Dernier film visionné

Images de la vie / Imitation of Life (1934) de John M. Stahl - 8,5/10



Synopsis : Deux amies veuves se lancent avec succès dans le commerce de crêpes, pendant qu’elles font l’expérience de graves problèmes avec leurs filles respectives…

Avant les flamboyants mélodrames de Douglas Sirk il y a eu ceux, à mon avis injustement moins connus, de John M. Stahl. Raffinement des décors, qualité de l'interprétation, fluidité de la mise en scène sont les principales qualité de ce film qui n'a pas grand chose à envier à son remake (Mirage de la vie). Même si l'histoire provient d'un roman à succès, à l'époque où le film est sorti, il fallait oser traiter ces sujets. Deux femmes, l'une blanche et l'autre noire vivant sous le même toit, élevant chacune en célibataire leur fille, l'une d'entre elles étant en plus à la tête d'une entreprise florissante, c'était vraiment osé. La force du film est incontestablement due aux deux interprètes principales. Claudette Colbert est rayonnante et nous livre ici une belle partition (même si je la préfère dans les rôles comiques où elle excelle). Et que dire de Louise Beavers émouvante au possible. On retiendra aussi les scènes de conflit entre Delilah et Peola où celle-ci refuse sa condition de femme noire. Un beau film.

hier soir >>> le messager de la mort

un bon petit Bronson

Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (2020) de Emmanuel Mouret



Synopsis : Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu’ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d’amour présentes et passées…

Je n'ai pas noté car je ne suis pas arrivé à regarder le film en entier malgré plusieurs tentatives. Cet étalage de sentiments n'est pas arrivé à me toucher même si les dialogues sont bien écrits. Seule satisfaction, la musique, mais on peut très bien l'apprécier sans les images.

Punishment park (1971) de Peter Watkins - 8/10



Synopsis : Il y a plus d'un quart de siècle, ce fut un choc. Utilisant avec une virtuosité stupéfiante toutes les techniques du reportage télévisé, Peter Watkins filme la course dans le désert imposée aux marginaux ou révolutionnaires, réels ou supposés, arrêtés après que le Président américain eut décrété l'état d'urgence.

Devenu persona non grata en Grande-Bretagne après ses deux brûlots politiques, Culloden et La bombe, Peter Watkins s'attaque aux Etats-Unis et à Hollywood à travers ce documentaire fiction. Profitant de la proclamation de l'état d'urgence par Nixon (McCarran act) qui permettait d'incarcérer sans autre justification toute personne jugée subversive, il invente ce camp où des condamnés doivent effectuer une course dans le désert avant d'être rattrapés pour retrouver la liberté et ceci filmé par la télévision. Cela aurait pu être un thriller comme Le jugement des flèches ou Les chasses du comte Zaroff, mais Watkins veut casser le modèle hollywoodien et introduit des éléments qui font penser à un documentaire. Les scènes de la poursuite sont entrecoupées par des scènes du jugement d'un autre groupes d'accusés ce qui force une certaine distanciation et oblige le spectateur à s'interroger sur ce qu'il voit. En choisissant des acteurs non professionnels dont le profil sociologique correspond aux personnages siégeant dans la salle du tribunal et en les laissant développer leurs propres arguments, il obtient des échanges d'une rare intensité qui traduisent bien la fracture sociale de l'Amérique de cette époque.
La force de cette œuvre, véritable charge contre le pouvoir en place, fut telle qu'au bout de quatre jours elle ne fut plus jamais montrée ni en salles ni à la télévision aux USA et il fallut attendre 2007 pour la voir diffusée en France. Pour ma part, même si j'adhère aux principes défendus par l'auteur, je ne peux m'empêcher d'éprouver certaines réticences devant le déséquilibre des plaidoyers, la part belle étant donnée aux contestataires. C'est tout de même une œuvre forte et originale qui mérite largement d'être vue.

surfeur51 a écrit:

zardi a écrit:Je n'ai pas noté car je ne suis pas arrivé à regarder le film en entier malgré plusieurs tentatives.

Ce n'est pas vraiment un avis positif, et comme j'avais l'intention d'acheter ce film, maintenant j'hésite un peu...
En général ,j'aime bien les films de Mouret, en particulier "Caprice", "Un baiser s'il vous plait", "Mademoiselle de Joncquières" ou "Fais-moi plaisir !". As-tu vu ces films, et as-tu un avis aussi négatif lié au style particulier de ce réalisateur, ou ce film est-il vraiment moins bon que les autres ?

