Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Madame Miniver / Mrs Miniver (1942) de William Wyler - 8/10

Synopsis : Une famille anglaise unie voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de la seconde guerre mondiale.
Un film tombé dans l'oubli mais qui fut de son temps un immense succès (7 oscars) et qui contribua à l'entrée en guerre des USA. On peut reprocher la vision idyllique des américains sur la vie anglaise mais on ne peut pas mésestimer le savoir faire de William Wyler qui arrive à créer une intense charge émotionnelle à partir de faits de la vie quotidiennes comme dans la scène du concours floral. L'interprétation est exceptionnelle surtout pour les actrices. Greer Garson restera au firmament d'Hollywood pendant de nombreuses années, Dame May Witty et Teresa Wright sont bouleversantes. Quelques scènes marquantes comme celle où la famille est réunie dans un abri en plein bombardement ainsi que celle où la flottille de petits bateaux part secourir les soldats anglais piégés à Dunkerque. Un film très réussi dans le contexte où il fut tourné.

Synopsis : Une famille anglaise unie voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de la seconde guerre mondiale.
Un film tombé dans l'oubli mais qui fut de son temps un immense succès (7 oscars) et qui contribua à l'entrée en guerre des USA. On peut reprocher la vision idyllique des américains sur la vie anglaise mais on ne peut pas mésestimer le savoir faire de William Wyler qui arrive à créer une intense charge émotionnelle à partir de faits de la vie quotidiennes comme dans la scène du concours floral. L'interprétation est exceptionnelle surtout pour les actrices. Greer Garson restera au firmament d'Hollywood pendant de nombreuses années, Dame May Witty et Teresa Wright sont bouleversantes. Quelques scènes marquantes comme celle où la famille est réunie dans un abri en plein bombardement ainsi que celle où la flottille de petits bateaux part secourir les soldats anglais piégés à Dunkerque. Un film très réussi dans le contexte où il fut tourné.
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Re: Dernier film visionné
terminé la saison 2 >>> Top of the Lake China Girl
Bonne série, un poil en dessous de la 1er
juste le dernier épisode, me laisse sur ma faim avec quelques question non résolue
Bonne série, un poil en dessous de la 1er
juste le dernier épisode, me laisse sur ma faim avec quelques question non résolue
Re: Dernier film visionné
Agent X27 de Joseph Von Sternberg : 7,5/10
Voici le troisième film de Marlène et Von Sternberg, et pour moi ce n'est pas le meilleur. La raison est en partie due à l'idée de base qui porte entièrement le film, sans jamais lui donner la matière qui lui aurait permis d'aller au delà de la simple idée de départ. De plus, le jeu des acteurs, qui manque de subtilité (on sent une Marlène encore un peu fraîche, et un McLaglen qui se contente de rouler des mécaniques avec un sourire figé).
Par contre j'adore vraiment l'esthétisme bien germanique de l'œuvre de Von Sternberg, qui annonce celui des films noirs et qui apporte à sa mise en scène une force supplémentaire.
Voici le troisième film de Marlène et Von Sternberg, et pour moi ce n'est pas le meilleur. La raison est en partie due à l'idée de base qui porte entièrement le film, sans jamais lui donner la matière qui lui aurait permis d'aller au delà de la simple idée de départ. De plus, le jeu des acteurs, qui manque de subtilité (on sent une Marlène encore un peu fraîche, et un McLaglen qui se contente de rouler des mécaniques avec un sourire figé).
Par contre j'adore vraiment l'esthétisme bien germanique de l'œuvre de Von Sternberg, qui annonce celui des films noirs et qui apporte à sa mise en scène une force supplémentaire.
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Re: Dernier film visionné
Sweet sixteen (2002) de Ken Loach - 9/10

Synopsis : Dans une banlieue écossaise grise et sinistrée, Liam aura 16 ans dans quelques jours. Mère toxicomane, beau-père dealer et violent, il se réfugie chez sa soeur et son petit garçon qu’elle élève seule. Mais la mère de Liam doit être libérée à temps pour l’anniversaire de son fils, et il rêve de lui offrir un logement et une nouvelle vie de famille…
Un film sans concession sur la délinquance fait par un Ken Loach au sommet de sa forme qui porte toujours un regard juste sur les milieux défavorisés. On suit le parcours d'un jeune écossais de 15 ans qui, pour des motifs certes nobles, n'hésite pas à s'enfoncer dans le monde de la violence et du trafic de stupéfiants. Le regard porté par le réalisateur n'apporte pas de jugement, mais montre tout simplement la vie de ces laissés pour compte qui essaient de sortir des conditions misérables dans lesquelles ils vivent mais qui sont pris dans l'engrenage du déterminisme social. Avec un scénario habile fait de rebondissements policiers, l'auteur nous entraine dans ce drame social et humain en évitant tout pathos. Les acteurs, pour la plupart inconnus alors, sont tous impeccables. Martin Compton alors âgé de 17 ans est impressionnant aussi bien dans les moments dramatiques que dans ceux où il donne libre cours à sa colère, William Ruane est saisissant en particulier quand il sent son amitié trahie.
Personnellement je trouve qu'avec Ladybird ce film est un des plus réussis de Ken Loach.

