Dernier film visionné

Wikipédia a tué Marty

Dune de D. Linch, nouvelle édition ESC blu-ray.
Le film a été remastérisé et c'est du bon boulot. Certains passages sont très bien, mais dès qu'il y a des trucages (portant réalisés en Vistavision), la qualité baisse drastiquement. La bande son 5.1 est moyenne, sans doute d'époque (le film a été exploité en 70mm 4.0) et donc on a vu (entendu !) mieux depuis.
Quant au film en lui-même, j'ai un sentiment très mitigé... On se laisse prendre par l'univers particulier du film et c'est agréable , puis dans la seconde partie, j'ai eu un sentiment de "baclage", je pense que le film a subi beaucoup de coupes... A ne pas montrer au plus jeunes !
7/10

terminé la saison 5 de Dexter et enfin une saison qui ce termine bien, tout le monde est heureux, ça va surement pas durée

Le traitre (2019) de Marco Bellochio - 7,5/10

Contrairement à ce que j'en avais lu parfois je n'ai pas trouvé ce biopic ennuyeux malgré une durée d'environ 2h 30 et quelques épisodes répétitifs qui jalonnent le film (procès oblige). Il dresse un portrait fascinant d'un mafieux à la fois effrayant et attachant, magnifiquement interprété par  Pierfrancesco Favino, qui n'hésite pas à briser l'omerta, à se confronter à la lie du clan Corleone et à se lier d'amitié avec le juge Falcone malgré les menaces qui pèsent sur lui et sa famille. Une fresque d'une grande maîtrise qui vient renouveler le genre du film sur la mafia en faisant un état accablant de la mentalité des gens de la Cosa Nostra, enfermés dans leur bestialité et leur bassesse, pour lesquels la vie humaine ne compte que si elle est source de profit.

The blue lamp (1950) de Basil Dearden - 7,5/10

Un film noir qui démarre presque comme un documentaire sur le quotidien des bobbies londoniens de l'après-guerre mais dont le rythme s'accélère pour aller vers une course poursuite bien rythmée à la fin du film. Un des premiers films de Dirk Bogarde qui crève l'écran dans ce rôle de voyou. Entièrement tourné en décors naturels avec une belle photo en N&B, c'est une belle réussite de Basil Dearden.

Anni difficili (Les années difficiles) (1948) de Luigi Zampa - 7,5/10

Film d'un humanisme profond sur la vie en Italie sous le fascisme. Une tragédie teintée d'humour qui montre la vie d'un modeste employé obligé de composer avec la hiérarchie pour éviter les dénonciations tout en gardant sa dignité. Des séquences réussies et une belle interprétation d'ensemble. A noter que le dvd italien avec VOSTF propose des bonus très intéressants.

Pool of London (Les trafiquants du Dumbar) (1951) de Basil Dearden - 8/10

Une belle découverte que ce film noir qui se déroule essentiellement dans le quartier des docks de Londres. Un film policier qui aborde de nombreux sujets : amitié, racisme, vie de marins avec des contraintes sociales... Au menu un braquage filmé sobrement mais très efficacement avec une tension qui va crescendo. Un vrai film noir avec une belle photo, un des meilleurs du réalisateur britannique.

A Canterbury tale (1944) de Michael Powell et Emeric Pressburger - 8,5/10

Un beau film inclassable, à la fois comédie, policier et romantique. Mise en scène impeccable et photo en noir et blanc magnifique. Pas pour les amateurs d'action mais pour peu qu'on se laisse emporter par l'histoire il y a une magie qui opère et on est transporté dans cette Angleterre à la fin de la deuxième guerre mondiale. Pas de vedettes à part Eric Portman dans ce film mais l’actrice principale, Sheila Sim, est parfaite.

A cappella (2013) de Lee Sujin - 8,5/10

Encore une belle réussite du cinéma sud-coréen que ce premier long métrage qui s'est illustré et a été récompensé de partout où il a été montré. Le film s'attache à une jeune élève qui a subi un viol collectif et qui cherche à survivre en se réfugiant dans la musique. Plein de sensibilité avec une belle photographie et une interprétation inoubliable de la jeune actrice Chun Woo-hee.

connais rien du tout dans ta liste

l'andalous a écrit:connais rien du tout dans ta liste

Même le premier ? Alors tu ne dois pas lire les critiques de Hotkiller sur DVPC.

