Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Détective Privé (1966) de Jack Smight 8.5/10
Synopsys (source Premiere) : Lew Harper, un détective privé, est chargé par la riche madame Sampson de retrouver son mari le plus rapidement possible. Celui-ci a mystérieusement disparu et son épouse craint qu'il ne profite de son escapade pour dilapider sa fortune en galante compagnie. Mais l'affaire est bien plus complexe. Le pilote personnel de Sampson affirme que son patron s'est éclipsé peu après l'atterrissage de son avion privé près de l'hôtel Bel Air. Afin d'obtenir plus de renseignements, Harper se rend sur place. Il trouve la photographie de Fay Eastbrock, une ancienne star, qui passe son temps à s'enivrer dans les restaurants et les boîtes de nuit de la région...
Hommage aux films noirs des années 40 (même s'il n'en reprend pas tous les codes), ce film renoue avec brio avec les personnages de détective privé des films des années 60/ 70 (on pourrait penser notamment au Philip Marlowe de Altman, voire au Jack Gittes de Polanski).
Un casting formidable avec un Paul Newman très en forme mais aussi Arthur Hill, Shelley Winters, Lauren Bacall, Robert Wagner, Janet Leigh ! Certains trouveront peut être Newman un poil cabotin, mais personnellement, j'ai passé un excellent moment.
A noter que Paul Newman reprend le rôle de Lew Harper dans La toile d'araignée de Stuart Rosenberg
Synopsys (source Premiere) : Lew Harper, un détective privé, est chargé par la riche madame Sampson de retrouver son mari le plus rapidement possible. Celui-ci a mystérieusement disparu et son épouse craint qu'il ne profite de son escapade pour dilapider sa fortune en galante compagnie. Mais l'affaire est bien plus complexe. Le pilote personnel de Sampson affirme que son patron s'est éclipsé peu après l'atterrissage de son avion privé près de l'hôtel Bel Air. Afin d'obtenir plus de renseignements, Harper se rend sur place. Il trouve la photographie de Fay Eastbrock, une ancienne star, qui passe son temps à s'enivrer dans les restaurants et les boîtes de nuit de la région...
Hommage aux films noirs des années 40 (même s'il n'en reprend pas tous les codes), ce film renoue avec brio avec les personnages de détective privé des films des années 60/ 70 (on pourrait penser notamment au Philip Marlowe de Altman, voire au Jack Gittes de Polanski).
Un casting formidable avec un Paul Newman très en forme mais aussi Arthur Hill, Shelley Winters, Lauren Bacall, Robert Wagner, Janet Leigh ! Certains trouveront peut être Newman un poil cabotin, mais personnellement, j'ai passé un excellent moment.
A noter que Paul Newman reprend le rôle de Lew Harper dans La toile d'araignée de Stuart Rosenberg
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Re: Dernier film visionné
La peur / La paura (1954) de Roberto Rossellini - 7/10
Synopsis : À Munich, Irene Wagner, la femme de l’éminent scientifique Albert Wagner, a une affaire avec le musicien Erich Baumann. Elle entretient le mensonge avec son mari afin de préserver l’illusion de leur mariage parfait, qui a donné naissance à leurs deux enfants. Jusqu’au jour où l’ancienne petite amie d’Erich se met à vouloir faire chanter Irene…
Presque six ans se sont écoulés quand Roberto Rossellini tourne à nouveau en Allemagne. Beaucoup de choses se sont passées. Sa liaison avec Ingrid Bergman est en train de battre de l'aile et ce sera la dernière collaboration du couple.
Il n'est donc pas étonnant que cette œuvre soit très différente des précédentes. Pas de néoréalisme ici mais au contraire un film expressionniste et par moment impressionniste. On est presque dans un thriller psychologique où Ingrid Bergman envahit l'écran. Son visage est littéralement ausculté à la recherche de toutes les expressions qui traduisent l'angoisse et le film apparait comme un reflet de la réalité.
Tiré d'une nouvelle de Stefan Zweig, le thème du mensonge est développé à travers la dissimulation d'un adultère qu'une femme n'ose avouer à son mari. Cela fonctionne très bien pendant presque tout le film où l'héroïne, soumise à un chantage, se débat dans un piège qui peu à peu se referme sur elle. Par contre la fin, abrupte et mal exploitée, vient gâcher tout ce qui précédait. Dommage car le scénario était porteur, la mise en scène distille bien l'angoisse (malgré une musique parfois trop appuyée) et l'interprétation de qualité.
Un film à voir pour le jeu d'Ingrid Bergman et pour une tonalité très différente de celle des autres métrages du réalisateur.
