Le coin des nanars et des films inclassables
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alm93
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Le coin des nanars et des films inclassables
"Le Jour et la nuit" de Bernard-Henri Lévy
(Article sauvegardé de justesse dans le cache Google après la disparition de dvdpascher)
Ayant trouvé pour 50c en brocante le "plus mauvais film de l'Histoire du Cinéma" (dixit Claude Chabrol), et me rappelant de la déferlante médiatique à sa sortie, je ne me suis pas privé de visionner ce "monument" et j'en profite pour faire partager cette expérience.

Le contexte de la réalisation et la sortie du film.
Promis à un bel avenir lors de sa réalisation, "Le Jour et la nuit", premier film de l'écrivain-philosophe largement controversé Bernard-Henri Lévy, promettait beaucoup : un budget conséquent, des lieux de tournage exotiques au Mexique, la présence d'acteurs prestigieux (Alain Delon, Lauren Bacall, Francisco Rabal), entourés de jeunes prometteurs (Xavier Bauvois, Marianne Denicourt) et une musique de Maurice Jarre. Arielle Dombasle, l'épouse du réalisateur jouait le rôle féminin principal face à Delon. 25 pays avaient acheté les droits du film qui était promis à un succès international. Snobant une présentation à la presse, le film fut présenté directement hors compétition au festival de Berlin où il reçut une volée de bois vert de l'ensemble de la critique :
"Le plus mauvais film français depuis 1945" - Les Cahiers du Cinéma
"Un navet certifié. BHL pédale dans le guacamole" - Libération
"Je suis allé à la séance de 18 h, deux heures plus tard, j'ai regardé ma montre : il était 18 h 20" - Libération
"Rien à sauver là-dedans. Débâcle absolue, d'autant plus qu'est patente la prétention" - L'Humanité
"C'est comme si un mauvais génie avait poussé BHL à justifier l'hypothèse de l'imposture. S'il ne cesse de clamer que le cinéma lui offre une nouvelle vie, artistiquement pourtant son film est un suicide." - Les Inrockuptibles
"C'était très mauvais. BHL est loin d'être bête. Il est intelligent et même subtil. Mais il a fait le film le plus con de l'année. Le plus grave c'est que tout le monde le lui a dit mais il refuse de le croire. Il pense qu'il est en avance." - Claude Chabrol
"Baudruche gonflée comme la montgolfière d'Alain Delon, époustouflant d'arrogance, de laideur et de niaiserie, "Le Jour et la Nuit" tient aisément et sans pâlir son rang de nanar de compétition" - Nanarland
Après cela, le film fit tout juste 73 000 entées en France, et tous les contrats à l'international furent annulés. BHL n'admit jamais cet échec et estime encore aujourd'hui qu'il a fait l'objet d'une cabale. En 2010, lors de la réalisation d'un documentaire consacré à ce film et intitulé "Autopsie d'un massacre", Delon réaffirma bien fort qu'il ne regrettait rien, et referait ce film si on lui proposait.

Le scénario
Alexandre, écrivain vieillissant qui n'a plus d'inspiration, vit, reclus dans une hacienda délabrée, au cœur du Mexique. Laure, jeune actrice qui rêve d'incarner à l'écran l’héroïne de son premier roman, arrive un beau matin de Paris, pleine d'espoir, prête à le séduire et insoucieuse du destin qui la guette.

Ce que j'en pense
Il est incontestable que le film est raté. L'intrigue est décousue et on saute sans cesse entre des scènes dont on ne voit pas le lien. La direction d'acteur semble inconsistante, et le jeu de Karl Zéro est encore plus fade que celui de Dombasle. Si les lieux de tournage sont plutôt magnifiques, le film fait assez "carte postale", ne montrant du Mexique que les clichés les plus lambda. Pratiquement aucun personnage n'est vraiment sympathique, ce qui fait qu'on se désintéresse un peu de ce qui leur arrive, et cela affadit beaucoup le côté tragique du final, que le réalisateur avait pourtant voulu grandiose. Enfin, BHL parsème son film de scènes érotiques sans grand intérêt, et surtout totalement gratuites, comme la magistrale fessée administrée à la jolie Julie du Page par Francisco Rabal, sans que l'on sache pourquoi.

A l'inverse, parler du plus mauvais film de l'histoire du cinéma est aussi exagéré que les prétentions de BHL de réaliser la huitième merveille du monde. Si ce film avait été le premier d'un jeune réalisateur quasi inconnu, et si Delon et Bacall avaient été remplacés par des acteurs moins connus, le film n'aurait probablement pas essuyé une telle déferlante de critiques assassines. BHL a payé son arrogance, et le fait d'avoir snobé les critiques en refusant de leur montrer le film en avant-première. Car "Le Jour et le Nuit" se laisse quand même regarder jusqu'au bout, et il présente malgré tout une réflexion sur le temps qui passe, et le mal-être de la jeunesse perdue, qui sonne assez juste.

