Top 20 "au féminin"
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zardi
surfeur51
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Re: Top 20 "au féminin"
Je devais clore ce top samedi, mais j'ai reporté pour permettre à une ou deux listes en préparation de sortir. Un mp a été envoyés aux intéressés.
En tout état de cause ce top sera clos jeudi soir à 20h00.
En tout état de cause ce top sera clos jeudi soir à 20h00.
surfeur51- Messages : 1953
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 73
Localisation : Indre et Loire
Re: Top 20 "au féminin"
C'est mon premier top... mais comme le sujet est "top", je me suis un peu remuée...
1- Manon des sources (1986)
2- Mademoiselle (2016)
3- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
4- Jeune et jolie
5- La Belle et la Bête (2014)
6- La Vie d'Adèle
7- Perfect Mothers
8- Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (2009)
9- Les Enfants loups, Ame & Yuki
10- Kiki la petite sorcière
11- Blue Jasmine
12- Camille Claudel
13- Les Gardiennes
14- Thelma et Louise
15- La Fille du train
16- The Magdalene Sisters
17- Arrietty: Le Petit Monde des chapardeurs
18- Une nouvelle amie
19- Princesse Mononoké
20- Million Dollar Baby
1- Manon des sources (1986)
2- Mademoiselle (2016)
3- Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
4- Jeune et jolie
5- La Belle et la Bête (2014)
6- La Vie d'Adèle
7- Perfect Mothers
8- Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (2009)
9- Les Enfants loups, Ame & Yuki
10- Kiki la petite sorcière
11- Blue Jasmine
12- Camille Claudel
13- Les Gardiennes
14- Thelma et Louise
15- La Fille du train
16- The Magdalene Sisters
17- Arrietty: Le Petit Monde des chapardeurs
18- Une nouvelle amie
19- Princesse Mononoké
20- Million Dollar Baby
prune99- Messages : 48
Date d'inscription : 21/08/2020
Re: Top 20 "au féminin"
J'attaquerai le top films de survie le lendemain.surfeur51 a écrit:Je devais clore ce top samedi, mais j'ai reporté pour permettre à une ou deux listes en préparation de sortir. Un mp a été envoyés aux intéressés.
En tout état de cause ce top sera clos jeudi soir à 20h00.
zardi- Messages : 1935
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Top 20 "au féminin"
prune99 a écrit:C'est mon premier top... mais comme le sujet est "top", je me suis un peu remuée...
Bienvenue prune99. J'espère que ce ne sera pas le dernier.
zardi- Messages : 1935
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Top 20 "au féminin"
merci pour ce top, qui ajoute encore quelques films à la liste des cités.prune99 a écrit:C'est mon premier top...
Maintenant que tu es lancée, tu pourras sûrement participer au top de zardi...
surfeur51- Messages : 1953
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 73
Localisation : Indre et Loire
Re: Top 20 "au féminin"
Voici mon top
1 notre petite soeur
2 le voyage de Chihiro
3 Amélie Poulain
4 Laura
5 pretty woman
6 Jackie Brown
7 princesse Mononoke
8 Mademoiselle de Park chan Wook
9 les aventures de Mme Muir
10 Thelma et Louise
11 Elle et lui (1957)
12 gloria de John Cassavetes
13 la comtesse aux pieds nus
14 million dollar baby
15 Erik brockovich
16 Lady snowblood
17 convoi de femmes de William Wellman
18 Gigi de Vincente Minnelli
19 Carrie
20 qu'est il arrivé à baby Jane
1 notre petite soeur
2 le voyage de Chihiro
3 Amélie Poulain
4 Laura
5 pretty woman
6 Jackie Brown
7 princesse Mononoke
8 Mademoiselle de Park chan Wook
9 les aventures de Mme Muir
10 Thelma et Louise
11 Elle et lui (1957)
12 gloria de John Cassavetes
13 la comtesse aux pieds nus
14 million dollar baby
15 Erik brockovich
16 Lady snowblood
17 convoi de femmes de William Wellman
18 Gigi de Vincente Minnelli
19 Carrie
20 qu'est il arrivé à baby Jane
c2302t- Messages : 856
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
Re: Top 20 "au féminin"
cela porte à 9 listes pour ce top...c2302t a écrit:Voici mon top
surfeur51- Messages : 1953
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 73
Localisation : Indre et Loire
Re: Top 20 "au féminin"
Merci à asiafan, Barbe-Noire, c2302t, infrared, Johnnyfan, prune99, snaky930 et zardi qui ont participé à ce top.
109 films ont été cités, couvrant les années 1930 à 2010, et si beaucoup n'ont été cités qu'une fois, il faut noter que pratiquement tous ceux cités en 1ére ou 2ème position par un participant ont été cités au moins 2 fois, le record étant pour "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" (7 citations) juste devant "Mademoiselle" (6 citations).
J'ai établi deux classements, l'un aux points, et l'autre "à la place" que j'ai déjà utilisé dans mes tops précédents, avec des résultats assez proches, le mode de classement pouvant néanmoins avantager ou désavantager quelques films cités plusieurs fois mais pas en tête. Dans les 20 premiers du classement aux points, on trouve 7 films français, et 5 films asiatiques (Corée et Japon), ce qui est un peu exceptionnel dans nos tops souvent dominés par le cinéma américain.
"Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet (2001)
La vie d'Amélie est simple. Elle aime briser la croûte des crèmes brûlées, faire des ricochets au bord du canal Saint-Martin, observer les gens et laisser son imagination divaguer. Un beau jour, coup de théâtre, Amélie se découvre un but : offrir du bonheur aux autres. Elle invente alors toutes sortes de stratagèmes pour intervenir incognito dans l'existence des personnes de son entourage.
Cité 7 fois dans ce top, ce film avait, à sa sortie, fait exploser la popularité d'Audrey Tautou après des débuts moins remarqués dans des films comme "Vénus Beauté Institut" et "Le Libertin". Cette comédie romantique, originale par son traitement et son scénario, a rassemblé plus de 32 millions de spectateurs dans le monde, ce qui en fait un des films français les plus vus.
"Mademoiselle" de Park Chan-wook (2016)
Pendant les années 30, dans une Corée sous domination japonaise, Sook-hee est engagée comme domestique au service de Lady Hideko, une héritière japonaise qui vit dans un beau manoir sous la domination d'un oncle tyrannique. Mais Sook-hee a un secret : pickpocket experte depuis l’enfance, elle a été embauchée par le comte Fujiwara, un escroc, qui l'a chargée de séduire l’héritière afin de la délester de sa fortune. Les deux jeunes femmes entament une relation amoureuse intense…
Cité 6 fois dans ce top, "Mademoiselle" avait été en lice pour la Palme d'or à Cannes en 2016, et s'il n'y avait pas gagné, il avait marqué les esprits et acquis une image très positive. Ce thriller est original dans sa structure, qui permet de découvrir l'histoire avec des points de vue différents, et présente une esthétique très soignée qui souligne l'érotisme raffiné du scénario.
"Manon des sources" de Claude Berri (1986)
Dix ans après la mort de son père Jean de Florette, Manon des Sources est gardienne de chèvres. De son côté, obsédé par son passé, Ugolin a fait fortune en cultivant des œillets avec le Papet. Mais, pour Manon, l'heure de la vengeance a sonné. En bouchant la source qui alimente le pays, elle prive d'eau les habitants du village...
Cité 4 fois dans ce top, dont deux fois en tête, ce film occupe la première place dans le classement "à la place". Indissociable de "Jean de Florette" qui en constitue la première partie, ce film adapte le roman "L'Eau des collines" que Pagnol avait rédigé pour étoffer l'histoire qu'il avait précédemment tournée dans son film "Manon des sources". Ce film a quatre vedettes, Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil tous deux césarisés pour ce film, Yves Montand en "Papet" pathétique, et la Provence, magnifiquement filmée...
"Laura" de Otto Preminger (1944)
Laura, qui travaillait dans la publicité, a été découverte abattue d'une décharge de chevrotine en plein visage dans l'entrée de son appartement. Le lieutenant McPherson enquête et, au fil de ses recherches, il apprend à connaître la victime au travers des témoignages, de la lecture de ses lettres et de son journal intime. Subjugué par un tableau qui la représente, l'inspecteur tombe sous le charme de la défunte Laura... ]
Cité 5 fois, mais jamais sur le podium, ce film apparait plus loin dans le classement "à la place". La réalisation fut assez chaotique, Mamoulian, Zanuck et Preminger se succédant derrière la caméra, et plusieurs montages étant réalisés avant d'arriver à la version définitive, mais au final, il constitue sans doute l'un des plus beaux rôles de Gene Tierney. L'histoire a inspiré plusieurs remakes ainsi que la série "Twin Peaks".
"Million Dollar Baby" de Clint Eastwood (2005)
Frankie était un entraîneur de boxe renommé et reconnu. Il tient aujourd'hui une petite salle avec son meilleur ami et confident Scrap où ils s'occupent de boxeurs locaux. C'est alors que Maggie va bouleverser leur routine. Elle veut monter sur le ring et ne veut qu'un entraîneur : Frankie. Mais Frankie n'entraîne pas les filles...
Comme "Laura", ce film a été cité cinq fois mais jamais sur le podium. Avec 4 oscars, 2 Golden Globes, et le César du meilleur film étranger, ce drame poignant est souvent considéré comme le meilleur film réalisé par Clint Eastwood et a confirmé le talent de la jeune Hilary Swank, lui assurant son deuxième oscar, après celui obtenu avec "Boys don't Cry" en 2000.
"Casque d'or" de Jacques Becker (1952)
En 1898, dans les milieux interlopes de Paris, Marie, surnommée "Casque d' Or", fait la connaissance de Manda, ancien voyou, et provoque une rixe entre ce dernier et son amant qui trouve la mort à l'issue du combat. Leca, également amoureux de Casque d' Or, accuse Raymond, ami de Manda, d'être l'auteur du crime. Comme escompté, Manda ne supporte pas qu'un ami innocent soit condamné à sa place et se livre à la police. Avant de payer son crime sur l'échafaud, Manda parvient à venger la traîtrise de Leca et la mort de Raymond, survenue au cours d'une tentative d'évasion...
Inspiré d'un fait divers survenu en 1874 concernant Amélie Elie, dite "casque d'or", ce drame a marqué les esprits grâce à la performance du couple Simone Signoret et Serge Reggiani, et une très belle reconstitution du Paris de l'époque. Curieusement, le mari de la défunte Amélie Elie attaqua le film en justice pour atteinte à sa mémoire, mais il perdit son procès.
"Erin Brockovich" de Steven Soderbergh (2000)
Elle parle comme un charretier, porte des jupes de 8 cm et des talons aiguille de 10, a un cœur gros comme ça et de l'énergie à revendre. Elle, c'est Erin Brokovich, qui va être à l'origine d'une gigantesque bataille juridique et va mettre à genoux une multinationale !