Synopsis : À Munich, Irene Wagner, la femme de l’éminent scientifique Albert Wagner, a une affaire avec le musicien Erich Baumann. Elle entretient le mensonge avec son mari afin de préserver l’illusion de leur mariage parfait, qui a donné naissance à leurs deux enfants. Jusqu’au jour où l’ancienne petite amie d’Erich se met à vouloir faire chanter Irene…
Presque six ans se sont écoulés quand Roberto Rossellini tourne à nouveau en Allemagne. Beaucoup de choses se sont passées. Sa liaison avec Ingrid Bergman est en train de battre de l'aile et ce sera la dernière collaboration du couple.
Il n'est donc pas étonnant que cette œuvre soit très différente des précédentes. Pas de néoréalisme ici mais au contraire un film expressionniste et par moment impressionniste. On est presque dans un thriller psychologique où Ingrid Bergman envahit l'écran. Son visage est littéralement ausculté à la recherche de toutes les expressions qui traduisent l'angoisse et le film apparait comme un reflet de la réalité.
Tiré d'une nouvelle de Stefan Zweig, le thème du mensonge est développé à travers la dissimulation d'un adultère qu'une femme n'ose avouer à son mari. Cela fonctionne très bien pendant presque tout le film où l'héroïne, soumise à un chantage, se débat dans un piège qui peu à peu se referme sur elle. Par contre la fin, abrupte et mal exploitée, vient gâcher tout ce qui précédait. Dommage car le scénario était porteur, la mise en scène distille bien l'angoisse (malgré une musique parfois trop appuyée) et l'interprétation de qualité.
Un film à voir pour le jeu d'Ingrid Bergman et pour une tonalité très différente de celle des autres métrages du réalisateur.
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Re: Dernier film visionné
Onoda - 10 000 nuits dans la jungle (2021) de Arthur Harari - 8,5/10 (Vu sur Canal+)
Synopsis : Fin 1944. Le Japon est en train de perdre la guerre. Sur ordre du mystérieux Major Taniguchi, le jeune Hiroo Onoda est envoyé sur une île des Philippines juste avant le débarquement américain. La poignée de soldats qu’il entraîne dans la jungle découvre bientôt la doctrine inconnue qui va les lier à cet homme : la Guerre Secrète. Pour l’Empire, la guerre est sur le point de finir. Pour Onoda, elle s’achèvera 10 000 nuits plus tard.
Non seulement cette histoire défie l'entendement de par son contenu mais aussi par la faible répercussion qu'elle a eu sur l'opinion. Il a fallu attendre près de cinquante ans pour qu'enfin un cinéaste s'en empare pour en faire un film. Cela parait presque incroyable quand on voit avec quelle avidité les scénaristes captent le moindre fait divers pour en faire un film. On peut s'interroger sur les raisons de ce blackout : peur d'échouer dans le projet, crainte de faire ressurgir un passé douloureux et honteux pour ceux qui ont abandonné des soldats dans des conditions inhumaines.
Toujours est-il que c'est un français qui s'est lancé dans ce projet hors normes loin des tendances actuelles du cinéma français. Porter à l'écran pendant presque trois heures les aventures d'un Robinson guerrier est un défi que peu de cinéastes peuvent relever. Ce pari me semble totalement réussi avec cette œuvre de facture classique qui démarre presque comme un film d'aventure et qui se poursuit dans un huis-clos à ciel ouvert où les personnages sont immergés dans une nature omniprésente et peu clémente. Car le scénario ne s'est pas seulement attaché aux faits mais a tenté de justifier et d'étudier le comportement de cet homme totalement dévoué à sa patrie tout en montrant le déni de la réalité à la limite de la folie dans un portrait à la fois attendrissant et effrayant.
On sort de cette vision marqué par toutes sortes de sentiments allant de l'étonnement à la compassion. J'ai eu des impressions similaires après avoir vu Apocalypse now de Coppola ou Silence de Scorcese.
Un film hors du temps comme son personnage principal et un beau retour aux sources pour un cinéma qu'on croyait éteint. Bravo Monsieur Harari.
Synopsis : Fin 1944. Le Japon est en train de perdre la guerre. Sur ordre du mystérieux Major Taniguchi, le jeune Hiroo Onoda est envoyé sur une île des Philippines juste avant le débarquement américain. La poignée de soldats qu’il entraîne dans la jungle découvre bientôt la doctrine inconnue qui va les lier à cet homme : la Guerre Secrète. Pour l’Empire, la guerre est sur le point de finir. Pour Onoda, elle s’achèvera 10 000 nuits plus tard.