Le DVD
Initialement diffusé par Arcadès sur un DVD non anamorphique de piètre qualité, le film a été repris en 2010 par la société Makam en version 16/9, avec un disque supplémentaire de bonus, incluant le documentaire "Autopsie d'un massacre", qui se regarde avec presque plus d'intérêt que le film lui-même. Sans en conseiller l'achat, il est assez intéressant de voir cet ofni (objet filmé non identifié), qui a déjà sa place chez les nanars et pourrait devenir culte, au grand dam de son réalisateur.

(Article sauvegardé de justesse dans le cache Google après la disparition de dvdpascher)
Ayant trouvé pour 50c en brocante le "plus mauvais film de l'Histoire du Cinéma" (dixit Claude Chabrol), et me rappelant de la déferlante médiatique à sa sortie, je ne me suis pas privé de visionner ce "monument" et j'en profite pour faire partager cette expérience.

Le contexte de la réalisation et la sortie du film.
Promis à un bel avenir lors de sa réalisation, "Le Jour et la nuit", premier film de l'écrivain-philosophe largement controversé Bernard-Henri Lévy, promettait beaucoup : un budget conséquent, des lieux de tournage exotiques au Mexique, la présence d'acteurs prestigieux (Alain Delon, Lauren Bacall, Francisco Rabal), entourés de jeunes prometteurs (Xavier Bauvois, Marianne Denicourt) et une musique de Maurice Jarre. Arielle Dombasle, l'épouse du réalisateur jouait le rôle féminin principal face à Delon. 25 pays avaient acheté les droits du film qui était promis à un succès international. Snobant une présentation à la presse, le film fut présenté directement hors compétition au festival de Berlin où il reçut une volée de bois vert de l'ensemble de la critique :
"Le plus mauvais film français depuis 1945" - Les Cahiers du Cinéma
"Un navet certifié. BHL pédale dans le guacamole" - Libération
"Je suis allé à la séance de 18 h, deux heures plus tard, j'ai regardé ma montre : il était 18 h 20" - Libération
"Rien à sauver là-dedans. Débâcle absolue, d'autant plus qu'est patente la prétention" - L'Humanité
"C'est comme si un mauvais génie avait poussé BHL à justifier l'hypothèse de l'imposture. S'il ne cesse de clamer que le cinéma lui offre une nouvelle vie, artistiquement pourtant son film est un suicide." - Les Inrockuptibles
"C'était très mauvais. BHL est loin d'être bête. Il est intelligent et même subtil. Mais il a fait le film le plus con de l'année. Le plus grave c'est que tout le monde le lui a dit mais il refuse de le croire. Il pense qu'il est en avance." - Claude Chabrol
"Baudruche gonflée comme la montgolfière d'Alain Delon, époustouflant d'arrogance, de laideur et de niaiserie, "Le Jour et la Nuit" tient aisément et sans pâlir son rang de nanar de compétition" - Nanarland
Après cela, le film fit tout juste 73 000 entées en France, et tous les contrats à l'international furent annulés. BHL n'admit jamais cet échec et estime encore aujourd'hui qu'il a fait l'objet d'une cabale. En 2010, lors de la réalisation d'un documentaire consacré à ce film et intitulé "Autopsie d'un massacre", Delon réaffirma bien fort qu'il ne regrettait rien, et referait ce film si on lui proposait.


Le scénario
Alexandre, écrivain vieillissant qui n'a plus d'inspiration, vit, reclus dans une hacienda délabrée, au cœur du Mexique. Laure, jeune actrice qui rêve d'incarner à l'écran l’héroïne de son premier roman, arrive un beau matin de Paris, pleine d'espoir, prête à le séduire et insoucieuse du destin qui la guette.


Ce que j'en pense
Il est incontestable que le film est raté. L'intrigue est décousue et on saute sans cesse entre des scènes dont on ne voit pas le lien. La direction d'acteur semble inconsistante, et le jeu de Karl Zéro est encore plus fade que celui de Dombasle. Si les lieux de tournage sont plutôt magnifiques, le film fait assez "carte postale", ne montrant du Mexique que les clichés les plus lambda. Pratiquement aucun personnage n'est vraiment sympathique, ce qui fait qu'on se désintéresse un peu de ce qui leur arrive, et cela affadit beaucoup le côté tragique du final, que le réalisateur avait pourtant voulu grandiose. Enfin, BHL parsème son film de scènes érotiques sans grand intérêt, et surtout totalement gratuites, comme la magistrale fessée administrée à la jolie Julie du Page par Francisco Rabal, sans que l'on sache pourquoi.


