Top 20 films de survie
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Re: Top 20 films de survie
Synthèse globale :
Quand on voit les titres des 20 premiers du classement deux faits sont marquants :
- Tous les films sont d'origine américaine ou anglo-saxonne
- Peu de films sont récents. Une majorité d'entre eux date des années 70-80
Pour les genres représentés on trouve essentiellement des films de SF et d'aventure et évidemment une majorité de thrillers mais finalement assez peu de films d'horreur. Je m'attendais à des films comme Zombie ou L'armée des morts mais ils n'ont jamais été cités ni même évoqués.
Par la suite j'éditerai une synthèse détaillée des 10 premiers du classement qui se détachent nettement des autres films mais je le ferai en deux étapes, les cinq premiers ce soir et les cinq suivants vers la fin de la semaine prochaine vu l'emploi du temps chargé qui m'attend.
Quand on voit les titres des 20 premiers du classement deux faits sont marquants :
- Tous les films sont d'origine américaine ou anglo-saxonne
- Peu de films sont récents. Une majorité d'entre eux date des années 70-80
Pour les genres représentés on trouve essentiellement des films de SF et d'aventure et évidemment une majorité de thrillers mais finalement assez peu de films d'horreur. Je m'attendais à des films comme Zombie ou L'armée des morts mais ils n'ont jamais été cités ni même évoqués.
Par la suite j'éditerai une synthèse détaillée des 10 premiers du classement qui se détachent nettement des autres films mais je le ferai en deux étapes, les cinq premiers ce soir et les cinq suivants vers la fin de la semaine prochaine vu l'emploi du temps chargé qui m'attend.
zardi- Messages : 1864
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Re: Top 20 films de survie
1. Alien – Le 8ème passager (1979) de Ridley Scott
Pour ce film culte que tout le monde connait, je vais plus m’attacher à sa genèse qu’à sa critique.L’histoire est conçue par le scénariste Dan O’Bannon qui venait de travailler sur le film Dark star et qui s’illustrera par la suite avec le film Total recall. Il a fallu 3 ans pour que le projet atterrisse à la Fox qui, voulant surfer sur le succès de Star wars, cherchait un scénario pour un film de science-fiction.
Après avoir écarté plusieurs metteurs en scènes comme Robert Aldrich ou Peter Yates le studio confia la réalisation à Ridley Scott riche de son succès avec Les duellistes. Celui-ci s’attela au travail et réalisa un story-board, influencé par l’œuvre de Moebius, qui emballa les décideurs et le budget prévu au départ fut doublé.
Avec la participation de Ronald Shusett et Walter Hill le script fut modifié et deux femmes firent partie de l’équipage qui était jusque-là exclusivement masculin. Veronica Cartwright devait au départ interpréter le personnage de Ripley qui échut finalement à Sigourney Weaver, débutante, remplaçant Merryl Streep qui céda sa place car elle était en deuil suite au décès de son ami John Cazales. Le personnage du robot interprété par Ian Holm et le fameux chat Jones furent aussi rajoutés. Outre des acteurs très connus comme Tom Skerritt, John Hurt et Harry Dean Stanton, pour la première fois dans ce genre de film un acteur afro-américain, Yaphet Kotto, fit partie du casting.
Ce qui frappe quand on voit ce film pour la première fois c’est le côté réaliste dans le vaisseau Nostromo aussi bien pour l’équipage que pour les décors et le complet dépaysement dans le vaisseau échoué avec ses parois quasi organiques et la salle ou git le cadavre fossilisé d’un extra-terrestre dont le design est dû à HR Giger.
Bien que son nom ne soit pas mentionné, à noter la participation de Saoul Bass pour la création du beau générique.
Immense succès pour ce film avec des scènes d’horreur devenues cultes en particulier quand la créature se libère en crevant la poitrine de son hôte et la scène finale où Ripley affonte l’alien dans la navette .
