Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Les boucaniers / The buccaneer (1958) d'Anthony Quinn - 7/10 (Vu sur Paramount channel)
Synopsis : Chef d'une république de Boucaniers située dans l'embouchure du Mississippi, Jean Lafitte est redouté de tous les navires marchands croisant dans la mer des Caraïbes, excepté ceux battant pavillon américain que le flibustier respecte scrupuleusement.
Avant de lancer le top sur les remakes j'ai profité de l'occasion pour découvrir celui-ci. C'est en effet le remake du film Les flibustiers de Cecil B. DeMille et c'est lui qui devait le tourner, mais trop malade il en confia la direction à son gendre Anthony Quinn dont ce sera la seule apparition derrière la caméra.
Même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre c'est un film agréable à regarder avec une belle utilisation du technicolor. Malheureusement le film souffre d'un manque de moyens, de décors omniprésents et de trop de dialogues. Malgré tout la scène de bataille à la fin du film est assez réussie compte tenu des moyens mis en jeu.
L'intérêt vient surtout de la qualité de l'interprétation. Avec la prestance qu'on lui connait Yul Brynner incarne un Jean Laffitte convaincant, de même Charlton Heston en impose dans le rôle du tristement célèbre général Jackson. Si vous ajoutez dans les seconds rôles un truculent Charles Boyer et les ravissantes Inger Stevens et Claire Bloom vous avez là un casting de choix qui sauve ce film à la mise en scène très classique.
On passe un bon moment mais on est loin des chefs-d'oeuvre du genre.
J'ai longtemps attendu ce film, et j'ai été très content de le trouver enfin, même si je savais bien qu'effectivement, il ne pouvait pas tout-à-fait rivaliser avec les chefs-d'œuvres du genre ( "L'aigle des mers", "Capitaine Blood" , "Le cygne noir", "L'île au trésor", "Pavillon noir" ..... ), mais pour moi, il n'en est pas si loin que çà . Il faut dire aussi qu'à l'instar par exemple du "Robin des bois" avec Errol Flynn, quelques films ont sur mon vécu le doux parfum de la nostalgie, pour les avoir découvert au cinéma avec mon père ( lors de reprises en salles, bien sûr ), qui adorait les films d'aventures et qui m'a collé le virus très tôt ( ma mère était plus "comédies musicales", et c'est avec elle que j'ai appris à apprécier les films avec Fred Astaire, Gene Kelly Cyd Charisse et Ginger Rogers ) . Ensuite, les multiples diffusions télé ont entretenu ( et même développé ) une addiction qui ne s'est jamais démenti

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Re: Dernier film visionné
Lilith (1964) de Robert Rossen - 7/10

Synopsis : De retour de la guerre, Vincent Bruce trouve un emploi d’aide-soignant dans une clinique psychiatrique de la Nouvelle Angleterre. Très vite, il tombe sous le charme vénéneux de Lilith Arthur, une jeune patiente atteinte d’une étrange forme de schizophrénie…
Dernier film de Robert Rossen connu surtout pour L'arnaqueur mais dont la filmographie témoigne d'une grande variété de sujets. Ici il s'intéresse à la psychiatrie qui était très en vogue à cette époque. Comme dans Vol au dessus d'un nid de coucou l'action se situe dans un asile psychiatrique où les patients tiennent les rôles principaux mais l'ambiance est tout autre et on n'a pas l'impression d'être dans un milieu carcéral. Ici pas de Miss Ratched, le personnel fait preuve de compassion pour les malades et ceux ci semblent jouir d'une relative liberté.
Le métrage est centré sur le personnage de Vincent (Warren Beatty) un rééducateur débutant qui va tomber sous le charme de Lilith une jeune et belle schizophrène (Jean Seberg) elle même courtisée par un autre patient, Stephen (Peter Fonda). On ne sait pratiquement rien des antécédents de ces personnages ce qui donne un caractère étrange à l'histoire. Si Jean Seberg illumine l'écran par sa beauté, sa vivacité et son sourire (pour moi son meilleur rôle), Warren Beatty appliquant les règles de l'actor studio se campe dans des attitudes mutiques et stéréotypées qui gâchent le film. Ce comportement sera l'objet de conflits pendant le tournage avec Robert Rossen et Peter Fonda.
La mise en scène est étonnante à plus d'un titre. On a l'impression que Rossen, très malade et vilipendé par ses confrères pour avoir dénoncé certains cinéastes dans la chasse aux sorcières, a voulu montrer tout son savoir faire et procéder à des essais expérimentaux comme des fondus enchaînés ou des images en surimpression. Certaines scènes sont très réussies grâce à la belle photographie d'Eugen Shuftan.
La fin du film abrupte au montage serré marque bien l'entrée dans la folie du personnage principal.
Un film qui possède des qualités indéniables mais il est gâché par le jeu de Warren Beatty.