Le film est tiré d'un fait réel, et si Julia Roberts tient avec brio le rôle titre (elle a obtenu l'oscar pour ce film), on notera que la véritable Erin Brockovich apparait brièvement avec un rôle de serveuse. Ce thriller est dans la veine des films qui, à travers l'action courageuse d'intervenants modestes, voient les malversations, voire les crimes, de grosses sociétés mises à jour et condamnées.
"Marie Octobre" de Julien Duvivier (1959)
Marie Octobre apprend que c'est un des membres de son réseau de Résistance qui aurait causé la mort du Commandant Castille, chef de ce réseau, quinze ans auparavant. Elle qui avait vécu une grande histoire d'amour avec le Commandant réunit les survivants du Réseau dans la ferme intention de démasquer le coupable et venger le Commandant...
Distribution prestigieuse pour ce film qui rassemble plusieurs des grands noms du cinéma français de l'époque, Danielle Darrieux, Noël Roquevert, Paul Frankeur, Bernard Blier, Lino Ventura, Robert Dalban et Paul Meurisse. C'est d'ailleurs surtout à la qualité de ces acteurs, et aux dialogues très réussis de Henri Jeanson, que ce film doit son succès, malgré des faiblesses évidentes dans le scénario, totalement improbable.
"Eve" de Joseph L. Mankiewicz (1950)
Dès l'instant où elle aperçoit son idole à l'entrée des artistes, Eve n'a plus qu'un objectif : déposséder des rênes du pouvoir la grande actrice Margo Channing. Après s'être emparée habilement du rôle de Margo à Broadway, Eve, devenue célèbre, bouleverse la vie du fiancé de Margo ainsi que celle de son scénariste. Seul le cynique critique de théâtre voit clair dans le jeu d'Eve, admirant son audace et son art du mensonge.
Dénonçant les jeux de pouvoir et de séduction dans le monde du spectacle, "Eve" est avant tout une magnifique confrontation entre deux grandes vedettes hollywoodiennes de l'époque, Bette Davis, déjà largement consacrée, et Anne Baxter, plus en début de carrière, quelques années avant le triomphe de "Les Dix Commandements" qui verra aussi la fin de ses rôles les plus intéressants.
"Notre Petite Sœur" de Hirokazu Kore-eda (2015)
Trois sœurs partagent l’ancienne maison familiale, loin d’une mère avec qui le courant a fini par mal passer, et d’un père qui avait déjà de longue date refait sa vie avec une autre femme. C’est aux funérailles de ce dernier que Sachi, Yoshino et Chika se découvrent une benjamine, Suzu, encore adolescente, née de la liaison adultère qui avait brisé la famille quinze ans plus tôt. Or la rancune s’est dissipée, et Suzu s’entend très bien avec ses trois aînées, qui lui proposent de venir vivre avec elles...
Film léger et élégant basé sur des relations familiales apaisées qui nous font vivre le quotidien de jeunes femmes dans un Japon d'aujourd'hui un peu idéalisé. Certains apprécieront un esthétisme abouti servi par des actrices jouant parfaitement leur rôle, d'autres regretterons une histoire trop lisse pour être vraiment passionnante.
"Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki (1997)
Blessé par un sanglier rendu fou par les démons, le jeune guerrier Ashitaka doit quitter les siens et partir à la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourra défaire le sortilège. Au cours de son voyage, Ashitaka rencontre Lady Eboshi, une sacrée femme à la tête d'une communauté de forgerons, qui doit se défendre contre ceux qui lui reprochent de détruire la forêt pour alimenter ses forges. Parmi ses pires ennemis se trouve San, une jeune fille sauvage élevée par des loups, aussi appelée "Princesse Mononoké", la princesse des spectres...
Réalisé par Hayao Miyazaki, "Princesse Mononoké" est une fable médiévale qui mêle aventures, amour et poésie sur fond de confrontation entre l'homme et la nature. Loin de toute mièvrerie, cette œuvre contient des images fortes et certaines scènes pourront même choquer les enfants, ce film s'adressant plus aux adolescents et aux adultes. La description de la nature fait l'objet de soins méticuleux pour la réalisation des décors, les personnages étant plus stylisés, et la flamboyance de certaines scènes oniriques ou fantastiques crée un impact visuel très fort. La réalisation a demandé un travail colossal, plus de cent personnes ayant travaillé pendant trois ans sur ce projet.
"La Vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche (2013)
A 17 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
Ce film est assez librement adapté de la BD "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh. Il est présenté au festival de Cannes 2013 où il reçoit la Palme d'or à l'unanimité d'un Jury prestigieux présidé par Steven Spielberg, et composé, entre autres, de Daniel Auteuil, Nicole Kidman, Chritoph Waltz et Ang Lee. Cette récompense est d'ailleurs attribuée, de façon exceptionnelle, au réalisateur et à ses deux actrices principales, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos qui livrent une performance époutouflante en vivant littéralement leurs rôles. Ce film hors normes sera primé dans 34 festivals de par le monde, comme meilleur film et/ou meilleure(s) actrice(s).
"La Femme du boulanger" de Marcel Pagnol (1938 )
Dans un village de haute Provence, un boulanger récemment installé découvre un matin que sa jeune femme est partie avec un berger. Il décide de faire la grève du pain tant que sa femme n'est pas revenue. Le village se mobilise afin de retrouver sa boulangère.
