Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Barbe-Noire a écrit:"Celui par qui le scandale arrive" est un très grand film, et à mon sens le meilleur rôle de la carrière de Robert Mitchum !
Il a joué des rôles marquants dans tant de films (La Nuit du chasseur - L'Aventurier du Rio Grande - Les Nerfs à vif - Un si doux visage - Track of the cat...) qu'il est difficile de faire un classement. En tout cas c'est sûr que dans ce film il a été capable de traduire la gamme la plus variée de sentiments et cela sans outrance. Mais je crois que le rôle qui lui restera collé à la peau est celui du pasteur du film de Charles Laughton.
Quand je voulais dire "le meilleur rôle", j'entendais sa probable meilleure interprétation ( quoique que ce type de jugement restera par la force des choses toujours subjectif, quel que soit l'acteur dont on discute ) .
Par contre, effectivement, le personnage le plus emblématique de sa carrière restera bien celui de "La nuit du chasseur" , ça me semble évident. Il arrive qu'un rôle, de par le scénario et la qualité de la mise en scène ( + la réputation que la patine du temps a apporté au film ), prenne le pas sur la performance d'acteur ( laquelle a, en l'occurrence, été excellente aussi ) .
Ce qui est limite paradoxal, c'est que la qualité de ses prestations n'a en rien souffert de ce qu'il pensait en général du cinéma ! Car Mitchum, en fait, avait une bien piètre opinion du 7ème art, qu'il ne considérait que comme un moyen de se faire de l'argent facile .
J'avais lu ( il y a bien longtemps ) dans une revue de cinéma une remarque qu'il avait donné à un critique qui l'interviewait , et je l'aie retenue car ça m'avait marqué !
A quelques mots près ( plus très sûr de la formulation exacte, c'est loin ), je cite : " Le spectateur paye sa place, s'assoit, le film démarre .................. et un tas de fumier lui tombe dessus ! On se demande combien de temps encore il lui faudra pour qu'il s'en rende compte " !!!
Il considérait la profession d'acteur comme une des plus grandes arnaques qui soit !
Barbe-Noire- Messages : 3403
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Re: Dernier film visionné
Le petit fugitif / The little fugitive (1953) de Morris Engel, Ray Ashley et Ruth Orkin - 9/10
Synopsis : Brooklyn dans les années cinquante. La mère de Lennie lui confie la garde de son petit frère Joey car elle doit se rendre au chevet de la grand-mère, malade. Lennie avait prévu de passer le week-end avec ses amis. Irrité de devoir emmener son petit frère partout avec lui, il décide de lui jouer un tour en simulant un accident de carabine sur un terrain vague. Persuadé d’avoir causé la mort de son frère, Joey s’enfuit à Coney Island, immense plage new-yorkaise dédiée aux manèges et à l’amusement. Il va passer une journée et une nuit d’errance au milieu de la foule et des attractions foraines…
Je ne me lasse pas de revoir ce film. A chaque visionnage, je lui trouve de nouvelles qualités. Il n'est pas connu du grand public alors qu'il a marqué l'histoire du cinéma. C'est en effet le premier film du cinéma indépendant à avoir été distribué dans les salles alors que beaucoup croient que c'est Shadows de John Cassavetes , sorti six ans plus tard, qui en est à l'origine. Mais plus encore ce film est à l'origine du mouvement de la nouvelle vague. Dans le fameux numéro des cahiers du cinéma où Truffaut lance les bases du "cinéma moderne", trois pages sont consacrées à ce métrage. Il affirmera par la suite que sans cette oeuvre, les films comme Les quatre cent coups ou A bout de souffle n'auraient jamais existé.
Il faut dire que cela a été un grand coup de tonnerre et un vrai miracle quand ce film, tourné par trois personnes avec un budget dérisoire, fut récompensé au festival de Venise par un ours d'argent (cette année là il n'y eut pas d'ours d'or). Pour être honnête ce ne fut pas le seul à avoir révolutionné l'art cinématographique, Monika d'Ingmar Bergman sorti la même année a des caractéristiques très proches mais n'eut pas la même influence.