Non seulement cette histoire défie l'entendement de par son contenu mais aussi par la faible répercussion qu'elle a eu sur l'opinion. Il a fallu attendre près de cinquante ans pour qu'enfin un cinéaste s'en empare pour en faire un film. Cela parait presque incroyable quand on voit avec quelle avidité les scénaristes captent le moindre fait divers pour en faire un film. On peut s'interroger sur les raisons de ce blackout : peur d'échouer dans le projet, crainte de faire ressurgir un passé douloureux et honteux pour ceux qui ont abandonné des soldats dans des conditions inhumaines.
Toujours est-il que c'est un français qui s'est lancé dans ce projet hors normes loin des tendances actuelles du cinéma français. Porter à l'écran pendant presque trois heures les aventures d'un Robinson guerrier est un défi que peu de cinéastes peuvent relever. Ce pari me semble totalement réussi avec cette œuvre de facture classique qui démarre presque comme un film d'aventure et qui se poursuit dans un huis-clos à ciel ouvert où les personnages sont immergés dans une nature omniprésente et peu clémente. Car le scénario ne s'est pas seulement attaché aux faits mais a tenté de justifier et d'étudier le comportement de cet homme totalement dévoué à sa patrie tout en montrant le déni de la réalité à la limite de la folie dans un portrait à la fois attendrissant et effrayant.
On sort de cette vision marqué par toutes sortes de sentiments allant de l'étonnement à la compassion. J'ai eu des impressions similaires après avoir vu Apocalypse now de Coppola ou Silence de Scorcese.
Un film hors du temps comme son personnage principal et un beau retour aux sources pour un cinéma qu'on croyait éteint. Bravo Monsieur Harari.
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Re: Dernier film visionné
Les prisonniers du paradis / Tengoku kara kita otoko-tachi (2000) de Takeshi Miike - 6,5/10
Synopsis : Kohei Hayakawa est envoyé injustement dans la prison Philippine « Paradise ». Pris au piège et condamné à rester enfermé, le jeune employé de bureau japonais va faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie…
Encore un film où le réalisateur japonais nous montre des personnages en marge de la société. Ici le dépaysement est total car l'action se situe aux Philippines, d'abord dans un camp de prisonniers appelé ironiquement "The paradise" puis dans un village perdu dans la jungle. Si on retrouve le style non conventionnel du réalisateur avec un mélange de scènes violentes, déjantées voire fantastiques, on peut noter aussi un discours inhabituel avec une critique du capitalisme (l'argent peut tout acheter), de la société (la nation qui sacrifie un de ses représentants pour des raisons stratégiques) et même de la famille. L'individu ne peut se réaliser et trouver son salut que s'il abandonne les contraintes sociétales et familiales, témoin le personnage de Kohei (Kôji Kikkawa), innocent trahi par ses supérieurs et par sa femme et qui va trouver parmi le rebut de la société des amis sincères qui vont lui permettre de trouver un nouveau départ.
Malgré quelques scènes bien construites l'ensemble est un peu brouillon avec toujours la volonté de provoquer en utilisant la caricature parfois de manière outrancière.
Un film qui aborde des thèmes intéressants mais trop souvent avec des images racoleuses.
Synopsis : Kohei Hayakawa est envoyé injustement dans la prison Philippine « Paradise ». Pris au piège et condamné à rester enfermé, le jeune employé de bureau japonais va faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie…
Encore un film où le réalisateur japonais nous montre des personnages en marge de la société. Ici le dépaysement est total car l'action se situe aux Philippines, d'abord dans un camp de prisonniers appelé ironiquement "The paradise" puis dans un village perdu dans la jungle. Si on retrouve le style non conventionnel du réalisateur avec un mélange de scènes violentes, déjantées voire fantastiques, on peut noter aussi un discours inhabituel avec une critique du capitalisme (l'argent peut tout acheter), de la société (la nation qui sacrifie un de ses représentants pour des raisons stratégiques) et même de la famille. L'individu ne peut se réaliser et trouver son salut que s'il abandonne les contraintes sociétales et familiales, témoin le personnage de Kohei (Kôji Kikkawa), innocent trahi par ses supérieurs et par sa femme et qui va trouver parmi le rebut de la société des amis sincères qui vont lui permettre de trouver un nouveau départ.
Malgré quelques scènes bien construites l'ensemble est un peu brouillon avec toujours la volonté de provoquer en utilisant la caricature parfois de manière outrancière.
Un film qui aborde des thèmes intéressants mais trop souvent avec des images racoleuses.
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Re: Dernier film visionné
Ipcress : danger immédiat / The Ipcress File (1965) de Sidney J. Furie - 8/10
Synopsis : Des scientifiques de renom sont enlevés et réapparaissent quelques jours plus tard, après avoir été victime d’un lavage de cerveau. Le gouvernement britannique envoie l’agent Harry Palmer enquêter sur ce mystère. Mais au fur et à mesure que l’espion avance dans son enquête, les fils se brouillent au point de douter de sa propre hiérarchie. Il se retrouve vite livré à lui-même au centre d’une machination tentaculaire.