Synopsis : De retour de la guerre, Vincent Bruce trouve un emploi d’aide-soignant dans une clinique psychiatrique de la Nouvelle Angleterre. Très vite, il tombe sous le charme vénéneux de Lilith Arthur, une jeune patiente atteinte d’une étrange forme de schizophrénie…
Dernier film de Robert Rossen connu surtout pour L'arnaqueur mais dont la filmographie témoigne d'une grande variété de sujets. Ici il s'intéresse à la psychiatrie qui était très en vogue à cette époque. Comme dans Vol au dessus d'un nid de coucou l'action se situe dans un asile psychiatrique où les patients tiennent les rôles principaux mais l'ambiance est tout autre et on n'a pas l'impression d'être dans un milieu carcéral. Ici pas de Miss Ratched, le personnel fait preuve de compassion pour les malades et ceux ci semblent jouir d'une relative liberté.
Le métrage est centré sur le personnage de Vincent (Warren Beatty) un rééducateur débutant qui va tomber sous le charme de Lilith une jeune et belle schizophrène (Jean Seberg) elle même courtisée par un autre patient, Stephen (Peter Fonda). On ne sait pratiquement rien des antécédents de ces personnages ce qui donne un caractère étrange à l'histoire. Si Jean Seberg illumine l'écran par sa beauté, sa vivacité et son sourire (pour moi son meilleur rôle), Warren Beatty appliquant les règles de l'actor studio se campe dans des attitudes mutiques et stéréotypées qui gâchent le film. Ce comportement sera l'objet de conflits pendant le tournage avec Robert Rossen et Peter Fonda.
La mise en scène est étonnante à plus d'un titre. On a l'impression que Rossen, très malade et vilipendé par ses confrères pour avoir dénoncé certains cinéastes dans la chasse aux sorcières, a voulu montrer tout son savoir faire et procéder à des essais expérimentaux comme des fondus enchaînés ou des images en surimpression. Certaines scènes sont très réussies grâce à la belle photographie d'Eugen Shuftan.
La fin du film abrupte au montage serré marque bien l'entrée dans la folie du personnage principal.
Un film qui possède des qualités indéniables mais il est gâché par le jeu de Warren Beatty.
Dernière édition par zardi le Jeu 3 Fév - 19:59, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Dead Man's Shoes (2004) de Shane Meadows - 7/10

Synopsis : Après huit années d’absence, Richard et son frère cadet Andy, légèrement attardé, sont de retour dans leur ville natale. Une petite bande de dealers minables fait la loi, les mêmes que quelques années auparavant avaient brutalisé Andy. Si Richard est revenu, c’est pour se venger. Commence alors une implacable croisade sanguinaire qui n’épargnera personne.
Un film de vengeance qui sort de l'ordinaire par son caractère réaliste et la violence presque pathologique qui y est développée. Tournée avec peu de moyens cette œuvre nous plonge dans un milieu parfois sordide où les protagonistes semblent tous avoir une attitude primaire, mus seulement par leur instinct. Seul le personnage incarné par Paddy Considine semble être sensé bien que submergé par un désir de vengeance forcené. Sa composition est sidérante de froideur et de volonté.
La photographie grisâtre, dans le ton du film, illustre bien cet univers glauque de gens en marge de la société.
La raison de cette vengeance est amenée par petites touches grâce à des flashback bien conçus.
Un film sans concession d'un réalisateur qui lui-même a été marqué par cette violence qu'il expose à l'écran.

