Dernier film visionné

L'enfant révé - Raphaël Jacoulot



Principale motivation à voir ce film, la présence de Louise Bourgoin que j’affectionne particulièrement à plus d’un égard. La seconde était le prisme choisi par le réalisateur pour aborder la thématique du désir d’enfant du point de vue du père (même si bien sûr, celui de la mère est également évoqué).

Le cadre de l’action se situe dans la région du Jura. François (Jalil Lespert) vit en couple avec Noémie (Mélanie Doutey). Ces derniers ont repris non sans difficultés l'entreprise familiale, une scierie de bois et tentent désespérément d’avoir un enfant. L'installation d’un autre couple dans le village et la relation extra conjugale qui va naître avec Patricia (Louise Bourgoin)  va entraîner, petit à petit,  François à perdre pied.

Le film est globalement agréable à suivre - on ressent assez bien les émotions du père et ses motivations intimes (l’importance de la filiation et de la transmission d’un patrimoine - car il s'agit bien d’un fils dont il rêve).

Ombre au tableau et pas des moindres, une fin assez peu crédible (que j’aurai aimé différente) qui vient littéralement gâcher l’ensemble. Ma note 6/10

Qu'il est étrange de s'appeler Federico / Che strano chiamarsi Federico (2013) d'Ettore Scola - 6/10



Synopsis : À l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition d’il Maestro, Qu’il est étrange de s’appeler Federico est un film hommage à Federico Fellini, à son art, sa personnalité. Ettore Scola fait revivre leur rencontre au journal Marc’Aurelio dans les Années 50, leurs amis communs, parmi lesquels Marcello Mastroianni, et surtout le plaisir partagé de faire des films.

Je ne m'attendais pas à un miracle en regardant ce biopic (documentaire, essai, fiction ?) sur le grand maître de Cinecittà fait par un autre illustre cinéaste italien, mais j'avoue que j'ai été déçu. On y apprend plus sur Scola que sur Fellini. Si la participation commune à un journal satyrique m'était inconnue, pour le reste c'est presque du remplissage avec des goûts plus ou moins douteux. Seul le patchwork sur les films de Fellini à la fin du film ainsi que les croquis (réussis) faits par Scola m'ont un peu réveillé. On est à mille lieues d' un hommage comme Tokyo-Ga de Wim Wenders sur le cinéma d'Ozu.

La brigade des 800 de Guang Hu : 8/10
Voici donc le plus gros succès du cinéma chinois(tiré d'une histoire vraie), un film entre 300 de Zack Snyder et battleship island de Ryoo Seung Wan
Le film parle donc de la résistance de 800 militaires chinois(c'est ce qui diffère d'avec battleship qui parle de la résistance de civils) contre l'invasion japonaise.
Le film enchaîne les séquences impressionnantes, décrit la peur et la douleur qu'engendre la guerre, le tout à hauteur d'hommes. Les personnages ne sont pas des héros, certains le deviennent par obligation, par la colère qui les dévorent, d'autres meurent bêtement dans l'illusion de servir leur pays avant de prendre conscience, mais trop tard, de l'enfer dans lequel ils se sont jetés.
Les acteurs sont tous excellents, et au début, il est difficile de savoir qui est qui car ils ne sont pas connus(par moi en tout cas).
Mais au fur et à mesure, les personnages se différencient, évoluent, disparaissent, jusqu'à ce final jusqu'au boutiste.
Certains reprochent au film un côté nationaliste, là où j'y ai vu un film patriotique, mais pas plus qu'un film américain, à qui parfois on reproche la même chose.
Au contraire même, il propose tout un panel d'hommes prêts à sacrifier leur vie pour leur compatriotes ( l'une des plus belles scènes du film).
Jetez vous sur ce film si vous en avez l'occasion( et surtout si vous avez un home cinéma )

Le grand embouteillage de Luigi Comencini : 7,5/10
Voici l'un des brûlots dont Comencini a le secret, et qui parseme l'age d'or du cinéma italien : croquer les petits vices des italiens avec un humour corrosif parfois jusqu'à l'absurde, qui n'épargne personne, riches comme pauvres, autour d'un monstrueux embouteillage dont on ne sait jamais d'où il vient. Le film regorge de stars italiennes comme françaises, qui font leurs petits numéros ( c'est peut être le moins intéressant du film), alors qu'il prend son envol lorsqu'il parle des malheurs des petites gens, pour culminer dans la scène du viol sous les yeux de quinquagénaires qui regardent sans s'interposer(on atteint à ce moment un sommet de lâcheté).
A la fin, on se dit qu'en 40 ans, finalement pas grand chose n'a changé. Le monde continue de tourner, les hommes ont les mêmes travers, et Comencini est un sacré pessimiste en ce qui concerne la nature humaine.