Un film d'espionnage qui sort de l'ordinaire compte tenu de l'époque où il a été tourné. On peut s'étonner qu'il soit l'entreprise d'Harry Saltzman, lui même producteur des films de James Bond dont il est pratiquement l'aspect opposé. Ici le héros n'est pas un aristocrate, espion par force, il porte des lunettes et n'utilise aucun gadget. La secrétaire est une vieille dame bourrue qui fume des cigarettes. Un film british dans l'âme qui renoue avec l'aspect réaliste des films du genre.
L'autre particularité du film est son esthétique due à la mise en scène du réalisateur Sidney J. Furie (L'emprise - L'homme de la sierra). Presque tous les plans font l'objet de cadrages stupéfiants avec souvent les personnages qui apparaissent en second plan vus à travers des vitrages ou à moitié cachés par des objets avec des angles de prise de vue très travaillés. Ce côté baroque est magnifié par la photographie de Otto Heller (Tueurs de dames - Le voyeur) où se côtoient des objets de teinte vive sur des fonds sombres.
Le scénario tiré du roman éponyme fait la part belle au climat de guerre froide qui sévissait alors avec ses espions travaillant dans l'ombre. Même s'il n'y a pas de grosse surprise le suspens est au rendez-vous avec une interprétation de qualité.
Un film qui aura un grand succès et qui marquera l'envol de la carrière de Michael Caine dans le rôle d'Harry Palmer, l'espion aux lunettes, qui poursuivra dans quatre autres films de la franchise.
Synopsis : Des scientifiques de renom sont enlevés et réapparaissent quelques jours plus tard, après avoir été victime d’un lavage de cerveau. Le gouvernement britannique envoie l’agent Harry Palmer enquêter sur ce mystère. Mais au fur et à mesure que l’espion avance dans son enquête, les fils se brouillent au point de douter de sa propre hiérarchie. Il se retrouve vite livré à lui-même au centre d’une machination tentaculaire.
Un film d'espionnage qui sort de l'ordinaire compte tenu de l'époque où il a été tourné. On peut s'étonner qu'il soit l'entreprise d'Harry Saltzman, lui même producteur des films de James Bond dont il est pratiquement l'aspect opposé. Ici le héros n'est pas un aristocrate, espion par force, il porte des lunettes et n'utilise aucun gadget. La secrétaire est une vieille dame bourrue qui fume des cigarettes. Un film british dans l'âme qui renoue avec l'aspect réaliste des films du genre.
L'autre particularité du film est son esthétique due à la mise en scène du réalisateur Sidney J. Furie (L'emprise - L'homme de la sierra). Presque tous les plans font l'objet de cadrages stupéfiants avec souvent les personnages qui apparaissent en second plan vus à travers des vitrages ou à moitié cachés par des objets avec des angles de prise de vue très travaillés. Ce côté baroque est magnifié par la photographie de Otto Heller (Tueurs de dames - Le voyeur) où se côtoient des objets de teinte vive sur des fonds sombres.
Le scénario tiré du roman éponyme fait la part belle au climat de guerre froide qui sévissait alors avec ses espions travaillant dans l'ombre. Même s'il n'y a pas de grosse surprise le suspens est au rendez-vous avec une interprétation de qualité.
Un film qui aura un grand succès et qui marquera l'envol de la carrière de Michael Caine dans le rôle d'Harry Palmer, l'espion aux lunettes, qui poursuivra dans quatre autres films de la franchise.
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Re: Dernier film visionné
La famille Savage / The Savages (2005) de Tamara Jenkins - 7/10
Synopsis : Wendy et son frère Jon n’étaient pas pressés de revoir leur père. Ils avaient eu assez de mal à échapper à son emprise et ne voulaient surtout pas replonger dans une histoire familiale déjà trop chargée. La santé déclinante de leur père les oblige à s’extraire de leurs vies pour prendre en charge cet homme qu’ils évitaient depuis plusieurs années
C'est surtout à cause des interprètes principaux que j'ai visionné ce métrage et j'avoue que j'ai été surpris par son contenu et surtout par son traitement. Il traite d'un sujet grave et peu propice à la comédie à savoir la décision de placer un père atteint de démence sénile dans une maison de retraite. On pourrait s'attendre à un drame familial car les deux enfants sont responsables et aiment leur géniteur malgré son caractère égoïste. Pourtant la réalisatrice a trouvé un ton original qui évite le pathos grâce à des touches subtiles comiques. Elle croque un portrait touchant et très drôle des trois personnages principaux merveilleusement interprétés par Philip Seymour Hoffman, Laura Linney et Philip Bosco.
