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Re: Dernier film visionné
par zardi Sam 6 Nov - 7:17
Peut-être mais quand on aime on ne compte pasl'andalous a écrit:
- zardi:
Synopsis : Sam Leeds, un joueur, se fait expulser d’une ville après avoir tué un homme. Mais il préfère rester pour l’amour d’une femme. Peu après, la ville est attaquée par les Indiens Mescaleros. Les habitants se réfugient dans l’église. A la mort du maire lors d’une attaque des Indiens, Sam prend sa place en attendant la cavalerie.
Je pensais avoir vu tous les bons westerns édités en DVD, et bien je me trompais. Celui-ci est une vraie et très agréable surprise. Pourtant c'est un film de série B réalisé par un cinéaste qui n'a pas la réputation des grands maîtres du genre et qui n'est pas du tout considéré aux USA où il n'est même pas édité en vidéo (il suffit de voir la notation sur IMDB). Après l'avoir vu je me suis précipité sur la critique de Bertrand Tavernier présente dans les bonus et là, oh surprise, non seulement les commentaires confirmaient mon impression mais j'ai appris qu'il était considéré comme culte en Europe alors qu'il n'a longtemps pas été accessible.
Son originalité est essentiellement due à son producteur Val Lewton qui pour une fois s'est écarté de son terrain de prédilection, le film fantastique, tout en appliquant les principes qui ont fait sa réputation à savoir suggérer plutôt que montrer et recourir à des astuces artistiques ou techniques pour suppléer le manque de moyens. Sa collaboration avec le réalisateur argentin fait merveille. Il y a plein de trouvailles qui rendent ce film très original à la fois dans le traitement des thèmes abordés dans le scénario que dans celui des qualités proprement cinématographiques.
L'histoire est issue d'un roman de Harry Brown dont les œuvres sont à la bases d'excellents films comme Une place au soleil, Iwo Jima, Le réveil de la sorcière rouge et bien d'autres. Ici l'originalité est de choisir une communauté de colons gallois dont les chants vont résonner quand les villageois vont se réfugier dans l'église. Autre particularité, la notion de héros souvent individualiste dans les westerns classiques (sauf chez Ford) mais qui dans ce métrage ne prend toute sa dimension que lorsqu'il accepte de joindre ses efforts au groupe qu'il défend. Le racisme très fort dans la communauté va être remis en question même en ce qui concerne les indiens qui pourtant massacrent les villageois.
Le travail de Fregonese et du chef opérateur Charles P. Boyle sur la couleur est remarquable dans la deuxième partie où le technicolor et la lumière donnent naissance à des compositions très réussies.
On pourrait ainsi citer des dizaines de caractéristiques qui rendent ce film digne des plus grandes réalisations du genre.
bon western que je conseille, mais aller à un 9/10 non je trouve pas, c'est un poil exagérer
zardi- Messages : 1854
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Re: Dernier film visionné
par l'andalous Sam 6 Nov - 16:41
tout juste >>> Time and tide >>> de TSUI Hark
encore un film pas facile à comprendre, au début pas de problème ont arrive à suivre, mais petit à petit ont comprend plus rien ou presque
autrement triller 100% action
encore un film pas facile à comprendre, au début pas de problème ont arrive à suivre, mais petit à petit ont comprend plus rien ou presque
autrement triller 100% action
l'andalous- Messages : 1644
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Re: Dernier film visionné
par Barbe-Noire Sam 6 Nov - 17:38
l'andalous a écrit:tout juste >>> Time and tide >>> de TSUI Hark
Encore un film pas facile à comprendre : au début pas de problème, on arrive à suivre, mais petit à petit on ne comprend plus rien, ou presque !
Autrement triller 100% action .
T'inquiètes pas, moi aussi j'ai perdu beaucoup de neurones
! Les films ( Les C. Nolan par exemple ) et les séries déstructurées ( exemple type : The witcher ) me posent pas mal de problèmes !!! 
