Quizz cinéma

Plan complet du Quiz N° 6 : ( mais sauf nouveau joueur, tout le monde a trouvé )



Du coup, je ne crois pas qu'il soit indispensable de fournir un nouvel indice ?
Juste pour préciser, quand sur l'extrait 3 j'écris " caron ne peut pas toujours faire du trop facile ", ce n'était pas nécessairement une faute de frappe !


Film 7 , extrait 1 :



Bonne chance !

Tentative de Snaky sur le Quiz N°7, mais à côté !

Quiz N°6  :

Une des nombreuses affiches du film, et la jaquette du Blu-Ray :

 

Ce film a été réalisé par Vincente Minnelli en 1951, juste un an avant le "Chantons sous la pluie" de Stanley Donen . A un an d'écart, Gene Kelly a donc ainsi été la vedette masculine de ce que les amoureux du genre considèrent comme les deux fleurons de la "Comédie Musicale" Hollywoodienne, sous l'égide de la Metro-Goldwyn-Mayer .
L'âge d'or du genre à la MGM porte en effet sur un peu plus de deux décennies, globalement les années 40 et 50, période qui a vu l'égémonie masculine des deux figures emblématiques de la danse au cinéma, Fred Astaire et lui-même, avec des partenaires féminines plus variées, telle Ginger Rogers, Cyd Charisse, Debbie Reynolds ou ici Leslie caron .  
Fred Astaire, de 13 ans plus âgé, était devenu la star N°1 du genre ( chez la R.K.O ) environ 10 ans plus tôt que Gene Kelly, lequel s'est vraiment imposé au devant de la scène juste après la guerre, avec "Escale à Hollywood" et "Ziegfeld Follies" . C'est d'ailleurs uniquement dans ce "Ziegfeld Follies" ( film Hommage au personnage de Florenz Ziegfeld, le producteur majeur des scènes de Broadway sur la fin du 19ème et le début du 20ème siècle ) que les deux rois de la danse ont eu la seule occasion de performer ensemble ( ensuite, leurs carrières seront parallèles ) :

   

Comme quasiment toujours dans cet exercice de style qu'a été la comédie musicale de cette époque, le fil conducteur dans "Un américain à Paris" n'est qu'un prétexte aux scènes chantées et surtout dansées . D'ailleurs, ce n'est pas leur faire injure de reconnaître en Gene Kelly et Fred Astaire ( aux styles de danse très différents ) des comédiens d'assez moyenne envergure, mais bien évidemment ce n'était pas ce qu'on leur demandait en priorité : l'intérêt majeur était leur capacité hors-pair à danser, et là ils n'avaient guère d'équivalents !
Dans "Un américain à Paris", Gene Kelly interprète le personnage de Jerry Mulligan, un peintre américain qui tente de percer en vendant ses toiles à Montmartre ( un Montmartre de studio ), du côté de la place du Tertre :



Détailler la progression de l'intrigue ne présente pas grand intérêt, et le scénario pourrait tenir sur un timbre-poste. Disons simplement qu'il va tomber amoureux d'une jeune danseuse, Lise Bouvier, interprétée par Leslie Caron :



Problème : celle-ci doit épouser un autre homme, le chanteur Henri Baurel ( incarné par Georges Guétary ), ami de Jerry !



Mais comme c'est un film typiquement hollywoodien, bien évidemment le happy-end sera de rigueur    !
Ce film est la 1ère apparition au cinéma pour Leslie Caron. Celle-ci faisait partie de la troupe du chorégraphe Roland Petit, et c'est là qu'elle avait été repérée par Gene Kelly, lequel cherchait une jeune danseuse française inconnue pour le rôle de Lise Bouvier . Ce personnage et le très grand succès du film vont lui apporter immédiatement une renommée internationale ................. et un contrat à la MGM . Elle tournera aussi plus tard avec Fred Astaire dans "Papa longues jambes", jusqu'à obtenir le 1er rôle dans le "Gigi" de V. Minnelli avec Maurice Chevalier et Louis Jourdan ( les deux acteurs français les plus "bankable" pour Hollywood à l'époque ) . Suivront plus d'une trentaine de films, mais au final beaucoup plus comme actrice que comme danseuse, souvent sous la direction de grands metteurs en scène français ( Abel Gance, François Truffaut, Louis Malle, René Clément ....... ) !
Elle a aujourd'hui son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard, juste à côté de celle de Gene Kelly !