Un film tragico-comique mariant avec beaucoup de bonheur l'aspect réaliste et la dérision.
Synopsis : Wendy et son frère Jon n’étaient pas pressés de revoir leur père. Ils avaient eu assez de mal à échapper à son emprise et ne voulaient surtout pas replonger dans une histoire familiale déjà trop chargée. La santé déclinante de leur père les oblige à s’extraire de leurs vies pour prendre en charge cet homme qu’ils évitaient depuis plusieurs années
C'est surtout à cause des interprètes principaux que j'ai visionné ce métrage et j'avoue que j'ai été surpris par son contenu et surtout par son traitement. Il traite d'un sujet grave et peu propice à la comédie à savoir la décision de placer un père atteint de démence sénile dans une maison de retraite. On pourrait s'attendre à un drame familial car les deux enfants sont responsables et aiment leur géniteur malgré son caractère égoïste. Pourtant la réalisatrice a trouvé un ton original qui évite le pathos grâce à des touches subtiles comiques. Elle croque un portrait touchant et très drôle des trois personnages principaux merveilleusement interprétés par Philip Seymour Hoffman, Laura Linney et Philip Bosco.
Un film tragico-comique mariant avec beaucoup de bonheur l'aspect réaliste et la dérision.
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Re: Dernier film visionné
Mort d'un cycliste / Muerte de un ciclista (1955) de Juan Antonio Bardem - 8/10
Synopsis : Epouse d’un riche industriel, Maria-José est la maîtresse d’un intellectuel, professeur d’université, Juan. Au cours d’une promenade en voiture avec lui, elle écrase un ouvrier à bicyclette et prend la fuite. Tandis que son amant est bouleversé par ce drame, elle ne redoute qu’un scandale public et s’inquiète des insinuations d’un maître chanteur, Rafà. Profondément tourmenté, Juan prend conscience de sa veulerie au contact des étudiants : il démissionne de l’université et demande à sa maîtresse d’aller à la police avec lui pour avouer leur responsabilité dans la mort du cycliste.
Dès la première séquence, celle de l'accident, on fait connaissance avec les deux principaux protagonistes. Lui est bouleversé par la mort du cycliste tandis qu'elle n'est effrayée que par les conséquences possibles. Malgré leur amour les deux personnages vont suivre des trajectoires divergentes qui vont finir par les opposer.
Alors qu'il profitait du système basé sur la corruption et le favoritisme, il va se remettre en cause et enfin ouvrir les yeux sur les injustices de la société tandis qu'elle va essayer par tous les moyens de conserver les avantages de sa situation privilégiée.
La mise en scène est fortement influencée par le néoréalisme italien. Témoin la scène de l'accident, la visite dans les quartiers pauvres de Madrid ou le tragique final. A noter un montage marqué par des transitions originales pour passer d'une scène à la suivante.
La photographie met superbement en valeur la beauté de Lucia Bosè qui avait joué dans Chronique d'un amour, un beau film mettant aussi en cause une bourgeoisie hypocrite dont elle était la victime.
La séquence finale qui vient en écho de celle d'ouverture enferme le film dans une boucle qui traduit bien l'impasse dans laquelle la société de l'époque était engagée.
Ce drame intimiste est un portrait au vitriol de l'Espagne franquiste qui marqua avec l'ironique Bienvenue Mr Marshall la fin d'une longue période d'hibernation du cinéma espagnol muselé par le pouvoir dictatorial.
Synopsis : Epouse d’un riche industriel, Maria-José est la maîtresse d’un intellectuel, professeur d’université, Juan. Au cours d’une promenade en voiture avec lui, elle écrase un ouvrier à bicyclette et prend la fuite. Tandis que son amant est bouleversé par ce drame, elle ne redoute qu’un scandale public et s’inquiète des insinuations d’un maître chanteur, Rafà. Profondément tourmenté, Juan prend conscience de sa veulerie au contact des étudiants : il démissionne de l’université et demande à sa maîtresse d’aller à la police avec lui pour avouer leur responsabilité dans la mort du cycliste.
Dès la première séquence, celle de l'accident, on fait connaissance avec les deux principaux protagonistes. Lui est bouleversé par la mort du cycliste tandis qu'elle n'est effrayée que par les conséquences possibles. Malgré leur amour les deux personnages vont suivre des trajectoires divergentes qui vont finir par les opposer.
Alors qu'il profitait du système basé sur la corruption et le favoritisme, il va se remettre en cause et enfin ouvrir les yeux sur les injustices de la société tandis qu'elle va essayer par tous les moyens de conserver les avantages de sa situation privilégiée.