l'andalous a écrit:connais rien du tout dans ta liste

+1 !
Zardi est un "hyper-cinéphile", qui, je pense, doit déjà plus ou moins connaître une immense majorité des grands classiques  mondiaux, mais aussi de nombreux films nettement moins connus ( voire inconnus ) du "grand public" ............... dont je fais partie, et certainement toi aussi !
Quand, à l'occasion des tops et des quiz, je détaille les filmographies de nombreux acteurs qui ont pourtant laissé un nom indélébile dans l'Histoire du cinéma ( dont de nombreuses stars ), je reste souvent ébahi par le nombre impressionnant de titres dont je n'ai purement et simplement jamais entendu parler, malgré la notoriété des comédiens ( et encore,  je ne parle que des premiers rôles ) . C'est bien pour çà d'ailleurs que, malgré mon goût pour les films "anciens" , je ne me suis jamais considéré comme un cinéphile au sens que l'on donne le plus souvent à ce terme, c'est à dire un GRAND connaisseur du patrimoine cinématographique international, à même d'avoir vu ( et mémorisé  ) un nombre gargantuesque de métrages des grands et simplement bon metteurs en scène des plus grands pays de l'Histoire du 7ème art .
A titre personnel, je me rends compte que je n'ai bien souvent conservé mémoire que des films majeurs ( notion d'ailleurs souvent subjective  ) pour chaque cinéaste, et que sur des noms imposants tels Franck Capra, Joseph Mankiewicz, Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Marcel carné, Julien Duvivier, Jean Renoir et tant d'autres, je ne suis souvent capable de citer de mémoire qu'entre un quart et un tiers de leurs réalisations ( bon, quand même un peu plus pour certains comme Hitchcock,  Clouzot , Leone ou Spielberg ), les autres titres étant soit tombés dans les limbes de mon oubli, soit restés encore inconnus à ce jour !
Il fut une époque où, que ce soit en salle ( années 70 et 80 ) ou en video ( années 80 et 90 ), je voyais quasiment un film par jour. Aujourd'hui, avec l'âge et d'autre sollicitations qui se sont développées au cours des années, je n'en visionne plus que 2 ou 3 par semaine ( 4 exceptionnellement , et je compte dedans les pièces de théâtre, les séries et les concerts : je devrais donc plutôt dire 3 ou 4 DVD-BR par semaine    ) malgré le temps supplémentaire qu'offre la retraite  !  C'est bien pour çà que quand je vois le nombre phénoménal de films que regardent par exemple Zardi ou Snaky ( et pas qu'eux ), je me rends bien compte que je ne loge pas du tout au même étage niveau cinéphilie ( et cinéphagie  ) : j'en suis même à des distances stratosphériques   ! Du coup, rien d'étonnant, quand je parcoure des listes de visionnage comme celle de Zardi ci-dessus, ou que je vois des coffrets comme celui du cinéaste Turc    que tu as récemment mis en ligne ( avec des noms totalement inconnus pour moi et qui ont toutes les chances - euphémisme    -  de le rester ) à ce que j'ai la furieuse impression d'être grandement "à côté de la plaque" de leurs insondables connaissances  !

J'avais aussi adoré A Cappella même si j'aurais préféré que la fin s'arrête 30s avant, sur le plan vu du bus (pas un spoil). Ça aurait été plus fort encore.

asiafan a écrit:J'avais aussi adoré A Cappella même si j'aurais préféré que la fin s'arrête 30s avant, sur le plan vu du bus (pas un spoil). Ça aurait été plus fort encore.

Oui, mais comme elle a appris à nager...

Barbe-Noire a écrit:

l'andalous a écrit:connais rien du tout dans ta liste

+1 !

Heureusement que je n'ai posté que les films qui m'ont le plus marqué . Je viens d'en visionner pas loin d'une quinzaine moins connus que ceux-là.

L'appel de la forêt de Chris Sanders



Sympathique sans être transcendant - je ne dois pas être la cible - Omar Sy en anglais, c'est quelque chose   Ma note : 5/ 10

1917 de Sam Mendes



C'est plutôt bien réalisé mais j'ai eu du mal à manifester une vraie empathie pour les deux gus. Ma note : 6/ 10    

Equus de Sidney Lumet
[


Un Lumet assez exigeant mais vraiment intéressant. Très bon supplément de JB Thoret au sujet du réalisateur. Ma note : 7/10

Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg



Venise pendant la période hivernale avec Julie Christie et Donald Sutherland en proie à des hallucinations... Ma note : 7/10

Breaking the Waves de Lars von Triers



Emily Watson époustouflante dans un rôle habité. Ma note : 8/10

L'assassinat du Père Noël de Christian -Jaque



Un très bon moment avec cette comédie très réussie. La mère Michel a perdu son chat    Ma note 7/10