Dernier film visionné

La danse du lion de Jackie Chan : 7,5/10

Voici le second film du grand Jackie(en tant que réalisateur après la hyène intrépide), qui vaut essentiellement pour ses combats chorégraphiés, d'une belle inventivité (et vu le nombre, j'ai été épaté des trouvailles pour ne jamais se répéter).
L'humour est bien présent mais trop gras pour moi, ça surjoue énormément, mais on sent que tous les acteurs s'amusent et du coup nous aussi.
Quant au scénario, il reste assez classique pour ce type de production de cette époque, mais ce n'est pas vraiment ce que l'on vient chercher.

Vers un destin insolite sur les flots bleus de l'été de Lina Wertmuller : 7,5/10

Voici un film atypique sur les rapports de classe entre une bourgeoise et un prolétaire dans l'Italie des années 70, traitée d'une façon assez particulière, mais pas que, puisque le film questionne aussi les rapports entre hommes et femmes, et quand on mélange le tout, c'est assez explosif(surtout dans le cinéma italien de cette époque).
Pourtant les 2 personnages sont très antipathiques, et on a du mal à s'attacher à eux, ainsi qu'à leur sort.
Et si les rapports s'inversent(je ne spoilerais pas), le film accouche d'une miracle, alors même qu'on croit prendre la direction inverse, par cette fin bouleversante, qui remet totalement en lumière la vraie nature des 2 protagonistes.
Un film à découvrir pour son ton atypique qu'on ne refera certainement plus jamais.

hier soir je continu les "Kitano" >>> Jugatsu

Bizarre comme film, un peut lent et surtout très violent

The suicide squad de James Gunn : 7/10

Voici un film qui aurait dû réhabiliter l'échec artistique de l'opus de David Ayer, mais il faut reconnaître qu'injecter une bonne dose de gore ne suffit pas.
Si la réalisation est plutôt à la hauteur, et les personnages ont le droit, cette fois, à un peu plus de développement, le tout est arrosé d'un humour bien trop bas de gamme pour relever le niveau. C'est d'autant plus dommage que Gunn s'est faire preuve dans ce domaine d'un certain savoir faire, mais il tire souvent à côté de la cible. Reste les scènes d'action impeccables, et des personnages un peu plus intéressants, mais il y a un côté sale gosse dans ce film qui ne fonctionne pas totalement(poussé parfois jusqu'au ridicule).
En somme le film est une déception, un peu à l'image des gardiens de la galaxie 2, mais qui procure quand même de bons moments de cinéma.

Mensonges d'état / Body of Lies (2008) de Ridley Scott - 6,5/10



Synopsis : La CIA traque le chef d’une organisation terroriste à l’origine d’une vague d’attentats. Roger Ferris, le meilleur agent sur le terrain, circule de pays en pays afin d’essayer d’avoir une longueur d’avance sur des évènements imprévisibles. Via une connexion satellite, un oeil dans le ciel surveille Ferris en permanence. À l’autre bout du fil et en temps réel se trouve l’agent de la CIA Ed Hoffman qui dirige et coordonne à distance les opérations. À mesure que Ferris s’approche du but, il apprend que la confiance peut être aussi dangereuse qu’elle est nécessaire à la survie…

J'ai une grande estime pour Ridley Scott mais pas pour ce film. Avec un tel casting on aurait du avoir sinon un chef-d'œuvre au moins un très bon film mais ce n'est pas le cas. La faute à un scénario paresseux truffé d'invraisemblances.  Quelques belles scènes d'actions mais trop vite expédiées. Heureusement il y a l'interprétation avec un duo Russel Crowe - Leonardo DiCaprio qui fonctionne assez bien et un Mark Strong étonnant à la fois raffiné et menaçant. Le reste, ma foi, est assez vide. On se balade d'aéroport en aéroport sans qu'on en voit la nécessité, mais bon, ça meuble.

hier soir terminer (enfin) les "Kitano" >>> Sonatine

pas mieux que les 2 autres










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Le verdict / The Verdict (1982) de Sidney Lumet - 8,5/10



Synopsis : Avocat déchu et alcoolique, Frank Galvin racole ses clients dans les salons funéraires jusqu’au jour où il accepte de travailler sur l’affaire Deborah Ann Kaye, une jeune femme qui, victime d’un erreur médicale, est plongée dans un profond coma. Ce dossier, qui risque de provoquer un scandale et de nuire la réputation de l’hôpital, va être pour Frank l’occasion de retrouver sa dignité… ou de la perdre définitivement.