Je n'ai vu que Mademoiselle de Joncquières que j'avais apprécié. c'est d'ailleurs ce qui m'avait incité à acheter le DVD outre les récompenses qu'il a eues.

hier soir >>> le cercle noir

encore un bon petit Bronson, avec une bonne poursuite voiture/moto

Ultimatum / Seven days to noon (1950) de John Boulting et Roy Boulting - 6/10



Synopsis : Le professeur Willington exerce un chantage à la bombe auprès du gouvernement britannique pour que celui-ci arrête la fabrication d’une nouvelle arme de guerre. Le superintendant Folland découvre bientôt que le professeur n’a plus toute sa raison et qu’il risque de représenter un réel danger pour la population de Londres. La bombe est bel et bien cachée en plein coeur de la capitale…

Contrairement au fiévreux Brighton Rock, le film qui les avaient rendus célèbres, les frères Boulting nous entraînent ici dans un thriller qui pouvait avoir un certain effet à leur époque mais qui maintenant semble bien moins inquiétant. En effet le thème du savant fou qui menace de faire éclater une bombe atomique en plein cœur de Londres pour arrêter la production d'armes atomiques ne peut pas avoir l'effet escompté. La menace est tellement énorme qu'elle en perd tout son impact. Pensez donc, si Londres avait été rayée de la carte ça se saurait ! Il faudra attendre le génie d'un Stanley Kubrick avec Docteur Folamour pour qu'un tel sujet puisse avoir un succès retentissant.
Il reste donc l'intérêt de montrer une capture de la vie londonienne juste après la guerre et on peut comprendre la discipline et le fatalisme avec lequel les habitants acceptent d'être évacués malgré la peur sourde qui les envahit. Outre les  belles images de la capitale déserte, le film est bien réalisé mais trop monotone et la seule note réjouissante est le personnage féminin truculent de l'actrice Olive Sloane qui ne perd jamais foi en l'avenir.

Man of Steel de Zack Snyder : 8/10
Une révision sur ce film que j'avais trouvé moyen à sa sortie, et qui non seulement vieillit très bien, mais en plus est vraiment très bon de par son approche intimiste du personnage. Henry Cavill est plutôt bien dans le rôle, mais n'arrive à me faire oublier christopher Reeve(nostalgie certainement). Le reste du casting est impeccable même si le film ne se prête pas à des numéros de comédiens de folie.
La mise en scène de Snyder enrobe tout ça dans des plans iconiques et une mise en scène ultra nerveuse, qui est sa marque de fabrique.

Les ombres du coeur / Shadowlands (1993) de Richard Attenborough - 8/10



Synopsis : Angleterre, 1952. Jack Lewis est un brillant professeur à l’université d’Oxford et un écrivain reconnu. Conservateur et épiscopalien pratiquant, il mène la vie tranquille d’un vieux garçon timide. Mais un jour arrive sur le campus très mysogyne d’Oxford une jeune juive Américaine, Joy, fervente admiratrice du professeur Lewis. Tout semble séparer le vieil homme puritain de cette femme moderne, athée et communiste. Pourtant une passion dévorante et interdite va réunir ces deux êtres…

Une romance dramatique de facture classique qui est transcendée par deux acteurs magnifiques. Anthony Hopkins tout en retenue colle à ce personnage qui éprouve une passion tardive et inespérée balayant toutes ses certitudes et Debra Winger étonnante d'abord dans le rôle d'une femme sûre d'elle puis émouvante lorsqu'elle est terrassée par la maladie. Belle photographie qui rend hommage aux paysages anglais et au classicisme des vieilles universités anglaises.

zardi a écrit:Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (2020) de Emmanuel Mouret



Synopsis : Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu’ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d’amour présentes et passées…

Je n'ai pas noté car je ne suis pas arrivé à regarder le film en entier malgré plusieurs tentatives. Cet étalage de sentiments n'est pas arrivé à me toucher même si les dialogues sont bien écrits. Seule satisfaction, la musique, mais on peut très bien l'apprécier sans les images.

Typiquement le genre de synopsis qui me fait fuir , même si le film est bien réalisé dans son genre !

Retour de vacances cet après-midi ! Le PC est quand même plus facile d'uitilisation que le smartphone pour "sévir" sur le forum !!

tien, tien, il est de retour