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Re: Dernier film visionné
Le chemin de Halima / Halimin put (2012) de Arsen A. Ostojic - 8,5/10

Synopsis : Halima a perdu son fils, assassiné par des soldats serbes lors de la guerre en Bosnie et jeté dans l’un des nombreux charniers que compte le pays. Afin de lui donner une sépulture, elle se lance à la recherche de sa dépouille. Pour ce faire, elle doit retrouver sa nièce qui entretenait une relation particulière avec lui. Le long voyage de Halima va mettre à jour de douloureux secrets.
Quel gâchis ! La logique des distributeurs est vraiment incompréhensible. Voilà un film primé dans de nombreux festivals mais qui n'a été distribué que dans deux pays : La Croatie et l'Uruguay ! Heureusement que le support physique existe.
C'est pourtant une œuvre d'une grande force, digne des tragédies grecques, avec des interprètes qui dégagent une émotion puissante, en particulier les deux actrices féminines Alma Prica et Olga Pakalovic.
On suit cette femme dévastée qui voudrait faire le deuil de son fils cinq ans après le conflit dans l'ex Yougoslavie mais qui pour cela doit avoir l'aide de sa nièce. Le scénario est structuré à partir de flashbacks qui se situent de nombreuses années avant la guerre.
Cette histoire tirée de faits réels est un plaidoyer contre l'intolérance religieuse et l'absurdité de la guerre qui en résulte à l'origine ici d'un drame insoutenable révélé dans les dernières images. Les personnages féminins sont ici très forts contrairement aux hommes qui finissent par être victimes de la haine qui les déchirent.
Un film qui ne peut laisser indifférent et dont les images ne sont pas prêtes d'être effacées.

Synopsis : Halima a perdu son fils, assassiné par des soldats serbes lors de la guerre en Bosnie et jeté dans l’un des nombreux charniers que compte le pays. Afin de lui donner une sépulture, elle se lance à la recherche de sa dépouille. Pour ce faire, elle doit retrouver sa nièce qui entretenait une relation particulière avec lui. Le long voyage de Halima va mettre à jour de douloureux secrets.
Quel gâchis ! La logique des distributeurs est vraiment incompréhensible. Voilà un film primé dans de nombreux festivals mais qui n'a été distribué que dans deux pays : La Croatie et l'Uruguay ! Heureusement que le support physique existe.
C'est pourtant une œuvre d'une grande force, digne des tragédies grecques, avec des interprètes qui dégagent une émotion puissante, en particulier les deux actrices féminines Alma Prica et Olga Pakalovic.
On suit cette femme dévastée qui voudrait faire le deuil de son fils cinq ans après le conflit dans l'ex Yougoslavie mais qui pour cela doit avoir l'aide de sa nièce. Le scénario est structuré à partir de flashbacks qui se situent de nombreuses années avant la guerre.
Cette histoire tirée de faits réels est un plaidoyer contre l'intolérance religieuse et l'absurdité de la guerre qui en résulte à l'origine ici d'un drame insoutenable révélé dans les dernières images. Les personnages féminins sont ici très forts contrairement aux hommes qui finissent par être victimes de la haine qui les déchirent.
Un film qui ne peut laisser indifférent et dont les images ne sont pas prêtes d'être effacées.
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Juillet de sang / Cold in July (2014) de Jim Mickle - 6,5/10

Synopsis : 1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il va être entraîné malgré lui dans un monde de corruption et de violence…
Une série B qui démarre comme un thriller classique avec une histoire de vengeance assez bien écrite où s'affrontent Michael C. Hall et Sam Shepard. A partir du moment où le troisième larron, un détective très pittoresque incarné par Don Johnson les rejoint le film bascule dans une violence outrancière régie par les armes à feu. Le réalisateur connu pour ses films d'horreur se défoule dans une tuerie sauvage soutenue par une musique qui n'est pas sans rappeler celle de John Carpenter. La transition entre les deux parties parait malheureusement artificielle et peu crédible.
Malgré des éléments positifs dans la mise en scène et le caractère subversif des personnages, on a du mal s'immerger dans ce chaos où l'horreur l'emporte sur le réalisme.