A l'inverse, parler du plus mauvais film de l'histoire du cinéma est aussi exagéré que les prétentions de BHL de réaliser la huitième merveille du monde. Si ce film avait été le premier d'un jeune réalisateur quasi inconnu, et si Delon et Bacall avaient été remplacés par des acteurs moins connus, le film n'aurait probablement pas essuyé une telle déferlante de critiques assassines. BHL a payé son arrogance, et le fait d'avoir snobé les critiques en refusant de leur montrer le film en avant-première. Car "Le Jour et le Nuit" se laisse quand même regarder jusqu'au bout, et il présente malgré tout une réflexion sur le temps qui passe, et le mal-être de la jeunesse perdue, qui sonne assez juste.


Le DVD
Initialement diffusé par Arcadès sur un DVD non anamorphique de piètre qualité, le film a été repris en 2010 par la société Makam en version 16/9, avec un disque supplémentaire de bonus, incluant le documentaire "Autopsie d'un massacre", qui se regarde avec presque plus d'intérêt que le film lui-même. Sans en conseiller l'achat, il est assez intéressant de voir cet ofni (objet filmé non identifié), qui a déjà sa place chez les nanars et pourrait devenir culte, au grand dam de son réalisateur.


surfeur51- Messages : 1589
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Honnêtement je n'avais jamais entendu parler de ce film mais visiblement je n'avais rien perdu!
alm93- Messages : 752
Date d'inscription : 23/08/2020
Age : 55
Localisation : Indre
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Vu la réputation du film et l"unanimité des critiques
, oser titrer le disque des bonus "AUTOPSIE D'UN MASSACRE" relève quasiment du masochisme !


Barbe-Noire- Messages : 2658
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
"L'Orpheline avec en plus un bras en moins" de Jacques Richard

Jacques Richard a collaboré avec Roland Topor pour écrire le scénario d'un film qui annonce clairement la couleur avec son titre décalé et avec l'avertissement qui suit le générique du début : "Toute ressemblance entre ce film et autre chose ne serait que pure coïncidence". Le film a été tourné en deux versions, une "Director's cut en N&B et une version cinéma couleur légèrement plus longue avec une fin un peu différente.
Nullement un nanar, je le présente ici au titre des films inclassables, un mélange de thriller, de parodie, d'horreur au ton parfois sérieux, parfois loufoque et toujours déconcertant.

Le scénario
Eléonore est une charmante jeune fille d'une vingtaine d'années. A trois ans, elle a perdu un bras et ses parents dans un accident de voiture, et depuis elle a grandi dans un orphelinat religieux en Bourgogne. Le juge London, notable de province et d'un âge respectable, décide de faire le bonheur de la jeune fille. Il ne tarde pas à la prendre sous sa protection, allant même jusqu'à l'adopter. Mais Eléonore aurait-elle trouvé refuge et protection chez un dangereux maniaque ?...

Ma critique
Le scénario est assez touffu et intègre un orphelinat tenu par des bonnes sœurs, des meurtres en série commis sur de jeunes filles, un prestidigitateur qui officie dans un cabaret dirigé par un arriviste sans scrupules, et un juge collectionneur de pièces à conviction. S'y ajoute une pointe d'érotisme pour souligner la perversité et le voyeurisme du patron de cabaret, et du juge quand il épie sa "protégée" à travers un miroir sans tain. La réalisation s'appuie sur des comédiens solides comme Dominique Pinon, Jean-Claude Dreyfus et Melvil Poupaud, tout en donnant le rôle principal à une jeune actrice, Noémie Merlant, qui y fait ses débuts et qui sera nominée aux césars comme meilleur espoir féminin pour ce film. Si le personnage du juge London, joué par Pasquale d'Inca est le plus énigmatique et le plus inquiétant, on découvrira tout au long du film que personne n'est vraiment ni du côté des bons, ni du côté des méchants.

L'atmosphère est aussi assez étrange, avec des décors baroques plutôt contemporains et des éléments anachroniques qui ne permettent pas de vraiment dater l'époque. Les dialogues souvent truculents ne se soucient pas du politiquement correct et le scénario met largement les pieds dans le plat concernant tout ce qui a motivé, quelques années après sa réalisation, le mouvement #Me Too. Le ton est tellement à part qu'il est difficile de prévoir si ce film plaira ou non, mais personnellement j'ai assez apprécié.
Ma note 8/10

Le DVD
Ce film a été édité chez L'Harmattan dans une édition collector 2 DVD présentant sur le premier disque le film en couleur et un making of, et sur le deuxième le film en N&B . Le son est en Dolby Digital stéréo, la qualité de l'image, au format 2.35/1, et du son étant irréprochables.