Au delà d'une intrigue passe-partout, ce sont donc bien les scènes de ballet qui ont rendu ce film immortel, sur la très célèbre partition de Georges Gershwin qui donne son nom au film, avec ce somptueux ballet final de 16 minutes ( dans un Paris de luxe recréé et fantasmé ) que beaucoup considèrent comme le chef-d'oeuvre absolu du genre, même devant les morceaux de bravoure de "Chantons sous la pluie" ou les meilleures prestations de Fred Astaire ( "Top Hat", "Swing time", "Tous en scène" ) :



Le ballet complet a d'ailleurs été repris en 1974 dans le film-documentaire hommage aux comédies musicales de la MGM, "Il était une fois à Hollywood" ( réalisé par Jack Haley Jr, le fils de l'homme en fer blanc du "Magicien d'Oz" , avec Judy Garland ), sous le titre original de "That's entertainment"     , édité dans le coffret regroupant les 3 opus ( les N° 2 et 3 étant inférieurs au 1er, le plus logiquement qui soit puisque celui-ci compilait déjà la crème de la crème ) .
Avec les années, l'approche de la comédie musicale a évidemment bien changé, déjà à l'aube des années 60 de par le "West-Side-Story"    de Robert Wise ( beaucoup plus tragédie que comédie ), mais aussi avec bien d'autres films charnières des décennies qui ont suivi ( "La fièvre du samedi soir", "Fame", "Flashdance" , "Dirty dancing", et d'autres encore ), jusqu'au récent méga-succès de "La La Land" en 2016, auréolé de 7 Golden Globes et 6 Oscars !



Dans ce genre comme dans tous les autres, l'évolution des modes, des techniques, mais surtout des codes scénaristiques et de réalisation ont bien sûr profondément modifié le style et les mises en scène des films proposés au public ( réalisations qui, par contre, sont toujours restées presque uniquement américaines ). Il est certain que bon nombre de spectateurs préfèreront l'approche certes moins mielleuse des productions plus récentes aux réalisations kitschissimes des fifties, mais les nostalgiques de l'âge d'or des Fred Astaire-Ginger Rogers et des Gene Kelly-Cyd Charisse ou Leslie Caron  ( et il n'y a pas que des "seniors"   , j'en connais de beaucoup plus jeunes      ) demeurent encore très nombreux de nos jours . Au cours des années, j'ai lu par-ci par-là quelques articles de critiques spécialisés dans le genre musical, lesquels avaient remarqués que dans les productions récentes, les réalisateurs utilisaient très souvent des plans de coupe et des astuces de montage pour donner aux scènes dansées le meilleur rythme possible, et après tout pourquoi pas     ?!
Mais si on détaille bien les scènes des comédies musicales de la MGM et de la RKO, au delà d'intrigues certes souvent plus simplistes, les Vincente Minnelli et autres Stanley Donen de l'époque plaçaient leur caméras et laissaient leurs danseurs occuper la scène en longs plans-séquences, uniquement par leur maîtrise et leur talent chorégraphique . On les VOYAIT danser   , en plan large, pendant plusieurs minutes et sans coupes  !! Toute une époque !  
Oui c'était kitsch, oui ça ne jouait pas toujours très bien, mais bon sang quel pied !!!      

Mes indices :
- J'attire plusieurs fois l'attention sur la reprise de la scène complète dans un autre film, un "film-hommage", et j'amène le mot "entertainment" !
Il y a je crois environ 3 ans, on avait parlé ( sur le forum DVDPC ) de ce coffret Blu-Ray qui regroupait les 3 opus, compilant les grands moments des plus célèbres comédies musicales, et qui reste à ma connaissance la seule édition à ce jour :



Pas mal de forumeurs avaient ainsi acheté ce coffret  ..................... lequel, aujourd'hui épuisé, coûte une blinde sur le marché de l'occasion    !
Ajout en extrait 3 de la phrase " CARON ne peut pas toujours faire du trop facile ", qui bien sûr était une faute de frappe volontaire    !

