre Walter Pidgeon et George Sanders. Beau casting et bonne interprétation d'ensemble en particulièrement pour la charmante Joan Bennett.
Comme dans la plupart de ses films l'aspect psychologique du personnage principal est bien étudié. Ici le thème de la mauvaise conscience sur le fait d'avoir voulu tirer sur Hitler est d'abord nié plus ou moins sincèrement puis reconnu à la fin du film.
Même si on est loin de la qualité de Furie, le premier film fait en Amérique par le réalisateur allemand, cette œuvre a permis de faire prendre conscience à pas mal d'américains du danger que représentait l'Allemagne nazie avant l'entrée en guerre des USA.

Fritz Lang accepta de faire ce film pour la Fox pour plusieurs raisons. D'abord c'était l'occasion de mettre les pieds dans un studio prestigieux, ensuite le script correspondait à ses convictions antihitlériennes et enfin comme ce n'était pas un film de premier plan, il pensait que Darryl F. Zanuck lui laisserait les coudées franches. Malgré une légèreté de ton inévitable pour un film de commande, on retrouve quand même la patte du réalisateur dans les scènes de tension comme la poursuite dans le métro, la séparation sur un pont dans le brouillard et la dernière confrontation entre Walter Pidgeon et George Sanders. Beau casting et bonne interprétation d'ensemble en particulièrement pour la charmante Joan Bennett.
Comme dans la plupart de ses films l'aspect psychologique du personnage principal est bien étudié. Ici le thème de la mauvaise conscience sur le fait d'avoir voulu tirer sur Hitler est d'abord nié plus ou moins sincèrement puis reconnu à la fin du film.
Même si on est loin de la qualité de Furie, le premier film fait en Amérique par le réalisateur allemand, cette œuvre a permis de faire prendre conscience à pas mal d'américains du danger que représentait l'Allemagne nazie avant l'entrée en guerre des USA.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
_________________Justice League__________________ vs _____________Zack Snyder's Justice League

Déterminé à s'assurer que l’ultime sacrifice de Superman n’ait pas été fait en vain, Bruce Wayne décide de faire équipe avec la guerrière Amazone Diana Prince. Leur but est de parvenir à former une équipe de méta-humains capables de protéger le monde face à une menace s’approchant de la Terre. La tâche s’avérera difficile et chacune des recrues devra faire face aux démons de son passé pour former une alliance sans précédent. Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash devront s'unir pour tenter de sauver la planète des terribles plans de Steppenwolf et de son maître, Darkseid.

En 2017, juste après avoir fini de tourner "Justice League", la suite de "Man of Steel" et "Batman vs Superman", Zack Snyder est contraint de se retirer suite au suicide de sa fille. Joss Whedon est alors engagé pour prendre la suite, la Warner imposant de modifier le film pour qu'il ne dépasse pas deux heures, ce qui conduit à ne pas utiliser beaucoup des scènes tournées. Le résultat s'avère un peu bancal et assez décevant, surtout comparé aux deux films précédents, et Snyder rejettera cette version sortie au cinéma, ne la considérant pas comme "son" film.

Trois ans plus tard, Snyder propose sa version personnelle qui se révèle plus comme un nouveau film qu'une simple "Director's Cut" tant il s'éloigne de la version cinéma.
La différence qui saute immédiatement aux yeux est au niveau artistique, avec un ratio inhabituel de 1.33/1 (au lieu de 1.78/1) et une colorimétrie beaucoup plus sombre. Le ratio permet de montrer plus de détails que la version cinéma qui coupait le haut et le bas de l'image, et la colorimétrie rapproche le film des deux épisodes précédents (aussi réalisés par Snyder), alors que Whedon avait opté pour des couleurs plus vives. L'aspect du méchant est aussi entièrement remanié, ainsi que la tenue de Superman à la fin du film. La durée passe de 2 à 4 heures, en réintroduisant de nombreuses scènes qui nous éclairent beaucoup plus sur le passé des protagonistes. On a des scènes plus violentes, et certaines ont été entièrement remaniées avec un scénario qui se démarque très souvent de la première version. La scène de la mort du méchant du film, en particulier, est entièrement différente. Au final, le ressenti est bien meilleur, avec un film beaucoup plus prenant, et qui, paradoxalement, passe beaucoup plus vite.

Mes notes :"Justice League" : 6/10 "Zack Snyder's Justice League" : 8.5/10


Déterminé à s'assurer que l’ultime sacrifice de Superman n’ait pas été fait en vain, Bruce Wayne décide de faire équipe avec la guerrière Amazone Diana Prince. Leur but est de parvenir à former une équipe de méta-humains capables de protéger le monde face à une menace s’approchant de la Terre. La tâche s’avérera difficile et chacune des recrues devra faire face aux démons de son passé pour former une alliance sans précédent. Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash devront s'unir pour tenter de sauver la planète des terribles plans de Steppenwolf et de son maître, Darkseid.


En 2017, juste après avoir fini de tourner "Justice League", la suite de "Man of Steel" et "Batman vs Superman", Zack Snyder est contraint de se retirer suite au suicide de sa fille. Joss Whedon est alors engagé pour prendre la suite, la Warner imposant de modifier le film pour qu'il ne dépasse pas deux heures, ce qui conduit à ne pas utiliser beaucoup des scènes tournées. Le résultat s'avère un peu bancal et assez décevant, surtout comparé aux deux films précédents, et Snyder rejettera cette version sortie au cinéma, ne la considérant pas comme "son" film.