Synopsis : 1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il va être entraîné malgré lui dans un monde de corruption et de violence…
Une série B qui démarre comme un thriller classique avec une histoire de vengeance assez bien écrite où s'affrontent Michael C. Hall et Sam Shepard. A partir du moment où le troisième larron, un détective très pittoresque incarné par Don Johnson les rejoint le film bascule dans une violence outrancière régie par les armes à feu. Le réalisateur connu pour ses films d'horreur se défoule dans une tuerie sauvage soutenue par une musique qui n'est pas sans rappeler celle de John Carpenter. La transition entre les deux parties parait malheureusement artificielle et peu crédible.
Malgré des éléments positifs dans la mise en scène et le caractère subversif des personnages, on a du mal s'immerger dans ce chaos où l'horreur l'emporte sur le réalisme.
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Les fantômes de Goya / Goya's Ghosts (2006) de Milos Forman - 7/10

Synopsis : À la fin du XVIIIe siècle, alors que le royaume d’Espagne subit les derniers sursauts de l’Inquisition et que les guerres napoléoniennes bouleversent l’Europe, le frère Lorenzo, impitoyable inquisiteur, s’en prend à Inès, la muse du peintre Francisco Goya. Abusivement accusée d’hérésie, Inès se retrouve emprisonnée. Pour Goya, c’est le début d’une période qui changera sa vie et son oeuvre à jamais…
Quand on regarde cette chronique sur une période tourmentée de l'histoire d'Espagne on est à la fois admiratif et déçu.
Admiratif car la mise en scène de Milos Forman est toujours pleine de maîtrise avec une belle reconstitution d'époque et une bonne direction d'acteurs. Le casting est de choix avec Javier Bardem, Nathalie Portman, Stellan Skarsgård et Michael Lonsdale tous performants.
Déçu car le scénario de Jean-Claude Carrière embrasse trop d'évènements disparates qui donnent au métrage un aspect confus. La première partie centrée sur l'inquisition est bien traitée mais avec une distanciation qui empêche toute empathie, par contre la seconde partie, après la libération d'Inès, apparait comme une suite décousue d'épisodes avec des ellipses trop importantes dignes d'une série télévisée mais pas d'un grand film. Jamais on ne ressent le souffle qui emportait des œuvres comme Amadeus ou Valmont
Le réalisateur qui voulait au départ faire une œuvre sur l'inquisition s'est laissè tenter par une fresque où trop de sujets sont traités. "Qui trop embrasse mal étreint", cette maxime s'applique parfaitement à ce film mineur dans la filmographie de Milos Forman.

Synopsis : À la fin du XVIIIe siècle, alors que le royaume d’Espagne subit les derniers sursauts de l’Inquisition et que les guerres napoléoniennes bouleversent l’Europe, le frère Lorenzo, impitoyable inquisiteur, s’en prend à Inès, la muse du peintre Francisco Goya. Abusivement accusée d’hérésie, Inès se retrouve emprisonnée. Pour Goya, c’est le début d’une période qui changera sa vie et son oeuvre à jamais…
Quand on regarde cette chronique sur une période tourmentée de l'histoire d'Espagne on est à la fois admiratif et déçu.
Admiratif car la mise en scène de Milos Forman est toujours pleine de maîtrise avec une belle reconstitution d'époque et une bonne direction d'acteurs. Le casting est de choix avec Javier Bardem, Nathalie Portman, Stellan Skarsgård et Michael Lonsdale tous performants.
Déçu car le scénario de Jean-Claude Carrière embrasse trop d'évènements disparates qui donnent au métrage un aspect confus. La première partie centrée sur l'inquisition est bien traitée mais avec une distanciation qui empêche toute empathie, par contre la seconde partie, après la libération d'Inès, apparait comme une suite décousue d'épisodes avec des ellipses trop importantes dignes d'une série télévisée mais pas d'un grand film. Jamais on ne ressent le souffle qui emportait des œuvres comme Amadeus ou Valmont
Le réalisateur qui voulait au départ faire une œuvre sur l'inquisition s'est laissè tenter par une fresque où trop de sujets sont traités. "Qui trop embrasse mal étreint", cette maxime s'applique parfaitement à ce film mineur dans la filmographie de Milos Forman.
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Ville haute, ville basse / East Side, West Side (1949) de Mervyn LeRoy - 7/10

Synopsis : Brandon Bourne est un coureur de jupons marié à Jessie. Celle-ci a décidé de lui laisser une seconde chance, suite à son aventure extraconjugale avec la belle et fascinante Isabel Lorrison.
Mervyn LeRoy qui a dirigé pendant sa carrière de nombreuses stars féminines d'Hollywood met en scène dans ce film trois actrices prestigieuses, Barbara Stanwyck, Ava Gardner et Cyd Charisse. Elles incarnent des personnages aux caractères très différents mais bien affirmés et dominent ce film dont le scénario est tiré d'un roman tous les deux écrits par des femmes. On a affaire à un film féminin où les hommes sont à leur merci. James Mason est excellent dans le rôle de mari torturé qui est le jouet de sa maîtresse et Van Heflin dont le dynamisme est étonnant, se plie à la volonté de celle qu'il aime.
La mise en scène est très classique et met bien en valeur les acteurs dans ce mélodrame de qualité mais peu original.