Adapté d'une nouvelle de Jean Giono, ce film, tourné avec Raimu dans le rôle principal malgré un différent à l'époque avec Pagnol, a donné à Ginette Leclerc un statut de vedette alors qu'elle avait jusque là tenu des rôles secondaires. Ce film, qui retrace avec bonheur la mentalité des petits villages de l'époque, sera plusieurs fois adapté au théâtre et fera l'objet d'un téléfilm où Roger Hanin reprend le rôle du boulanger.
Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Niels Arden Oplev (2009)
Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Henrik Vanger, grande figure de l’industrie suédoise, fait appel à lui afin d’enquêter sur un meurtre non élucidé, celui d’Harriet Vanger, sa nièce disparue à l’âge de seize ans. Blomkvist se rend vite compte que la famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, il est amené à rencontrer Lisbeth Salander, qui possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer.
Ce film est adapté du premier roman d'une trilogie à succès du suédois Stieg Larsson, qui relate les aventures de Lisbeth Salander, une jeune femme introvertie et asociale mais aux dons intellectuels et physiques exceptionnels. Les trois romans ont tous été adapté en Suède au cinéma avec Noomi Rapace dans le rôle de Lisbeth, qui a donné à son personnage un relief incroyable. Il y aura aussi un remake américain de ce film, avec Rooney Mara et Daniel Craig, des BD reprenant les romans en les adaptant, et une suite des romans écrite par David Lagercrantz après la mort de Larsson, avec un nouveau film à la clé "Ce qui ne me tue pas" , avec Claire Foy en Lisbeth Salander
"Le Voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki (2001)
Chihiro, une fillette de 10 ans, est en route vers sa nouvelle demeure en compagnie de ses parents. Au cours du voyage, la famille fait une halte dans un parc à thème qui leur parait délabré. Lors de la visite, les parents s'arrêtent dans un des bâtiments pour déguster quelques mets très appétissants, apparus comme par enchantement. Hélas cette nourriture les transforme en porcs... Prise de panique, Chihiro s'enfuit et se retrouve seule dans cet univers fantasmagorique ; elle rencontre alors l'énigmatique Haku, son seul allié dans cette terrible épreuve...
Après la fable écologique fantastico-médiévale que constituait "Princesse Mononoké", Hayao Miyazaki change assez radicalement de style pour explorer le monde des rêves des enfants. Cette nouvelle œuvre s'adresse d'ailleurs plus que la précédente aux plus jeunes, et fait preuve d'une imagination débordante en multipliant les idées et les thèmes qui structurent l'éducation d'un enfant. Lors de la sortie du film, Hayao Miyazaki avait affirmé que ce film serait sa dernière œuvre. En fait, le maître japonais réalisera quatre ans plus tard "Le château ambulant", une histoire composite rassemblant des éléments de ses œuvres précédentes, et pêchant un peu par un côté fourre-tout.
"Les Enfants loups, Ame & Yuki" de Mamoru Hosoda (2012)
Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l’abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d’une forêt luxuriante…
Le cinéma japonais a toujours été riche en dessins animés de grande qualité, avec en particulier ceux réalisés par Miyasaki qui a inspiré de nombreux nouveaux réalisateurs. Ici, Hosoda réussit une œuvre attachante, avec une dessin épuré mais précis, et soutenu par une musique envoutante, alliant, comme souvent dans ce genre de film la vie de tous les jours avec des éléments fantastiques. Avec une durée de près deux heures, ce film s'adresse plus aux ados et adultes qu'aux enfants qui pourraient s'y ennuyer.
"Blue Jasmine" de Woody Allen (2013)
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
Avec "Blue Jasmine", Woody Allen s'inspire librement de la pièce "Un Tramway nommé désir", de Tennessee Williams pour nous proposer un critique assez sombre de la société bourgeoise new-yorkaise. Le film commence comme une comédie légèrement satirique, pour glisser vers le drame psychologique qui aboutira à la déchéance du personnage principal, interprété avec brio par Cate Blanchett, qui obtiendra d'ailleurs l'oscar pour ce rôle. On soulignera également la bonne performance de Sally Hawkins, qui joue Ginger, la sœur de Jasmine, un personnage beaucoup plus attachant.
"Thelma et Louise" de Ridley Scott (1991)
Thelma est une ménagère qui s'ennuie, Louise est serveuse dans un café. Ensemble, elles quittent leur petite ville dans une Thunderbird 66 décapotable pour aller à la pêche pendant trois jours. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Une rencontre fortuite avec un violeur ivrogne transforme leur petite escapade tranquille en une fuite effrénée dans tout le pays...
Avec ce road movie, Ridley Scott, dont le goût pour la recherche esthétique est connu, ne se contente pas de nous faire vivre des escapades routières dans les immensités de l'ouest américain, mais s'engage sur le thème féministe de l'émancipation des femmes, souvent enfermées dans un train-train quotidien peu enthousiasmant, et en butte au machisme, à la grossièreté et à la brutalité masculines. Geena Davis et Susan Sarandon portent à elles seules tout le film, mais celui-ci se termine par une image forte, quelques secondes inoubliables dans le grand canyon du Colorado, et c'est ce qui restera sans doute dans la mémoire du spectateur, même quand il aura oublié tout le reste.
