Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Témoin à charge / Witness for the prosecution (1957) de Billy Wilder - 8,5/10

Synopsis : A peine remis d’une crise cardiaque, Sir Wilfrid Robarts, brillant avocat londonien, accepte de défendre Leonard Vole, accusé d’avoir assassiné une riche veuve. Elément accablant : Vole est l’unique destinataire de l’héritage de la victime. Seule l’épouse de Vole, une mystérieuse allemande, pourrait le disculper. Elle va se révéler être un témoin à charge…
Cette adaptation d'une pièce de théâtre ayant pour origine une nouvelle d'Agatha Christie est l'un des films les moins personnels de Billy Wilder. Un film de commande où sa "patte" apparaît plus dans le scénario que dans la mise en scène, soignée mais assez convenue hormis la scène qui se passe en Allemagne, vaut surtout pour l'interprétation et la qualité des décors.
Charles Laughton est brillant dans ce rôle d'avocat à la fois malade et opiniâtre qui forme avec son infirmière Elsa Lanchester (La fiancée de Frankenstein et sa femme dans la vie réelle) un duo réussi tant par la qualité des réparties que par la complicité évidente à l'écran. Tyrone Power bien que usé et malade (il décèdera peu après la sortie du film) tient bien son rôle. Marlene Dietrich s'est totalement investie pour son dernier grand rôle et aurait mérité une récompense pour sa composition aux facettes multiples.
Mention spéciale à Alexandre Trauner pour les décors avec la reconstitution grandeur nature de la salle de tribunal de Old Bailey.
Un film à mon avis trop injustement décrié par la critique et que j'ai revu avec plaisir, le double twist final restant toujours efficace même quand on connaît la conclusion preuve de la qualité du scénario et de l'interprétation.

Synopsis : A peine remis d’une crise cardiaque, Sir Wilfrid Robarts, brillant avocat londonien, accepte de défendre Leonard Vole, accusé d’avoir assassiné une riche veuve. Elément accablant : Vole est l’unique destinataire de l’héritage de la victime. Seule l’épouse de Vole, une mystérieuse allemande, pourrait le disculper. Elle va se révéler être un témoin à charge…
Cette adaptation d'une pièce de théâtre ayant pour origine une nouvelle d'Agatha Christie est l'un des films les moins personnels de Billy Wilder. Un film de commande où sa "patte" apparaît plus dans le scénario que dans la mise en scène, soignée mais assez convenue hormis la scène qui se passe en Allemagne, vaut surtout pour l'interprétation et la qualité des décors.
Charles Laughton est brillant dans ce rôle d'avocat à la fois malade et opiniâtre qui forme avec son infirmière Elsa Lanchester (La fiancée de Frankenstein et sa femme dans la vie réelle) un duo réussi tant par la qualité des réparties que par la complicité évidente à l'écran. Tyrone Power bien que usé et malade (il décèdera peu après la sortie du film) tient bien son rôle. Marlene Dietrich s'est totalement investie pour son dernier grand rôle et aurait mérité une récompense pour sa composition aux facettes multiples.
Mention spéciale à Alexandre Trauner pour les décors avec la reconstitution grandeur nature de la salle de tribunal de Old Bailey.
Un film à mon avis trop injustement décrié par la critique et que j'ai revu avec plaisir, le double twist final restant toujours efficace même quand on connaît la conclusion preuve de la qualité du scénario et de l'interprétation.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Les émotifs anonymes (2010) de Jean-Pierre Améris - 7/10

Synopsis : Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments ?…
A voir pour le duo Isabelle Carré - Benoît Poelvoorde dont l'alchimie fonctionne à merveille. Une comédie légère et enlevée avec une bonne idée de départ mais dont les situations trop répétitives finissent par lasser. A consommer avec modération comme le chocolat.

