Top 20 Vos remakes préférés

surfeur51 a écrit:

Barbe-Noire a écrit:Pour la 1ère fois depuis la fin de ma série de quizz, va y avoir une semaine quasiment sans sport-télé !

 Et les championnats du monde de patinage artistique à Montpellier ?

Je ne savais même pas
C'est quel jour la danse ?
Car sincèrement, je ne pense pas regarder les autres catégories .......

zardi a écrit:... The Thing...

Même si mon ressenti sur ce film diffère du tien, ta critique présente les mêmes qualités que les précédentes, toutes passionnantes à lire

Barbe-Noire a écrit:C'est quel jour la danse ?
Car sincèrement, je ne pense pas regarder les autres catégories .......

Danse rythmique : Vendredi de 11h à 16h
Danse libre : Samedi de 17h à 20h30

Dans les deux cas, les couples susceptibles de monter sur le podium passent au cours de la dernière heure.

surfeur51 a écrit:

Barbe-Noire a écrit:C'est quel jour la danse ?
Car sincèrement, je ne pense pas regarder les autres catégories .......

Danse rythmique : Vendredi de 11h à 16h
Danse libre : Samedi de 17h à 20h30

Dans les deux cas, les couples susceptibles de monter sur le podium passent au cours de la dernière heure.

Merci !
"Danse rythmique" c'est ce qu'on appelait le  "programme court" j'imagine ? Pour les passages en fin de compétition, ça a toujours été comme çà ( même à l'époque antédiluvienne des 5.8  , 5.9  ou 6   !
Je vais regarder çà , en espérant que Papadakis-Cizeron confirmeront leur titre Olympique !
Et mes excuses à Zardi pour les HS sur le top remakes !

Pour être honnête je dois avouer que j'ai vu ce film une seule fois, il y a très longtemps. Je voulais le revoir avant de faire cette analyse mais je n'en ai pas eu le temps. N'étant pas un fervent admirateur de cette œuvre je vais essayer d'être le plus objectif possible dans mes commentaires.

Dernier film de Cecil B. De Mille qui a bénéficié de toutes les facilités de la part de la Paramount. Avec des moyens colossaux pour l'époque, il reprend le film muet  qu'il avait réalisé en 1923 en l'amputant toutefois de la deuxième partie ne gardant que la partie concernant la vie de Moïse. S'appuyant essentiellement sur l'écrit biblique de l'exode, les scénaristes comblent les vides à partir de trois romans contemporains. Le film est divisé en deux parties.

D'abord la jeunesse de Moïse depuis le recueil du bébé livré aux flots du Nil jusqu'aux dix fléaux qui s'abattent sur l'Egypte, ensuite l'exode depuis le passage de la mer des joncs jusqu'à l'arrivée en terre promise. La première partie voit se développer deux histoires. Celle de la prise de conscience de son appartenance au peuple juif et la révélation avec l'épisode du buisson ardent dans le désert de Madiân et celle de l'opposition avec son frère d'adoption Ramsès II. C'est cette fraction de l'histoire que  le réalisateur développe le plus avec des décors monumentaux, un nombre considérable de figurants et une confrontation de choix entre Charlton Heston et Yul Brynner deux acteurs inspirés au sommet de leur art. Cette opposition est renforcée par une romance avec la princesse Nefertari (Ann Baxter) amoureuse de Moïse mais qui finira par épouser son rival. Un scénario très hollywoodien magnifié par des séquences qui marquent l'esprit par leur beauté picturale et la qualité des effets spéciaux qui peuvent paraître datés mais bien réalisés ce qui valut d'ailleurs au film son seul oscar.

L'exode, centré sur le personnage de Moïse, commence par une séquence de légende, avec le reflux de l'eau de la Mer Rouge qui laisse passer les fuyards puis qui se referment sur les poursuivants. Le personnage de Nathan (Edward G. Robinson) symbolisant la corruption va s'opposer vainement à celui qui a été investi par Dieu pour conduire son peuple. Là encore on a droit à des scènes visuellement marquantes comme l'écriture des tables de la loi par un feu venu du ciel ou encore celle du veau d'or. Le format en Vistavision favorise des compositions d'images qui ressemblent à des tableaux et on est pris dans l'action jusqu'à la fin de ce film épique malgré sa durée (3h 40).

A sa sortie le film battit tous les records de recettes, il reste encore aujourd'hui parmi les premiers du classement dans le genre des films bibliques.

Le personnage du roman de Bram Stoker a inspiré bon nombre de films dont le célèbre Nosferatu de Murnau que Francis Ford Coppola admirait. Aussi quand Wynona Ryder lui présente le scénario sur lequel avait planché James V. Hart depuis plus de 10 ans, il décide immédiatement de le produire et de le réaliser.
L'histoire qui y est développée est plus proche du roman que dans les œuvres précédentes et surtout revisite le mythe du vampire en faisant à la fois un être terrifiant mais aussi victime du destin et d'un amour qu'il veut sublimer.
D'entrée le prologue qui voit le drame subi par le comte Vlad Dracul pose les bases psychologiques qui vont permettre au spectateur de ne plus avoir le même regard sur le monstre. Victime d'un destin tragique on éprouve de la compassion et de la terreur pour cet anti-héros.

Tout le film repose sur la passion qui anime le comte pour Mina Murray (Wynona Ryder) qui apparait presque comme une réincarnation de la femme qu'il a perdue. Le film paraitrait toutefois bien fade sans l'interprétation de Gary Oldman qui montre toute l'étendue de son talent aussi à l'aise en vieillard qu'en jeune séducteur. Près d'une trentaine de candidats furent envisagés avant qu'il ne soit sélectionné pour le rôle vedette et on ne peut que s'en féliciter même si le tournage fut difficile et provoqua parfois un clash avec le réalisateur. Si Wynona Ryder éclabousse l'écran de sa beauté, Keanu Reeves parait bien fade et Anthony Hopkins cantonné dans le rôle parfois grotesque de Van Helsing est toujours aussi charismatique. D'une manière générale on peut regretter que les seconds rôles ne soient pas interprétés de manière plus convaincante.

Comme souvent le réalisateur brille par ses excès et a réussi une œuvre d'une rare richesse visuelle. Les costumes sont particulièrement réussis. Il a su parfaitement compenser le manque de moyens en projetant des photographies en guise de décors, ce qui passe très bien car beaucoup de scènes sont tournées dans la pénombre. L'expressionnisme de la photographie rend hommage au film de Murnau avec ces ombres gigantesques. Les effets spéciaux sans être extraordinaires sont plutôt réussis et on a droit à quelques belles séquences comme l'arrivée dans le port de Londres. Enfin la musique aux sonorités graves de Wojciech Kilar donne une grande intensité dramatique à de nombreuses scènes.

Avec son romantisme exacerbé ce film reste un succès inégalé sur le mythe du personnage de Dracula et illustre parfaitement la maxime que l'amour est plus fort que la mort.

Un film qui m'a fait aimer le western et qui à chaque visionnage garde toute sa fraîcheur.

Ma synthèse est finie et j'espère que, comme moi, vous avez pris plaisir à revisiter ces grands films.

zardi a écrit:Ma synthèse est finie et j'espère que, comme moi, vous avez pris plaisir à revisiter ces grands films.

Un grand merci pour l'immense travail accompli. Toujours d'une grande richesse et très agréable à lire, à l'image de tes critiques dans l'autre rubrique phare de Cinefan, "dernier film visionné".

zardi a écrit:Ma synthèse est finie et j'espère que, comme moi, vous avez pris plaisir à revisiter ces grands films.

Superbe travail , documenté et passionnant.
Bravo à toi.