Jacques Richard a collaboré avec Roland Topor pour écrire le scénario d'un film qui annonce clairement la couleur avec son titre décalé et avec l'avertissement qui suit le générique du début : "Toute ressemblance entre ce film et autre chose ne serait que pure coïncidence". Le film a été tourné en deux versions, une "Director's cut en N&B et une version cinéma couleur légèrement plus longue avec une fin un peu différente.
Nullement un nanar, je le présente ici au titre des films inclassables, un mélange de thriller, de parodie, d'horreur au ton parfois sérieux, parfois loufoque et toujours déconcertant.


Le scénario
Eléonore est une charmante jeune fille d'une vingtaine d'années. A trois ans, elle a perdu un bras et ses parents dans un accident de voiture, et depuis elle a grandi dans un orphelinat religieux en Bourgogne. Le juge London, notable de province et d'un âge respectable, décide de faire le bonheur de la jeune fille. Il ne tarde pas à la prendre sous sa protection, allant même jusqu'à l'adopter. Mais Eléonore aurait-elle trouvé refuge et protection chez un dangereux maniaque ?...


Ma critique
Le scénario est assez touffu et intègre un orphelinat tenu par des bonnes sœurs, des meurtres en série commis sur de jeunes filles, un prestidigitateur qui officie dans un cabaret dirigé par un arriviste sans scrupules, et un juge collectionneur de pièces à conviction. S'y ajoute une pointe d'érotisme pour souligner la perversité et le voyeurisme du patron de cabaret, et du juge quand il épie sa "protégée" à travers un miroir sans tain. La réalisation s'appuie sur des comédiens solides comme Dominique Pinon, Jean-Claude Dreyfus et Melvil Poupaud, tout en donnant le rôle principal à une jeune actrice, Noémie Merlant, qui y fait ses débuts et qui sera nominée aux césars comme meilleur espoir féminin pour ce film. Si le personnage du juge London, joué par Pasquale d'Inca est le plus énigmatique et le plus inquiétant, on découvrira tout au long du film que personne n'est vraiment ni du côté des bons, ni du côté des méchants.


L'atmosphère est aussi assez étrange, avec des décors baroques plutôt contemporains et des éléments anachroniques qui ne permettent pas de vraiment dater l'époque. Les dialogues souvent truculents ne se soucient pas du politiquement correct et le scénario met largement les pieds dans le plat concernant tout ce qui a motivé, quelques années après sa réalisation, le mouvement #Me Too. Le ton est tellement à part qu'il est difficile de prévoir si ce film plaira ou non, mais personnellement j'ai assez apprécié.
Ma note 8/10


Le DVD
Ce film a été édité chez L'Harmattan dans une édition collector 2 DVD présentant sur le premier disque le film en couleur et un making of, et sur le deuxième le film en N&B . Le son est en Dolby Digital stéréo, la qualité de l'image, au format 2.35/1, et du son étant irréprochables.


surfeur51- Messages : 1589
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
"Belphégor - Le Fantôme du Louvre" de Jean-Paul Salomé

Le contexte de la réalisation et la sortie du film.
Descendu en flammes par la critique, ce film occupe une place de choix sur le site nanarland, avec une analyse au vitriol :
https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-monstrueux/epouvante/belphegor-le-fantome-du-louvre.html
C'est pourquoi je fais figurer ce film dans cette rubrique, bien que personnellement, je le classerai plutôt parmi mes "plaisirs coupables", à savoir les films que j'aime bien regarder, même si je leur reconnais quelques faiblesses au niveau de la réalisation.
A mon sens, ce qu'on reproche le plus à ce film provient des nostalgiques de la série TV avec Juliette Gréco dans les années 60, qui ne pardonnent pas au réalisateur d'avoir touché à leur série mythique, en tous cas c'est ce qui revient sans cesse dans les critiques négatives. En fait, cette comparaison n'a absolument pas lieu d'être parce que les deux histoires n'ont strictement rien à voir au niveau du scénario (en plus le film table sur le fantastique au contraire de la série qui mise sur l'ésotérisme), les seuls points communs étant le Louvre et le costume de Belphégor (et une allusion à des évènements semblables déjà survenus dans les années 60).
Malgré la critique globalement négative de la presse spécialisée, le film a quand même attiré plus de 2M de spectateurs, avec un bouche à oreille pas si mauvais que ça.

Le scénario
Dans le Paris de l'an 2000, une momie aux pouvoirs maléfiques donne naissance à un fantôme nommé Belphégor, dieu des Ammonites. Celui-ci, à la nuit tombée, hante le musée du Louvre.
Lisa est une jeune femme qui vient de perdre sa grand-mère et qui habite en face du Louvre. Une nuit, en poursuivant un chat dans un chantier sous son immeuble, elle et Martin, un électricien dont elle est tombée amoureuse, se retrouvent dans le musée et le fantôme en profite pour prendre possession de l'esprit de la jeune femme.. Celle-ci est alors en proie à des hallucinations et son comportement devient agressif...


