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Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky

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Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky Empty Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky

Message par surfeur51 Mer 4 Mai - 10:52

Jean-Pierre Mocky nous a quitté en 2019 après une carrière de réalisateur assez prolifique comprenant une soixantaine de films tournés en soixante ans de carrière. Et pour plus de la moitié d'entre eux, Mocky se met lui-même en scène, souvent pour un rôle principal.
Le cinéma de Mocky se veut satirique et pamphlétaire, et d'un film à l'autre il cible tous les travers de nos sociétés en s'attaquant avec de gros sabots à tout ce qui symbolise le pouvoir et les excès, l'argent et la corruption, les hommes politiques, la presse et la télévision, le clergé, la police, la justice, ainsi que ce qui symbolise la délinquance, le monde mafieux des truands, des trafiquants, proxénètes et autres pédophiles ou maniaques sexuels. Il cible également la bêtise humaine, et les comportements excessifs des supporters sportifs ou des dragueurs lourdingues. Les femmes sont en général un peu plus épargnées que les hommes, et elles apparaissent soit en victimes soit en femmes libérées. Mais le côté noir et anticonformiste de ses scénarios rendra son cinéma souvent critiqué et boudé par le grand public.

Mocky a toujours cherché à garder une entière indépendance par rapport aux studios, produisant ses films avec sa propre société, Balzac films, et dans les dernières années, en les diffusant dans son propre cinéma ("Le Brady", puis "Le Desperado"). Du coup, il tourne toujours à petit budget, raccourcissant la durée de tournage et se contentant de décors naturels et facilement accessibles. La mise en scène est toujours sobre et cherche l'efficacité, et Mocky gère souvent lui-même les décors et le montage final. Il attache aussi beaucoup d'importance à l'aspect musical de ses films, et il a souvent fait appel à de grands compositeurs, comme Cosma, De Roubaix ou Maurice Jarre.

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Je présente ci-dessous 10 films, extraits de sa large filmographie et assez représentatifs à mon sens d'un cinéma qui s'est toujours voulu hors des sentiers battus.

Vénéneuses (2017)
Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky Wofl
Dick Grant, truand vieillissant qui purge sa peine, apprend que sa compagne l'a doublement trahi : non seulement elle le trompe avec l'un de ses associés, mais le couple s'apprête à lui voler toute sa fortune. Il s'évade de prison et accomplit sa vengeance. Lors de sa cavale, il rencontre une jeune et jolie blonde avec qui il a une aventure. Elle finit par le démasquer et le fait chanter : ou bien il la débarrasse d'un oncle encombrant, ou bien elle le dénonce à la police....
Un des tous derniers films de Mocky, où il nous offre un polar noir plutôt irrévérencieux envers la police et le clergé, marqué par des dialogues savoureux, dus à la plume de Frédéric Dieudonné. Le titre du film évoque les femmes du film, qui, pour une fois, sont peu recommandables, incarnées par Lola Marois (l'épouse infidèle), Clara Huet (qui veut buter son oncle et toucher le magot) et Laura Giudice (la sœur exhibitionniste de Clara). Mocky fait appel à ses potes Richard Bohringer et Jean-François Stévenin pour lui donner la réplique dans un film où il tient lui-même le rôle principal. Tous les personnages, comme souvent chez Mocky sont des stéréotypes, mais le jeu des acteurs est excellent et on passe un bon moment, grâce aussi à une musique très réussie de Vladimir Cosma. Ma note : 8.5/10


Un linceul n'a pas de poches (1974)
Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky Ooao
Désavouant les compromissions inhérentes au journalisme qu'il pratique, Michel Dolannes démissionne d'un grand quotidien pour fonder "Le Cosmopolite". Le journal devient une arme de combat pour dénoncer les scandales financiers, confondre les politicards pourris, pourfendre le mensonge. A mesure que lumière est faite sur certaines affaires, la vie de Dolannes bascule dans l'ombre et le péril.
Dans ce film inspiré du roman "No pockets in a shroud" de l'américain Horace Mac Coy, Mocky s'attaque à la presse, ou plus exactement à tous ceux qui veulent la museler. Ce pamphlet sans concession constitue une charge contre à la fois les patrons des journaux qui acceptent de couvrir les copains et les coquins, contre les hommes politiques qu'ils soient de droite et de gauche, les syndicats qui protègent avant tout leurs intérêts et les bourgeois véreux, et quelques autres travers de nos bonnes sociétés. Avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, Mocky déroule un drame assez noir dont le dénouement brutal ne laisse guère place à l'optimisme, servi par une brochette impressionnante de vedettes, Carmet, Constantin, Galabru, Gélin, Lonsdale, Marielle, Serrault et F. Blanche. La musique, nominée aux Césars, est devenue un air extrêmement connu, même si bien peu de gens savent de quel film elle provient. Ma note : 8.5/10