2. Gravity (2013) de Alfonso Cuarón
Gravity est avant tout une expérience sensorielle unique due à la maîtrise technique de son concepteur, Alfonso Cuarón. Depuis l'écriture du scénario écrit en collaboration avec son fils Jonas Cuarón jusqu'à la fin de la post production qui a duré 3 ans, il a supervisé les moindres détails et passé des mois avec l'actrice principale Sandra Bullock pour peaufiner tous les gestes et assurer la meilleure coordination avec les effets spéciaux.
Le début du film est une claque sur le plan visuel, dans un plan séquence de plus de 12 minutes la caméra suit agilement les astronautes jusqu'à la collision avec des milliers de débris. On ne peut qu'applaudir à tant de virtuosité.
En dehors de l'aspect technique le film repose surtout sur ses interprètes, le duo de départ se réduisant en solo. Sandra Bullock est magistrale et George Clooney apporte la touche de sensibilité et d'humour qui lui est propre. Mais leur choix a été compliqué puisqu'un grand nombre d'acteurs ont été envisagés ou pressentis avant d'aboutir. Au départ c'est le duo Angelina Jolie, Robert Downey Jr qui était prévu.
Le succès auprès du public est au rendez-vous : plus de 700 M$ de recettes pour un coût de production de 100 M$ Le film a reçu 7 oscars mais un seul majeur (réalisateur).
La bande son omniprésente est parfois envahissante ce qui est curieux pour un film se passant dans l'espace et ce qui est justifié par Cuarón qui a affirmé que le film visionné sans musique était ennuyeux ! Si les incohérences du point de vue scientifiques sont clairement assumées par le réalisateur, il est néanmoins regrettable que la volonté de faire un blockbuster ait primé sur toute autre considération. Le happy end assez invraisemblable vient un peu gâcher la première heure du film. On est loin ici de la perfection des chefs d'œuvres de Kubrick et Tarkovski que sont 2001, l'odyssée de l'espace et Solaris.
3. The thing (1982) de John Carpenter
Bien qu'admirateur du film La chose d'un autre monde de Howard Hawks et Alfred Niby, John Carpenter n'a pas voulu faire un remake en reproduisant l'original mais au contraire il est revenu aux sources du roman qui l'avait inspiré. Quand Universal lui confie le projet, il est alors en pleine ascension avec quatre premiers films à succès et Il décide de prendre des risques et de faire une œuvre très personnelle basée sur l'horreur qui sera le premier volet de la trilogie de l'apocalypse.
Avec la collaboration de Rob Bottin c'est toute une galerie de créatures cauchemardesques qu'il va créer et mettre en scène. Pour la scène du vaisseau enfoui dans la glace il fait appel aux peintures de Albert Whitlock
A sa sortie ce film n'eut pas le succès escompté, le public n'étant pas prêt à tant d'innovations dans le domaine de l'horreur. Ce n'est que par la suite qu'il devint culte et il est considéré maintenant comme un des chefs-d'œuvre du genre.
4. Délivrance (1971) de John Boorman
Cinquième long-métrage de John Boorman formé à la télévision et gros succès auprès du public et des critiques, ce film d’aventures joue sur plusieurs tableaux.
Les décors naturels avec une nature omniprésente que Boorman mettra à nouveau en valeur dans La forêt d’émeraude. L’action, le suspense et l’horreur avec l’opposition entre les quatre citadins et des braconniers de l’Amérique profonde qui veulent les tuer. De nombreuses scènes fortes avec le duelling banjos au début du film, le viol de Bobby, l’affrontement final entre Ed et le meurtrier de Drew et le cauchemar de Ed qui voit une main émerger de la surface de l'eau.
Le film est tiré d'un roman de James Dickey qui assurera le scénario. Le choix des acteurs ne s'est pas fait sans mal. De nombreuses stars furent contactées avant que Burt Reynolds, Jon Voight et Ned Beatty soient choisis. La plupart refusant en raison de leur âge, des scènes de violence ou de l'exigence physique des scènes d'action. Car il faut signaler que vu le budget limité aucun des acteurs ne fut doublé aussi bien dans la descente des rapides que dans l'escalade de la falaise. Burt Reynolds fut d'ailleurs victime d'une fracture comme dans le film.