Ce que j'en pense
Il est incontestable que le film de Salomé présente des défauts au niveau des effets spéciaux (mais, en 2001, la technique n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui) et le personnage joué par Frédéric Diefenthal est assez falot. Mais son plus gros défaut réside certainement dans une durée trop courte qui fait que l'on passe trop vite et sans transition d'une scène à l'autre et le film aurait gagné à durer une bonne demi-heure de plus. Mais dans l'ensemble l'action est bien menée, il n'y a pas de temps morts et Sophie Marceau, Michel Serrault et Julie Christie sont plutôt bien dans leurs rôles. En plus on bénéficie des très belles images du Louvre, le film constituant presque une visite gratuite, et d'une musique très plaisante de Bruno Coulais.
Ma note : 7/10

Et quid de la série vue aujourd'hui ?
La série a été marquée par un premier épisode assez réussi, avec une esthétique N&B assez classe, du mystère pour les parents (qui est Belphégor, cet être extraordinaire qui résiste aux balles tirées à bout portant ?) et un peu d'angoisse pour les enfants de 10 ans et moins... Mais les dialogues sont quand même très théâtraux, typiques des séries TV de l'époque. Puis l'intrigue se perd au cours des épisodes 2 et 3 qui traînent en longueur pour ménager le suspense (évidemment, l'identité de Belphégor ne peut être dévoilée qu'au dernier épisode...), avec l'apparition de nombreux personnages peu utiles pour l'intrigue et l'introduction d'ésotérisme auquel on a du mal à adhérer (le métal de Paracelse). Enfin la série sombre littéralement lors de sa conclusion, tarabiscotée à l'excès pour perdre le spectateur jusqu'au dernier moment sur l'identité du "fantôme", et on n'apprendra jamais comment Belphégor, étant ce qu'il est, a pu encaisser sans le moindre dommage les balles des gardiens du Louvre...
Vue aujourd'hui, le principal (seul ?) intérêt de cette série est le témoignage de ce qu'était le quotidien en France au cours de la décennie 1960, alors que se préparait la conquête de la lune de l'autre côté de l'Atlantique...
Ma note : 7+4+4+3/40 =4,5/10

Le blu-ray

Ce film n'a été édité en France que sur DVD. Un blu-ray a été édité en Italie, qui constitue le meilleur support pour voir ce film, l'image étant excellente avec une piste VF en plus de la piste en italien. En bonus, une galerie d'image assez dispensable et un making of en français d'une demi-heure, intéressant.

Le contexte de la réalisation et la sortie du film.
Descendu en flammes par la critique, ce film occupe une place de choix sur le site nanarland, avec une analyse au vitriol :
https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-monstrueux/epouvante/belphegor-le-fantome-du-louvre.html
C'est pourquoi je fais figurer ce film dans cette rubrique, bien que personnellement, je le classerai plutôt parmi mes "plaisirs coupables", à savoir les films que j'aime bien regarder, même si je leur reconnais quelques faiblesses au niveau de la réalisation.
A mon sens, ce qu'on reproche le plus à ce film provient des nostalgiques de la série TV avec Juliette Gréco dans les années 60, qui ne pardonnent pas au réalisateur d'avoir touché à leur série mythique, en tous cas c'est ce qui revient sans cesse dans les critiques négatives. En fait, cette comparaison n'a absolument pas lieu d'être parce que les deux histoires n'ont strictement rien à voir au niveau du scénario (en plus le film table sur le fantastique au contraire de la série qui mise sur l'ésotérisme), les seuls points communs étant le Louvre et le costume de Belphégor (et une allusion à des évènements semblables déjà survenus dans les années 60).
Malgré la critique globalement négative de la presse spécialisée, le film a quand même attiré plus de 2M de spectateurs, avec un bouche à oreille pas si mauvais que ça.


Le scénario
Dans le Paris de l'an 2000, une momie aux pouvoirs maléfiques donne naissance à un fantôme nommé Belphégor, dieu des Ammonites. Celui-ci, à la nuit tombée, hante le musée du Louvre.
Lisa est une jeune femme qui vient de perdre sa grand-mère et qui habite en face du Louvre. Une nuit, en poursuivant un chat dans un chantier sous son immeuble, elle et Martin, un électricien dont elle est tombée amoureuse, se retrouvent dans le musée et le fantôme en profite pour prendre possession de l'esprit de la jeune femme.. Celle-ci est alors en proie à des hallucinations et son comportement devient agressif...