Vidange (1998)
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Mireille Bertillet, petit juge de province fiancée à un pharmacien ennuyeux, est mutée, à sa grande surprise, au palais de justice de Paris. Elle doit sa nomination au procureur qui souhaite un juge inexpérimenté pour les grandes affaires. En effet, un lourd dossier compromettant de hautes personnalités avait été confié au juge Montel qui, à la suite d'une indélicatesse, s'est retrouvé en prison. Castellin, homme à tout faire et deus ex machina du tout Paris, prend l'identité d'un écrivain afin de séduire et manipuler la jeune femme qui prend son travail trop au sérieux. L’entreprise du félon marche dans un premier temps, jusqu’à ce que la vérité parvienne aux oreilles de la juge qui va chercher à se venger.
Un pamphlet extrêmement violent contre les magouilles politiques, la corruption et le clergé, la police ayant, pour une fois, le beau rôle. Le casting regroupe autour de Mocky lui-même et d'une excellente Marianne Basler, qui tient le rôle principal , des comédiens connus mais habitués aux seconds rôles comme Jacques Legras, Dominique Zardi ou Henri Attal. Là aussi la réalisation est ultra-cheap, le film valant surtout par ses dialogues et ses situations, le trait étant souvent outré pour faire passer la pilule d'une critique acerbe. Ma note : 8/10


Agent trouble (1987)
Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky P6xm
Un matin d’hiver, un autocar chargé de vacanciers plonge dans un lac. Bilan : 50 morts. Simple drame de la route ou exécution massive ? Un jeune routard qui a assisté au drame disparaît. Sa tante, Amanda Weber, cherche à comprendre sa disparition. Ses investigations la conduisent à Alex, un antiquaire au passé suspect...
Adapté d'un roman de l'américain Malcolm Bosse, "Agent trouble" est un polar noir dont le rôle principal est donné à  Catherine Deneuve, dans un registre inhabituel pour elle, qui se retrouve face à un Richard Bohringer énigmatique. On notera aussi la présence d'une Kristin Scott-Thomas juvénile, dans l'un de ses tout premiers rôles. Le film est très intrigant dans sa première partie, mais souffre ensuite d'un manque de rythme avant d'arriver à une conclusion assez satisfaisante. Moins satirique et plus réaliste que la plupart des films du réalisateur, "Agent trouble" reste quand même dans la veine des films dénonçant des scandales que leurs auteurs aimeraient bien voir rester sous le tapis... Ma note : 7,5/10


Le Mentor (2013)
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Homme distingué, ancien PDG dont l’entreprise a fait faillite, Ludovic se retrouve SDF. Alors qu’il arpente les rues, il surprend la conversation d’une jeune fille, Annette, avec son fiancé, un macho antipathique. Pour l’arracher au destin fâcheux qui l’attend, Ludovic entre en contact avec elle, lui procure un travail grâce à ses anciennes relations. Se conduisant à son égard comme un véritable ange gardien, il lui trouve même un mari idéal…
Un film à prendre au second degré, tant l'histoire est peu vraisemblable. Le charme qui en ressort est liée à la relation improbable et particulière qui s'établit entre les personnages joués par Jean-Pierre Mocky (un ancien entrepreneur ruiné) et Solène Hébert (une jeune femme pétillante qui cherche du boulot), les autres personnages étant anecdotiques. Les dialogues sont moins travaillés que dans d'autres films du réalisateur, et on note facilement le peu de moyens consacrés au tournage, mais l'ensemble est plaisant et passe très vite. Ma note : 7,5/10


La Machine à découdre (1985)
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Ancien médecin, Ralph Enger a tout perdu à la guerre, y compris la raison. Echappé de l'asile, il se balade en liberté avec un flingue et collecte des fonds pour son grand projet : construire un hôpital pour les enfants victimes de la guerre. Son pistolet lui sert d'argument ultime pour convaincre les contrariants et les radins. Haro sur les propriétaires mesquins, les profiteurs gras, les politiciens démagogues. A mort, les nantis frileux, les égoïstes veules, les hypocrites sans idées...
Ce film est inspiré du roman "A Killer Is Loose" de Gil Brewer. Son titre donne déjà le ton, qui se veut effectivement un peu décousu, reflétant dans sa narration le sujet du film, à savoir la folie d'un homme échappé de l'asile. Dans les rôles principaux on retrouve Mocky, Pierre Semmler, et Patricia Barzyk, la Miss France 1980 qui se montre peu frileuse dans un rôle très peu vêtu, et qui jouera à nouveau pour Mocky dans onze autres de ses films. Le ton est celui d'une comédie divertissante et un peu loufoque qui se moque beaucoup des gens et de leurs petits travers.  Ma note 7/10


