Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Les nuits de Cabiria / Le notti di Cabiria (1957) de Federico Fellini - 9,5/10

Synopsis : Cabiria se prostitue pour vivre, mais cette condition ne l’empêche pas d’être d’une désarmante confiance.. Ses « collègues » peuvent bien la railler, elle se défend avec la force que lui donnent ses rêves et espoirs d’une vie meilleure, et rebondit toujours après chaque déconvenue…
Tourné entre Il bidone et La dolce vita ce film marque la transition entre la période néoréaliste et celle des films oniriques de Federico Fellini. On suit les errances de Cabiria, prostituée au grand cœur (déjà apparue à la fin du film Le Cheik blanc), dans les quartiers interlopes de la banlieue romaine avec ces terrains vagues et ces miséreux qu'on retrouvera quelques années plus tard dans Mamma Roma. Elle rêve d'un monde meilleur où elle pourrait rencontrer le grand amour mais va de déconvenue en déconvenue, exploitée par la rapacité des hommes. Pourtant elle se relève toujours et ce n'est que lorsqu'elle aura atteint le fond qu'elle pourra accéder à un état de grâce que laisse entrevoir les dernières images du film. Ce rôle magnifique est merveilleusement interprété par Giuletta Massina, révélée dans La strada, et qui lui vaudra de nombreuses récompenses. Nombreuses sont les scènes qui marquent de manière indélébile le spectateur, comme celle de la séance d'hypnotisme où elle révèle malgré elle sa vraie personnalité (pour moi une des plus belles séquences que j'ai pu voir). La magie fellinienne joue à plein et les autres acteurs sont à l'unisson que ce soit Amedeo Nazzari, François Périer où les autres prostituées, le tout accompagné de la musique de Nino Rotta.
Très belle édition avec une restauration réussie des bonus intéressants et un livret (que je n'ai pas encore lu complètement) reproduisant un entretien avec le réalisateur contenant plusieurs de ses dessins ou caricatures.

Synopsis : Cabiria se prostitue pour vivre, mais cette condition ne l’empêche pas d’être d’une désarmante confiance.. Ses « collègues » peuvent bien la railler, elle se défend avec la force que lui donnent ses rêves et espoirs d’une vie meilleure, et rebondit toujours après chaque déconvenue…
Tourné entre Il bidone et La dolce vita ce film marque la transition entre la période néoréaliste et celle des films oniriques de Federico Fellini. On suit les errances de Cabiria, prostituée au grand cœur (déjà apparue à la fin du film Le Cheik blanc), dans les quartiers interlopes de la banlieue romaine avec ces terrains vagues et ces miséreux qu'on retrouvera quelques années plus tard dans Mamma Roma. Elle rêve d'un monde meilleur où elle pourrait rencontrer le grand amour mais va de déconvenue en déconvenue, exploitée par la rapacité des hommes. Pourtant elle se relève toujours et ce n'est que lorsqu'elle aura atteint le fond qu'elle pourra accéder à un état de grâce que laisse entrevoir les dernières images du film. Ce rôle magnifique est merveilleusement interprété par Giuletta Massina, révélée dans La strada, et qui lui vaudra de nombreuses récompenses. Nombreuses sont les scènes qui marquent de manière indélébile le spectateur, comme celle de la séance d'hypnotisme où elle révèle malgré elle sa vraie personnalité (pour moi une des plus belles séquences que j'ai pu voir). La magie fellinienne joue à plein et les autres acteurs sont à l'unisson que ce soit Amedeo Nazzari, François Périer où les autres prostituées, le tout accompagné de la musique de Nino Rotta.
Très belle édition avec une restauration réussie des bonus intéressants et un livret (que je n'ai pas encore lu complètement) reproduisant un entretien avec le réalisateur contenant plusieurs de ses dessins ou caricatures.
zardi- Messages : 1670
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c2302t aime ce message
Re: Dernier film visionné
Et que penses-tu d'un synopsis comme celui-là, toujours dans le genre triangle amoureux ... ?Barbe-Noire a écrit:Synopsis : Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu’ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d’amour présentes et passées…
Typiquement le genre de synopsis qui me fait fuir, même si le film est bien réalisé dans son genre !
François tient le comptoir d'un bar mais il rêve d'embarquer et prendre le large vers les pays lointains. Daphné aime discrètement François depuis l'enfance. Et François, sans l'avouer, a toujours aimé Daphné mais garde ses distances avec elle. Pour pousser François à lui déclarer ses sentiments, Daphné attise sa jalousie en se laissant courtiser par le riche Maxime...
Tu fuis ou tu achètes très cher chez CMF ???