Ce que j'en pense
Il est incontestable que le film de Salomé présente des défauts au niveau des effets spéciaux (mais, en 2001, la technique n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui) et le personnage joué par Frédéric Diefenthal est assez falot. Mais son plus gros défaut réside certainement dans une durée trop courte qui fait que l'on passe trop vite et sans transition d'une scène à l'autre et le film aurait gagné à durer une bonne demi-heure de plus. Mais dans l'ensemble l'action est bien menée, il n'y a pas de temps morts et Sophie Marceau, Michel Serrault et Julie Christie sont plutôt bien dans leurs rôles. En plus on bénéficie des très belles images du Louvre, le film constituant presque une visite gratuite, et d'une musique très plaisante de Bruno Coulais.
Ma note : 7/10


Et quid de la série vue aujourd'hui ?
La série a été marquée par un premier épisode assez réussi, avec une esthétique N&B assez classe, du mystère pour les parents (qui est Belphégor, cet être extraordinaire qui résiste aux balles tirées à bout portant ?) et un peu d'angoisse pour les enfants de 10 ans et moins... Mais les dialogues sont quand même très théâtraux, typiques des séries TV de l'époque. Puis l'intrigue se perd au cours des épisodes 2 et 3 qui traînent en longueur pour ménager le suspense (évidemment, l'identité de Belphégor ne peut être dévoilée qu'au dernier épisode...), avec l'apparition de nombreux personnages peu utiles pour l'intrigue et l'introduction d'ésotérisme auquel on a du mal à adhérer (le métal de Paracelse). Enfin la série sombre littéralement lors de sa conclusion, tarabiscotée à l'excès pour perdre le spectateur jusqu'au dernier moment sur l'identité du "fantôme", et on n'apprendra jamais comment Belphégor, étant ce qu'il est, a pu encaisser sans le moindre dommage les balles des gardiens du Louvre...
Vue aujourd'hui, le principal (seul ?) intérêt de cette série est le témoignage de ce qu'était le quotidien en France au cours de la décennie 1960, alors que se préparait la conquête de la lune de l'autre côté de l'Atlantique...
Ma note : 7+4+4+3/40 =4,5/10


Le blu-ray

Ce film n'a été édité en France que sur DVD. Un blu-ray a été édité en Italie, qui constitue le meilleur support pour voir ce film, l'image étant excellente avec une piste VF en plus de la piste en italien. En bonus, une galerie d'image assez dispensable et un making of en français d'une demi-heure, intéressant.
surfeur51- Messages : 1589
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
snaky930 et phiphi931 aiment ce message
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Les films présentés dans cette rubrique sont plutôt des films à controverse, et se prêtent facilement à des échanges sur des points de vue différents. Le temps passé à la rédaction de leur présentation se justifie par le souci d'animer un peu ce forum, bien terne ces derniers temps
.
Si l'absence de remarques sur "L'Orpheline..." peut s'expliquer par le fait que peu de gens doivent l'avoir vu, celle concernant "Belphégor" ne peut s'expliquer que de deux manières :
1/ tout le monde est parfaitement en phase avec mon analyse
2/ ce forum est en train de mourir à petit feu


Si l'absence de remarques sur "L'Orpheline..." peut s'expliquer par le fait que peu de gens doivent l'avoir vu, celle concernant "Belphégor" ne peut s'expliquer que de deux manières :
1/ tout le monde est parfaitement en phase avec mon analyse



2/ ce forum est en train de mourir à petit feu



surfeur51- Messages : 1589
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
phiphi931 aime ce message
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Je suggère une troisième possibilité c'est que peu de gens aient vu Belphégor. Ceci dit, je suis comme toi, j'ai l'impression que ce forum s'étiolesurfeur51 a écrit:Les films présentés dans cette rubrique sont plutôt des films à controverse, et se prêtent facilement à des échanges sur des points de vue différents. Le temps passé à la rédaction de leur présentation se justifie par le souci d'animer un peu ce forum, bien terne ces derniers temps.
Si l'absence de remarques sur "L'Orpheline..." peut s'expliquer par le fait que peu de gens doivent l'avoir vu, celle concernant "Belphégor" ne peut s'expliquer que de deux manières :
1/ tout le monde est parfaitement en phase avec mon analyse![]()
![]()
![]()
2/ ce forum est en train de mourir à petit feu![]()
![]()

zardi- Messages : 1660
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Mon article concernait à la fois le film de Salomé et la série de Claude Barma, ce qui donnait deux possibilités de réagir, sauf bien sûr pour ceux qui n'ont vu ni l'un ni l'autre.zardi a écrit:Je suggère une troisième possibilité c'est que peu de gens aient vu Belphégor.
surfeur51- Messages : 1589
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 72
Localisation : Indre et Loire
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
surfeur51 a écrit:Mon article concernait à la fois le film de Salomé et la série de Claude Barma, ce qui donnait deux possibilités de réagir, sauf bien sûr pour ceux qui n'ont vu ni l'un ni l'autre.zardi a écrit:Je suggère une troisième possibilité c'est que peu de gens aient vu Belphégor.
Personnellement, j'ai vu l'un ET l'autre !
La 1ère vision du feuilleton était forcément faussée, car j'étais tout gamin ( ma mère, hyper-protectrice, n'était pas emballée que je le regarde, mais mon père m'avait donné son accord


