Dernier film visionné

Drunk (2020) de Thomas Vinterberg - 8/10 (Vu sur Canal+)



Synopsis : Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

Il fallait oser choisir un tel sujet quand on sait que l'alcoolisme est un sujet préoccupant dans ce pays. Le cinéaste danois renoue avec le film de groupe initié avec Festen. Le film démarre comme une comédie potache mais évolue très vite vers la tragédie. A travers les quatre personnages principaux le réalisateur s'attaque à des problèmes existentialistes et de société où le questionnement des quatre protagonistes sur leur mode de vie est très bien décrit. S'il évite de prendre parti, laissant à la personnalité du spectateur d'approuver ou pas la démarche, il y a quand même quelque chose qui me gêne dans les scènes montrées à travers les attitudes vis à vis de la jeunesse comme cet élève que l'on fait boire avant l'oral pour surmonter le trac ou encore la dernière scène de beuverie chez les lauréats de l'examen. Malgré ces quelques réserves sur le fond cette oeuvre emporte mon entière adhésion sur la forme. La mise en scène met bien en valeur les personnages et la direction d'acteur est impeccable avec un formidable Mads Mikkelsen (presque un pléonasme) bien épaulé par ses trois collègues. Un film original qui vaut le coup d'oeil.

zardi a écrit:

alamo a écrit:
Dans Regain, rien à jeter et Orane Demazis joue presque bien...

Contrairement à Fernandel qui n'y est pas terrible. Tous les seconds rôles sont formidables, Delmont et Gabrio en tête.

Il jouait dedans Fernandel ?
Bon, c'était pas trop son registre, j'ai vu récemment "Petrus", il n'y était pas au top non plus...

alamo a écrit:

zardi a écrit:

alamo a écrit:
Dans Regain, rien à jeter et Orane Demazis joue presque bien...

Contrairement à Fernandel qui n'y est pas terrible. Tous les seconds rôles sont formidables, Delmont et Gabrio en tête.

Il jouait dedans Fernandel ?
Bon, c'était pas trop son registre, j'ai vu récemment "Petrus", il n'y était pas au top non plus...

J'ai toujours trouvé que Fernandel était plus une personnalité et une "gueule" qu'un grand acteur . Il n'était pas mauvais bien sûr, loin s'en faut, mais il ne fallait pas trop qu'il soit à contre-emploi .
Il était particulièrement à l'aise dans les "Don Camillo" parce qu'il était de nature le personnage, mais je l'ai toujours trouvé un peu moins convaincant dans les rôles dramatiques, surtout en début de carrière, comme dans "Angèle" ou "Regain" justement ! Sur la fin, l'âge et l'expérience aidant obligatoirement, il s'en est mieux tiré dans les drames comme "Le voyage du père" ou "Heureux qui comme Ulysse" .
A part çà, hors performance d'acteur, fallait pas lui voler la vedette dans un film   ! Le pauvre Bourvil s'en est bien rendu compte dans "La cuisine au beurre"  ............

hier soir, je continu mes #Pagnol avec >>> Angeles

encore un bon Pagnol, un peut long, plus de 2H1/2 mais bon ce laisse regarder, je me demande, moi et pas mal aussi nous somme de la Provence, lieu du tournage des Pagnol's et apprécions les lieux et comprenons les expressions particulières de la Provence , mais les gens du nord je me demande ci il apprécie les répliques et les lieux comme nous ?

Police spéciale / The naked kiss (1964) de Samuel Fuller - 7,5/10



Synopsis : Comme prise d’une folie meurtrière, Kelly, prostituée, se bat avec rage contre son proxénète, lui reprend l’argent qu’il lui avait « prélevé », se remaquille, réajuste sa perruque et décide de quitter le milieu honteux et glauque de la prostitution pour toujours. Deux ans plus tard, elle vit dans une petite ville américaine bien tranquille. Mais ce tableau paisible s’assombrit à l’arrivée d’un flic véreux qui connaît son passé…

Ce nouveau visionnage vient confirmer l'impression ressentie lors de la découverte de ce film. A savoir une œuvre très hétérogène qui oscille entre film policier et mélodrame, entre satire sociale et critique de mœurs. Fuller est à l'aise dans les confrontations mais moins dans les transitions.
Les séquences choc comme la scène d'ouverture où une prostituée tabasse son souteneur ou quand Kelly va chez Candy pour lui faire avaler l'argent qui a servi à débaucher son amie, sont très bien filmées avec un montage nerveux, des cadrages innovants. Par contre les scènes mélodramatiques sont à mon avis nettement moins réussies.
La direction d'acteur va de pair. Constance Towers est magnifique lorsqu'elle est en crise mais semble empruntée et peu naturelle dans toute la phase de réhabilitation en particulier avec les enfants.
Les points forts de ce métrage, comme souvent chez ce cinéaste, se trouvent dans l'audace des thèmes abordés et dans la violence des charges contre la société. Défense des prostituées et attaque en règle des profiteurs (police, clients, souteneurs), dénonciation de la perversion des nantis et de l'hypocrisie des institutions.
A noter la belle photographie de Stanley Cortez (La nuit du chasseur) et l'originalité dans le caractère des personnages comme la culture chez une prostituée qui n'hésite pas à citer Goethe ou Byron !
Un film qui ne laisse pas indifférent mais moins réussi que celui qui l'avait précédé (Shock corridor).