Synopsis : Dans une banlieue écossaise grise et sinistrée, Liam aura 16 ans dans quelques jours. Mère toxicomane, beau-père dealer et violent, il se réfugie chez sa soeur et son petit garçon qu’elle élève seule. Mais la mère de Liam doit être libérée à temps pour l’anniversaire de son fils, et il rêve de lui offrir un logement et une nouvelle vie de famille…
Un film sans concession sur la délinquance fait par un Ken Loach au sommet de sa forme qui porte toujours un regard juste sur les milieux défavorisés. On suit le parcours d'un jeune écossais de 15 ans qui, pour des motifs certes nobles, n'hésite pas à s'enfoncer dans le monde de la violence et du trafic de stupéfiants. Le regard porté par le réalisateur n'apporte pas de jugement, mais montre tout simplement la vie de ces laissés pour compte qui essaient de sortir des conditions misérables dans lesquelles ils vivent mais qui sont pris dans l'engrenage du déterminisme social. Avec un scénario habile fait de rebondissements policiers, l'auteur nous entraine dans ce drame social et humain en évitant tout pathos. Les acteurs, pour la plupart inconnus alors, sont tous impeccables. Martin Compton alors âgé de 17 ans est impressionnant aussi bien dans les moments dramatiques que dans ceux où il donne libre cours à sa colère, William Ruane est saisissant en particulier quand il sent son amitié trahie.
Personnellement je trouve qu'avec Ladybird ce film est un des plus réussis de Ken Loach.
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Re: Dernier film visionné
Tempête à Washington / Advise and consent (1962) de Otto Preminger - 8,5/10

Synopsis : Le président des Etats-Unis vient de choisir son nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères: Robert Leffingwell. Avant d'être entériné par le Sénat, ce choix doit être examiné en commission d'enquête. Les ennemis de Leffingwell en profitent pour le discréditer. Un témoin inconnu vient révéler que le futur secrétaire d'Etat a autrefois appartenu à une cellule communiste.
Après avoir "autopsié" le système judiciaire américain, Otto Preminger s'attaque à son système politique et plus particulièrement aux mécanismes qui le régissent. Il en profite pour dénoncer l'indignité de la chasse aux sorcières et de l'homophobie qui avait régné pendant la décade écoulée. Aucun manichéisme toutefois dans la vision qu'il donne des personnages au pouvoir, montrant à la fois leur faiblesse et leur humanité. En fait un seul personnage représentant l'arriviste capable d'utiliser tous les moyens pour se promouvoir, est mis à mal. Par tous les moyens on l'empêche de parler une fois sa vilenie connue, un clin d'œil au personnage incarné par James Stewart dans Mr Smith au sénat, incarnant l'honnêteté, qui lui ne voulait pas céder la parole.
Ce film dont l'essentiel se passe au sénat ou devant une commission d'enquête aurait pu être austère mais le scénario tiré d'un roman ayant eu le prix Pulitzer introduit des éléments dramatiques relatifs à un sénateur soumis au chantage qui viennent rompre la monotonie des débats.
La maîtrise technique de la mise en scène est totale avec des mouvements de caméra d'une remarquable fluidité, un noir et blanc somptueux en particulier dans les scènes d'extérieur (magnifique séquence dans le club gay) et un montage très précis.
Le casting fait rêver mais les têtes d'affiche Henry Fonda et Gene Tierney n'apparaissent que peu de temps à l'écran. C'est Charles Laughton qui envahit l'écran dans une remarquable prestation qui sera malheureusement sa dernière. A noter la belle composition de Don Murray dans un rôle dramatique.