Une Nuit à l'Assemblée nationale (1988)
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Walter Arbeit accompagne son député à l'Assemblée car, créateur d'un camp naturiste, il a relancé l'activité économique de son village et a droit à une médaille. Or il s'aperçoit que de l’argent a été versé pour obtenir cette décoration. Fou de rage, il s'élance les couloirs, prêt au scandale, et un scandale arrangerait pas mal de politicards...
Sorti entre les deux tours des élections législatives de juin 1988, ce film qui critique ouvertement le monde politique et la corruption a été boycotté par la presse, a connu un grave échec en salles, et marque le début d'une période difficile pour le réalisateur ce qui le conduira à diffuser lui-même ses films. Mocky n'y apparait pas et le casting est dominé par Jean Poiret, Michel Blanc, Jacqueline Maillan, Josiane Balasco, Darry Cowl et Bernadette Lafond. Le ton parodique poussé quelquefois jusqu'à l'absurde a probablement nui au film, qui garde néanmoins un vrai intérêt au niveau de ce qu'il veut dénoncer Ma note 7/10


L'Ombre d'une chance (1974)
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Mathias est un anar, qui a tout abandonné pour vivre au jour le jour, à la petite semaine, en vendant des objets qu'il récupère Dieu sait comment. Son fils Michel, qui a déjà 27ans, débarque chez lui avec Odile sa petite amie. Michel est très, trop, sérieux. Odile s'intéresse chaque jour davantage à Mathias, à sa fantaisie, à sa maturité... Mathias, qui n'a aucun scrupule dans la vie, se refuse néanmoins à toucher à la femme de son fils. Michel, voulant jouer les grands seigneurs, feint d'autoriser son père à disposer de sa femme, considérant que celle-ci est libre de son corps...
Dans ce film de mœurs, Mocky va assez loin dans la provocation, en filmant des scènes de sexe plutôt osées pour l'époque, dépassant sur certains points les audaces de "Emmanuelle" qui attirait les foules sur les Champs-Elysées à la même époque. Comme à son habitude, Mocky se veut provocateur, et il fait la part belle à la plastique de ses deux actrices, Jenny Arasse et Marianne Eggerickx, mais maintenant ce film apparait comme nettement daté et on a vu depuis des films bien plus audacieux. Ma note 6.5/10


Le Cabanon rose (2016)
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Un joli cabanon en bois, situé en bordure de forêt, ancien atelier d’artiste, est transformé en maison de rendez-vous pour les notables du village... Mais ceux-ci disparaissent les uns après les autres. Pelu, un inspecteur des assurances, vient prêter main forte à la maréchaussée de Largentière qui est chargée d'enquêter sur les disparitions..
Le scénario s'inspire d'un fait divers qui s'est déroulé en 1934 à Saillans dans la Drôme, mais l'histoire est replacée à l'époque du tournage. Il s'agit d'un polar où où l'on s'interroge longtemps sur l’identité de l'auteur (des auteurs ?) des meurtres et leurs motivations. Le casting est dominé par Jean-Marie Bigard assisté de son épouse à la ville, Lola Marois,et d'acteurs connus comme Bernard Menez, Henri Guybet, Grace de Capitani et Richard Gotainer. Le film a été tourné en Ardèche et fait la part belle aux décors naturels de cette région. Belle musique également de Vladimir Cosma. Ma note 6.5/10


Tu es si jolie ce soir (2015)
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On se marie pour le meilleur...et le pire. Déborah, jusque-là, n'a connu que le meilleur. Mère de deux beaux enfants, vie de rêve... Rien ne la préparait à la disparition brutale de son époux. Ce dernier, sans raison apparente, s'est volatilisé du jour au lendemain. Certes, il était parfois un peu absent, étrange, peu bavard et absorbé par le travail mais il était également fiable et solide. C'est du moins ce que pensait sa femme jusqu' à ce que le doute s'installe…
Assez loin des meilleurs films de Mocky, ce film souffre d'un manque de moyen encore plus criant que ce à quoi ce réalisateur nous avait habitué, et le jeu des acteurs, pour la plupart peu connus, est assez moyen, et ne met pas en valeur une intrigue pourtant assez mystérieuse au départ. Un film placé dans cette sélection pour refléter le plus fidèlement possible la filmographie inégale du réalisateur. Ma note 5/10
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Message par snaky930 Mer 4 Mai - 18:49

Réalisateur que je ne connais très très mal. Aucun titre dans ma DVDthèque. Un vague souvenir de La Grande Lessive, tout au plus...

