Dernier film visionné

HERVE PAUL a écrit:J'ai en plus ceux là , même avec des doublons c'est coffrets sont des trésors

Je ne connaissais pas celui sur Tennessee Williams.

Voici le contenu
: "Un tramway nommé désir", "La chatte sur un toît brûlant", "Le visage du plaisir", "Doux oiseau de jeunesse" et "La nuit de l'iguane".

HERVE PAUL a écrit:Voici le contenu
: "Un tramway nommé désir", "La chatte sur un toît brûlant", "Le visage du plaisir", "Doux oiseau de jeunesse" et "La nuit de l'iguane".

Comme à chaque fois : j'en ai déjà 3 à l'unité :
- "Un tramway nommé désir"
- "La chatte sur un toit brûlant"
- "La nuit de l'iguane"
Pas vus les deux autres, et je ne sais pas s'ils existent en solo !

Je les ai aussi ainsi que doux oiseau de jeunesse  par contre je n'ai pas Le visage du plaisir dont je ne connaissais même pas l'existence.

My beautiful boy (2018) de Felix van Groeningen - 7,5/10



Je craignais un peu avant le visionnage que l'auteur d'Alabama Monroe ne perde sa fougue et son originalité dans son premier film américain et malheureusement cela s'est confirmé. Le film qui traite d'un sujet grave, le traumatisme d'une famille dû à l'addiction aux drogues dures d'un adolescent, est trop conventionnel et trop de belles images diluent le propos. Ils reste toutefois quelques scènes réussies chargées d'émotion et surtout l'interprétation qui est très juste avec un bon Steve Carell et un remarquable Timothée Chalamet.

La parole donnée (1962) de Anselmo Duarte - 7,5/10



Ce film brésilien primé au festival de Cannes s'apparente un peu au chef d'œuvre de Billy Wilder Le gouffre aux chimères. A partir d'un fait divers (un homme a fait un vœu de porter une croix dans une église, mais le curé l'accusant de paganisme lui en refuse l'entrée), le réalisateur décrit les gens qui veulent tirer profit de la situation. Tour à tour le clergé, les journalistes, les politiques, la police et les commerçants sont mis à mal. Du coup le film se disperse un peu trop et empêche le spectateur de s'intéresser réellement aux personnages. La mise en scène est soignée et le final est très réussi. De là à mériter une palme d'or....

Opération peur (1966) de Mario Bava - 7,5/10



Une belle surprise que ce film souvent cité comme le dernier film gothique italien. Malgré le manque de moyens, Mario Bava a su parfaitement utiliser les décors d'une cité médiévale  en ruine pour créer un climat angoissant avec une musique étrange faite d'un mixage de plusieurs morceaux empruntés à d'autres métrages. Un scénario qui tient la route et quelques trouvailles qui influenceront de nombreux réalisateurs comme cette petite fille qui provoque la mort des villageois.
A noter un bonus très intéressant d'Alexandre Jousse.

Gloria Mundi (2019) de Robert Guédiguian - 8/10



Un drame social puissant mais aussi le film le plus sombre que j'ai vu de Robert Guediguian. Il dresse un portrait très pessimiste de notre société où le consumérisme et l'égoïsme de la jeune génération supplantent les valeurs sociales et familiales de l'ancienne. On n'est pas loin du déterminisme social de Ken Loach. Quelques portraits très réussis (en particulier celui du grand père) même si parfois ils n'évitent pas la caricature. Tous les acteurs chers au réalisateur font une belle composition.

Lisa et le diable (1973) de Mario Bava - 6,5/10



Il s'agit ici du film original et non celui exploité en salles sous le titre de La maison de l'exorcisme. Ce film (le préféré du réalisateur ) vaut surtout pour le climat onirique que le metteur en scène a su créer grâce à des décors baroques et une parfaite utilisation des  couleurs. Sinon le scénario est parfois incompréhensible et l'interprétation médiocre pour ne pas dire nulle (en particulier Elke Sommer). Seul émerge Telly Savalas avec déjà la sucette à la bouche qui interprète un diable très original.

La maison de l'exorcisme (1973) de Mario Bava - 4/10

Lisa et le diable n'ayant pas trouvé de distributeur et après avoir vu l'exorciste, Mario Bava fut contraint de modifier l'original en rajoutant 30 minutes de scènes copiées sur le film de Friedkin. Résultat une vraie daube (Mario Bava refusa même que son nom figure au générique) mais qui trouva acquéreur ! Allez comprendre quelque chose au goût du public. J'ai vu ce film car il était dans les bonus du Blu-ray de Lisa et le diable ( et aussi parce que je dois être un peu masochiste ).

la Poursuite impitoyable

du très bon "Arthur PENN" avec un très bon casting " Marlon BRANDO (Sherif Calder), Jane FONDA (Anna Reeves), Robert REDFORD (Bobby), E.G. MARSHALL et Robert DUVAL", rien que ça, mais ont est loin du roman de Horton Foote.

Et dire qu'il a était critiqué lors de ça sortie au Êtas-Unis et en France, par contre violant et fini mal, un bon 4.8/5.

vue en Blu-Ray, issu du très beau Mediabook avec un beau livre (62 Pages) et une Présentation du film par François Guérif

l'andalous a écrit:la Poursuite impitoyable

du très bon "Arthur PENN" avec un très bon casting " Marlon BRANDO (Sherif Calder), Jane FONDA (Anna Reeves), Robert REDFORD (Bobby), E.G. MARSHALL et Robert DUVAL", rien que ça, mais ont est loin du roman  de Horton Foote.

Et dire qu'il a était critiqué lors de ça sortie au Êtas-Unis et en France, par contre violant et fini mal, un bon 4.8/5.

vue en Blu-Ray, issu du très beau Mediabook avec un beau livre (62 Pages) et une Présentation du film par François Guérif

Et la très belle Angie Dickinson  

et Jane FONDA pas mal aussi

The circle avec Tom Hanks et Emma Watson 6/10
et c'est bien payé !! (le film est sorti direct to video)
Le film commence bien, mais dérape à la moitié et ça devient n'importe quoi... Quant à la fin... (ils ont retourné une autre fin mais les réactions étaient pire !)
Le sujet était intéressant mais ils se sont pris les pieds dans le tapis.

Crime et châtiment (1970) de Lev Kulidzhanov - 8/10



Bonne adaptation du roman de Dostoïevski, la plus fidèle des trois que je connais (Lampin, Sternberg). On retrouve bien l'atmosphère du livre grâce aux décors qui reconstituent le quartier pauvre de St Petersbourg. La mise en scène est axée sur le jeu des acteurs. Guéorgui Taratorkine incarne bien l'étudiant tourmenté Raskolnikov et Innokentiy Smoktunovskiy fait une composition très réussie dans le rôle du commissaire Petrovich.

L'heure suprême (1927) de Frank Borzage - 9,5/10



Le film muet qui rendit célèbre le maître du mélodrame et qui eut un succès planétaire. Cette histoire d'amour fou admirée par les surréalistes ou deux êtres en bas de l'échelle sociale, transfigurés par leur passion, surmontent tous les obstacles même celui de la mort est magnifiquement filmée et interprétée par deux acteurs pratiquement inconnus jusque là : Janet Gaynor et Charles Farrell.
Des bonus très riches avec l'historien du cinéma Hervé Dumont et un court métrage de Frank Borzage : Day Is Done.