"Jackie Brown"de Quentin Tarantino (1997)
Jackie Brown, hôtesse de l'air, arrondit ses fins de mois en convoyant de l'argent liquide pour le compte d'un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Un jour, un agent fédéral et un policier de Los Angeles la cueillent à l'aéroport. Ils comptent sur elle pour faire tomber le trafiquant. Jackie échafaude alors un plan audacieux pour doubler tout le monde lors d'un prochain transfert qui porte sur la modeste somme de cinq cent mille dollars. Mais il lui faudra compter avec les complices d'Ordell, qui ont des méthodes plutôt expéditives.
Jackie Brown est du pur Tarantino en ce qui concerne les personnages hauts en couleur, les situations exagérées et les dialogues qui trainent en longueur, mais ce film est plus calme et avec moins de violence qu'un "Pulp Fiction", ou surtout un "Reservoir Dogs" qui l'avaient précédé. Porté par des acteurs excellents, de Pam Grier dans le rôle titre, à Michael Keaton, Samuel L. Jackson , Robert De Niro et Bridget Fonda, il devrait ravir les fans de ce réalisateur, mais son rythme lent pourra lasser beaucoup d'autres spectateurs.
"La Belle et la bête" de Christophe Gans (2014)
1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père...
Inspiré d'un conte de Marie Le prince de Beaumont écrit en 1756, "La Belle et la bête" a connu une dizaine d'adaptations cinématographiques, dont les plus connues, avant cette version de Gans, étaient celles de Cocteau en 1946 et Disney en 1991. Gans reprend le mythe en développant l'origine du sortilège dont est victime la bête, en ajoutant pas mal de scènes d'action, et en travaillant sur des décors et costumes absolument somptueux. Léa Seydoux est lumineuse en Belle, et Vincent Cassel est à la fois terrible et fragile en prince arrogant devenu une bête repoussante.
Pour finir, le classement complet, mode "à la place"
109 films ont été cités, couvrant les années 1930 à 2010, et si beaucoup n'ont été cités qu'une fois, il faut noter que pratiquement tous ceux cités en 1ére ou 2ème position par un participant ont été cités au moins 2 fois, le record étant pour "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" (7 citations) juste devant "Mademoiselle" (6 citations).
J'ai établi deux classements, l'un aux points, et l'autre "à la place" que j'ai déjà utilisé dans mes tops précédents, avec des résultats assez proches, le mode de classement pouvant néanmoins avantager ou désavantager quelques films cités plusieurs fois mais pas en tête. Dans les 20 premiers du classement aux points, on trouve 7 films français, et 5 films asiatiques (Corée et Japon), ce qui est un peu exceptionnel dans nos tops souvent dominés par le cinéma américain.
"Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" de Jean-Pierre Jeunet (2001)
La vie d'Amélie est simple. Elle aime briser la croûte des crèmes brûlées, faire des ricochets au bord du canal Saint-Martin, observer les gens et laisser son imagination divaguer. Un beau jour, coup de théâtre, Amélie se découvre un but : offrir du bonheur aux autres. Elle invente alors toutes sortes de stratagèmes pour intervenir incognito dans l'existence des personnes de son entourage.
Cité 7 fois dans ce top, ce film avait, à sa sortie, fait exploser la popularité d'Audrey Tautou après des débuts moins remarqués dans des films comme "Vénus Beauté Institut" et "Le Libertin". Cette comédie romantique, originale par son traitement et son scénario, a rassemblé plus de 32 millions de spectateurs dans le monde, ce qui en fait un des films français les plus vus.
"Mademoiselle" de Park Chan-wook (2016)
Pendant les années 30, dans une Corée sous domination japonaise, Sook-hee est engagée comme domestique au service de Lady Hideko, une héritière japonaise qui vit dans un beau manoir sous la domination d'un oncle tyrannique. Mais Sook-hee a un secret : pickpocket experte depuis l’enfance, elle a été embauchée par le comte Fujiwara, un escroc, qui l'a chargée de séduire l’héritière afin de la délester de sa fortune. Les deux jeunes femmes entament une relation amoureuse intense…
Cité 6 fois dans ce top, "Mademoiselle" avait été en lice pour la Palme d'or à Cannes en 2016, et s'il n'y avait pas gagné, il avait marqué les esprits et acquis une image très positive. Ce thriller est original dans sa structure, qui permet de découvrir l'histoire avec des points de vue différents, et présente une esthétique très soignée qui souligne l'érotisme raffiné du scénario.
"Manon des sources" de Claude Berri (1986)
Dix ans après la mort de son père Jean de Florette, Manon des Sources est gardienne de chèvres. De son côté, obsédé par son passé, Ugolin a fait fortune en cultivant des œillets avec le Papet. Mais, pour Manon, l'heure de la vengeance a sonné. En bouchant la source qui alimente le pays, elle prive d'eau les habitants du village...
Cité 4 fois dans ce top, dont deux fois en tête, ce film occupe la première place dans le classement "à la place". Indissociable de "Jean de Florette" qui en constitue la première partie, ce film adapte le roman "L'Eau des collines" que Pagnol avait rédigé pour étoffer l'histoire qu'il avait précédemment tournée dans son film "Manon des sources". Ce film a quatre vedettes, Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil tous deux césarisés pour ce film, Yves Montand en "Papet" pathétique, et la Provence, magnifiquement filmée...