La mise en scène est fortement influencée par le néoréalisme italien. Témoin la scène de l'accident, la visite dans les quartiers pauvres de Madrid ou le tragique final. A noter un montage marqué par des transitions originales pour passer d'une scène à la suivante.
La photographie met superbement en valeur la beauté de Lucia Bosè qui avait joué dans Chronique d'un amour, un beau film mettant aussi en cause une bourgeoisie hypocrite dont elle était la victime.
La séquence finale qui vient en écho de celle d'ouverture enferme le film dans une boucle qui traduit bien l'impasse dans laquelle la société de l'époque était engagée.
Ce drame intimiste est un portrait au vitriol de l'Espagne franquiste qui marqua avec l'ironique Bienvenue Mr Marshall la fin d'une longue période d'hibernation du cinéma espagnol muselé par le pouvoir dictatorial.
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Re: Dernier film visionné
D'après une histoire vraie stipule la jaquette ! Jusqu'à quel point, cela pourrait sembler discutable ( le fond et pas mal de détails du livre à partir duquel le film a été réalisé ont fait controverse ), mais même si tout cela devait s'avérer romancé, voire possiblement exagéré sur plusieurs aspects ( ce qui est sans doute impossible à estimer pour le spectateur du film ), il n'en reste pas moins que l'histoire est prenante et spectaculaire du début à la fin, très bien mise en scène et remarquablement interprétée .
En 1940, un jeune polonais, Janus Packhan, incarné par Jim Sturgess ( "Cloud Atlas", "Géostorm", "Le royaume de Ga'Hoole" ), suite à une dénonciation pour espionnage en temps de guerre par son épouse, témoignage obtenu sous la torture , est envoyé dans un goulag sibérien ( pléonasme ), où la seule alternative au travail forcé semble être la mort par épuisement .
Il y fait bien sûr connaissance d'autres prisonniers, venus d'horizons très différents, dont même un américain ( interprété par Ed Harris ). Un soir, avec 6 d'entre eux, ils arrivent à s'évader du goulag, il est vrai peu surveillé tant le véritable geôlier du camp est bien sûr l'immense Sibérie et ses froids intenses !
Va s'en suivre, sur plusieurs années, un impensable périple de plus de 6000 kms à pieds qui les verra traverser la Russie du nord au sud ( rejoints alors par une jeune femme fuyant des camps de travail, incarnée par Saoirse Ronan : "Lady Bird" , "Lovely Bones", "Marie Stuart, reine d'Ecosse"" ), puis la Mongolie ( également communiste, arborant un portrait de Staline à la frontière ) ) par le désert de Gobbi, une partie de la Chine après avoir passé la grande muraille, le Tibet par sa capitale Lhassa et des passages au cœur de l'Himalaya, pour finir par rejoindre l'Inde sous contrôle britannique, et donc enfin la liberté !
Certains vont mourir en route, d'autres vont s'arrêter en cours de chemin ( tel le personnage de Colin Farrell, Valka, un as du couteau dont on ne connaîtra jamais vraiment les mystères ), et seuls 3 d'entre-eux vont partir libre vers leur destin grâce aux Indiens .
Bien des années après, Janus pourra enfin retrouver sa femme ( qu'il a pardonné depuis longtemps ) en Pologne ............... mais, pour ne pas retomber aux mains de l'U.R.S.S. , seulement après la Perestroïka de Gorbatchev, la chute du mur de Berlin et l'éclatement du bloc de l'Est ( dont nous sommes extrêmement nostalgiques en ce moment ) .
Ce très bon film ( qu'importe au fond la véracité plus ou moins approximative des faits réels ) a été réalisé en 2011 par Peter Weir ( "Le cercle des poètes disparus", "Witness", "The truman Show"), et reste d'ailleurs à ce jour sa dernière production .
Ma note : 7,5 / 10 .
Dernière édition par Barbe-Noire le Dim 6 Mar - 3:08, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Drive my car / Doraibu mai kâ (2021) de Ryusuke Hamaguchi - 9/10
Synopsis : Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un Festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé.
Pas d'action, beaucoup de dialogues, durée de trois heures voila des caractéristiques qui probablement vont rebuter de nombreux spectateurs et pourtant c'est à mon avis un des plus beaux films que j'ai pu visionner ces derniers temps mais dont la qualité est difficile à définir.