l'andalous a écrit:hier soir, je continu mes #Pagnol avec >>> Angeles

encore un bon Pagnol, un peut long, plus de 2H1/2 mais bon ce laisse regarder, je me demande, moi et pas mal aussi nous somme de la Provence, lieu du tournage des Pagnol's et apprécions les lieux et comprenons les expressions particulières de la Provence , mais les gens du nord je me demande ci il apprécie les répliques et les lieux comme nous ?

vivement les Pagnol's en édition "colorisé"

Les aventures de buckaroo Banzaï : 6,5/10
Voici un film que j'avais vu il y a très longtemps et dont je n'avais aucun souvenir. Maintenant que je me suis reconnecté à ma mémoire, je comprends pourquoi j'en ai oublié l'intégralité. Le film est quand même un fourre tout sympathique, assez bancal, qui n'a ni queue ni tête, qui fait souvent série z(décors, costumes, musique, tout y participe). Même les acteurs, qui s'amusent follement, sont en roue libre(spécialement John Lithgow), qui rend le tout un peu ridicule parfois, mais souvent sympathique, grâce à une bonne dose de dérision.
Alors pourquoi ce film est il culte? La réponse est peut-être a chercher du côté de cette dérision justement, et ce côté iconique développé par le personnage, qui sait tout faire, et qui permet au spectateur de projeter ses propres fantasme de vie à travers l'un de ses multiples talents.
Comme disaient Éric et Ramzy, "nous ne voyons pas d'autres explications"

La bête tue de sang froid d'Aldo Lado : 7,5/10
Voici un film qui avait une réputation sulfureuse avant de le visionner, ne serait ce qu'à cause de sa séquence du train. En effet le film se compose de 3 parties bien distinctes, la première met les personnages et la situation en place, la seconde, celle du train donc, et la dernière, dont je ne dirais rien afin de ne pas spoiler.
Les 3 parties bien que différentes, sont complémentaires et la tension qui apparaît dans la première, prend une tournure plus malsaine lors de la seconde. En effet il faut voir les 2 personnages féminins subir la peur, puis la violence extrême. Car le sujet du film est bien l'évolution de cette violence ordinaire en quelque chose de plus inhumaine. les acteurs qui sont presque tous inconnus(par moi en tout cas), à part Macha Péril(qui n'a clairement pas le beau rôle), sont excellents, et leur non célébrité rend l'histoire non seulement plus réaliste, mais augmente un peu plus l'empathie qu'on développe pour les 2 victimes.
Et ce n'est pas la fin amorale qui va faire pencher la balance dans l'autre sens.
A noter que ce film, qui était interdit au moins de 16 ans à sa sortie, a connu plusieurs titres français, le dernier train de la nuit, la chienne du train de nuit ou encore train d'enfer.
Excellente musique d'ennio Morricone et magnifique édition du chat qui fume.

Hier soir, laissé tombé un peut les Pagnol pour >>> Sorcière

j'ai bien aimé, inspiré d'une histoire vrais de sorcellerie, c'était pas bon de vivre en ses temps là , surtout pour les femme

à voir, pour un public avertie

l'andalous a écrit:

l'andalous a écrit:hier soir, je continu mes #Pagnol avec >>> Angeles

encore un bon Pagnol, un peut long, plus de 2H1/2 mais bon ce laisse regarder, je me demande, moi et pas mal aussi nous somme de la Provence, lieu du tournage des Pagnol's et apprécions les lieux et comprenons les expressions particulières de la Provence , mais les gens du nord je me demande ci il apprécie les répliques et les lieux comme nous ?

Vivement les Pagnol's en édition "colorisée"

SACRILÈGE !!! Vade-retro Satanas !!!!

Barbe-Noire a écrit:SACRILÈGE   !!!  Vade-retro Satanas  !!!!

10/10

oui, hier soir repris mes "Pagnol" avec >>> la femme du boulanger

encore un chef-œuvre a voir ou revoir d'urgence

et que dire de la scène finale, quelle leçon de morale le brave mari fait à ça femme par l'intermédiaire de la "Pomponette"










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