Barbe-Noire- Messages : 3364
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Re: Dernier film visionné
par alm93 Sam 6 Nov - 19:08
Film bien coté mais qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ; je n'arrive même plus a me souvenir de l'histoire pourtant je l'ai revu il y a peu lorsque le blu-tray est sorti je lui ai néanmoins mis une note de 3 sur 5 donc je n'ai pas passé un si mauvais moment que cela.l'andalous a écrit:tout juste >>> Time and tide >>> de TSUI Hark
encore un film pas facile à comprendre, au début pas de problème ont arrive à suivre, mais petit à petit ont comprend plus rien ou presque
autrement triller 100% action
Bon c'est du Tsui Hark alors ce n'est pas toujours facile a suivre mais il y a toujours de très bonnes scènes d'action.
alm93- Messages : 862
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Re: Dernier film visionné
par l'andalous Dim 7 Nov - 6:43
ce genre de film faut le revoir une ou deux fois pour arriver à comprendre et encore
l'andalous- Messages : 1644
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Re: Dernier film visionné
par zardi Dim 7 Nov - 14:08
Kiss of death (1995) de Barbet Schroeder - 7/10
Synopsis : Ex-voleur de voitures, Jimmy Kilmartin doit convoyer un chargement de voitures trafiquées pour le compte de gangster psychotique Little Junior. A destination, le convoi est cerné par la police et Jimmy se retrouver incarcéré. Accusé de tentative d’homicide et de récidive, Jimmy risque la prison à perpétuité, à moins qu’il n’accepte un « marché » : infiltrer l’organisation de Little Junior et servir d’indic pour la police fédérale.
Un remake qui se veut fidèle à l'original (Le carrefour de la mort) bien que transposé dans les années 90 mais moins réussi que celui-ci. Barbet Schroeder qui venait de s'illustrer avec Le mystère Von Bülow a axé sa mise en scène sur les décors et le spectaculaire au détriment du ressort dramatique et de la psychologie du personnage principal qui faisait la richesse du film d'Henry Hathaway.
Davis Caruso qui a délaissé la série NYPD Blues pour ce premier rôle au cinéma n'a pas l'envergure et la qualité de Victor Mature. Son jeu est trop monocorde et on a du mal à s'identifier à lui. Nicolas Cage en fait des tonnes mais il n'arrive pas à reproduire le côté sadique du personnage interprété par Richard Widmark. Helen Hunt qui est pourtant une actrice que j'apprécie parait bien terne à côté de Coleen Gray qui dégageait une émotion très forte.
Le final est nettement moins sacrificiel et plus convenu que celui de l'original.
Il y a quand même des points positifs dans ce remake, le cynisme des forces de l'ordre, le traitement de la couleur et l'utilisation des décors avec quelques bons seconds rôles comme Samuel Jackson en font un film plaisant à voir sans plus.
Synopsis : Ex-voleur de voitures, Jimmy Kilmartin doit convoyer un chargement de voitures trafiquées pour le compte de gangster psychotique Little Junior. A destination, le convoi est cerné par la police et Jimmy se retrouver incarcéré. Accusé de tentative d’homicide et de récidive, Jimmy risque la prison à perpétuité, à moins qu’il n’accepte un « marché » : infiltrer l’organisation de Little Junior et servir d’indic pour la police fédérale.
Un remake qui se veut fidèle à l'original (Le carrefour de la mort) bien que transposé dans les années 90 mais moins réussi que celui-ci. Barbet Schroeder qui venait de s'illustrer avec Le mystère Von Bülow a axé sa mise en scène sur les décors et le spectaculaire au détriment du ressort dramatique et de la psychologie du personnage principal qui faisait la richesse du film d'Henry Hathaway.
Davis Caruso qui a délaissé la série NYPD Blues pour ce premier rôle au cinéma n'a pas l'envergure et la qualité de Victor Mature. Son jeu est trop monocorde et on a du mal à s'identifier à lui. Nicolas Cage en fait des tonnes mais il n'arrive pas à reproduire le côté sadique du personnage interprété par Richard Widmark. Helen Hunt qui est pourtant une actrice que j'apprécie parait bien terne à côté de Coleen Gray qui dégageait une émotion très forte.
Le final est nettement moins sacrificiel et plus convenu que celui de l'original.