- Enfin  "la longue scène finale"  ( ballet de 16 minutes ), sur une musique de Gershwin ! Je pense qu'avec un poil de recherche ça devenait évident !

Le plan sans quadrillage :



Comme déjà dit, l'image fait un peu irisée, mais je suis allé chercher le plan sur le web, et je l'ai trouvé comme çà !  Je ne pouvais pas faire de capture , je ne l'ai plus qu'en Blu-Ray, et j'ai revendu mon DVD d'origine .

Classement après 6 films ( à moitié du parcours donc ! ) :
-  1er : Snaky avec 32 points .
-  2ème : c2302t  avec 26 points .
-  3èmes : Surfeur et Infrared avec 22 points .
-  5ème : Yannickv avec 20 points .
-  6ème : Alamo  avec 7 points .

 

Film 7 , extrait 2 :



La chanson originale du film avait fait un carton !

La tête de ces acteurs me disent quelque chose, mais j'avoue que pour l'instant, les noms ne viennent pas.

c2302t a écrit:La tête de ces acteurs me disent quelque chose, mais j'avoue que pour l'instant, les noms ne viennent pas.

Les visages entiers ( extrait 1, et au centre de l'extrait 2 ) ne sont pas indicatifs. Je serais même étonné si un des deux l'était . Par contre, sur l'extrait 2, si j'ai coupé le visage à gauche, ce n'est pas sans raison . Sûr qu'il n'a pas non plus une notoriété de star, mais ce n'est pas un inconnu ! Quant à l'extrait 1, l'intérêt portait plus sur la coiffure de la dame au bord gauche que sur la tête du très petit rôle au centre, mais bien sûr ça demeure assez vague, surtout pour qui n'a pas vu le film !

Film 7 , extrait 3 :



Ce n'est pas "Un jour sans fin" , mais par certains côtés .....................

Aucune proposition, visiblement difficile ! La dame de l'extrait 3 ressemble beaucoup à sa mère . Avec son ascendance, pas étonnant qu'elle ait fait du cinéma !

Bonnes réponses de Surfeur et Infrared sur l'extrait 3, qui marquent 4 points ! Ils ont identifié l'actrice ........ que l'on voit mieux sur l'extrait suivant, avec l'acteur principal :

Extrait 4 :



Ce n'est pas à proprement parler une comédie musicale comme le quiz précédent, mais on y danse aussi, et même plutôt très bien !


PS : pour ceux qui ne remontent pas les pages, la synthèse du précédent ( Un américain à Paris ) est terminée . Désolé d'avoir été un peu plus long que d'habitude !

Début du quiz suivant . Le grain et la définition de l'image ne seront pas terribles , désolé, mais cela ne devrait pas nuire aux identifications !

Film 8, extrait 1 :



Bonne chance !

Je reconnais très bien le cheval, mais comme il a joué dans 546 films....

alamo a écrit:Je reconnais très bien le cheval, mais comme il a joué dans 546 films....

Les 546, c'est quand il apparaissait au générique. Mais il y a aussi les 432 où il n'était que figurant...  

Barbe-Noire a écrit:Désolé d'avoir été un peu plus long que d'habitude...

On te sentait comme conquis...

Barbe-Noire a écrit:On les VOYAIT danser, en plan large, pendant plusieurs minutes et sans coupes  !! Toute une époque !  

Ce concept a été repris récemment dans les films "Sexy Dance" 1 à 5 . Les scénarios sont à peu près aussi cucul que dans "Chantons sous la pluie", mais là, au moins, on a des danseurs ultra spectaculaires, avec des musiques élaborées. A noter que Cizeron-Papadakis ont repris la musique du 4 et certains mouvements pour gagner les championnats du monde 2016 en patinage artistique.