Synopsis : Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments ?…
A voir pour le duo Isabelle Carré - Benoît Poelvoorde dont l'alchimie fonctionne à merveille. Une comédie légère et enlevée avec une bonne idée de départ mais dont les situations trop répétitives finissent par lasser. A consommer avec modération comme le chocolat.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Princesse Mononoké
Princesse Mononoké >> 6/10 !
Un des rares Miyazaki que je ne possédais pas et n'avais jamais vu... D'où peut être une trop grande attente ?
Autant dire que j'ai été déçu : Scénario partant dans toutes les directions et pas toujours limpide... Réalisation toujours de grande qualité sauf les monstres plutôt risibles qu'effrayants, la "princesse" (pas clair) méritant par moment une fessée... Bref, si l'on peut dire car 2h13 faut le faire. Là où "le voyage de Shirio" passe très bien malgré sa longueur, ici c'est le pensum...
Un des rares Miyazaki que je ne possédais pas et n'avais jamais vu... D'où peut être une trop grande attente ?
Autant dire que j'ai été déçu : Scénario partant dans toutes les directions et pas toujours limpide... Réalisation toujours de grande qualité sauf les monstres plutôt risibles qu'effrayants, la "princesse" (pas clair) méritant par moment une fessée... Bref, si l'on peut dire car 2h13 faut le faire. Là où "le voyage de Shirio" passe très bien malgré sa longueur, ici c'est le pensum...
alamo- Messages : 764
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Re: Dernier film visionné
Pas que la princesse qu'est pas clairealamo a écrit:Princesse Mononoké >> 6/10 !
la "princesse" (pas clair) ... Là où "le voyage de Shirio" passe très bien malgré sa longueur, ici c'est le pensum...

J'envoie un yakuza te faire la peau


asiafan- Messages : 80
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Re: Dernier film visionné

Culloden (1964) de Peter Watkins - 7,5/10
Synopsis : 16 avril 1746. La bataille de Culloden, dans les landes marécageuses de l'Écosse. Sous les ordres du Duc de Cumberland, les régiments d'élite anglais écrasent les partisans de Charles Edouard Stuart, qui cherchait à renverser le trône de Hanovre à Londres, scellant le sort définitif de l'Écosse. L'ultime bataille à s'être déroulée sur le sol britannique tourne au massacre. Une fois les Highlanders décimés, une impitoyable « pacification » des Hautes terres s’ensuivit.
Après 10 années en tant qu'assistant producteur ) la BBC, Peter Watkins se voit confier la réalisation d'un téléfilm sur la bataille de Culloden qui eut lieu au XVIIIème siècle opposant l'armée anglaise à des rebelles écossais. Il décide de traiter le sujet en parallèle de ce qui se passait alors au Vietnam. Rompant avec la tradition des films de la BBC, il utilise essentiellement des acteurs non professionnels et traite le sujet comme s'il s'agissait d'un reportage. Cela commence par des interviews des différents acteurs de la bataille ce qui permet de mettre en valeur l'enjeu de cet affrontement et le déséquilibre des forces en présence. La bataille elle même est relativement bien filmée compte tenu des faibles crédits attribués par la production. Ce qui par contre est intéressant c'est la suite du conflit avec la chasse aux survivants et la volonté d'effacer toute trace de la civilisation des Highlands. Les atrocités montrées sont d'une rare violence et créèrent un véritable choc auprès du public.
Par son originalité cette œuvre créa un bouleversement dans la production des documentaires anglais.
La bombe (1965) de Peter Watkins - 8,5/10
Synopsis : 1967. La guerre froide. Peter Watkins imagine que par suite d’incidents à Berlin, l’escalade dans les « ripostes » entre les deux puissances aboutit à une attaque atomique russe sur l’Angleterre. Les milliers de victimes, la ridicule insuffisance des mesures de protection prévues pour les civils, la détresse des survivants, le retour à la barbarie face à la pénurie, tout est montré dans le style des actualités, en s’appuyant sur ce qui s’était passé à Nagasaki et Hiroshima…
A une époque où la guerre froide s'intensifiait ainsi que les armements nucléaires et devant le manque d'information de la part de l'establishment sur les risques d'une attaque nucléaire, Peter Watkins décida de tourner un faux documentaire sur une future guerre nucléaire en imaginant que le sol anglais serait bombardé comme le furent Hiroshima ou Nagasaki. Reprenant le style de Culloden cette fiction est présentée comme un reportage avec des acteurs non professionnels et des interviews de personnalités ou de ressortissants anglais. Les scènes de dévastations sont saisissantes et on a vraiment l'impression d'être dans un vrai reportage. La dernière partie sur les effets de la radioactivité est parfois insoutenable. Le manque d'organisation et de prévoyance des autorités sont souvent mises en cause ce qui explique que cette œuvre ne fut jamais diffusée. Il fallut attendre vingt ans pour qu'enfin on puisse la découvrir. Ce fut la fin de la collaboration entre la BBC et le réalisateur qui dut s'exiler pour continuer son métier.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
asiafan a écrit:Pas que la princesse qu'est pas clairealamo a écrit:Princesse Mononoké >> 6/10 !
La "princesse" (pas clair) ... Là où "le voyage de Chihiro" passe très bien malgré sa longueur, ici c'est le pensum...
J'envoie un yakuza te faire la peau![]()
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Je ne trancherai pas à ce sujet