5. New York 1997 (1981) de John Carpenter
Alors qu'il s'est déjà fait un nom avec Assaut et Halloween, John Carpenter va satisfaire son penchant pour les films d'action. Grand amateur de westerns il va transposer ce genre dans un univers futuriste et créer un personnage qui deviendra culte.
Ici le Far west est remplacé par l'île de Manhattan qui est devenue une prison à ciel ouvert où seule la règle de survie prime. Il s'ensuit une galerie de personnages originaux pour ne pas dire pittoresques comme ceux interprétés par Ernest Borgnine, Isaac Hayes et Harry Dean Stanton. Le climat d'insécurité alors à la mode avec des films comme Un justicier dans la ville est ici poussé à l'extrême, on sent les prémisses des futurs Mad Max.
Le personnage principal Snake Plissken, incarné par Kurt Russell dont c'est le premier grand rôle, héros solitaire et indépendant qui ne reconnaît aucune autorité, engage une course contre la montre pour sauver sa vie. Son face à face avec un Hauk retors (Lee Van Cleef) reste mémorable.
La production a été difficile en raison de l'image peu flatteuse du président (Donald Pleasance) mais finalement John Carpenter a su imposer sa vision. Les effets spéciaux classiques sont assez bien réalisés grâce au savoir-faire de James Cameron comme l'atterrissage du planeur sur le toit d'un building.
Il parait qu'un remake de NY 1997 est prévu et serait réalisé par Leigh Whannell mais il m'étonnerait qu'il réussisse à éclipser l'oeuvre de Carpenter et qu'un autre acteur vienne faire oublier Kurt Russell dans le rôle de Plissken.
Dernière édition par zardi le Dim 30 Mai - 19:33, édité 1 fois
zardi- Messages : 1864
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Re: Top 20 films de survie
Excellente première partie, avec mise en page remarquable !
J'attends la suite avec impatience !
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Barbe-Noire- Messages : 3395
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Re: Top 20 films de survie
Bravo pour ce début de synthèse, plein d'anecdotes intéressantes et très bien illustré, la quasi perfection.
Pour les résultats généraux, pas de vraie surprise. Je suis content que les deux films en tête de mon top se retrouvent aux deux premières places, même si l'ordre est inversé. Suivent quelques films très connus que personnellement j'apprécie moins, mais leur classement ne m'étonne pas.
Pour les résultats généraux, pas de vraie surprise. Je suis content que les deux films en tête de mon top se retrouvent aux deux premières places, même si l'ordre est inversé. Suivent quelques films très connus que personnellement j'apprécie moins, mais leur classement ne m'étonne pas.
surfeur51- Messages : 1954
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Re: Top 20 films de survie
Bravo pour cette première partie !
Deux Carpenter dans le Top 5, ça fait plaisir
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snaky930- Admin
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Re: Top 20 films de survie
Merci à tous. Ca fait plaisir.
zardi- Messages : 1864
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Re: Top 20 films de survie
zardi a écrit:Le happy end assez invraisemblable vient un peu gâcher la première heure du film. On est loin ici de la perfection des chefs d'œuvres de Kubrick et Tarkovski que sont 2001, l'odyssée de l'espace et Solaris
Merci à Zardi pour cette synthèse très intéressante qui démontre une connaissance approfondie du cinéma que je suis très loin de posséder.
Mais, pour Gravity, là où il n'a vu qu'un happy-end hollywoodien décevant, j'ai vu au contraire une fin symbolisant l'apparition de la vie sur la terre ferme, sortant des océans, et une métaphore sur la naissance, quand Ryan sort péniblement de l'eau et se remet en tremblant debout sur ses jambes en redécouvrant ce qui a donné le titre au film, la gravité. Cette fin sublime tout le film, avec une symbolique lumineuse beaucoup plus compréhensible que la symbolique très hermétique de la fin de 2001, qui, au contraire, plombait un peu le film de Kubrick.
prune99- Messages : 48
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Re: Top 20 films de survie
Je viens de lire ton post et j'avoue que tes arguments sont vraiment intéressants. Je n'ai pas trop le temps tout de suite de développer mais je vais me faire un devoir de revisionner la fin du film et je reviendrai dans deux ou trois jours quand les chantiers chez moi seront finis. Merci encore pour ta participation.prune99 a écrit:zardi a écrit:Le happy end assez invraisemblable vient un peu gâcher la première heure du film. On est loin ici de la perfection des chefs d'œuvres de Kubrick et Tarkovski que sont 2001, l'odyssée de l'espace et Solaris
Merci à Zardi pour cette synthèse très intéressante qui démontre une connaissance approfondie du cinéma que je suis très loin de posséder.