surfeur51- Messages : 1833
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Re: Dernier film visionné
C'est le jeu des prénoms ?
Tu aurais pu ajouter que Daphné va tomber enceinte là aussi.
Tu aurais pu ajouter que Daphné va tomber enceinte là aussi.

zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Exact. Comme quoi, juste un synopsis, c'est un peu court pour juger de l'intérêt d'un film...zardi a écrit:C'est le jeu des prénoms ?
Tu aurais pu ajouter que Daphné va tomber enceinte là aussi.![]()
surfeur51- Messages : 1833
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Re: Dernier film visionné
Tout à fait d'accord avec toisurfeur51 a écrit:Exact. Comme quoi, juste un synopsis, c'est un peu court pour juger de l'intérêt d'un film...zardi a écrit:C'est le jeu des prénoms ?
Tu aurais pu ajouter que Daphné va tomber enceinte là aussi.![]()
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
hier soir >>> PIG
NUL, LONG, LENT
Encore un Nicolas Cage de merde, maintenant ont à l'habitude avec lui
Dommage, je l'aimé bien avant avec des bon films
NUL, LONG, LENT
Encore un Nicolas Cage de merde, maintenant ont à l'habitude avec lui
Dommage, je l'aimé bien avant avec des bon films
Re: Dernier film visionné
Un enfant attend / A child is waiting (1963) de John Cassavetes - 7,5/10

Synopsis : Dans une institution spécialisée, un professeur de musique, en désaccord avec les méthodes du médecin, s’attache à un enfant attardé mental.
Un film à part dans la filmographie de Cassavetes. Non seulement il fut remonté par le producteur Stanley Kramer mais en plus le cinéaste sera mis au ban et continuera sa carrière de réalisateur en produisant lui-même ses films grâce à ses cachets d'acteur, comme le fit Orson Welles.
Pourtant la mise en scène est relativement classique avec une image très travaillée et des cadrages qui mettent bien en valeur les acteurs dans les scènes où la tension est forte. Hormis les personnages féminins incarnés par Judy Garland et Gena Rowland (elle crève l'écran dans les rares scènes où elle apparaît) qui apportent une forte émotion, le film est plutôt didactique et il est dominé par un Burt Lancaster inflexible qui ne voit que l'intérêt des enfants à long terme. Le réalisateur a laissé librement s'exprimer les enfants de l'institut jouant sur le naturel de leurs réactions ce qui rend le film très réaliste tout en étant maîtrisé.