Le graphisme de la japanime

PS : tu peux toujours demander au Yakusa qu'il fasse un détour par chez moi ....................


Barbe-Noire- Messages : 3023
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Dernier film visionné
Série TV et bonne série >>> Last Resort
Guerre drame
Quelques incohérences mais bonne série au final, juste comme pas mal de série, le dernier épisode m'a laissé sur ma faim, dommage que cette série est était annulé, elle devaut durer 2 ou 3 saisons.

Guerre drame
Quelques incohérences mais bonne série au final, juste comme pas mal de série, le dernier épisode m'a laissé sur ma faim, dommage que cette série est était annulé, elle devaut durer 2 ou 3 saisons.
Re: Dernier film visionné
asiafan a écrit:Pas que la princesse qu'est pas clairealamo a écrit:Princesse Mononoké >> 6/10 !
la "princesse" (pas clair) ... Là où "le voyage de Shirio" passe très bien malgré sa longueur, ici c'est le pensum...
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J'aiguise mon katana et j'arrive

c2302t- Messages : 690
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 50
Re: Dernier film visionné
La bataille d'Alger de gillo Pontocarvo : 8/10
Voici un film(1966) politique, qui fut censuré pendant des décennies par la France (apparemment jusqu'en 2004, malgré une courte sortie en 1971), malgré un lion d'or à Venise, la question de l'Algérie étant restée longtemps sensible pour l'état français. Le cinéaste a décidé de traiter son sujet de façon frontale( l'indépendance de l'Algérie) le côté documentaire aidant à approcher la vérité historique au plus près. Le film est sans concession, que ce soit du côté du FLN comme du côté français, où chacun participe à l'escalade de la violence, pour des raisons bien différentes. Si le cinéaste montre la position des combattants algériens de façon simple et claire, en revanche le discours des représentants français reste obscur. Seul le colonel Matthieu, en bon stratège a une vision très pragmatique, et presque humaniste dans le respect qu'il a pour cet ennemi qui finalement n'est pas si différent de lui dans l'honneur qu'il met a aller au bout de ses idées. Car c'est bien l'honneur qui anime tous les protagonistes, à travers celui de 2 pays qui ne se comprennent pas car pleines de contradictions (la France qui veut aider l'Algérie à se développer, mais qui traite les algériens avec mépris et condescendance).
Le choix d'acteurs inconnus renforcent le propos d'un film qui se veut factuel, le tout excellemment accompagné par la musique de Morricone, qui s'est dépareillée de sa singularité si reconnaissable, pour s'intègrer parfaitement avec son sujet .
Voici un film(1966) politique, qui fut censuré pendant des décennies par la France (apparemment jusqu'en 2004, malgré une courte sortie en 1971), malgré un lion d'or à Venise, la question de l'Algérie étant restée longtemps sensible pour l'état français. Le cinéaste a décidé de traiter son sujet de façon frontale( l'indépendance de l'Algérie) le côté documentaire aidant à approcher la vérité historique au plus près. Le film est sans concession, que ce soit du côté du FLN comme du côté français, où chacun participe à l'escalade de la violence, pour des raisons bien différentes. Si le cinéaste montre la position des combattants algériens de façon simple et claire, en revanche le discours des représentants français reste obscur. Seul le colonel Matthieu, en bon stratège a une vision très pragmatique, et presque humaniste dans le respect qu'il a pour cet ennemi qui finalement n'est pas si différent de lui dans l'honneur qu'il met a aller au bout de ses idées. Car c'est bien l'honneur qui anime tous les protagonistes, à travers celui de 2 pays qui ne se comprennent pas car pleines de contradictions (la France qui veut aider l'Algérie à se développer, mais qui traite les algériens avec mépris et condescendance).