"Laura" de Otto Preminger (1944)
Laura, qui travaillait dans la publicité, a été découverte abattue d'une décharge de chevrotine en plein visage dans l'entrée de son appartement. Le lieutenant McPherson enquête et, au fil de ses recherches, il apprend à connaître la victime au travers des témoignages, de la lecture de ses lettres et de son journal intime. Subjugué par un tableau qui la représente, l'inspecteur tombe sous le charme de la défunte Laura... ]
Cité 5 fois, mais jamais sur le podium, ce film apparait plus loin dans le classement "à la place". La réalisation fut assez chaotique, Mamoulian, Zanuck et Preminger se succédant derrière la caméra, et plusieurs montages étant réalisés avant d'arriver à la version définitive, mais au final, il constitue sans doute l'un des plus beaux rôles de Gene Tierney. L'histoire a inspiré plusieurs remakes ainsi que la série "Twin Peaks".
"Million Dollar Baby" de Clint Eastwood (2005)
Frankie était un entraîneur de boxe renommé et reconnu. Il tient aujourd'hui une petite salle avec son meilleur ami et confident Scrap où ils s'occupent de boxeurs locaux. C'est alors que Maggie va bouleverser leur routine. Elle veut monter sur le ring et ne veut qu'un entraîneur : Frankie. Mais Frankie n'entraîne pas les filles...
Comme "Laura", ce film a été cité cinq fois mais jamais sur le podium. Avec 4 oscars, 2 Golden Globes, et le César du meilleur film étranger, ce drame poignant est souvent considéré comme le meilleur film réalisé par Clint Eastwood et a confirmé le talent de la jeune Hilary Swank, lui assurant son deuxième oscar, après celui obtenu avec "Boys don't Cry" en 2000.
"Casque d'or" de Jacques Becker (1952)
En 1898, dans les milieux interlopes de Paris, Marie, surnommée "Casque d' Or", fait la connaissance de Manda, ancien voyou, et provoque une rixe entre ce dernier et son amant qui trouve la mort à l'issue du combat. Leca, également amoureux de Casque d' Or, accuse Raymond, ami de Manda, d'être l'auteur du crime. Comme escompté, Manda ne supporte pas qu'un ami innocent soit condamné à sa place et se livre à la police. Avant de payer son crime sur l'échafaud, Manda parvient à venger la traîtrise de Leca et la mort de Raymond, survenue au cours d'une tentative d'évasion...
Inspiré d'un fait divers survenu en 1874 concernant Amélie Elie, dite "casque d'or", ce drame a marqué les esprits grâce à la performance du couple Simone Signoret et Serge Reggiani, et une très belle reconstitution du Paris de l'époque. Curieusement, le mari de la défunte Amélie Elie attaqua le film en justice pour atteinte à sa mémoire, mais il perdit son procès.
"Erin Brockovich" de Steven Soderbergh (2000)
Elle parle comme un charretier, porte des jupes de 8 cm et des talons aiguille de 10, a un cœur gros comme ça et de l'énergie à revendre. Elle, c'est Erin Brokovich, qui va être à l'origine d'une gigantesque bataille juridique et va mettre à genoux une multinationale !
Le film est tiré d'un fait réel, et si Julia Roberts tient avec brio le rôle titre (elle a obtenu l'oscar pour ce film), on notera que la véritable Erin Brockovich apparait brièvement avec un rôle de serveuse. Ce thriller est dans la veine des films qui, à travers l'action courageuse d'intervenants modestes, voient les malversations, voire les crimes, de grosses sociétés mises à jour et condamnées.
"Marie Octobre" de Julien Duvivier (1959)
Marie Octobre apprend que c'est un des membres de son réseau de Résistance qui aurait causé la mort du Commandant Castille, chef de ce réseau, quinze ans auparavant. Elle qui avait vécu une grande histoire d'amour avec le Commandant réunit les survivants du Réseau dans la ferme intention de démasquer le coupable et venger le Commandant...
Distribution prestigieuse pour ce film qui rassemble plusieurs des grands noms du cinéma français de l'époque, Danielle Darrieux, Noël Roquevert, Paul Frankeur, Bernard Blier, Lino Ventura, Robert Dalban et Paul Meurisse. C'est d'ailleurs surtout à la qualité de ces acteurs, et aux dialogues très réussis de Henri Jeanson, que ce film doit son succès, malgré des faiblesses évidentes dans le scénario, totalement improbable.
"Eve" de Joseph L. Mankiewicz (1950)
Dès l'instant où elle aperçoit son idole à l'entrée des artistes, Eve n'a plus qu'un objectif : déposséder des rênes du pouvoir la grande actrice Margo Channing. Après s'être emparée habilement du rôle de Margo à Broadway, Eve, devenue célèbre, bouleverse la vie du fiancé de Margo ainsi que celle de son scénariste. Seul le cynique critique de théâtre voit clair dans le jeu d'Eve, admirant son audace et son art du mensonge.
Dénonçant les jeux de pouvoir et de séduction dans le monde du spectacle, "Eve" est avant tout une magnifique confrontation entre deux grandes vedettes hollywoodiennes de l'époque, Bette Davis, déjà largement consacrée, et Anne Baxter, plus en début de carrière, quelques années avant le triomphe de "Les Dix Commandements" qui verra aussi la fin de ses rôles les plus intéressants.
"Notre Petite Sœur" de Hirokazu Kore-eda (2015)
Trois sœurs partagent l’ancienne maison familiale, loin d’une mère avec qui le courant a fini par mal passer, et d’un père qui avait déjà de longue date refait sa vie avec une autre femme. C’est aux funérailles de ce dernier que Sachi, Yoshino et Chika se découvrent une benjamine, Suzu, encore adolescente, née de la liaison adultère qui avait brisé la famille quinze ans plus tôt. Or la rancune s’est dissipée, et Suzu s’entend très bien avec ses trois aînées, qui lui proposent de venir vivre avec elles...