Synopsis : Après huit années d’absence, Richard et son frère cadet Andy, légèrement attardé, sont de retour dans leur ville natale. Une petite bande de dealers minables fait la loi, les mêmes que quelques années auparavant avaient brutalisé Andy. Si Richard est revenu, c’est pour se venger. Commence alors une implacable croisade sanguinaire qui n’épargnera personne.
Un film de vengeance qui sort de l'ordinaire par son caractère réaliste et la violence presque pathologique qui y est développée. Tournée avec peu de moyens cette œuvre nous plonge dans un milieu parfois sordide où les protagonistes semblent tous avoir une attitude primaire, mus seulement par leur instinct. Seul le personnage incarné par Paddy Considine semble être sensé bien que submergé par un désir de vengeance forcené. Sa composition est sidérante de froideur et de volonté.
La photographie grisâtre, dans le ton du film, illustre bien cet univers glauque de gens en marge de la société.
La raison de cette vengeance est amenée par petites touches grâce à des flashback bien conçus.
Un film sans concession d'un réalisateur qui lui-même a été marqué par cette violence qu'il expose à l'écran.
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Re: Dernier film visionné
Dune (2021) de Denis Villeneuve - 8/10

Synopsis : L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers - la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité.
J'avoue avoir été surpris par cette adaptation du célèbre roman (saga) de SF que j'ai lu et relu quand j'étais ado. En effet après avoir lu tant de critiques dithyrambiques sur ce film, je m'attendais à quelque chose de plus flamboyant et de plus émouvant.
Tout d'abord les points positifs et ils sont nombreux. La maîtrise technique est bien au rendez-vous, les décors sont somptueux, les images du désert sont magnifiques, le rendu sonore est très réussi et le scénario respecte la trame du roman. On a quelques belles trouvailles comme les ornithoptères. La première partie sur la planète Caladan, claire et didactique, prend le temps de présenter les personnages et les enjeux (en particulier pour le Bene Gesserit) tout en évitant des dialogues trop nombreux. La plupart des acteurs font une bonne composition et Timothée Chalamet, malgré son apparente fragilité, incarne assez bien le futur messie même si on aurait aimé voir plus de ferveur dans son jeu.
Et maintenant les points négatifs, nombreux eux aussi. L'uniformité des teintes surtout dans le passage qui se déroule dans Harrakeen, effets spéciaux obligent, on est dans un univers grisâtre et uniforme peu enthousiasmant. La musique assourdissante de Hans Zimmer noie tout et manque de variété. On aurait aimé des thèmes variés comme pour Le seigneur des anneaux adaptés à chacun des peuples montrés à l'écran. Les personnes dans le désert semblent immunisées contre la chaleur, d'accord ils ont des distilles, mais quand même, pas une goutte de sueur ! Enfin pour moi, le plus important, je n'ai ressenti presqu'aucune empathie pour les personnages. Alors que dans ses premières œuvres le réalisateur savait si bien reproduire l'émotion, ici elle semble être absente, on en vient presqu'à regretter certaines séquences outrancières de l'adaptation de Lynch tant le film semble aseptisé.
Malgré ces reproches j'ai quand même apprécié cet opus et j'ai hâte de pouvoir regarder la deuxième partie.