Mais, pour Gravity, là où il n'a vu qu'un happy-end hollywoodien décevant, j'ai vu au contraire une fin symbolisant l'apparition de la vie sur la terre ferme, sortant des océans, et une métaphore sur la naissance, quand Ryan sort péniblement de l'eau et se remet en tremblant debout sur ses jambes en redécouvrant ce qui a donné le titre au film, la gravité. Cette fin sublime tout le film, avec une symbolique lumineuse beaucoup plus compréhensible que la symbolique très hermétique de la fin de 2001, qui, au contraire, plombait un peu le film de Kubrick.
Dernière édition par zardi le Mer 2 Juin - 20:29, édité 5 fois
zardi- Messages : 1864
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Re: Top 20 films de survie
Merci Zardi
infrared- Messages : 447
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Re: Top 20 films de survie
infrared a écrit:Merci Zardi
zardi- Messages : 1864
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Localisation : 06
Re: Top 20 films de survie
Voila, j'ai revu le film en me disant que j'avais raté quelque chose car il faut reconnaître qu'à ma première vision j'étais un peu agacé de par la faiblesse du scénario et du happy end et même avec la meilleure volonté du monde, même si je reconnais que les dernières images sont très belles et que probablement le réalisateur a voulu faire ressentir ce que tu décris si bien, à savoir une renaissance, je n'ai toujours pas accroché et je me suis carrément ennuyé pendant la dernière partie du film. Désolé mais on n'a pas le même ressenti, ce qui n'est pas grave, chacun ayant sa sensibilité particulière.zardi a écrit:Je viens de lire ton post et j'avoue que tes arguments sont vraiment intéressants. Je n'ai pas trop le temps tout de suite de développer mais je vais me faire un devoir de revisionner la fin du film et je reviendrai dans deux ou trois jours quand les chantiers chez moi seront finis. Merci encore pour ta participation.prune99 a écrit:zardi a écrit:Le happy end assez invraisemblable vient un peu gâcher la première heure du film. On est loin ici de la perfection des chefs d'œuvres de Kubrick et Tarkovski que sont 2001, l'odyssée de l'espace et Solaris
Merci à Zardi pour cette synthèse très intéressante qui démontre une connaissance approfondie du cinéma que je suis très loin de posséder.
Mais, pour Gravity, là où il n'a vu qu'un happy-end hollywoodien décevant, j'ai vu au contraire une fin symbolisant l'apparition de la vie sur la terre ferme, sortant des océans, et une métaphore sur la naissance, quand Ryan sort péniblement de l'eau et se remet en tremblant debout sur ses jambes en redécouvrant ce qui a donné le titre au film, la gravité. Cette fin sublime tout le film, avec une symbolique lumineuse beaucoup plus compréhensible que la symbolique très hermétique de la fin de 2001, qui, au contraire, plombait un peu le film de Kubrick.
zardi- Messages : 1864
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Re: Top 20 films de survie
Comme promis voici la suite et la fin de la synthèse
Au départ le personnage de Rambo a été créé par un journaliste canadien qui au contact des soldats revenus du Vietnam a eu l’idée d’écrire un roman où John Rambo s’oppose à un shérif. C’est ce roman qui a servi de base au scénario du film. Les droits furent acquis par la Columbia qui les repassa à la Warner pour finir chez des producteurs indépendants et il fallut 10 ans pour que le projet soit mis au point.
C’est le réalisateur Ted Kotcheff, canadien lui-aussi, qui fut désigné pour être le maître d’œuvre. Il s’était fait remarquer par deux films à succès Wake in fright/réveil dans la terreur et L’apprentissage de Duddy Kravitz.