Le choix d'acteurs inconnus renforcent le propos d'un film qui se veut factuel, le tout excellemment accompagné par la musique de Morricone, qui s'est dépareillée de sa singularité si reconnaissable, pour s'intègrer parfaitement avec son sujet .
c2302t- Messages : 690
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 50
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Re: Dernier film visionné
Bac nord de Cédric Jiménez : 8,5/10
Voici un film, qui sous ses dehors sociologiques assez basiques, est un redoutable film sur l'état de la police française (à Marseille en tout cas), d'une efficacité exemplaire. Si on le compare au film de Ladj Ly(les misérables), qui lui est plus sociologique que policier, mais tout aussi réussi, c'est aussi parce que finalement ils partagent le même sujet de fond, en posant cette simple question : pourquoi?
Pourquoi la situation en est elle arrivée à de telles extrémités de violences? Le film n'a d'ailleurs pas la prétention de répondre à cette question, il fait simplement le constat d'un échec, celui d'un état, puis de ses représentants, qui sont dépassés par une situation qui pourrit depuis des décennies. Le paradoxe est que même les policiers sont devenus des victimes, qui vont payer un lourd tribu, qui essaient de survivre dans ces zones de leur ville, puis au sein de la famille police, où ils ne sont pas(plus)les bienvenus. Et pour survivre, ils doivent toujours aller plus loin, toujours se mettre en danger un peu plus(incroyable séquence finale), tout en essayant de garder leur humanité (péniblement), car en face, l'humanité semble avoir disparu(c'est là la limite du film, qui ne donne jamais une explication du camp adverse, ce que faisait Ladj Ly).
La mise en scène de Jiménez est terriblement vibrante, énergique et efficace, et nous permet de ressentir les choses(la peur, l'angoisse, le désespoir ...).
Quant aux acteurs ils sont parfaits, qu'ils soient connus ou inconnus, tous participe à sa réussite.
Voici un film, qui sous ses dehors sociologiques assez basiques, est un redoutable film sur l'état de la police française (à Marseille en tout cas), d'une efficacité exemplaire. Si on le compare au film de Ladj Ly(les misérables), qui lui est plus sociologique que policier, mais tout aussi réussi, c'est aussi parce que finalement ils partagent le même sujet de fond, en posant cette simple question : pourquoi?
Pourquoi la situation en est elle arrivée à de telles extrémités de violences? Le film n'a d'ailleurs pas la prétention de répondre à cette question, il fait simplement le constat d'un échec, celui d'un état, puis de ses représentants, qui sont dépassés par une situation qui pourrit depuis des décennies. Le paradoxe est que même les policiers sont devenus des victimes, qui vont payer un lourd tribu, qui essaient de survivre dans ces zones de leur ville, puis au sein de la famille police, où ils ne sont pas(plus)les bienvenus. Et pour survivre, ils doivent toujours aller plus loin, toujours se mettre en danger un peu plus(incroyable séquence finale), tout en essayant de garder leur humanité (péniblement), car en face, l'humanité semble avoir disparu(c'est là la limite du film, qui ne donne jamais une explication du camp adverse, ce que faisait Ladj Ly).
La mise en scène de Jiménez est terriblement vibrante, énergique et efficace, et nous permet de ressentir les choses(la peur, l'angoisse, le désespoir ...).
Quant aux acteurs ils sont parfaits, qu'ils soient connus ou inconnus, tous participe à sa réussite.
c2302t- Messages : 690
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 50
Re: Dernier film visionné
Merci pour ces retours
Je me questionnais sur l'achat de Bac nord vu que j'avais été douché par Les misérables. Je vais me laisser tenter.
La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo est un très bon film que j'ai vu à plusieurs reprises.