Synopsis : Le président des Etats-Unis vient de choisir son nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères: Robert Leffingwell. Avant d'être entériné par le Sénat, ce choix doit être examiné en commission d'enquête. Les ennemis de Leffingwell en profitent pour le discréditer. Un témoin inconnu vient révéler que le futur secrétaire d'Etat a autrefois appartenu à une cellule communiste.
Après avoir "autopsié" le système judiciaire américain, Otto Preminger s'attaque à son système politique et plus particulièrement aux mécanismes qui le régissent. Il en profite pour dénoncer l'indignité de la chasse aux sorcières et de l'homophobie qui avait régné pendant la décade écoulée. Aucun manichéisme toutefois dans la vision qu'il donne des personnages au pouvoir, montrant à la fois leur faiblesse et leur humanité. En fait un seul personnage représentant l'arriviste capable d'utiliser tous les moyens pour se promouvoir, est mis à mal. Par tous les moyens on l'empêche de parler une fois sa vilenie connue, un clin d'œil au personnage incarné par James Stewart dans Mr Smith au sénat, incarnant l'honnêteté, qui lui ne voulait pas céder la parole.
Ce film dont l'essentiel se passe au sénat ou devant une commission d'enquête aurait pu être austère mais le scénario tiré d'un roman ayant eu le prix Pulitzer introduit des éléments dramatiques relatifs à un sénateur soumis au chantage qui viennent rompre la monotonie des débats.
La maîtrise technique de la mise en scène est totale avec des mouvements de caméra d'une remarquable fluidité, un noir et blanc somptueux en particulier dans les scènes d'extérieur (magnifique séquence dans le club gay) et un montage très précis.
Le casting fait rêver mais les têtes d'affiche Henry Fonda et Gene Tierney n'apparaissent que peu de temps à l'écran. C'est Charles Laughton qui envahit l'écran dans une remarquable prestation qui sera malheureusement sa dernière. A noter la belle composition de Don Murray dans un rôle dramatique.
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Re: Dernier film visionné
The yards (2000) de James Gray - 8/10

Ce film se démarque des films sur la mafia par sa noirceur et un rythme assez lent. Centré sur le personnage très bien incarné par Mark Wahlberg il fait la part belle aux drames familiaux et sentimentaux dans un monde gangréné par la corruption où on ne peut sauver sa peau qu'en trahissant ses proches. La mise en scène rappelle les films noirs avec des images sombres qui renforcent l'aspect tragique de ce film. James Caan retrouve un rôle de parrain où il excelle, Ellen Burstyn est vraiment émouvante en mère désespérée et usée, mais c'est le talentueux Joaquin Phoenix qui sublime cette tragédie.

Ce film se démarque des films sur la mafia par sa noirceur et un rythme assez lent. Centré sur le personnage très bien incarné par Mark Wahlberg il fait la part belle aux drames familiaux et sentimentaux dans un monde gangréné par la corruption où on ne peut sauver sa peau qu'en trahissant ses proches. La mise en scène rappelle les films noirs avec des images sombres qui renforcent l'aspect tragique de ce film. James Caan retrouve un rôle de parrain où il excelle, Ellen Burstyn est vraiment émouvante en mère désespérée et usée, mais c'est le talentueux Joaquin Phoenix qui sublime cette tragédie.
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Re: Dernier film visionné
Histoires d'herbes flottantes / Ukigusa monogatari (1934) de Yasujiro Ozu - 7,5/10

Synopsis : Une troupe théâtrale itinérante arrive dans un petit village pour y donner des représentations. Kihachi (Takeshi Sakamoto), son directeur, quitte chaque soir le groupe, prétextant des visites de politesses. En fait, il se rend chez son ancienne maîtresse pour revoir le fils qu’il a eu avec elle. Ce dernier ignore tout de ses liens de parenté, prenant Kihachi pour son oncle et croyant son géniteur décédé.
Bien que tourné en 1934 ce film est muet (Ozu avait horreur des changements techniques). Comme toujours Ozu utilise l'histoire pour décrire la vie des gens, ici une troupe ambulante de comédiens, et pour analyser les liens familiaux, ici un père qui n'a jamais reconnu son fils illégitime par peur qu'il suive la même voie que lui. Amour, jalousie et trahison traversent ce récit où l'art du grand cinéaste japonais est déjà bien affirmé. On trouve déjà ce soucis perfectionniste du cadrage, ces scènes filmée à partir d'une position basse de la caméra et ces plans de transition sur des objets fixes qui séparent les séquences. On a toutefois droit à des scènes d'extérieur comme cette partie de pêche qu'on retrouvera presqu'à l'identique dans Il était un père. Pas le meilleur film d'Ozu mais un drame prenant avec une critique sociale affirmée montrant le peu d'estime que rencontraient à l'époque les acteurs de théâtre et l'état d'infériorité de la femme dans la société japonaise.