Après un long prologue présentant le drame vécu par le personnage principal, Kafuku (Hidetoshi Nishijima) un acteur metteur en scène de théâtre, le scénario prend son temps pour amener deux personnes tourmentées, que tout oppose à priori, à se faire confiance et se décharger du lourd fardeau qui les accable. L'originalité est due au fait que ce rapprochement se fait par des dialogues tenus dans une voiture, idée empruntée à la nouvelle écrite par Murakami qui semblait impossible à transposer au cinéma. Et c'est là que le scénario est brillant en plaçant les scènes qui se déroulent dans le véhicule entre les différentes phases de la création d'un spectacle, une représentation de la pièce Oncle Vania de Tchekov, où les différents rôles sont joués par des acteurs qui s'expriment dans des langues différentes ou même dans le langage des signes ce qui renforce cette notion de difficulté de communiquer qui est le thème principal du film.
La mise en scène très classique est toutefois d'une grande précision jouant sur les couleurs et les paysages pour renforcer les sensations dégagées par des acteurs bien dirigés témoin la scène finale d'une rare force émotionnelle.
Un film qui confirme le talent et l'originalité d'un cinéaste révélé par Senses à Cannes et qui devrait marquer les années à venir.
Synopsis : Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un Festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé.
Pas d'action, beaucoup de dialogues, durée de trois heures voila des caractéristiques qui probablement vont rebuter de nombreux spectateurs et pourtant c'est à mon avis un des plus beaux films que j'ai pu visionner ces derniers temps mais dont la qualité est difficile à définir.
Après un long prologue présentant le drame vécu par le personnage principal, Kafuku (Hidetoshi Nishijima) un acteur metteur en scène de théâtre, le scénario prend son temps pour amener deux personnes tourmentées, que tout oppose à priori, à se faire confiance et se décharger du lourd fardeau qui les accable. L'originalité est due au fait que ce rapprochement se fait par des dialogues tenus dans une voiture, idée empruntée à la nouvelle écrite par Murakami qui semblait impossible à transposer au cinéma. Et c'est là que le scénario est brillant en plaçant les scènes qui se déroulent dans le véhicule entre les différentes phases de la création d'un spectacle, une représentation de la pièce Oncle Vania de Tchekov, où les différents rôles sont joués par des acteurs qui s'expriment dans des langues différentes ou même dans le langage des signes ce qui renforce cette notion de difficulté de communiquer qui est le thème principal du film.
La mise en scène très classique est toutefois d'une grande précision jouant sur les couleurs et les paysages pour renforcer les sensations dégagées par des acteurs bien dirigés témoin la scène finale d'une rare force émotionnelle.
Un film qui confirme le talent et l'originalité d'un cinéaste révélé par Senses à Cannes et qui devrait marquer les années à venir.
zardi- Messages : 1937
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Re: Dernier film visionné
Association criminelle / The big combo (1955) de Joseph H. Lewis - 8/10
Synopsis : Le policier Leonard Diamond cherche à prouver la culpabilité de l’intouchable Mr Brown, un escroc de haute volée. Dans son enquête, il va trouver une alliée inattendue en la personne de la maîtresse de Brown.
Une femme est poursuivie par deux individus, sa silhouette se détache sur un fond lumineux et est entourée d'ombres immenses. Dès les premières images on a un aperçu de la qualité première de ce film, la photographie. On la doit à l'un des meilleurs chefs opérateur de l'époque, John Alton, capable avec quelques sources d'éclairage de transformer une scène anodine en œuvre d'art.
Ce film noir au scénario solide brille par son interprétation. Richard Conte est impeccable en chef de gang implacable qui prend plaisir dans le crime et la torture. Cornel Wilde dont le jeu ressemble parfois à celui de Glenn Ford est tout à fait crédible en la personne de ce policier qui lui voue une haine acharnée. De nombreux second rôles bien dirigés, Brian Donlevy, Lee Van Cleef (tout jeune), Robert Middleton, Earl Holliman, viennent compléter un casting bien choisi.
Même si le film manque de moyens on ne peut qu'apprécier la mise en scène efficace et bien rythmée du futur réalisateur de Gun crazy qui excelle dans les scènes violentes tout en évitant les images sanglantes avec parfois un art de l'ellipse surprenant comme dans la scène ou deux truands viennent mitrailler une personne dans une chambre. Au lieu de montrer un cadavre criblé de balles on voit un bras qui s'affaisse au bas du lit.
Toutes ses qualités ont largement contribué à la solide réputation de ce grand classique qui a inspiré de nombreux autres réalisateurs.
Synopsis : Le policier Leonard Diamond cherche à prouver la culpabilité de l’intouchable Mr Brown, un escroc de haute volée. Dans son enquête, il va trouver une alliée inattendue en la personne de la maîtresse de Brown.