Il y a quand même des points positifs dans ce remake, le cynisme des forces de l'ordre, le traitement de la couleur et l'utilisation des décors avec quelques bons seconds rôles comme Samuel Jackson en font un film plaisant à voir sans plus.
zardi- Messages : 1854
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Re: Dernier film visionné
par l'andalous Dim 7 Nov - 16:44
tout juste >>> L'anglais
bon à voir une fois, film moyen, par le meilleur du réalisateur et de loin , un "bide" commercial lors de ça sortie en salle
bon à voir une fois, film moyen, par le meilleur du réalisateur et de loin , un "bide" commercial lors de ça sortie en salle
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Re: Dernier film visionné
par zardi Dim 7 Nov - 22:54
Departures / Okuribito (2008) de Yojiro Takita - 8,5/10
Synopsis : Musicien sans emploi, Daigo est engagé dans une entreprise de pompes funèbres, dédiée à la « mise en bière » des défunts avant la crémation. Officiant à la préparation rituelle des cadavres, Daigo rencontre la mort sous toutes ses facettes. Une belle suicidée qui se révèle être un garçon travesti… Une ado tourmentée morte dans un accident de moto… Une vielle grand-mère qui admirait les chaussettes blanches portées par ses petites filles avec leurs uniformes de lycéennes…. Malgré ses doutes et la mauvaise réputation que lui vaut ce travail, Daigo prend peu à peu conscience qu’il s’y épanouit et y trouve un nouveau respect pour la vie elle-même.
Departures fait partie de ces films où modernisme et tradition se rejoignent comme Les délices de Tokyo ou Dans un jardin qu'on dirait éternel.
Ici c'est le cérémonial de la préparation des morts qui est célébré et on pourrait s'attendre à un film beau mais ennuyeux. Il n'en est rien car ces moments de deuil donnent parfois lieu à des situations cocasses mais toujours traitées avec délicatesse. Des personnages hauts en couleur et d'un profond humanisme emportent le spectateur dans un voyage rempli d'émotion et d'humour. La photographie, les paysages, les intérieurs de maison riches en souvenirs sont de toute beauté et les interprètes sont au diapason.
Un film qui vous marque sur le plan esthétique et émotionnel.
Synopsis : Musicien sans emploi, Daigo est engagé dans une entreprise de pompes funèbres, dédiée à la « mise en bière » des défunts avant la crémation. Officiant à la préparation rituelle des cadavres, Daigo rencontre la mort sous toutes ses facettes. Une belle suicidée qui se révèle être un garçon travesti… Une ado tourmentée morte dans un accident de moto… Une vielle grand-mère qui admirait les chaussettes blanches portées par ses petites filles avec leurs uniformes de lycéennes…. Malgré ses doutes et la mauvaise réputation que lui vaut ce travail, Daigo prend peu à peu conscience qu’il s’y épanouit et y trouve un nouveau respect pour la vie elle-même.
Departures fait partie de ces films où modernisme et tradition se rejoignent comme Les délices de Tokyo ou Dans un jardin qu'on dirait éternel.
Ici c'est le cérémonial de la préparation des morts qui est célébré et on pourrait s'attendre à un film beau mais ennuyeux. Il n'en est rien car ces moments de deuil donnent parfois lieu à des situations cocasses mais toujours traitées avec délicatesse. Des personnages hauts en couleur et d'un profond humanisme emportent le spectateur dans un voyage rempli d'émotion et d'humour. La photographie, les paysages, les intérieurs de maison riches en souvenirs sont de toute beauté et les interprètes sont au diapason.
Un film qui vous marque sur le plan esthétique et émotionnel.
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c2302t aime ce message
Re: Dernier film visionné
par c2302t Lun 8 Nov - 6:45
Pour moi, Un chef d'oeuvre d'émotions et de sensibilité.
c2302t- Messages : 806
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zardi aime ce message
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Re: Dernier film visionné
par zardi Lun 8 Nov - 17:41
L'intruse / City girl (1930) de F.W. Murnau - 9/10
Synopsis : Un jeune paysan, dominé par son père autoritaire, doit se rendre en ville pour vendre du blé, mais revient avec une jeune épouse. Celle-ci voulait fuir l’ambiance de la ville, mais va vite se heurter à la méfiance du patriarche à son égard…
Dernier film que Murnau a tourné en Amérique avant de se lancer dans l'aventure du tournage de Tabou avec Robert J. Flaherty. Je l'avais vu au cinéma de minuit et je n'en avais pas un souvenir très net. C'est la version muette la plus complète de cette œuvre maudite massacrée en postproduction que Carlotta nous propose ici avec une restauration magnifique.