Synopsis : Dans une institution spécialisée, un professeur de musique, en désaccord avec les méthodes du médecin, s’attache à un enfant attardé mental.
Un film à part dans la filmographie de Cassavetes. Non seulement il fut remonté par le producteur Stanley Kramer mais en plus le cinéaste sera mis au ban et continuera sa carrière de réalisateur en produisant lui-même ses films grâce à ses cachets d'acteur, comme le fit Orson Welles.
Pourtant la mise en scène est relativement classique avec une image très travaillée et des cadrages qui mettent bien en valeur les acteurs dans les scènes où la tension est forte. Hormis les personnages féminins incarnés par Judy Garland et Gena Rowland (elle crève l'écran dans les rares scènes où elle apparaît) qui apportent une forte émotion, le film est plutôt didactique et il est dominé par un Burt Lancaster inflexible qui ne voit que l'intérêt des enfants à long terme. Le réalisateur a laissé librement s'exprimer les enfants de l'institut jouant sur le naturel de leurs réactions ce qui rend le film très réaliste tout en étant maîtrisé.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Les nuits de Cabiria / Le notti di Cabiria (1957) de Federico Fellini - 9,5/10
Synopsis : Cabiria se prostitue pour vivre, mais cette condition ne l’empêche pas d’être d’une désarmante confiance.. Ses « collègues » peuvent bien la railler, elle se défend avec la force que lui donnent ses rêves et espoirs d’une vie meilleure, et rebondit toujours après chaque déconvenue…
Tourné entre Il bidone et La dolce vita ce film marque la transition entre la période néoréaliste et celle des films oniriques de Federico Fellini. On suit les errances de Cabiria, prostituée au grand cœur (déjà apparue à la fin du film Le Cheik blanc), dans les quartiers interlopes de la banlieue romaine avec ces terrains vagues et ces miséreux qu'on retrouvera quelques années plus tard dans Mamma Roma. Elle rêve d'un monde meilleur où elle pourrait rencontrer le grand amour mais va de déconvenue en déconvenue, exploitée par la rapacité des hommes. Pourtant elle se relève toujours et ce n'est que lorsqu'elle aura atteint le fond qu'elle pourra accéder à un état de grâce que laisse entrevoir les dernières images du film. Ce rôle magnifique est merveilleusement interprété par Giuletta Massina, révélée dans La strada, et qui lui vaudra de nombreuses récompenses. Nombreuses sont les scènes qui marquent de manière indélébile le spectateur, comme celle de la séance d'hypnotisme où elle révèle malgré elle sa vraie personnalité (pour moi une des plus belles séquences que j'ai pu voir). La magie fellinienne joue à plein et les autres acteurs sont à l'unisson que ce soit Amedeo Nazzari, François Périer où les autres prostituées, le tout accompagné de la musique de Nino Rotta.
Très belle édition avec une restauration réussie des bonus intéressants et un livret (que je n'ai pas encore lu complètement) reproduisant un entretien avec le réalisateur contenant plusieurs de ses dessins ou caricatures.
Vu sur arte il y a peu, j'ai bien aimé, même si ce n'est pas mon Fellini préféré. Julietta est formidable comme toujours.
c2302t- Messages : 694
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Re: Dernier film visionné
Seuls les anges ont des ailes d'Howard Hawks : 8/10
Voici un bel hommage aux pionniers du ciel, où la part belle est faite aux hommes, quand les femmes n'ont que des miettes. Pourtant le film commence sur l'arrivée de Jean Arthur, et nous fait croire qu'elle va être la principale attraction du film(qui est plutôt une toute jeune Rita Hayworth). Mais elle est vite reléguée au second plan au profit d'un Cary Grant impérial, et assez loin de ses futurs rôles de "Cary Grant". Le film nous donne des plans de vol assez remarquables pour l'époque, qui viennent se mélanger avec des séquences de miniatures charmantes bien qu'un peu désuets aujourd'hui.
L'ensemble est d'excellente facture, tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'au final très Hawksien.
Wild side a fait du très bon boulot, l'image est belle, avec ce petit grain bien géré, le son nettoyé et intelligible,et les bonus et le livret intéressants.
Voici un bel hommage aux pionniers du ciel, où la part belle est faite aux hommes, quand les femmes n'ont que des miettes. Pourtant le film commence sur l'arrivée de Jean Arthur, et nous fait croire qu'elle va être la principale attraction du film(qui est plutôt une toute jeune Rita Hayworth). Mais elle est vite reléguée au second plan au profit d'un Cary Grant impérial, et assez loin de ses futurs rôles de "Cary Grant". Le film nous donne des plans de vol assez remarquables pour l'époque, qui viennent se mélanger avec des séquences de miniatures charmantes bien qu'un peu désuets aujourd'hui.
L'ensemble est d'excellente facture, tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'au final très Hawksien.
Wild side a fait du très bon boulot, l'image est belle, avec ce petit grain bien géré, le son nettoyé et intelligible,et les bonus et le livret intéressants.
c2302t- Messages : 694
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zardi aime ce message
Re: Dernier film visionné
c2302t a écrit:Seuls les anges ont des ailes d'Howard Hawks : 8/10
Voici un bel hommage aux pionniers du ciel, où la part belle est faite aux hommes, quand les femmes n'ont que des miettes. Pourtant le film commence sur l'arrivée de Jean Arthur, et nous fait croire qu'elle va être la principale attraction du film(qui est plutôt une toute jeune Rita Hayworth). Mais elle est vite reléguée au second plan au profit d'un Cary Grant impérial, et assez loin de ses futurs rôles de "Cary Grant". Le film nous donne des plans de vol assez remarquables pour l'époque, qui viennent se mélanger avec des séquences de miniatures charmantes bien qu'un peu désuets aujourd'hui.
L'ensemble est d'excellente facture, tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'au final très Hawksien.
Wild side a fait du très bon boulot, l'image est belle, avec ce petit grain bien géré, le son nettoyé et intelligible,et les bonus et le livret intéressants.

zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:c2302t a écrit:Seuls les anges ont des ailes d'Howard Hawks : 8/10
Voici un bel hommage aux pionniers du ciel, où la part belle est faite aux hommes, quand les femmes n'ont que des miettes. Pourtant le film commence sur l'arrivée de Jean Arthur, et nous fait croire qu'elle va être la principale attraction du film(qui est plutôt une toute jeune Rita Hayworth). Mais elle est vite reléguée au second plan au profit d'un Cary Grant impérial, et assez loin de ses futurs rôles de "Cary Grant". Le film nous donne des plans de vol assez remarquables pour l'époque, qui viennent se mélanger avec des séquences de miniatures charmantes bien qu'un peu désuets aujourd'hui.
L'ensemble est d'excellente facture, tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'au final très Hawksien.
Wild side a fait du très bon boulot, l'image est belle, avec ce petit grain bien géré, le son nettoyé et intelligible,et les bonus et le livret intéressants.Une éternité que j'ai vu ce chef-d'oeuvre.
Je l'avais découvert au grand action à Paris dans les années 90(comme toute une ribambelle de classiques) Je ne l'avais jamais revu depuis.
c2302t- Messages : 694
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 50
Re: Dernier film visionné
Le pantalon (1997) de Yves Boisset - 8/10

Synopsis : 1915, la guerre fait rage/ Les allemands pilonnent les lignes françaises. Lucien Bersot est appelé sous les drapeaux comme fantassin sur le front de l’Aisne. Suite à une erreur de paquetage, Lucien n’a pas reçu le fameux pantalon de laine garance mais grelote dans un pantalon de toile blanche. Il en réclame un vrai. Devant son insistance, le sergent Fourier lui en tend un, récupéré sur un mort, en loques et maculé de sang. Lucien le refuse…
Après avoir revu ce téléfilm, j'ai éprouvé la même sensation d'anéantissement que lors de ma première vision. Pourtant je me rappelais très bien du scénario mais l'impact reste toujours aussi fort, preuve s'il en est de la vitalité et de l'efficacité de cette œuvre. Certes on est loin des qualités filmiques du chef d'œuvre Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick mais quand même, je trouve qu'Yves Boisset s'en est bien sorti compte tenu des faibles moyens dont il disposait. Les scènes de bataille sont correctes et les interprétations de Bernard-Pierre Donnadieu, Wadeck Stanczak et Philippe Volter sont très convaincantes. On peut tout juste reprocher (comme pour beaucoup de films de ce cinéaste) d'avoir accumulé trop d'éléments à charge, mais par contre il faut lui reconnaître d'avoir réussi là où beaucoup d'autres n'ont pas eu le courage de s'engager. Chapeau Monsieur Boisset !

Synopsis : 1915, la guerre fait rage/ Les allemands pilonnent les lignes françaises. Lucien Bersot est appelé sous les drapeaux comme fantassin sur le front de l’Aisne. Suite à une erreur de paquetage, Lucien n’a pas reçu le fameux pantalon de laine garance mais grelote dans un pantalon de toile blanche. Il en réclame un vrai. Devant son insistance, le sergent Fourier lui en tend un, récupéré sur un mort, en loques et maculé de sang. Lucien le refuse…
Après avoir revu ce téléfilm, j'ai éprouvé la même sensation d'anéantissement que lors de ma première vision. Pourtant je me rappelais très bien du scénario mais l'impact reste toujours aussi fort, preuve s'il en est de la vitalité et de l'efficacité de cette œuvre. Certes on est loin des qualités filmiques du chef d'œuvre Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick mais quand même, je trouve qu'Yves Boisset s'en est bien sorti compte tenu des faibles moyens dont il disposait. Les scènes de bataille sont correctes et les interprétations de Bernard-Pierre Donnadieu, Wadeck Stanczak et Philippe Volter sont très convaincantes. On peut tout juste reprocher (comme pour beaucoup de films de ce cinéaste) d'avoir accumulé trop d'éléments à charge, mais par contre il faut lui reconnaître d'avoir réussi là où beaucoup d'autres n'ont pas eu le courage de s'engager. Chapeau Monsieur Boisset !
Dernière édition par zardi le Sam 14 Aoû - 8:21, édité 1 fois
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