Merci pour cette mise en lumière pouce
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Message par Barbe-Noire Jeu 5 Mai - 3:44

En fait, à la lecture de sa filmo, j'en ai vu assez peu ! Un titre se détache pour moi, c'est "Un drôle de paroissien", très bien troussé ( ce qui n'est pas toujours le cas chez Mocky ), et sur le fond ( critique sociale d'une certaine aristocratie qui se sentirait déshonorée d'avoir à travailler pour vivre ) et sur la forme ( à mon sens le point faible chez Mocky, mais pas dans ce film ) .
De ceux que j'ai vu, celui qui pêche le plus sur la forme est "A mort l'arbitre", non critiquable sur le thème ( les excès en tout genre - ici jusqu'au meurtre - des supporters les plus débiles en football ), mais un grand n'importe quoi sur la mise en scène ( un seul exemple : les matches en eux-même, absolument non crédibles sur le terrain, quand par exemple ils l'étaient parfaitement dans le "Coup de tête" de J.J. Annaud ) .
J'ai trouvé "Le miraculé" plutôt nase ( et pourtant j'aime beaucoup Serrault, mais là son cabotinage était exaspérant ), alors que "La grande lessive" tient parfaitement la route .
Bourvil était visiblement plus à l'aise chez Mocky que Michel Serrault, trop "Hénaurme" pour être crédible : la satyre n'est pas forcément dans l'outrance !
J 'ai d'ailleurs acheté "Un drôle de paroissien" et  "La grande lessive", mais ni "A mort l'arbitre" ni "Le miraculé", vus sur diffusion télé .
Il m'en reste 4 qui sont toujours sous cello : "L'étalon", "La cité de l'indicible peur", "L'albatros" et "Les saisons du plaisir" , achetés en DVD promos à petit prix ( dans les 5 € maxi ) et sous l'effet de bonnes critiques dans LAL .
Par rapport à l'ensemble de sa filmo, ça ne fait pas lourd Rolling Eyes  , mais j'avoue que je ne l'ai jamais considéré comme un des cinéastes majeurs du cinéma français Confus  !
Une forte personnalité certes, une grande gueule assurément, des thématiques sociales intéressantes, mais un traitement qui pour moi ( pour ce que j'en ai vu, peut-être pas assez  Question  ) reste globalement plutôt approximatif ( ceci dit, il n'a pas toujours eu le budget )  !
A part çà, je me souviens d'un de ses passages à la télé  Laughing , dans un talk-show, au moment de la sortie de "Les saisons du plaisir", quand l'affiche avait été censurée pour ne pas être placardée sur la voie publique !
Mocky avait devant lui  ( en direct ) un des censeurs, qu'il a engueulé comme du poisson pourri, en précisant que cette affiche n'était pas de lui ( même s'il la validait ), et terminant par un tonitruant : "J'ai fait un film ........ et je t'emmerde"  Mrgreen   !

Un petit détour chez Jean-Pierre Mocky 519B46JMSWL._AC_SY445_

Les films illustrés et critiqués par Surfeur me sont inconnus ! Confus


Dernière édition par Barbe-Noire le Ven 6 Mai - 3:30, édité 1 fois
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Message par surfeur51 Jeu 5 Mai - 19:24

Barbe-Noire a écrit:... mais j'avoue que je ne l'ai jamais considéré comme un des cinéastes majeurs du cinéma français Confus  !
Moi non plus. Mais son style très particulier m'a incité à faire cette présentation, un peu dans l'esprit de celle que j'avais faite pour Emmanuel Mouret. Cela peut donner l'envie de découvrir un cinéma pas vraiment "grand public", qui peut plaire ou agacer, mais pour lequel il peut être dommage de passer complètement à côté...
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Message par Barbe-Noire Ven 6 Mai - 3:46

surfeur51 a écrit:
Barbe-Noire a écrit:... mais j'avoue que je ne l'ai jamais considéré comme un des cinéastes majeurs du cinéma français Confus  !
Moi non plus. Mais son style très particulier m'a incité à faire cette présentation, un peu dans l'esprit de celle que j'avais faite pour Emmanuel Mouret. Cela peut donner l'envie de découvrir un cinéma pas vraiment "grand public", qui peut plaire ou agacer, mais pour lequel il peut être dommage de passer complètement à côté...

Toute présentation est intéressante en soi, même si elle concerne des personnalités qui ne sont pas dans les sensibilités du lecteur .
Sur ce forum, en matière de cinéma, et alors que leurs films ont une fâcheuse tendance à m'ennuyer Rolling Eyes , je trouverais par contre tout-à-fait normal que certains d'entre nous argumentent sur Rohmer, Bresson, Robbe-Grillet et autres cinéastes assimilés !
Tu as bien ouvert un topic pertinent sur les nanars ( même si les nanars des uns ne sont pas forcément ceux des autres : cf. "Les rues de feu" pouce , "New-York ne répond plus" lover ou "La blonde et moi" (culte) !! Mrgreen )
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