City girl est presque l'opposé de L'aurore dans presque tous les thèmes qui sont abordés.
L'héroïne (Mary Duncan) n'a rien d'une femme fatale, elle est au contraire la victime des préjugés de son beau-père (David Torrence) et de la lubricité des paysans. Elle a un caractère fort et sait se défendre contrairement à son mari (Charles Farrell) qui plie devant les exigences de son père.
Ce n'est pas la ville qui est le cadre principal de l'histoire mais la campagne avec ses immenses champs de blé, témoin la scène magnifique où les deux amoureux arrivent à la ferme.
Dans City girl Murnau délaisse les effets de caméra et le travail sur les images avec des effets artificiels pour filmer d'une manière plus naturelle. Il préfère travailler sur la composition des plans et les cadrages plutôt que sur le montage. On a droit à quelques scènes magnifiques avec un éclairage naturel dans une pénombre qui font penser à des tableaux de Georges de La Tour.
Bien que le réalisateur n'ait pas fini le tournage ayant rompu son contrat avec la Fox il a gardé quand même la main sur la finition du film grâce à ses coopérateurs auxquels il dictait ses consignes et si on peut regretter la fin abrupte du film due à des coupes malvenues, il reste une œuvre d'une grande qualité, la plus américaine de cet auteur qui en trois films a marqué de son empreinte le cinéma mondial.
Synopsis : Un jeune paysan, dominé par son père autoritaire, doit se rendre en ville pour vendre du blé, mais revient avec une jeune épouse. Celle-ci voulait fuir l’ambiance de la ville, mais va vite se heurter à la méfiance du patriarche à son égard…
Dernier film que Murnau a tourné en Amérique avant de se lancer dans l'aventure du tournage de Tabou avec Robert J. Flaherty. Je l'avais vu au cinéma de minuit et je n'en avais pas un souvenir très net. C'est la version muette la plus complète de cette œuvre maudite massacrée en postproduction que Carlotta nous propose ici avec une restauration magnifique.
City girl est presque l'opposé de L'aurore dans presque tous les thèmes qui sont abordés.
L'héroïne (Mary Duncan) n'a rien d'une femme fatale, elle est au contraire la victime des préjugés de son beau-père (David Torrence) et de la lubricité des paysans. Elle a un caractère fort et sait se défendre contrairement à son mari (Charles Farrell) qui plie devant les exigences de son père.
Ce n'est pas la ville qui est le cadre principal de l'histoire mais la campagne avec ses immenses champs de blé, témoin la scène magnifique où les deux amoureux arrivent à la ferme.
Dans City girl Murnau délaisse les effets de caméra et le travail sur les images avec des effets artificiels pour filmer d'une manière plus naturelle. Il préfère travailler sur la composition des plans et les cadrages plutôt que sur le montage. On a droit à quelques scènes magnifiques avec un éclairage naturel dans une pénombre qui font penser à des tableaux de Georges de La Tour.
Bien que le réalisateur n'ait pas fini le tournage ayant rompu son contrat avec la Fox il a gardé quand même la main sur la finition du film grâce à ses coopérateurs auxquels il dictait ses consignes et si on peut regretter la fin abrupte du film due à des coupes malvenues, il reste une œuvre d'une grande qualité, la plus américaine de cet auteur qui en trois films a marqué de son empreinte le cinéma mondial.
zardi- Messages : 1854
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Re: Dernier film visionné
par Barbe-Noire Mar 9 Nov - 4:19
c2302t a écrit:Pour moi, Un chef d'oeuvre d'émotions et de sensibilité.
l'andalous a écrit:Pour moi, connais pas
Les deux ne sont pas incompatibles
!Perso, connais pas non plus ( "Departures" ), et si, vu les impressions de Zardi et c2302t, je ne doute pas un seul instant que ce soit dans son genre un très bon film, je dois admettre ( mais ça ne devrait étonner personne
) que le pitch ne me donne pas trop l'envie d'y aller ! J'ai déjà bien trop de films qui me motivent en attente de visionnage pour acheter en plus ceux dont le sujet me laisse dubitatif !
Barbe-Noire- Messages : 3364
Date d'inscription : 07/11/2019
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