Bref, pour un gamin de 9 ans en 1965 ( les gosses du même âge actuellement sont beaucoup plus délurés ) c'était hyper impressionnant, et j'avais franchement la pétoche quand le fantôme apparaissait


Bien sûr, je n'avais pas compris grand chose aux tenants et aboutissants de l'histoire, l'ésotérisme me passant alors bien au dessus de la tête ! Seul la présence de Belphégor me motivait et me fascinait !
Ensuite, il a fallu attendre la rediffusion de 1978 ( un dérivatif que je m'autorisais alors que je préparais d'arrache-pied

Là, j'ai bien mieux compris ( et apprécié ) l'intrigue . Et quand le coffret DVD est sorti ( 2001 : m'en rappelais plus, mais j'ai vérifié ), je l'ai acheté ( c'est même la toute 1ère série que j'ai achetée ), pour le revoir donc une 3ème fois ( la dernière à ce jour ).
Le film de Salomé est sorti en salle la même année. A l'époque, j'achetais "Première" ainsi que "Mad movies", et de temps en temps "L'écran fantastique" . Or, sur les 3 revues, le film a été descendu en flèche par l'ensemble des critiques : du coup, je ne suis pas allé le voir en salle . Pour me faire quand même ma propre idée, je l'avais emprunté quelques années plus tard à la médiathèque de l'hôpital où je bossais . Je pensais y trouver - différente sur la forme bien sûr - à minima une trame similaire au feuilleton, mais j'ai été déçu par le scénario, qui partait dans une autre direction . Et en fait je me suis globalement emmerdé

Avec le recul, est-ce que je n'ai pas apprécié du fait de l'autre direction scénaristique choisie par le metteur en scène, ou plus simplement par le ratage du film ( tel que je l'ai perçu ), j'avoue que je n'ai pas de certitude formelle en la matière, mais bien qu'adorant le fantastique au cinéma ( comme en littérature ), je crois quand même que c'est prioritairement la 1ère raison qui en est la cause .
Plus ou moins consciemment, je m'attendais à y retrouver ( avec toutefois les codes de narration modernisés du 21ème siècle ) la thématique ésotérique de la série, et l'approche scénaristique de salomé ne m'a pas du tout accroché . Et vu qu'en plus la mise en scène m'a semblée bien foirée ......................
Au final, malgré l'aspect très sixties de la réalisation de Claude Barma, et une fois de plus en opposition avec le ressenti de Surfeur

Peut-être y rejetterai-je un coup d'œil sur une éventuelle diffusion télé ( puisque maintenant au courant de la direction scénaristique différente ), mais quand un film ne m'a pas plu du premier coup, il est rarissime qu'un second visionnage change la donne, quel que soit le nombre d'années d'écart entre les deux !
PS : je n'avais pas donné mon avis sur les deux premiers "nanars" que tu as chroniqué, car je n'en ai vu aucun ( et je ne savais même pas qu'ils existaient

Barbe-Noire- Messages : 2658
Date d'inscription : 07/11/2019
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Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
zardi a écrit:Je suggère une troisième possibilité c'est que peu de gens aient vu Belphégor. Ceci dit, je suis comme toi, j'ai l'impression que ce forum s'étiolesurfeur51 a écrit:Les films présentés dans cette rubrique sont plutôt des films à controverse, et se prêtent facilement à des échanges sur des points de vue différents. Le temps passé à la rédaction de leur présentation se justifie par le souci d'animer un peu ce forum, bien terne ces derniers temps.
Si l'absence de remarques sur "L'Orpheline..." peut s'expliquer par le fait que peu de gens doivent l'avoir vu, celle concernant "Belphégor" ne peut s'expliquer que de deux manières :
1/ tout le monde est parfaitement en phase avec mon analyse![]()
![]()
![]()
2/ ce forum est en train de mourir à petit feu![]()
![]()
.
Effectivement, on ne peut pas dire qu'en ce moment il y ait beaucoup d'interventions



De plus, on constate que les derniers inscrits ( Cody Jarett, Jericho, Lavezzi, ....... etc ) n'interviennent pas