Synopsis : L’histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s’il veut préserver l’avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l’univers - la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l’humanité.
J'avoue avoir été surpris par cette adaptation du célèbre roman (saga) de SF que j'ai lu et relu quand j'étais ado. En effet après avoir lu tant de critiques dithyrambiques sur ce film, je m'attendais à quelque chose de plus flamboyant et de plus émouvant.
Tout d'abord les points positifs et ils sont nombreux. La maîtrise technique est bien au rendez-vous, les décors sont somptueux, les images du désert sont magnifiques, le rendu sonore est très réussi et le scénario respecte la trame du roman. On a quelques belles trouvailles comme les ornithoptères. La première partie sur la planète Caladan, claire et didactique, prend le temps de présenter les personnages et les enjeux (en particulier pour le Bene Gesserit) tout en évitant des dialogues trop nombreux. La plupart des acteurs font une bonne composition et Timothée Chalamet, malgré son apparente fragilité, incarne assez bien le futur messie même si on aurait aimé voir plus de ferveur dans son jeu.
Et maintenant les points négatifs, nombreux eux aussi. L'uniformité des teintes surtout dans le passage qui se déroule dans Harrakeen, effets spéciaux obligent, on est dans un univers grisâtre et uniforme peu enthousiasmant. La musique assourdissante de Hans Zimmer noie tout et manque de variété. On aurait aimé des thèmes variés comme pour Le seigneur des anneaux adaptés à chacun des peuples montrés à l'écran. Les personnes dans le désert semblent immunisées contre la chaleur, d'accord ils ont des distilles, mais quand même, pas une goutte de sueur ! Enfin pour moi, le plus important, je n'ai ressenti presqu'aucune empathie pour les personnages. Alors que dans ses premières œuvres le réalisateur savait si bien reproduire l'émotion, ici elle semble être absente, on en vient presqu'à regretter certaines séquences outrancières de l'adaptation de Lynch tant le film semble aseptisé.
Malgré ces reproches j'ai quand même apprécié cet opus et j'ai hâte de pouvoir regarder la deuxième partie.
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Re: Dernier film visionné

Pas eu le temps de le voir avant la fin du top espionnage, mais je viens de rattraper le coup, peu après le bouclage par Surfeur !
Je l'avais vu il y a tellement longtemps sur une diffusion télé que je ne me rappelais que très peu de l'intrigue, mais je me souvenais que je l'avais apprécié !
Le film est donc très romancé par rapport à la vérité Historique de cette affaire, le véritable "Cicéron" ayant été un turc plutôt falot , alors qu'ici James Mason incarne un valet de chambre britannique cultivé, avec des manières de gentleman ! Mais hors ces quelques entorses à L'Histoire, le scénario, s'appuyant sur un socle véridique, est vraiment jouissif, avec ce jeu permanent de poker-menteur où chacun cherche à berner les autres

Sans spoilier, l'intrigue porte sur un serviteur sans aucun scrupule de l'ambassade d'Angleterre en Turquie, pendant la guerre 39-45, lequel va tenter de vendre aux allemands des renseignements ultra-secrets sur les manœuvres des alliés, documents se trouvant dans un coffre-fort ( au demeurant bien peu protégé

Entre une vénale comtesse polonaise ( Danielle Darrieux , personnage fictif rajouté à l'histoire, somptueusement égoïste et bien peu reluisante elle aussi ), des dignitaires nazis fort peu convaincus de la valeur réelle des renseignements, et des britanniques plus ou moins naïfs ( à ce point-là, c'est limite crédible ), l'espion - au début particulièrement maître de la situation - va voir progressivement les choses s'inverser et lui échapper, jusqu'au twist final que personnellement je n'avais pas vu venir ( et dont je ne me rappelais pas malgré un visionnage télé, mais je devais encore être adolescent

Le disque comporte 3 bonus : une analyse du film, un éclairage historique, et un téléfilm de 50 mn sur le même thème ( qu'il me reste à regarder, je me suis arrêté après les 2 premiers bonus ) .
Bien sûr d'aucuns le trouveront daté ( c'est un film de 1952 ) . A l'époque, les codes du cinéma utilisés pour faire comprendre l'évolution de l'intrigue au spectateur étaient assez simples, de même que les approches psychologiques permettant de cerner assez vite les profils des protagonistes .
De nos jours, les choses sont souvent nettement plus alambiquées et bien moins directes, à charge pour le spectateur de se triturer les méninges et d'assembler les morceaux du puzzle, ce qui peut parfois nécessiter de voir un film plusieurs fois pour bien en appréhender tous les tenants et les aboutissants .
Les complications m'ayant souvent posé quelques problèmes