Morris Engel qui était un photographe spécialisé dans les photos de scènes de rue est vraiment à l'origine de ce métrage. A l'aide d'une caméra de 35 mm portable qu'il avait confectionnée il suit le parcours de ce gamin de 7 ans d'abord entre les stands forains de Coney Island puis sur la plage avec des prises de vue d'une qualité rare. Le fait de pouvoir filmer sans qu'on ne le sache lui permet de donner au récit un réalisme et une spontanéité jamais vus jusqu'alors sur un écran. La simplicité du scénario laisse une grande place à l'improvisation. Seules les scènes entre les gamins au début du film pâtissent un peu d'un manque de naturel. On est émerveillé par ce gamin irrésistible qui envahit l'écran.
Synopsis : Brooklyn dans les années cinquante. La mère de Lennie lui confie la garde de son petit frère Joey car elle doit se rendre au chevet de la grand-mère, malade. Lennie avait prévu de passer le week-end avec ses amis. Irrité de devoir emmener son petit frère partout avec lui, il décide de lui jouer un tour en simulant un accident de carabine sur un terrain vague. Persuadé d’avoir causé la mort de son frère, Joey s’enfuit à Coney Island, immense plage new-yorkaise dédiée aux manèges et à l’amusement. Il va passer une journée et une nuit d’errance au milieu de la foule et des attractions foraines…
Je ne me lasse pas de revoir ce film. A chaque visionnage, je lui trouve de nouvelles qualités. Il n'est pas connu du grand public alors qu'il a marqué l'histoire du cinéma. C'est en effet le premier film du cinéma indépendant à avoir été distribué dans les salles alors que beaucoup croient que c'est Shadows de John Cassavetes , sorti six ans plus tard, qui en est à l'origine. Mais plus encore ce film est à l'origine du mouvement de la nouvelle vague. Dans le fameux numéro des cahiers du cinéma où Truffaut lance les bases du "cinéma moderne", trois pages sont consacrées à ce métrage. Il affirmera par la suite que sans cette oeuvre, les films comme Les quatre cent coups ou A bout de souffle n'auraient jamais existé.
Il faut dire que cela a été un grand coup de tonnerre et un vrai miracle quand ce film, tourné par trois personnes avec un budget dérisoire, fut récompensé au festival de Venise par un ours d'argent (cette année là il n'y eut pas d'ours d'or). Pour être honnête ce ne fut pas le seul à avoir révolutionné l'art cinématographique, Monika d'Ingmar Bergman sorti la même année a des caractéristiques très proches mais n'eut pas la même influence.
Morris Engel qui était un photographe spécialisé dans les photos de scènes de rue est vraiment à l'origine de ce métrage. A l'aide d'une caméra de 35 mm portable qu'il avait confectionnée il suit le parcours de ce gamin de 7 ans d'abord entre les stands forains de Coney Island puis sur la plage avec des prises de vue d'une qualité rare. Le fait de pouvoir filmer sans qu'on ne le sache lui permet de donner au récit un réalisme et une spontanéité jamais vus jusqu'alors sur un écran. La simplicité du scénario laisse une grande place à l'improvisation. Seules les scènes entre les gamins au début du film pâtissent un peu d'un manque de naturel. On est émerveillé par ce gamin irrésistible qui envahit l'écran.
zardi- Messages : 1879
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Re: Dernier film visionné
Je ne connais pas ce film. Je le note, tu m'as donné envie de le voir je vois que Carlotta a sorti un dvd. Bizarre que je ne l'ai jamais vu sur leur site, vu le temps passé à arpenter leur site pour leur acheter des films
c2302t- Messages : 826
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Re: Dernier film visionné
c2302t a écrit:Je ne connais pas ce film. Je le note, tu m'as donné envie de le voir je vois que Carlotta a sorti un dvd. Bizarre que je ne l'ai jamais vu sur leur site, vu le temps passé à arpenter leur site pour leur acheter des films
Il vient d'être réédité en Blu-ray toujours chez Carlotta. Voici le lien.