Le choix de l’acteur pour le personnage principal fut beaucoup plus problématique. Steve McQueen, Dustin Hoffman, Robert DeNiro, Nick Nolte, Clint Eastwwod et Al Pacino entre autres furent envisages, le dernier cédant sa place la veille du tournage à Sylvester Stallone. Celui-ci comprenant tout le potentiel du personnage exigea des modifications par rapport au roman. John Rambo qui était présenté comme un psychopathe véritable machine à tuer s’humanisa (la seule vie qu’il supprime dans le film est celle d’un sanglier).
Le film se divise en deux parties. Dans la première partie on assiste à une véritable chasse à l’homme qui se déroule essentiellement en forêt, après l’arrestation et les mauvais traitements dans le poste de police. Le réalisateur utilise parfaitement les décors naturels avec un savoir-faire indéniable, témoin la belle séquence où Rambo est accroché à une paroi et décide de sauter dans le vide pour échapper au tireur dans l’hélicoptère.
La deuxième partie voit l’ancien béret vert qui décide de se venger et de régler ses comptes avec le chef de la police bien interprété par Brian Dennehy jusqu’au clash final où il s’effondre face au colonel Trautman (Richard Crenna) qui l’avait formé.
Outre l’aspect spectaculaire des scènes d’action le film est intéressant par les questions qu’il pose sur le retour des soldats après la guerre du Vietnam et sur l’Amérique elle-même qui renie les héros de guerre une fois qu’ils sont devenus inutiles.
Ici point d'alien ou de terreur, Ridley Scott nous a concocté une adaptation d'un roman qui est presque un documentaire. Une gageure quand on sait que 2h 20 c'est long, mais on ne s'ennuie pas car il y a maître Matt Damon qui joue à la fois Mr Fabre et McGyver avec un moral inébranlable sur fond de musique (mais pas de disco). Après une première séquence éprouvante on retrouve le calme et notre Robinson qui a troqué une île contre une planète beaucoup plus inhospitalière.
Alternant culture de pommes de terre et expédition pour reprendre contact avec la terre, l'acteur est très convaincant et on peut admirer les paysages de la planète rouge reconstitués dans le plus grand studio du monde situé à Budapest et filmés en Jordanie. A part la tempête de sable du début, les détails sont tout à fait vraisemblables, la NASA ayant activement été consultée pour les aspects techniques du film.
Même dans les dernières séquences de sauvetage bien filmées, il n'y a pas d'exagération et tout finit bien avec un retour sur terre. Décidément on se croirait à Hollywood .
Malgré sa performance Matt Damon ne reçut pas l'oscar battu par Leonardo Di Caprio pour le film The revenant (admirez la transition ).
Cette adaptation d'un roman retraçant l'aventure du trappeur Hugh Glass a pris beaucoup de temps pour se matérialiser. Avant le réalisateur mexicain, le coréen Park Chan-wook et John Hillcoat ont abandonné le projet. Mais même pour Iñárritu il fallut attendre presque 5 ans pour débuter le tournage le problème principal étant de trouver les lieux de celui-ci car tous les décors sont naturels si bien qu'entre temps il a réalisé Birdman.
L'équipe du film rencontra de grosses difficultés en raison du froid et des problèmes de lumière naturelle qui limitait à deux heures par jour le travail du directeur de photographie Emmanuel Lubezki.
Ce film de trappeurs se caractérise par des scènes d'une extrême violence comme l'attaque de l'ours ou les scènes de meurtre.
Mais c'est surtout un film de vengeance dont le désir permet au personnage principal de survivre avec des portraits de personnages au caractère fort comme celui interprété par Tom Hardy.
Magnifié par une photographie exceptionnelle, le métrage offre quelques moments de relâchement au spectateur avec des scènes contemplatives mais qui donnent parfois dans la démesure. Interprétation exceptionnelle de Di Caprio et Thomas Hardy avec des seconds rôles tout aussi méritants. Cette œuvre a eu un gros succès auprès du public et de la critique, raflant au passage de nombreuses récompenses dont 3 oscars.