Je me questionnais sur l'achat de Bac nord vu que j'avais été douché par Les misérables. Je vais me laisser tenter.
La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo est un très bon film que j'ai vu à plusieurs reprises.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Comédiennes / The marriage circle (1924) d' Ernst Lubitsch - 8/10

Synopsis : Découvrez comment est né ce style inimitable : la « Lubitsch Touch ». Quiproquos, tromperies, chassé-croisés et revirements de situations : tous les ingrédients du vaudeville remarquablement joué par de grandes vedettes de l’époque dans une mise en scène irréprochable…
Même si l'influence de L'opinion publique de Charlie Chaplin, sorti un an auparavant, se fait ressentir dans certaines scènes jouant sur des malentendus, cette comédie contient tous les germes des grands films à venir. C'est un foisonnement de situations à double interprétations avec triangle (ou plutôt pentagone) amoureux où l'art du réalisateur fait merveille jouant aussi bien avec les acteurs qu'avec les objets. Il n'y a pratiquement pas un temps mort. Le seul élément qui peut déranger un spectateur moderne est le jeu des acteurs parfois un peu trop appuyé avec des mimiques propres au cinéma muet mais là encore Lubitsch sait utiliser ces expressions pour augmenter l'ironie de chaque scène. Contrairement à Monte Blue et Marie Prevost, l'actrice principale, Florence Vidor, a un jeu assez naturel et relativement moderne mais qui ne passera pas le cap du parlant en raison de sa voix.
Ce film adulé par de nombreux réalisateurs comme Alfred Hitchcock, Jean Renoir, Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa et Douglas Sirk, est un vrai régal de sensibilité et d'humour.
A noter qu'on peut voir gratuitement ce film sur MK2curiosity pour encore quelques jours seulement.

Synopsis : Découvrez comment est né ce style inimitable : la « Lubitsch Touch ». Quiproquos, tromperies, chassé-croisés et revirements de situations : tous les ingrédients du vaudeville remarquablement joué par de grandes vedettes de l’époque dans une mise en scène irréprochable…
Même si l'influence de L'opinion publique de Charlie Chaplin, sorti un an auparavant, se fait ressentir dans certaines scènes jouant sur des malentendus, cette comédie contient tous les germes des grands films à venir. C'est un foisonnement de situations à double interprétations avec triangle (ou plutôt pentagone) amoureux où l'art du réalisateur fait merveille jouant aussi bien avec les acteurs qu'avec les objets. Il n'y a pratiquement pas un temps mort. Le seul élément qui peut déranger un spectateur moderne est le jeu des acteurs parfois un peu trop appuyé avec des mimiques propres au cinéma muet mais là encore Lubitsch sait utiliser ces expressions pour augmenter l'ironie de chaque scène. Contrairement à Monte Blue et Marie Prevost, l'actrice principale, Florence Vidor, a un jeu assez naturel et relativement moderne mais qui ne passera pas le cap du parlant en raison de sa voix.
Ce film adulé par de nombreux réalisateurs comme Alfred Hitchcock, Jean Renoir, Yasujiro Ozu, Akira Kurosawa et Douglas Sirk, est un vrai régal de sensibilité et d'humour.
A noter qu'on peut voir gratuitement ce film sur MK2curiosity pour encore quelques jours seulement.
zardi- Messages : 1670
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