Ceci dit, cela n'aurait pas changé grand chose si je l'avais vu avant la dead-line du top espionnage, car sur les 20 titres, je l'aurais sans doute placé dans les 4 ou 5 dernières places de mon classement !
Barbe-Noire- Messages : 2925
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Re: Dernier film visionné
Les ailes de la renommée / The wings of fame (1990) d'Otakar Votocek - 7,5/10

Synopsis : Tué par la chute d’un projecteur après avoir abattu la star de cinéma César Valentin, coupable à ses yeux de s’être approprié son oeuvre, l’écrivain Brian Smith débarque sur une île perdue dans les limbes, quelque part entre la vie et la mort. Il y retrouve non seulement sa victime, mais croise aussi d’autres illustres défunts, tous pensionnaires d’un gigantesque hôtel régi par des règles particulières, les personnalités présentes dans la mémoire des vivants bénéficiant de tout de confort dû à leur rang, tandis que ceux dont le souvenir décline croupissent désormais dans d’insalubres mansardes…
Unique long-métrage d'un cinéaste jusque là inconnu, ce film marque par l'originalité de son scénario et la performance des deux acteurs principaux. Idée géniale que ce palace pour décédés célèbres dont le séjour est conditionné au maintien de leur renommée dans le monde des vivants. Qui plus est la qualité de l'accueil va de pair avec leur notoriété. On découvre ainsi quelques personnages célèbres comme Einstein et Hemingway. Le réalisateur n'insiste pas trop sur eux ce qui aurait pu donner l'occasion à quelques séquences savoureuses. Il se concentre sur un duo joué par Peter O'Toole et Colin Firth que tout oppose, l'âge, le caractère, le comportement et les motivations et c'est dans cet antagonisme que le scénario est efficace. On assiste à un retournement de situation, le dominant perdant de sa superbe pour finir dépendant de son adversaire.
Un rôle d'autodérision sur mesure pour Peter O'Toole qui cabotine à merveille. A noter la présence courte mais plaisante de la sensuelle Marie Trintignant.
Un film qui sort des sentiers battus et qui avait charmé les spectateurs lors de sa présentation aux festivals d'Avoriaz et d'Angers.

Synopsis : Tué par la chute d’un projecteur après avoir abattu la star de cinéma César Valentin, coupable à ses yeux de s’être approprié son oeuvre, l’écrivain Brian Smith débarque sur une île perdue dans les limbes, quelque part entre la vie et la mort. Il y retrouve non seulement sa victime, mais croise aussi d’autres illustres défunts, tous pensionnaires d’un gigantesque hôtel régi par des règles particulières, les personnalités présentes dans la mémoire des vivants bénéficiant de tout de confort dû à leur rang, tandis que ceux dont le souvenir décline croupissent désormais dans d’insalubres mansardes…
Unique long-métrage d'un cinéaste jusque là inconnu, ce film marque par l'originalité de son scénario et la performance des deux acteurs principaux. Idée géniale que ce palace pour décédés célèbres dont le séjour est conditionné au maintien de leur renommée dans le monde des vivants. Qui plus est la qualité de l'accueil va de pair avec leur notoriété. On découvre ainsi quelques personnages célèbres comme Einstein et Hemingway. Le réalisateur n'insiste pas trop sur eux ce qui aurait pu donner l'occasion à quelques séquences savoureuses. Il se concentre sur un duo joué par Peter O'Toole et Colin Firth que tout oppose, l'âge, le caractère, le comportement et les motivations et c'est dans cet antagonisme que le scénario est efficace. On assiste à un retournement de situation, le dominant perdant de sa superbe pour finir dépendant de son adversaire.
Un rôle d'autodérision sur mesure pour Peter O'Toole qui cabotine à merveille. A noter la présence courte mais plaisante de la sensuelle Marie Trintignant.
Un film qui sort des sentiers battus et qui avait charmé les spectateurs lors de sa présentation aux festivals d'Avoriaz et d'Angers.
Dernière édition par zardi le Sam 5 Fév - 11:47, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Symphonie pour un massacre (1963) de Jacques Deray - 7,5/10