Le petit fugitif
zardi- Messages : 1879
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Re: Dernier film visionné
Moi je l'ai dans ce coffret avec 2 autres films du réalisateur
Pionniers du cinéma indépendant-Coffret-Le Petit fugitif + Lovers Lollipops + Wedding and Babies
dispo sur AMAZON à 16.72 € sortie en 2009
Pionniers du cinéma indépendant-Coffret-Le Petit fugitif + Lovers Lollipops + Wedding and Babies
dispo sur AMAZON à 16.72 € sortie en 2009
HERVE PAUL- Messages : 157
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Re: Dernier film visionné
Get low (2009) de Aaron Schneider - 7/10
Synopsis : Tennessee, années 1930. Felix Breazale est un vieil ermite sur lequel circulent les pires rumeurs : on dit qu’il est un tueur, ou encore un sorcier. Mais un jour il arrive en ville et se rend aux Pompes Funèbres de Frank Quinn : il a l’intention d’organiser son propre enterrement. À cette occasion, il révèlera à tous pourquoi, quarante ans auparavant, il a décidé de fuir la société…
Un film qui vaut surtout pour l'interprétation émouvante de Robert Duvall et à un degré moindre de Sissy Spacek et Bill Murray. Pour sa première réalisation Aaron Schneider a su recréer une belle atmosphère avec une photographie splendide. Par contre on sort de ce visionnage un peu déçu par la révélation finale qui est presque insignifiante par rapport à ce que le scénario pouvait suggérer.
Synopsis : Tennessee, années 1930. Felix Breazale est un vieil ermite sur lequel circulent les pires rumeurs : on dit qu’il est un tueur, ou encore un sorcier. Mais un jour il arrive en ville et se rend aux Pompes Funèbres de Frank Quinn : il a l’intention d’organiser son propre enterrement. À cette occasion, il révèlera à tous pourquoi, quarante ans auparavant, il a décidé de fuir la société…
Un film qui vaut surtout pour l'interprétation émouvante de Robert Duvall et à un degré moindre de Sissy Spacek et Bill Murray. Pour sa première réalisation Aaron Schneider a su recréer une belle atmosphère avec une photographie splendide. Par contre on sort de ce visionnage un peu déçu par la révélation finale qui est presque insignifiante par rapport à ce que le scénario pouvait suggérer.
Dernière édition par zardi le Mar 24 Aoû - 19:03, édité 1 fois
zardi- Messages : 1879
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Re: Dernier film visionné
HERVE PAUL a écrit:Moi je l'ai dans ce coffret avec 2 autres films du réalisateur
Pionniers du cinéma indépendant-Coffret-Le Petit fugitif + Lovers Lollipops + Wedding and Babies
dispo sur AMAZON à 16.72 € sortie en 2009
Merci. Je ne connaissais pas ce coffret et j'avais envie de voir les autres œuvres de Morris Engel.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Tu peux aussi acheter le coffret blu ray que CARLOTTA a édité en mars dernier avec un quatrième film et plein de courts métrages , il figure sur le lien que tu as posté mais c'est 40 € ou 38.72 € sur AMAZON
J'attends l'offre à moins 50 % que CARLOTTA fait pendant le festival LUMIERE en fin d'année pour faire l'upgrade
En 2020 , c'était le 11 octobre
J'attends l'offre à moins 50 % que CARLOTTA fait pendant le festival LUMIERE en fin d'année pour faire l'upgrade
En 2020 , c'était le 11 octobre
HERVE PAUL- Messages : 157
Date d'inscription : 07/11/2019
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Localisation : Angers
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Re: Dernier film visionné
HERVE PAUL a écrit:Tu peux aussi acheter le coffret blu ray que CARLOTTA a édité en mars dernier avec un quatrième film et plein de courts métrages , il figure sur le lien que tu as posté mais c'est 40 € ou 38.72 € sur AMAZON
J'attends l'offre à moins 50 % que CARLOTTA fait pendant le festival LUMIERE en fin d'année pour faire l'upgrade
En 2020 , c'était le 11 octobre
Celui-là je ne vais pas le rater !