Film léger et élégant basé sur des relations familiales apaisées qui nous font vivre le quotidien de jeunes femmes dans un Japon d'aujourd'hui un peu idéalisé. Certains apprécieront un esthétisme abouti servi par des actrices jouant parfaitement leur rôle, d'autres regretterons une histoire trop lisse pour être vraiment passionnante.
"Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki (1997)
Blessé par un sanglier rendu fou par les démons, le jeune guerrier Ashitaka doit quitter les siens et partir à la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourra défaire le sortilège. Au cours de son voyage, Ashitaka rencontre Lady Eboshi, une sacrée femme à la tête d'une communauté de forgerons, qui doit se défendre contre ceux qui lui reprochent de détruire la forêt pour alimenter ses forges. Parmi ses pires ennemis se trouve San, une jeune fille sauvage élevée par des loups, aussi appelée "Princesse Mononoké", la princesse des spectres...
Réalisé par Hayao Miyazaki, "Princesse Mononoké" est une fable médiévale qui mêle aventures, amour et poésie sur fond de confrontation entre l'homme et la nature. Loin de toute mièvrerie, cette œuvre contient des images fortes et certaines scènes pourront même choquer les enfants, ce film s'adressant plus aux adolescents et aux adultes. La description de la nature fait l'objet de soins méticuleux pour la réalisation des décors, les personnages étant plus stylisés, et la flamboyance de certaines scènes oniriques ou fantastiques crée un impact visuel très fort. La réalisation a demandé un travail colossal, plus de cent personnes ayant travaillé pendant trois ans sur ce projet.
"La Vie d'Adèle" d'Abdellatif Kechiche (2013)
A 17 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...
Ce film est assez librement adapté de la BD "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh. Il est présenté au festival de Cannes 2013 où il reçoit la Palme d'or à l'unanimité d'un Jury prestigieux présidé par Steven Spielberg, et composé, entre autres, de Daniel Auteuil, Nicole Kidman, Chritoph Waltz et Ang Lee. Cette récompense est d'ailleurs attribuée, de façon exceptionnelle, au réalisateur et à ses deux actrices principales, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos qui livrent une performance époutouflante en vivant littéralement leurs rôles. Ce film hors normes sera primé dans 34 festivals de par le monde, comme meilleur film et/ou meilleure(s) actrice(s).
"La Femme du boulanger" de Marcel Pagnol (1938 )
Dans un village de haute Provence, un boulanger récemment installé découvre un matin que sa jeune femme est partie avec un berger. Il décide de faire la grève du pain tant que sa femme n'est pas revenue. Le village se mobilise afin de retrouver sa boulangère.
Adapté d'une nouvelle de Jean Giono, ce film, tourné avec Raimu dans le rôle principal malgré un différent à l'époque avec Pagnol, a donné à Ginette Leclerc un statut de vedette alors qu'elle avait jusque là tenu des rôles secondaires. Ce film, qui retrace avec bonheur la mentalité des petits villages de l'époque, sera plusieurs fois adapté au théâtre et fera l'objet d'un téléfilm où Roger Hanin reprend le rôle du boulanger.
Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Niels Arden Oplev (2009)
Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Henrik Vanger, grande figure de l’industrie suédoise, fait appel à lui afin d’enquêter sur un meurtre non élucidé, celui d’Harriet Vanger, sa nièce disparue à l’âge de seize ans. Blomkvist se rend vite compte que la famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, il est amené à rencontrer Lisbeth Salander, qui possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer.
Ce film est adapté du premier roman d'une trilogie à succès du suédois Stieg Larsson, qui relate les aventures de Lisbeth Salander, une jeune femme introvertie et asociale mais aux dons intellectuels et physiques exceptionnels. Les trois romans ont tous été adapté en Suède au cinéma avec Noomi Rapace dans le rôle de Lisbeth, qui a donné à son personnage un relief incroyable. Il y aura aussi un remake américain de ce film, avec Rooney Mara et Daniel Craig, des BD reprenant les romans en les adaptant, et une suite des romans écrite par David Lagercrantz après la mort de Larsson, avec un nouveau film à la clé "Ce qui ne me tue pas" , avec Claire Foy en Lisbeth Salander
"Le Voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki (2001)
Chihiro, une fillette de 10 ans, est en route vers sa nouvelle demeure en compagnie de ses parents. Au cours du voyage, la famille fait une halte dans un parc à thème qui leur parait délabré. Lors de la visite, les parents s'arrêtent dans un des bâtiments pour déguster quelques mets très appétissants, apparus comme par enchantement. Hélas cette nourriture les transforme en porcs... Prise de panique, Chihiro s'enfuit et se retrouve seule dans cet univers fantasmagorique ; elle rencontre alors l'énigmatique Haku, son seul allié dans cette terrible épreuve...
Après la fable écologique fantastico-médiévale que constituait "Princesse Mononoké", Hayao Miyazaki change assez radicalement de style pour explorer le monde des rêves des enfants. Cette nouvelle œuvre s'adresse d'ailleurs plus que la précédente aux plus jeunes, et fait preuve d'une imagination débordante en multipliant les idées et les thèmes qui structurent l'éducation d'un enfant. Lors de la sortie du film, Hayao Miyazaki avait affirmé que ce film serait sa dernière œuvre. En fait, le maître japonais réalisera quatre ans plus tard "Le château ambulant", une histoire composite rassemblant des éléments de ses œuvres précédentes, et pêchant un peu par un côté fourre-tout.