Synopsis : Sur un gros coup avec quatre truands, Jabeke entend faire cavalier seul pour rafler la mise et entreprend d’attiser la haine entre ses complices…
J'avoue avoir été surpris par la qualité de ce polar qui m'a fait penser à ceux de Melville. Dans la tradition des films de truands américains, il brille par son scénario bien ficelé où on reconnait la patte réaliste de José Giovanni et par l'interprétation sans faille de ses acteurs. Charles Vanel et Claude dauphin apportent toute la maîtrise de leur expérience, José Giovanni est convaincant dans un rôle presque autobiographique tandis que Michel Auclair et Jean Rochefort ne déparent pas malgré leur jeunesse. C'est d'ailleurs ce dernier qui est le plus marquant dans un rôle à contre emploi de tueur sans état d'âme avec un jeu sobre et glacial, loin des facéties qui émailleront ses apparitions dans la poursuite de sa carrière. Détail amusant, il apparait imberbe et utilise une moustache pour se déguiser.
La mise en scène est précise, rien n'ai laissé au hasard, tout élément superflu est éliminé pour maintenir un rythme soutenu pendant toute la durée du film. Les dialogues sont courts avec quelques expressions populaires bienvenues. A signaler une apparition brève mais réussie de Michèle Mercier.
Un polar presque noir que j'ai apprécié, bien meilleur que la réputation qu'avaient créée les critiques de la nouvelle vague à l'époque de sa sortie.

Synopsis : Sur un gros coup avec quatre truands, Jabeke entend faire cavalier seul pour rafler la mise et entreprend d’attiser la haine entre ses complices…
J'avoue avoir été surpris par la qualité de ce polar qui m'a fait penser à ceux de Melville. Dans la tradition des films de truands américains, il brille par son scénario bien ficelé où on reconnait la patte réaliste de José Giovanni et par l'interprétation sans faille de ses acteurs. Charles Vanel et Claude dauphin apportent toute la maîtrise de leur expérience, José Giovanni est convaincant dans un rôle presque autobiographique tandis que Michel Auclair et Jean Rochefort ne déparent pas malgré leur jeunesse. C'est d'ailleurs ce dernier qui est le plus marquant dans un rôle à contre emploi de tueur sans état d'âme avec un jeu sobre et glacial, loin des facéties qui émailleront ses apparitions dans la poursuite de sa carrière. Détail amusant, il apparait imberbe et utilise une moustache pour se déguiser.
La mise en scène est précise, rien n'ai laissé au hasard, tout élément superflu est éliminé pour maintenir un rythme soutenu pendant toute la durée du film. Les dialogues sont courts avec quelques expressions populaires bienvenues. A signaler une apparition brève mais réussie de Michèle Mercier.
Un polar presque noir que j'ai apprécié, bien meilleur que la réputation qu'avaient créée les critiques de la nouvelle vague à l'époque de sa sortie.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Les ailes de la renommée / The wings of fame (1990) d'Otakar Votocek - 7,5/10
Synopsis : Tué par la chute d’un projecteur après avoir abattu la star de cinéma César Valentin, coupable à ses yeux de s’être approprié son oeuvre, l’écrivain Brian Smith débarque sur une île perdue dans les limbes, quelque part entre la vie et la mort. Il y retrouve non seulement sa victime, mais croise aussi d’autres illustres défunts, tous pensionnaires d’un gigantesque hôtel régi par des règles particulières, les personnalités présentes dans la mémoire des vivants bénéficiant de tout de confort dû à leur rang, tandis que ceux dont le souvenir décline croupissent désormais dans d’insalubres mansardes…
Unique long-métrage d'un cinéaste jusque là inconnu, ce film marque par l'originalité de son scénario et la performance des deux acteurs principaux. Idée géniale que ce palace pour décédés célèbres dont le séjour est conditionné au maintien de leur renommée dans le monde des vivants. Qui plus est la qualité de l'accueil va de pair avec leur notoriété. On découvre ainsi quelques personnages célèbres comme Einstein et Hemingway. Le réalisateur n'insiste pas trop sur eux ce qui aurait pu donner l'occasion à quelques séquences savoureuses. Il se concentre sur un duo joué par Peter O'Toole et Colin Firth que tout oppose, l'âge, le caractère, le comportement et les motivations et c'est dans cet antagonisme que le scénario est efficace. On assiste à un retournement de situation, le dominant perdant de sa superbe pour finir dépendant de son adversaire.
Un rôle d'autodérision sur mesure pour Peter O'Toole qui cabotine à merveille. A noter la présence courte mais plaisante de la sensuelle Marie Trintignant.
Un film qui sort des sentiers battus et qui avait charmé les spectateurs lors de sa présentation aux festivals d'Avoriaz et d'Angers.
Je ne mettrais à ce film que 6/10 pour les acteurs et actrice. Pour le reste le film m'a laissé de marbre, la fin étant encore plus ridicule que le reste du film...
J'ai du mal à comprendre le statut de film un peu "culte"... En même temps quand je vois d'autres chefs-d’œuvre de Félini, Bergmann, etc.
alamo- Messages : 740
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Re: Dernier film visionné
Culte ne veut pas dire chef-d'œuvre
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
zardi a écrit:Culte ne veut pas dire chef-d'œuvre
Effectivement ! "The rocky horror picture-show" est probablement le plus cultissime des films cultes, et pourtant il a tout le parfum du parfait nanar !
Je ne connaissais pas du tout "Les ailes de la renommée", je suis dubitatif sur le pitch ......