Si vous avez aimé ce film je vous conseille de voir le beau film Le convoi sauvage dont ce film est un remake sans que les producteurs ne l'aient jamais reconnu.
Ce film d’aventure exotique est une œuvre très personnelle de Mel Gibson qui l’a conçue, réalisée et financée. Si on peut lui reprocher son extraordinaire violence, notamment avec les sacrifices humains, il faut lui concéder une efficacité et une originalité qui la singularise par rapport aux productions hollywoodiennes. En ne choisissant comme acteurs que des indigènes qui ne parle pas anglais mais dans un dialecte local il a réussi à donner une certaine authenticité à son film.
Patte de jaguar (Rudy Youngblood), le héros est très charismatique de par sa volonté à survivre et sauver sa famille. La folle et longue course poursuite, bien filmée grâce à des caméras numériques ultra légères est un modèle du genre. On a droit à des ses scènes spectaculaires comme le saut dans la cascade ou avec le jaguar. L’idée de mener en parallèle la fuite du héros et la survie de sa famille menacée de noyade dans un puits inondé est bien exploitée et permet de maintenir une réelle tension.
Voilà pour les aspects positifs. Le côté négatif souvent mis en avant par les critiques est la vision déformée et pessimiste de la civilisation maya présentée comme barbare et esclavagiste, loin des concepts habituels. Certains y ont vu une parabole à charge contre le président Bush pour l’intervention en Irak. Malgré cela le film a été bien accueilli par les spectateurs et a dégagé d’importantes recettes.
C’est une boutade de Sylvester Stallone qui est à l’origine de ce film. Après la série des Rocky il a déclaré avoir combattu contre tous les adversaires possibles et qu’il ne lui restait plus qu’à affronter un extra-terrestre. L’idée fut exploitée et donna naissance au scénario.
Clairement inspiré de Aliens, ce film d’action voit un commando de soldats affronter un monstre invisible qui les élimine les uns après les autres. Ce qui aurait pu être un film quelconque devint un des films les plus célèbres du genre grâce à de nombreux facteurs.
Tout d’abord la réalisation. John Mc Tiernan, dont c’était le premier film avec les grands studios, a su exploiter au mieux le décor de la jungle mexicaine pour en faire un élément essentiel. Il sublime la créature en la rendant invisible et en montrant sa vision en infra-rouge comme pour celle des loups du film Wolfen. Mais surtout il maîtrise totalement la dramaturgie en mettant bien en place les personnages chacun ayant une personnalité bien marquée. Fluidité des mouvements de caméra, maîtrise de l’espace en particulier dans l’affrontement final sont sa marque de fabrique.
La musique de Alan Silvestri avec des thèmes identifiables pour chaque type de situation parfois sourde et menaçante, parfois explosive contribue grandement à la tension du film.
La créature avec sa « figure de cauchemar », est l’œuvre de Stan Winston aidé de James Cameron. Se déplaçant avec agilité dans les arbres, c’est un chasseur extraterrestre qui collectionne les trophées humains. En fait c’est un costume pesant (près de 100kg) porté par un acteur géant. A noter que Jean-Claude van Damme a commencé le tournage pour jouer le rôle du predator mais a vite renoncé.
Le casting. A part Arnold Schwarzenegger et Carl Weathers, les membres du commando sont peu connus mais remarquablement choisis. Elpidia Carillo, la seule femme de la distribution ne dépare pas le groupe.
Dernier élément de la réussite de cette œuvre c’est le retour à la vie primitive qui va permettre au héros de s’en sortir. Délaissant les armes de combat ultra perfectionnés c’est avec un couteau, un arc et un tronc d’arbre qu’il va venir à bout de la créature.
Un métrage, souvent repris et copié mais jamais égalé et qui a tout de suite rencontré le succès auprès du public bien que mal estimé par la critique.
6. Rambo (1982) de Ted Kotcheff
Au départ le personnage de Rambo a été créé par un journaliste canadien qui au contact des soldats revenus du Vietnam a eu l’idée d’écrire un roman où John Rambo s’oppose à un shérif. C’est ce roman qui a servi de base au scénario du film. Les droits furent acquis par la Columbia qui les repassa à la Warner pour finir chez des producteurs indépendants et il fallut 10 ans pour que le projet soit mis au point.