"Les Enfants loups, Ame & Yuki" de Mamoru Hosoda (2012)
Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l’abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d’une forêt luxuriante…
Le cinéma japonais a toujours été riche en dessins animés de grande qualité, avec en particulier ceux réalisés par Miyasaki qui a inspiré de nombreux nouveaux réalisateurs. Ici, Hosoda réussit une œuvre attachante, avec une dessin épuré mais précis, et soutenu par une musique envoutante, alliant, comme souvent dans ce genre de film la vie de tous les jours avec des éléments fantastiques. Avec une durée de près deux heures, ce film s'adresse plus aux ados et adultes qu'aux enfants qui pourraient s'y ennuyer.
"Blue Jasmine" de Woody Allen (2013)
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa sœur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
Avec "Blue Jasmine", Woody Allen s'inspire librement de la pièce "Un Tramway nommé désir", de Tennessee Williams pour nous proposer un critique assez sombre de la société bourgeoise new-yorkaise. Le film commence comme une comédie légèrement satirique, pour glisser vers le drame psychologique qui aboutira à la déchéance du personnage principal, interprété avec brio par Cate Blanchett, qui obtiendra d'ailleurs l'oscar pour ce rôle. On soulignera également la bonne performance de Sally Hawkins, qui joue Ginger, la sœur de Jasmine, un personnage beaucoup plus attachant.
"Thelma et Louise" de Ridley Scott (1991)
Thelma est une ménagère qui s'ennuie, Louise est serveuse dans un café. Ensemble, elles quittent leur petite ville dans une Thunderbird 66 décapotable pour aller à la pêche pendant trois jours. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Une rencontre fortuite avec un violeur ivrogne transforme leur petite escapade tranquille en une fuite effrénée dans tout le pays...
Avec ce road movie, Ridley Scott, dont le goût pour la recherche esthétique est connu, ne se contente pas de nous faire vivre des escapades routières dans les immensités de l'ouest américain, mais s'engage sur le thème féministe de l'émancipation des femmes, souvent enfermées dans un train-train quotidien peu enthousiasmant, et en butte au machisme, à la grossièreté et à la brutalité masculines. Geena Davis et Susan Sarandon portent à elles seules tout le film, mais celui-ci se termine par une image forte, quelques secondes inoubliables dans le grand canyon du Colorado, et c'est ce qui restera sans doute dans la mémoire du spectateur, même quand il aura oublié tout le reste.
"Jackie Brown"de Quentin Tarantino (1997)
Jackie Brown, hôtesse de l'air, arrondit ses fins de mois en convoyant de l'argent liquide pour le compte d'un trafiquant d'armes, Ordell Robbie. Un jour, un agent fédéral et un policier de Los Angeles la cueillent à l'aéroport. Ils comptent sur elle pour faire tomber le trafiquant. Jackie échafaude alors un plan audacieux pour doubler tout le monde lors d'un prochain transfert qui porte sur la modeste somme de cinq cent mille dollars. Mais il lui faudra compter avec les complices d'Ordell, qui ont des méthodes plutôt expéditives.
Jackie Brown est du pur Tarantino en ce qui concerne les personnages hauts en couleur, les situations exagérées et les dialogues qui trainent en longueur, mais ce film est plus calme et avec moins de violence qu'un "Pulp Fiction", ou surtout un "Reservoir Dogs" qui l'avaient précédé. Porté par des acteurs excellents, de Pam Grier dans le rôle titre, à Michael Keaton, Samuel L. Jackson , Robert De Niro et Bridget Fonda, il devrait ravir les fans de ce réalisateur, mais son rythme lent pourra lasser beaucoup d'autres spectateurs.
"La Belle et la bête" de Christophe Gans (2014)
1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père...
Inspiré d'un conte de Marie Le prince de Beaumont écrit en 1756, "La Belle et la bête" a connu une dizaine d'adaptations cinématographiques, dont les plus connues, avant cette version de Gans, étaient celles de Cocteau en 1946 et Disney en 1991. Gans reprend le mythe en développant l'origine du sortilège dont est victime la bête, en ajoutant pas mal de scènes d'action, et en travaillant sur des décors et costumes absolument somptueux. Léa Seydoux est lumineuse en Belle, et Vincent Cassel est à la fois terrible et fragile en prince arrogant devenu une bête repoussante.
Pour finir, le classement complet, mode "à la place"
surfeur51- Messages : 1953
Date d'inscription : 06/11/2019
Age : 73
Localisation : Indre et Loire
zardi aime ce message
Re: Top 20 "au féminin"
Merci pour ce top sacré travaille respect Messieurs.
phiphi931- Messages : 435
Date d'inscription : 04/10/2020
Age : 63
Localisation : Bry sur Marne
Re: Top 20 "au féminin"
Bravo pour la synthèse.
c2302t- Messages : 856
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
Re: Top 20 "au féminin"
Bravo. Quel boulot !
zardi- Messages : 1935
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Top 20 "au féminin"
And the Oscar goes to... Surfeur pour son admirable travail sur le top "au féminin"
Un top qui est parti dans tous les sens mais qui a réussi à couronner des films reconnus par tous et à laisser la place aux "chouchous" de chacun.
Un top qui est parti dans tous les sens mais qui a réussi à couronner des films reconnus par tous et à laisser la place aux "chouchous" de chacun.
snaky930- Admin
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Date d'inscription : 06/11/2019
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