Synopsis : Brandon Bourne est un coureur de jupons marié à Jessie. Celle-ci a décidé de lui laisser une seconde chance, suite à son aventure extraconjugale avec la belle et fascinante Isabel Lorrison.
Mervyn LeRoy qui a dirigé pendant sa carrière de nombreuses stars féminines d'Hollywood met en scène dans ce film trois actrices prestigieuses, Barbara Stanwyck, Ava Gardner et Cyd Charisse. Elles incarnent des personnages aux caractères très différents mais bien affirmés et dominent ce film dont le scénario est tiré d'un roman tous les deux écrits par des femmes. On a affaire à un film féminin où les hommes sont à leur merci. James Mason est excellent dans le rôle de mari torturé qui est le jouet de sa maîtresse et Van Heflin dont le dynamisme est étonnant, se plie à la volonté de celle qu'il aime.
La mise en scène est très classique et met bien en valeur les acteurs dans ce mélodrame de qualité mais peu original.
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The ghost witer (2010) de Roman Polanski - 8/10

Synopsis : Un écrivain à la recherche d’un second souffle accepte de reprendre les mémoires de l’ex premier ministre d’Angleterre Adam Lang, enlisé dans un scandale médiatique. Mais le projet semble marqué par la fatalité : l’écrivain apprend que son prédécesseur, confident et ami d’Adam Lang, est mort dans un mystérieux accident… Plus qu’un travail d’écriture, il entame alors une véritable enquête…
Dans ce thriller politique, Roman Polanski a su créer une atmosphère menaçante ou la tension monte lentement mais inexorablement jusqu'à un final magnifique digne des meilleurs Hitchcock. Les couleurs froides et les décors glacés de cette villa qui ressemble à un blockhaus en bord de mer sous un ciel souvent gris créent une ambiance froide et angoissante.
Comme d'habitude la direction d'acteur reste un point fort. Bien que l'écrivain (Robert Harris) du roman à l'origine du film l'ai réfuté, le premier ministre anglais au cœur de l'énigme ressemble fortement à Tony Blair et est incarné par un Pierce Brosnan très en forme aussi bien quand il est décontracté que lorsqu'il se met en colère. Le jeu souvent minimaliste d'Ewan McGregor colle très bien à ce détective amateur dont la curiosité va porter ses fruits en révélant un complot international. On retrouve ainsi un univers déjà développé dans d'autres films du même réalisateur comme Frantic ou Chinatown. Olivia Williams est convaincante en séductrice manipulatrice. Les seconds rôles, Tom Wilkinson en tête, ne déparent pas un casting de choix.
Bien que la post production ait souffert des démêlés judiciaires ce film marque un renouveau dans la carrière très riche du réalisateur.

Synopsis : Un écrivain à la recherche d’un second souffle accepte de reprendre les mémoires de l’ex premier ministre d’Angleterre Adam Lang, enlisé dans un scandale médiatique. Mais le projet semble marqué par la fatalité : l’écrivain apprend que son prédécesseur, confident et ami d’Adam Lang, est mort dans un mystérieux accident… Plus qu’un travail d’écriture, il entame alors une véritable enquête…
Dans ce thriller politique, Roman Polanski a su créer une atmosphère menaçante ou la tension monte lentement mais inexorablement jusqu'à un final magnifique digne des meilleurs Hitchcock. Les couleurs froides et les décors glacés de cette villa qui ressemble à un blockhaus en bord de mer sous un ciel souvent gris créent une ambiance froide et angoissante.
Comme d'habitude la direction d'acteur reste un point fort. Bien que l'écrivain (Robert Harris) du roman à l'origine du film l'ai réfuté, le premier ministre anglais au cœur de l'énigme ressemble fortement à Tony Blair et est incarné par un Pierce Brosnan très en forme aussi bien quand il est décontracté que lorsqu'il se met en colère. Le jeu souvent minimaliste d'Ewan McGregor colle très bien à ce détective amateur dont la curiosité va porter ses fruits en révélant un complot international. On retrouve ainsi un univers déjà développé dans d'autres films du même réalisateur comme Frantic ou Chinatown. Olivia Williams est convaincante en séductrice manipulatrice. Les seconds rôles, Tom Wilkinson en tête, ne déparent pas un casting de choix.
Bien que la post production ait souffert des démêlés judiciaires ce film marque un renouveau dans la carrière très riche du réalisateur.
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Re: Dernier film visionné
Les faussaires / Die Fälscher (2008) de Stefan Ruzowitzky - 6/10