Synopsis : Une troupe théâtrale itinérante arrive dans un petit village pour y donner des représentations. Kihachi (Takeshi Sakamoto), son directeur, quitte chaque soir le groupe, prétextant des visites de politesses. En fait, il se rend chez son ancienne maîtresse pour revoir le fils qu’il a eu avec elle. Ce dernier ignore tout de ses liens de parenté, prenant Kihachi pour son oncle et croyant son géniteur décédé.
Bien que tourné en 1934 ce film est muet (Ozu avait horreur des changements techniques). Comme toujours Ozu utilise l'histoire pour décrire la vie des gens, ici une troupe ambulante de comédiens, et pour analyser les liens familiaux, ici un père qui n'a jamais reconnu son fils illégitime par peur qu'il suive la même voie que lui. Amour, jalousie et trahison traversent ce récit où l'art du grand cinéaste japonais est déjà bien affirmé. On trouve déjà ce soucis perfectionniste du cadrage, ces scènes filmée à partir d'une position basse de la caméra et ces plans de transition sur des objets fixes qui séparent les séquences. On a toutefois droit à des scènes d'extérieur comme cette partie de pêche qu'on retrouvera presqu'à l'identique dans Il était un père. Pas le meilleur film d'Ozu mais un drame prenant avec une critique sociale affirmée montrant le peu d'estime que rencontraient à l'époque les acteurs de théâtre et l'état d'infériorité de la femme dans la société japonaise.
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Re: Dernier film visionné
Né pour tuer / Born to kill (1947)de Robert Wise - 7/10

Synopsis : Sam Wild, homme de nature violente et dépressive, se rend à Reno. Un soir, sa maîtresse Laury va au casino avec Fred, une de ses connaissances, afin de le rendre jaloux. Dans un excès de jalousie, Sam les tue et prend la fuite. Helen découvre les deux meurtres. Sam et Helen se rencontrent par hasard dans le train pour San Francisco et tombent amoureux. Un jour, un détective chargé de l’enquête fait son apparition…
Etrange film noir avec des personnages amoraux et un homme qui joue le rôle de la femme fatale. Lawrence Tierney incarne parfaitement ce sociopathe qui ne pense qu'à se débarrasser de tous ceux qu'il n'apprécie pas, Claire Trevor est très bien quand elle se montre impitoyable mais est moins convaincante quand elle est tiraillée par sa conscience. A noter des seconds rôles bien campés par Elisha Cook JR et Walter Sledzak.
La mise en scène de Robert Wise, nerveuse et bien rythmée, est très efficace dans la première partie du film mais se délite un peu vers la fin en voulant mener de front action et mélodrame. Dommage, car on est passé à côté d'un chef-d'œuvre.

Synopsis : Sam Wild, homme de nature violente et dépressive, se rend à Reno. Un soir, sa maîtresse Laury va au casino avec Fred, une de ses connaissances, afin de le rendre jaloux. Dans un excès de jalousie, Sam les tue et prend la fuite. Helen découvre les deux meurtres. Sam et Helen se rencontrent par hasard dans le train pour San Francisco et tombent amoureux. Un jour, un détective chargé de l’enquête fait son apparition…
Etrange film noir avec des personnages amoraux et un homme qui joue le rôle de la femme fatale. Lawrence Tierney incarne parfaitement ce sociopathe qui ne pense qu'à se débarrasser de tous ceux qu'il n'apprécie pas, Claire Trevor est très bien quand elle se montre impitoyable mais est moins convaincante quand elle est tiraillée par sa conscience. A noter des seconds rôles bien campés par Elisha Cook JR et Walter Sledzak.
La mise en scène de Robert Wise, nerveuse et bien rythmée, est très efficace dans la première partie du film mais se délite un peu vers la fin en voulant mener de front action et mélodrame. Dommage, car on est passé à côté d'un chef-d'œuvre.
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Re: Dernier film visionné
hier soir revu et cette fois en version 2020 >>> Irréversible
bien aimé cette version, toujours aussi dur, pour public averti
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Re: Dernier film visionné
Adieu les Cons - Albert Dupontel