Légitime violence / Rolling thunder (1977) de John Flynn - 7,5/10



Synopsis : 1973. San Antonio, Texas. Charles Rane est un vétéran de l’armée. Considéré comme un héros de guerre par sa ville, il se voit offrir de nombreux cadeaux par la communauté. Une bande de voleurs y voit l’occasion de s’enrichir et prend d’assaut la maison du commandant. Sa femme et son fils y perdent la vie. 6 semaines plus tard, l’heure de la vengeance a sonné pour Rane…

Une série B devenue culte grâce à la publicité de Tarantino admiratif de la scène finale. Un film de vengeance qui se démarque des autres films du genre par le caractère de ses personnages. Ceux-ci, incarnés par William Devane et Tommy Lee Jones, sont en effet des anciens prisonniers de guerre ayant perdus toute humanité après les tortures qu'ils ont subies. Au départ le scénario de Paul Shrader les présentait comme des texans racistes qui voulaient exterminer des mexicains. Malgré la notoriété du scénariste de Taxi driver et d'Obsession les producteurs firent remanier le scénario et confièrent la direction à John Flynn qui venait de s'illustrer avec Pacte avec un tueur. La mise en scène sans être brillante est efficace et le cycle de la violence va crescendo pour aboutir au fameux règlement de compte final. Finalement c'est une œuvre assez aboutie correctement interprétée et d'une grande noirceur qui préfigure des films comme Rambo.

hier soir >>> Equalizer, le 1

revue avec plaisir, pas mal, à part la 1er 1/2 heure calme, le reste 100% action

a voir ou à revoir

demain le 2

Suite au décès de Bébel, j'ai décidé de revoir "Itinéraire d'un enfant gâté" 7/10
Pas le meilleur film de Lelouch, mais un de mes préférés : histoire originale, acteurs au top, magnifiques images.
A propos des images, j'ai donc regardé le film en Blu ce qui m' permis de commencer tôt par rapport à la diffusion du film sur TF1.
Lorsque j'ai eu terminé ce visionnage, je suis évidement passé faire un tour sur TF1... Qualité médiocre (un bon DVD) balance des couleurs tirant sur l'orange.
On se demande pourquoi TF1 a lancé une chaîne 4K. Ah si : pour le foot, c'est sympa de compter les brins d'herbe de la pelouse !

hier soir >>> Equalizer, le 2

revue avec plaisir, pas mal aussi bien que le 1, un poil plus complexe que le 1

a voir ou à revoir

demain le 3

alamo a écrit:
On se demande pourquoi TF1 a lancé une chaîne 4K. Ah si : pour le foot, c'est sympa de compter les brins d'herbe de la pelouse !

Hier soir commencé le cycle "Pagnol" avec >>> Regain

Revue avec plaisir, un de mes Pagnol préférés avec plein d'émotions, avec quelques scène un peut longue à mon goût

le saviez-vous, Regain...

Prononciation : re-ghin

Sens 1
Botanique
Herbe qui repousse après la première fauchaison.
Synonyme : herbe

Sens 2
Retour de ce que l'on pensait être perdu.
Synonyme : retour, renouveau

Traduction anglais : revival, renewal

Mon Pagnol préféré !

Dans les autres, il y a bien sûr des scènes et des répliques inoubliables, mais il y a aussi pas mal d'ennui... exemple : J'aime beaucoup César, surtout le dernier quart d'heure, mais avant d'en arriver là...

Dans Regain, rien à jeter et Orane Demazis joue presque bien...

alamo a écrit:
Dans Regain, rien à jeter et Orane Demazis joue presque bien...

Contrairement à Fernandel qui n'y est pas terrible. Tous les seconds rôles sont formidables, Delmont et Gabrio en tête.