Une femme est poursuivie par deux individus, sa silhouette se détache sur un fond lumineux et est entourée d'ombres immenses. Dès les premières images on a un aperçu de la qualité première de ce film, la photographie. On la doit à l'un des meilleurs chefs opérateur de l'époque, John Alton, capable avec quelques sources d'éclairage de transformer une scène anodine en œuvre d'art.
Ce film noir au scénario solide brille par son interprétation. Richard Conte est impeccable en chef de gang implacable qui prend plaisir dans le crime et la torture. Cornel Wilde dont le jeu ressemble parfois à celui de Glenn Ford est tout à fait crédible en la personne de ce policier qui lui voue une haine acharnée. De nombreux second rôles bien dirigés, Brian Donlevy, Lee Van Cleef (tout jeune), Robert Middleton, Earl Holliman, viennent compléter un casting bien choisi.
Même si le film manque de moyens on ne peut qu'apprécier la mise en scène efficace et bien rythmée du futur réalisateur de Gun crazy qui excelle dans les scènes violentes tout en évitant les images sanglantes avec parfois un art de l'ellipse surprenant comme dans la scène ou deux truands viennent mitrailler une personne dans une chambre. Au lieu de montrer un cadavre criblé de balles on voit un bras qui s'affaisse au bas du lit.
Toutes ses qualités ont largement contribué à la solide réputation de ce grand classique qui a inspiré de nombreux autres réalisateurs.
zardi- Messages : 1937
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
c2302t aime ce message
Re: Dernier film visionné
Excellent Richard Conte dans ce film, même s'il est souvent très bon, et malheureusement oublié
c2302t- Messages : 862
Date d'inscription : 10/11/2019
Age : 51
Re: Dernier film visionné
Les aventuriers du désert / The walking hills (1949) de John Sturges - 6,5/10 (vu sur Ciné+)
Synopsis : Un groupe de chasseurs de trésors recherche un chariot chargé d'or, enterré des années plus tôt au cœur de la Vallée de la mort.
Comme pour Le trésor de la Sierra Madre sorti un an plus tôt, on retrouve un groupe d'individu animés par la soif de l'or. Après une brève introduction qui montre comment se décide l'expédition autour d'une table de poker qui est à mon avis le point faible du scénario tant les faits paraissent peu vraisemblables, le reste du film est un huis clos à ciel ouvert qui se passe dans le désert ce qui offre de belles images filmées par Charles Lawton Jr..
La mise en scène est correcte et John Sturges dont c'était un des premiers films s'attache à étudier les interactions entre les différents protagonistes mais n'arrive pas à créer une vraie tension dramatique car ceux-ci sont trop nombreux et de plus l'or n'est pas au rendez-vous. Pour éviter l'ennui une romance vient égayer l'histoire mais celle-ci n'arrive pas à nous emballer malgré la beauté et le charme d'Ella Raines, la faute au caractère du personnage trop sage interprété par Randolph Scott qui semble lui préférer des chevaux ( au passage quelle idée saugrenue que d'emmener une jument sur le point de mettre bas en plein désert !).
Seuls John Ireland et Arthur Kennedy émergent du lot et on a droit à une séquence originale de bataille à coups de pelles ainsi que de belles chansons blues interprétées par Josh White.
Un film d'aventures qui se disperse un peu trop mais qui reste agréable à regarder.
Synopsis : Un groupe de chasseurs de trésors recherche un chariot chargé d'or, enterré des années plus tôt au cœur de la Vallée de la mort.
Comme pour Le trésor de la Sierra Madre sorti un an plus tôt, on retrouve un groupe d'individu animés par la soif de l'or. Après une brève introduction qui montre comment se décide l'expédition autour d'une table de poker qui est à mon avis le point faible du scénario tant les faits paraissent peu vraisemblables, le reste du film est un huis clos à ciel ouvert qui se passe dans le désert ce qui offre de belles images filmées par Charles Lawton Jr..
La mise en scène est correcte et John Sturges dont c'était un des premiers films s'attache à étudier les interactions entre les différents protagonistes mais n'arrive pas à créer une vraie tension dramatique car ceux-ci sont trop nombreux et de plus l'or n'est pas au rendez-vous. Pour éviter l'ennui une romance vient égayer l'histoire mais celle-ci n'arrive pas à nous emballer malgré la beauté et le charme d'Ella Raines, la faute au caractère du personnage trop sage interprété par Randolph Scott qui semble lui préférer des chevaux ( au passage quelle idée saugrenue que d'emmener une jument sur le point de mettre bas en plein désert !).
Seuls John Ireland et Arthur Kennedy émergent du lot et on a droit à une séquence originale de bataille à coups de pelles ainsi que de belles chansons blues interprétées par Josh White.
Un film d'aventures qui se disperse un peu trop mais qui reste agréable à regarder.
zardi- Messages : 1937
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
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