zardi- Messages : 1879
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Re: Dernier film visionné
Le temps qu'il reste / The time that remains (2009) de Elia Suleiman - 8/10
Synopsis : Un film en partie autobiographique construit en quatre épisodes marquants de la vie d’une famille palestinienne de 1948 à nos jours…
Difficile d'analyser ce film tant les références me manquent sur le contexte géopolitique des périodes qui y sont décrites. D'ailleurs à part la première tranche de vie qui traduit la résistance palestinienne à la création de l'état d'Israel, il est difficile de rattacher les saynètes qui sont montrées à la période historique correspondante tant la réalisation s'attache à l'intime en privilégiant l'aspect comique plutôt que le jugement. Le comique est souvent construit sur la répétition et la dérision. Loin d'être un pamphlet pour la cause palestinienne, il s'agit plutôt d'une vision nostalgique avec un profond humanisme. Ce qui me semble être une caractéristique de cette oeuvre sur le plan technique c'est que presque tous les plans sont tournés avec une caméra fixe, le cadre étant toujours très travaillé. De nombreuses scènes sont réussies comme celle où un personnage va et vient dans la rue alors que le canon d'un char israelien se déplace en suivant tous ses mouvement comme s'il était une menace ou encore celle où le fils guette une réaction de sa mère en mettant un haut parleur sur le balcon où elle se trouve. En tout cas ce film m'a marqué et je vais essayer de voir Intervention divine et It must be heaven deux autres films qui ont une bonne réputation de ce réalisateur qui jusque là m'était inconnu.
Synopsis : Un film en partie autobiographique construit en quatre épisodes marquants de la vie d’une famille palestinienne de 1948 à nos jours…
Difficile d'analyser ce film tant les références me manquent sur le contexte géopolitique des périodes qui y sont décrites. D'ailleurs à part la première tranche de vie qui traduit la résistance palestinienne à la création de l'état d'Israel, il est difficile de rattacher les saynètes qui sont montrées à la période historique correspondante tant la réalisation s'attache à l'intime en privilégiant l'aspect comique plutôt que le jugement. Le comique est souvent construit sur la répétition et la dérision. Loin d'être un pamphlet pour la cause palestinienne, il s'agit plutôt d'une vision nostalgique avec un profond humanisme. Ce qui me semble être une caractéristique de cette oeuvre sur le plan technique c'est que presque tous les plans sont tournés avec une caméra fixe, le cadre étant toujours très travaillé. De nombreuses scènes sont réussies comme celle où un personnage va et vient dans la rue alors que le canon d'un char israelien se déplace en suivant tous ses mouvement comme s'il était une menace ou encore celle où le fils guette une réaction de sa mère en mettant un haut parleur sur le balcon où elle se trouve. En tout cas ce film m'a marqué et je vais essayer de voir Intervention divine et It must be heaven deux autres films qui ont une bonne réputation de ce réalisateur qui jusque là m'était inconnu.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
Sympathy for mister vengeance (2003) de Chan-Wook Park
Synopsis : Jeune sourd-muet, Ryu est prêt à tout pour sauver sa soeur qui a désespérément besoin d’une greffe de rein. Puisqu’il n’est pas donneur compatible et qu’il n’a pas les moyens de payer l’opération, Ryu se tourne vers des trafiquants d’organes, mais il se retrouve avec un rein de moins et presque plus d’argent… Son amie, anarchiste pure et dure, le convainc de kidnapper la fille du richissime Dongjim, pour obtenir la rançon qui financera l’opération. Cet acte va marquer le début d’une sombre spirale où une vengeance va en appeler une autre…
Il m'est impossible de noter ce film tant la mise en scène est virtuose avec des images magnifiques mais aussi tant la deuxième partie est écœurante (le mot n'est pas trop fort) avec des scènes gores à n'en plus finir. J'ai éprouvé la même impression que pour Seven de David Fincher. Trop de violence pour un film bien réalisé.
Synopsis : Jeune sourd-muet, Ryu est prêt à tout pour sauver sa soeur qui a désespérément besoin d’une greffe de rein. Puisqu’il n’est pas donneur compatible et qu’il n’a pas les moyens de payer l’opération, Ryu se tourne vers des trafiquants d’organes, mais il se retrouve avec un rein de moins et presque plus d’argent… Son amie, anarchiste pure et dure, le convainc de kidnapper la fille du richissime Dongjim, pour obtenir la rançon qui financera l’opération. Cet acte va marquer le début d’une sombre spirale où une vengeance va en appeler une autre…
Il m'est impossible de noter ce film tant la mise en scène est virtuose avec des images magnifiques mais aussi tant la deuxième partie est écœurante (le mot n'est pas trop fort) avec des scènes gores à n'en plus finir. J'ai éprouvé la même impression que pour Seven de David Fincher. Trop de violence pour un film bien réalisé.
zardi- Messages : 1879
Date d'inscription : 07/11/2019
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Re: Dernier film visionné
Il faudrait que je le revois, car c'est celui de la trilogie que j'avais le moins aimé.
c2302t- Messages : 826
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