Bien que de nombreuses scènes de prétoire émaillent cette oeuvre ce film n'est pas vraiment un film judiciaire mais un drame psychologique centré sur cet avocat déchu qui se bat pour retrouver sa dignité. Profitant du scénario habile de David Mamet, la direction d'acteur de Sidney Lumet fait merveille en permettant à Paul Newman de livrer une de ses plus belles prestations dans un rôle pathétique qui vire au sublime lors du plaidoyer final. James Mason en avocat retors, Jack Warden en vieil ami indéfectible et Charlotte Rampling toujours aussi mystérieuse accompagnent avec brio cette partition.
La mise en scène est exemplaire tant les cadrages sont précis et la lumière maîtrisée. Un film prenant, sans fausse note, que j'ai revu avec un immense plaisir.

J'avais découvert "Le verdict" en salle , puis revu en VHS sur location lors de ma période video-club ( sais plus très bien en quelle année ) , et re-revu lors d'une diffusion télé .
Depuis, je l'ai acheté en DVD, mais l'ayant visionné déjà 3 fois, je n'ai pas encore glissé le disque dans mon lecteur . Il n'est décellophané que parce que je l'ai prêté !
Effectivement, "Le verdict" est très bien troussé, et P. Newman y trouve un de ses meilleurs rôles, même si le film est venu mourir juste après mon top 10 dans le classement des films de procès, comme pour Johnny Fan si je me rappelle bien !
Un très bon souvenir

Hier soir commencé cette bonne mini-série >>> Top of the lake

une excellente série peuplée de personnages bien construits et attachants dont on suit le parcours lors d’une intrigue policière mêlant viol, disparition, inceste et maltraitance féminine

Après la pluie / Ame agaru (1999) de Takashi Koizumi - 8/10



Synopsis : Dans le Japon de l’époque Kyoho, Ihei Misawa, jeune samouraï bloqué par la pluie en pleine campagne, avec sa femme et un groupe de voyageurs, doit se résoudre à combattre contre les maîtres locaux pour gagner de quoi subsister…


D'après le scénario de Akira Kurosawa qui avait assuré la préproduction mais qui est décédé juste avant le tournage. C'est son fidèle assistant Takashi Koizumi qui s'est lancé sur ce projet pour sa première réalisation. Ce film ne ressemble à aucun autre film de samouraï. Est-ce dû au réalisateur ou à l'esprit du grand maître sur ces vieux jours ? Il y a une profondeur et une sérénité qu'on retrouve à la fois dans les images avec cette nature magnifiée et dans l'esprit des deux personnages principaux, le ronin et sa femme, bien interprétés par Akira Terao et Yoshiko Miyazaki. Les rares affrontements sont bien mis en scène mais l'intérêt ici vient des dialogues qui ont une véritable portée sociale. Les puissants sont montrés comme avides et jaloux de leurs avantages alors que les pauvres font montre de bonté et d'entraide. Un beau film et une vraie leçon de philosophie.

Justice League snyder's cut : 8/10

Voici un film qui revient d'entre les morts, après la purge qu'était la version cinéma, la League renaît de ses cendres et de bien belles manières.
Alors oui le film est un peu long, mais tous les personnages sont développés, il y a une compréhension des enjeux et une cohérence que n'avaient pas du tout la version ciné.
Le format 4/3 n'est pas du tout dérangeant, on s'y habitue assez vite, et quel sens du montage et des transmissions de séquences. Les scènes d'action s'enchaînent sans temps morts, et à part un abus sur les ralentis, ça reste du très grand spectacle que j'aurais aimé voir sur grand écran.

Les films rêvés (2010) de Eric Pauwels - 9/10



Synopsis : Un jour, un homme, un cinéaste fait un rêve : il rêve qu’il fait un film qui contiendrait tous les films qu’il a rêvé de faire… Depuis sa cabane, Éric Pauwels nous adresse ce film ample, qui nous parvient comme un songe conjuguant l’intime et l’universel.

D'une cabane bleue, véritable boîte de Pandore, au fond de son jardin l'élève de Jean Rouch nous délivre une invitation au voyage. A partir d'objets, de photographies, de dessins ou de coupures de presse c'est une succession de périples à travers le monde qui nous sont proposés, entrecoupés d'instantanés sur la nature, en particulier de voies ferrées dont la ligne de fuite est le monde des rêves. Parfois des images ramenées de ses nombreux voyages, parfois des témoignages sur des évènements fictifs, d'autres sur des personnages réels, tout est propice au conte, à la poésie. On ne se lasse pas de la beauté des images et de la richesse de cette vision humaniste. Un cinéaste que je viens de découvrir et dont je vais dévorer les deux autres documentaires de ce qu'on a appelé la trilogie de la cabane.