Barbe-Noire- Messages : 2925
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Re: Dernier film visionné
Boîte noire (2020) de Yann Gozlan - 7/10

Synopsis : Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.
Décidemment l'acoustique est à l'honneur. Après le succès de Le chant du loup, on a droit à un thriller où un personnage doué d'une ouïe performante est au cœur de l'histoire. Mais on change de décor en quittant un sous-marin pour un bureau d'étude où la technologie règne. Tout est question d'enregistrements sonores ou visuels, on passe d'un écran à un autre, ordinateur, tablette, écran GPS. Un univers froid où ce débat le personnage principal, accusé de paranoïa, qui part en guerre contre plus puissant que lui dans une enquête qui va se révéler périlleuse.
Si les ressorts de cette histoire ne sont pas très originaux, on peut apprécier le jeu des acteurs, en particulier Pierre Niney et Lou de Laâge avec des personnages bien campés. Le rythme est assez soutenu, la photographie met bien en valeur des décors souvent sophistiqués et le suspense est au rendez-vous.
Un film prenant bien qu'un peu long.

Synopsis : Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.
Décidemment l'acoustique est à l'honneur. Après le succès de Le chant du loup, on a droit à un thriller où un personnage doué d'une ouïe performante est au cœur de l'histoire. Mais on change de décor en quittant un sous-marin pour un bureau d'étude où la technologie règne. Tout est question d'enregistrements sonores ou visuels, on passe d'un écran à un autre, ordinateur, tablette, écran GPS. Un univers froid où ce débat le personnage principal, accusé de paranoïa, qui part en guerre contre plus puissant que lui dans une enquête qui va se révéler périlleuse.
Si les ressorts de cette histoire ne sont pas très originaux, on peut apprécier le jeu des acteurs, en particulier Pierre Niney et Lou de Laâge avec des personnages bien campés. Le rythme est assez soutenu, la photographie met bien en valeur des décors souvent sophistiqués et le suspense est au rendez-vous.
Un film prenant bien qu'un peu long.
zardi- Messages : 1670
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surfeur51 et phiphi931 aiment ce message
Re: Dernier film visionné
Je suis assez en phase avec ta critique, mais sans trouver trop de longueurs. J'ai trouvé le suspense bien maintenu jusqu'à une fin pas forcément anticipée. Personnellement, je suis plus près d'un 8.5/10.zardi a écrit:Un film prenant bien qu'un peu long.
surfeur51- Messages : 1791
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