Perso, même si ce n'est pas d'actualité pour causes d'occupations diverses et prenantes, je sais que je reprendrai les quizz, mais il faut bien admettre que le caractère chronophage de l'animation ( préparation, interventions régulières et synthèses ) pour seulement 5 ou 6 joueurs est assez démoralisant et bien peu motivant pour l'organisateur, surtout quand cela ne demanderait que quelques courts instants par jour aux participants ( et encore, pas forcément tous les jours ) !
Barbe-Noire- Messages : 2658
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Pour être franc, cette position ne m'étonne pas vraiment, compte tenu de ce que je pense connaître de tes gouts suite à nos nombreuses discussions.Barbe-Noire a écrit:Au final, malgré l'aspect très sixties de la réalisation de Claude Barma, ..., il est clair que je préfère de loin le feuilleton ... au film de J.P. Salomé !
Le côté fantastique du film ne m'a pas personnellement gêné, dans la mesure où si l'on accepte le postulat qu'une momie peut être "habitée" par un fantôme errant, l'intrigue me semble "crédible". C'est ce que je n'ai pas trouvé dans la série, qui, bien que plus ancrée dans une vérité scientifique (hors le métal de paracelse) a une intrigue qui frôle le ridicule. Juste un exemple, lors de la capture du héros par les méchants, au cours de l'épisode 3 : Pour se débarrasser du héros, les méchants vont éviter les méthodes compliquées et aléatoires





ce sont des scènes comme ça qui me font totalement décrocher...
surfeur51- Messages : 1589
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Age : 72
Localisation : Indre et Loire
Re: Le coin des nanars et des films inclassables
Dans l'absolu, bien sûr que tu as raison !
Le truc, c'est que ce principe se retrouve partout dès lors qu'il faut trouver une astuce scénaristique pour maintenir un suspense qui permettre de sauver les héros et d'aller vers le happy end
!
Deux exemples sur des hits au cinéma :
- "Le retour du Jedi" : quand Leia et Solo sont sur la lune d'Endor pour détruire le générateur qui alimente le bouclier de protection, ils restent un long moment seuls à découvert devant le tableau électrique. A tout moment un simple tir des stormtroopers pourrait les flinguer, leurs seuls protecteurs étant les ewoks avec leurs arcs et leurs lances
! De plus, alors que les soldats de l'empire ont pour ordre de les abattre, les 2 qui arrivent à proximité leur intiment simplement de lever les bras au lieu de tirer de suite quand Leia est blessée et Solo de dos. Ce qui laisse le temps à Leia de sortir son pistolaser et de les abattre quand Solo s'écarte
!
Et on peut trouver plein de situations équivalentes dans moult films, pas seulement dans les séries télé.
- "Les sept mercenaires" : quand les 7 sont capturés et désarmés par les bandits mexicains, ceux-ci, sous le prétexte de risquer la venue de shérifs ou autre marshall US sur leur territoire ( la bonne blague), leur laissent la vie, et leur rendent carrément leurs armes ensuite : tout pour les laisser revenir alors qu'ils n'avaient qu'à les flinguer pour être tranquilles.
Mais Star Wars reste Star Wars et Les 7 mercenaires un classique du western
!
Si on commence à stigmatiser tous les illogismes scénaristiques depuis que le cinéma et la télévision existent, on va y passer sa vie et gâcher tous nos plaisirs de visionnage !
De l'indulgence que diable !!!
Le truc, c'est que ce principe se retrouve partout dès lors qu'il faut trouver une astuce scénaristique pour maintenir un suspense qui permettre de sauver les héros et d'aller vers le happy end

Deux exemples sur des hits au cinéma :
- "Le retour du Jedi" : quand Leia et Solo sont sur la lune d'Endor pour détruire le générateur qui alimente le bouclier de protection, ils restent un long moment seuls à découvert devant le tableau électrique. A tout moment un simple tir des stormtroopers pourrait les flinguer, leurs seuls protecteurs étant les ewoks avec leurs arcs et leurs lances



Et on peut trouver plein de situations équivalentes dans moult films, pas seulement dans les séries télé.
- "Les sept mercenaires" : quand les 7 sont capturés et désarmés par les bandits mexicains, ceux-ci, sous le prétexte de risquer la venue de shérifs ou autre marshall US sur leur territoire ( la bonne blague), leur laissent la vie, et leur rendent carrément leurs armes ensuite : tout pour les laisser revenir alors qu'ils n'avaient qu'à les flinguer pour être tranquilles.
Mais Star Wars reste Star Wars et Les 7 mercenaires un classique du western

Si on commence à stigmatiser tous les illogismes scénaristiques depuis que le cinéma et la télévision existent, on va y passer sa vie et gâcher tous nos plaisirs de visionnage !
De l'indulgence que diable !!!

Barbe-Noire- Messages : 2658
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
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