Trois ans plus tard, Snyder propose sa version personnelle qui se révèle plus comme un nouveau film qu'une simple "Director's Cut" tant il s'éloigne de la version cinéma.
La différence qui saute immédiatement aux yeux est au niveau artistique, avec un ratio inhabituel de 1.33/1 (au lieu de 1.78/1) et une colorimétrie beaucoup plus sombre. Le ratio permet de montrer plus de détails que la version cinéma qui coupait le haut et le bas de l'image, et la colorimétrie rapproche le film des deux épisodes précédents (aussi réalisés par Snyder), alors que Whedon avait opté pour des couleurs plus vives. L'aspect du méchant est aussi entièrement remanié, ainsi que la tenue de Superman à la fin du film. La durée passe de 2 à 4 heures, en réintroduisant de nombreuses scènes qui nous éclairent beaucoup plus sur le passé des protagonistes. On a des scènes plus violentes, et certaines ont été entièrement remaniées avec un scénario qui se démarque très souvent de la première version. La scène de la mort du méchant du film, en particulier, est entièrement différente. Au final, le ressenti est bien meilleur, avec un film beaucoup plus prenant, et qui, paradoxalement, passe beaucoup plus vite.


Mes notes :"Justice League" : 6/10 "Zack Snyder's Justice League" : 8.5/10
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Re: Dernier film visionné
Merci pour ce comparatif 

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Re: Dernier film visionné
Antwone Fisher (2003) de Denzel Washington - 6,5/10

Première réalisation de Denzel Washington trop académique. Le scénario tirée d'une histoire vraie contient de quoi faire un film bouleversant mais on ne ressent pas grand chose. Pourtant les acteurs sont plutôt bons, ce n'est pas mal filmé mais le traitement est tellement lisse qu'on ne peut s'impliquer dans le drame que vit ou a vécu le personnage principal. Trop de sujets sont abordés superficiellement et le happy end est tellement artificiel que l'histoire devient peu crédible. Je m'attendais à mieux.

Première réalisation de Denzel Washington trop académique. Le scénario tirée d'une histoire vraie contient de quoi faire un film bouleversant mais on ne ressent pas grand chose. Pourtant les acteurs sont plutôt bons, ce n'est pas mal filmé mais le traitement est tellement lisse qu'on ne peut s'impliquer dans le drame que vit ou a vécu le personnage principal. Trop de sujets sont abordés superficiellement et le happy end est tellement artificiel que l'histoire devient peu crédible. Je m'attendais à mieux.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Le prête-nom/The front (1976) de Martin Ritt - 8/10

S'il y a un cinéaste qui mériterait d'être plus connu et estimé en France, c'est bien Martin Ritt. Cinéaste très engagé, il n'a pas hésité à soutenir les causes sociales (Norma Rae) ou à défendre la cause des noirs (L'insurgé, Conrack, Sounder). C'est donc tout naturellement qu'il réalise ce film d'après le scénario d'Elmer Bernstein qui comme lui avait été blacklisté à l'époque de la chasse aux sorcières. Car c'est de cette triste époque dont parle le film. Malgré la gravité du sujet, la mise à l'écart de tous ceux qui avaient appartenu à des mouvements de gauche ou montré quelque sympathie envers le parti communiste, le ton du film n'est pas totalement dramatique. La présence de Woody Allen donne presque une atmosphère comique surtout au début du film de part sa désinvolture et ses réparties très drôles Mais au fur et à mesure que la pression de la commission aux affaires américaines augmente sur les protagonistes, l'ambiance devient plus lourde et proche de la tragédie. Sans qu'il n'y ait d'effet tapageur la mise en scène cerne bien le sujet et arrive toujours à surprendre le spectateur sur les réactions des acteurs qui ne font jamais ce à quoi on s'attend. Ce qui a toujours été la qualité première du réalisateur, à savoir la direction d'acteur, fonctionne à merveille aussi bien avec Woody Allen qu'avec Zero Mostel qui fait un grand numéro et la fin du film est réussie et très convaincante.
Je trouve ce film beaucoup plus fort que La liste noire avec Robert De Niro qui traite du même sujet

S'il y a un cinéaste qui mériterait d'être plus connu et estimé en France, c'est bien Martin Ritt. Cinéaste très engagé, il n'a pas hésité à soutenir les causes sociales (Norma Rae) ou à défendre la cause des noirs (L'insurgé, Conrack, Sounder). C'est donc tout naturellement qu'il réalise ce film d'après le scénario d'Elmer Bernstein qui comme lui avait été blacklisté à l'époque de la chasse aux sorcières. Car c'est de cette triste époque dont parle le film. Malgré la gravité du sujet, la mise à l'écart de tous ceux qui avaient appartenu à des mouvements de gauche ou montré quelque sympathie envers le parti communiste, le ton du film n'est pas totalement dramatique. La présence de Woody Allen donne presque une atmosphère comique surtout au début du film de part sa désinvolture et ses réparties très drôles Mais au fur et à mesure que la pression de la commission aux affaires américaines augmente sur les protagonistes, l'ambiance devient plus lourde et proche de la tragédie. Sans qu'il n'y ait d'effet tapageur la mise en scène cerne bien le sujet et arrive toujours à surprendre le spectateur sur les réactions des acteurs qui ne font jamais ce à quoi on s'attend. Ce qui a toujours été la qualité première du réalisateur, à savoir la direction d'acteur, fonctionne à merveille aussi bien avec Woody Allen qu'avec Zero Mostel qui fait un grand numéro et la fin du film est réussie et très convaincante.
Je trouve ce film beaucoup plus fort que La liste noire avec Robert De Niro qui traite du même sujet
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