C’est le réalisateur Ted Kotcheff, canadien lui-aussi, qui fut désigné pour être le maître d’œuvre. Il s’était fait remarquer par deux films à succès Wake in fright/réveil dans la terreur et L’apprentissage de Duddy Kravitz.
Le choix de l’acteur pour le personnage principal fut beaucoup plus problématique. Steve McQueen, Dustin Hoffman, Robert DeNiro, Nick Nolte, Clint Eastwwod et Al Pacino entre autres furent envisages, le dernier cédant sa place la veille du tournage à Sylvester Stallone. Celui-ci comprenant tout le potentiel du personnage exigea des modifications par rapport au roman. John Rambo qui était présenté comme un psychopathe véritable machine à tuer s’humanisa (la seule vie qu’il supprime dans le film est celle d’un sanglier).
Le film se divise en deux parties. Dans la première partie on assiste à une véritable chasse à l’homme qui se déroule essentiellement en forêt, après l’arrestation et les mauvais traitements dans le poste de police. Le réalisateur utilise parfaitement les décors naturels avec un savoir-faire indéniable, témoin la belle séquence où Rambo est accroché à une paroi et décide de sauter dans le vide pour échapper au tireur dans l’hélicoptère.
La deuxième partie voit l’ancien béret vert qui décide de se venger et de régler ses comptes avec le chef de la police bien interprété par Brian Dennehy jusqu’au clash final où il s’effondre face au colonel Trautman (Richard Crenna) qui l’avait formé.
Outre l’aspect spectaculaire des scènes d’action le film est intéressant par les questions qu’il pose sur le retour des soldats après la guerre du Vietnam et sur l’Amérique elle-même qui renie les héros de guerre une fois qu’ils sont devenus inutiles.
6. Seul sur Mars (2015) de Ridley Scott
Ici point d'alien ou de terreur, Ridley Scott nous a concocté une adaptation d'un roman qui est presque un documentaire. Une gageure quand on sait que 2h 20 c'est long, mais on ne s'ennuie pas car il y a maître Matt Damon qui joue à la fois Mr Fabre et McGyver avec un moral inébranlable sur fond de musique (mais pas de disco). Après une première séquence éprouvante on retrouve le calme et notre Robinson qui a troqué une île contre une planète beaucoup plus inhospitalière.
Alternant culture de pommes de terre et expédition pour reprendre contact avec la terre, l'acteur est très convaincant et on peut admirer les paysages de la planète rouge reconstitués dans le plus grand studio du monde situé à Budapest et filmés en Jordanie. A part la tempête de sable du début, les détails sont tout à fait vraisemblables, la NASA ayant activement été consultée pour les aspects techniques du film.
Même dans les dernières séquences de sauvetage bien filmées, il n'y a pas d'exagération et tout finit bien avec un retour sur terre. Décidément on se croirait à Hollywood .
Malgré sa performance Matt Damon ne reçut pas l'oscar battu par Leonardo Di Caprio pour le film The revenant (admirez la transition ).
6. The revenant (2016) de Alejandro G. Iñárritu
Cette adaptation d'un roman retraçant l'aventure du trappeur Hugh Glass a pris beaucoup de temps pour se matérialiser. Avant le réalisateur mexicain, le coréen Park Chan-wook et John Hillcoat ont abandonné le projet. Mais même pour Iñárritu il fallut attendre presque 5 ans pour débuter le tournage le problème principal étant de trouver les lieux de celui-ci car tous les décors sont naturels si bien qu'entre temps il a réalisé Birdman.
L'équipe du film rencontra de grosses difficultés en raison du froid et des problèmes de lumière naturelle qui limitait à deux heures par jour le travail du directeur de photographie Emmanuel Lubezki.
Ce film de trappeurs se caractérise par des scènes d'une extrême violence comme l'attaque de l'ours ou les scènes de meurtre.
Mais c'est surtout un film de vengeance dont le désir permet au personnage principal de survivre avec des portraits de personnages au caractère fort comme celui interprété par Tom Hardy.