On retrouve ici, avec grand plaisir, le Dupontel scénariste - réalisateur - acteur de Au revoir là Haut, 9 mois ferme ou Le Vilain.
Le film est à la croisée des genres : passant du drame au comique parfois loufoque ( le tout pimenté d’un humour corrosif (la police et l’administration en prennent pour leur grade - ce n’est pas un hasard si Terry Gilliam fait une apparition et que le film est dédié à Terry Jones) .
On se prend immédiatement de sympathie pour ces deux abimés de la vie ou par la vie devrais-je dire, bientôt rejoints dans leurs pérégrinations par un troisième larron.
Le film est techniquement très bien réalisé (comme souvent avec Dupontel) et certains plans magnifiques et pleins d’inventivité restent en mémoire . Virginie Elfira est épatante, attendrissante dans son rôle de mère à la recherche de son fils abandonné sous x - Albert Dupontel, pour sa part, est toujours aussi impeccable.
A noter, un très joli thème musical (voir le topic dédié)
Un film que je vous recommande chaudement ! Ma note : 8.5/ 10

On retrouve ici, avec grand plaisir, le Dupontel scénariste - réalisateur - acteur de Au revoir là Haut, 9 mois ferme ou Le Vilain.
Le film est à la croisée des genres : passant du drame au comique parfois loufoque ( le tout pimenté d’un humour corrosif (la police et l’administration en prennent pour leur grade - ce n’est pas un hasard si Terry Gilliam fait une apparition et que le film est dédié à Terry Jones) .
On se prend immédiatement de sympathie pour ces deux abimés de la vie ou par la vie devrais-je dire, bientôt rejoints dans leurs pérégrinations par un troisième larron.
Le film est techniquement très bien réalisé (comme souvent avec Dupontel) et certains plans magnifiques et pleins d’inventivité restent en mémoire . Virginie Elfira est épatante, attendrissante dans son rôle de mère à la recherche de son fils abandonné sous x - Albert Dupontel, pour sa part, est toujours aussi impeccable.
A noter, un très joli thème musical (voir le topic dédié)
Un film que je vous recommande chaudement ! Ma note : 8.5/ 10
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Re: Dernier film visionné
Downsizing (2017) de Alexander Payne - 7/10

Synopsis : Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le « downsizing ». Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek et sa femme Audrey à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans l’aventure Leisureland. C’est alors que Paul découvre un tout nouveau monde et réalise qu’un destin plus grand l’attend.
Un film de science fiction fait par Alexander Payne, j'en salivais d'avance malgré les mauvaises critiques tant j'apprécie ce metteur en scène. A la sortie je comprends que certains spectateurs soient désarçonnés par cette fable qui tire dans plusieurs directions à la fois. La première partie (la réduction) est techniquement assez réussie mais n'apporte pas grand chose et il faut reconnaître que dans le genre on a vu mieux. La deuxième partie (Leisureland) est une satyre féroce de la société de consommation mais on n'éprouve aucune empathie pour les personnages malgré l'extraordinaire numéro de Christoph Waltz. C'est à partir de la rencontre entre Matt Damon et Hong Chau que l'on retrouve l'univers ironique et humaniste du réalisateur. On voit la métamorphose progressive du personnage de Paul qui commence à agir plutôt que de regarder et le personnage de cette vietnamienne handicapée que rien ne fat reculer est truculent. Malheureusement là aussi il y a trop de dispersion avec cette vision écologique de fin du monde.
Résultat, un film un peu trop ambitieux avec un scénario qui manque de force et de simplicité.

Synopsis : Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le « downsizing ». Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek et sa femme Audrey à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans l’aventure Leisureland. C’est alors que Paul découvre un tout nouveau monde et réalise qu’un destin plus grand l’attend.
Un film de science fiction fait par Alexander Payne, j'en salivais d'avance malgré les mauvaises critiques tant j'apprécie ce metteur en scène. A la sortie je comprends que certains spectateurs soient désarçonnés par cette fable qui tire dans plusieurs directions à la fois. La première partie (la réduction) est techniquement assez réussie mais n'apporte pas grand chose et il faut reconnaître que dans le genre on a vu mieux. La deuxième partie (Leisureland) est une satyre féroce de la société de consommation mais on n'éprouve aucune empathie pour les personnages malgré l'extraordinaire numéro de Christoph Waltz. C'est à partir de la rencontre entre Matt Damon et Hong Chau que l'on retrouve l'univers ironique et humaniste du réalisateur. On voit la métamorphose progressive du personnage de Paul qui commence à agir plutôt que de regarder et le personnage de cette vietnamienne handicapée que rien ne fat reculer est truculent. Malheureusement là aussi il y a trop de dispersion avec cette vision écologique de fin du monde.
Résultat, un film un peu trop ambitieux avec un scénario qui manque de force et de simplicité.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
#snaky830
je te trouve brave avec > "Adieu les Cons - Albert Dupontel", pour moi c'est 4/5 et encore suis brave
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