Magnifié par une photographie exceptionnelle, le métrage offre quelques moments de relâchement au spectateur avec des scènes contemplatives mais qui donnent parfois dans la démesure. Interprétation exceptionnelle de Di Caprio et Thomas Hardy avec des seconds rôles tout aussi méritants. Cette œuvre a eu un gros succès auprès du public et de la critique, raflant au passage de nombreuses récompenses dont 3 oscars.
Si vous avez aimé ce film je vous conseille de voir le beau film Le convoi sauvage dont ce film est un remake sans que les producteurs ne l'aient jamais reconnu.
9. Apocalypto (2006) de Mel Gibson
Ce film d’aventure exotique est une œuvre très personnelle de Mel Gibson qui l’a conçue, réalisée et financée. Si on peut lui reprocher son extraordinaire violence, notamment avec les sacrifices humains, il faut lui concéder une efficacité et une originalité qui la singularise par rapport aux productions hollywoodiennes. En ne choisissant comme acteurs que des indigènes qui ne parle pas anglais mais dans un dialecte local il a réussi à donner une certaine authenticité à son film.
Patte de jaguar (Rudy Youngblood), le héros est très charismatique de par sa volonté à survivre et sauver sa famille. La folle et longue course poursuite, bien filmée grâce à des caméras numériques ultra légères est un modèle du genre. On a droit à des ses scènes spectaculaires comme le saut dans la cascade ou avec le jaguar. L’idée de mener en parallèle la fuite du héros et la survie de sa famille menacée de noyade dans un puits inondé est bien exploitée et permet de maintenir une réelle tension.
9. Predator (1987) de John Mc Tiernan
C’est une boutade de Sylvester Stallone qui est à l’origine de ce film. Après la série des Rocky il a déclaré avoir combattu contre tous les adversaires possibles et qu’il ne lui restait plus qu’à affronter un extra-terrestre. L’idée fut exploitée et donna naissance au scénario.
Clairement inspiré de Aliens, ce film d’action voit un commando de soldats affronter un monstre invisible qui les élimine les uns après les autres. Ce qui aurait pu être un film quelconque devint un des films les plus célèbres du genre grâce à de nombreux facteurs.
Tout d’abord la réalisation. John Mc Tiernan, dont c’était le premier film avec les grands studios, a su exploiter au mieux le décor de la jungle mexicaine pour en faire un élément essentiel. Il sublime la créature en la rendant invisible et en montrant sa vision en infra-rouge comme pour celle des loups du film Wolfen. Mais surtout il maîtrise totalement la dramaturgie en mettant bien en place les personnages chacun ayant une personnalité bien marquée. Fluidité des mouvements de caméra, maîtrise de l’espace en particulier dans l’affrontement final sont sa marque de fabrique.
La musique de Alan Silvestri avec des thèmes identifiables pour chaque type de situation parfois sourde et menaçante, parfois explosive contribue grandement à la tension du film.
La créature avec sa « figure de cauchemar », est l’œuvre de Stan Winston aidé de James Cameron. Se déplaçant avec agilité dans les arbres, c’est un chasseur extraterrestre qui collectionne les trophées humains. En fait c’est un costume pesant (près de 100kg) porté par un acteur géant. A noter que Jean-Claude van Damme a commencé le tournage pour jouer le rôle du predator mais a vite renoncé.
Le casting. A part Arnold Schwarzenegger et Carl Weathers, les membres du commando sont peu connus mais remarquablement choisis. Elpidia Carillo, la seule femme de la distribution ne dépare pas le groupe.
Dernier élément de la réussite de cette œuvre c’est le retour à la vie primitive qui va permettre au héros de s’en sortir. Délaissant les armes de combat ultra perfectionnés c’est avec un couteau, un arc et un tronc d’arbre qu’il va venir à bout de la créature.
Un métrage, souvent repris et copié mais jamais égalé et qui a tout de suite rencontré le succès auprès du public bien que mal estimé par la critique.
zardi- Messages : 1864
Date d'inscription : 07/11/2019
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surfeur51 et phiphi931 aiment ce message
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