Synopsis : Berlin, 1936, Salomon « Sally » Sorowitsch est le roi des faussaires, expert en billets de banque. Juif trahi sous l’Allemagne nazie, il est arrêté par la Gestapo et interné dans le camp de Mauthausen. Mais Sally est vite transféré dans le camp de Sachsenhausen. Il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Les nazis souhaitent qu’il collabore à l’Opération Bernhard : affaiblir l’économie des alliés…
Il y a longtemps que ce dvd dormait sur une étagère, sans doute était ce prémonitoire car j'ai été très déçu par sa vision. Comment ce film a-t-il pu avoir l'oscar du meilleur film étranger ? Mystère (Katyn présent dans la sélection lui est à mon avis bien supérieur).
D'accord, le sujet est intéressant et peu connu d'autant plus que le film n'est pas manichéen. L'interprétation est plutôt bonne et très réaliste. Mais que la mise en scène est lourde et peu imaginative. Le scénario est handicapé par un prologue et un épilogue ratés. Seul le problème des relations entre prisonniers est correctement approfondi avec ce dilemme entre le fait de survivre en collaborant ou d'être exécuté.
Cela aurait pu faire un bon film avec une réalisation de meilleure qualité.

Synopsis : Berlin, 1936, Salomon « Sally » Sorowitsch est le roi des faussaires, expert en billets de banque. Juif trahi sous l’Allemagne nazie, il est arrêté par la Gestapo et interné dans le camp de Mauthausen. Mais Sally est vite transféré dans le camp de Sachsenhausen. Il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Les nazis souhaitent qu’il collabore à l’Opération Bernhard : affaiblir l’économie des alliés…
Il y a longtemps que ce dvd dormait sur une étagère, sans doute était ce prémonitoire car j'ai été très déçu par sa vision. Comment ce film a-t-il pu avoir l'oscar du meilleur film étranger ? Mystère (Katyn présent dans la sélection lui est à mon avis bien supérieur).
D'accord, le sujet est intéressant et peu connu d'autant plus que le film n'est pas manichéen. L'interprétation est plutôt bonne et très réaliste. Mais que la mise en scène est lourde et peu imaginative. Le scénario est handicapé par un prologue et un épilogue ratés. Seul le problème des relations entre prisonniers est correctement approfondi avec ce dilemme entre le fait de survivre en collaborant ou d'être exécuté.
Cela aurait pu faire un bon film avec une réalisation de meilleure qualité.
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Chez les heureux du monde / The house of mirth (2000) de Terence Davies - 7/10

Synopsis : Lily Bart, ravissante jeune femme au sommet de sa gloire mondaine, découvre subitement la précarité de sa position, alors que son charme et sa beauté font naître intérêt malveillant et jalousie. A la recherche d’un mari fortuné mais trop honnête pour se vendre, Lily semble toujours faire le bon choix au mauvais moment…
Cette adaptation fidèle du roman d'Edith Wharton reconstitue le mode de vie de l'aristocratie newyorkaise au début du vingtième siècle avec une photographie, des costumes et des décors très soignés. On suit pendant plus de deux heures une belle jeune femme qui pour respecter des préceptes moraux va refuser toute compromission et finir dans la déchéance. Cette héroïne est interprétée par Gillian Anderson très loin de son rôle d'agent Scully qui l'a rendue célèbre. Très bien dirigée par Davis qui capte magnifiquement les émotions sur son visage elle fait preuve de beaucoup de sensibilité et son jeu est très juste aussi bien dans la joie que dans la détresse.
Si on peut reprocher quelques longueurs, on ne peut par contre qu'apprécier cette analyse sociale qui transperce les apparences pour montrer l'artificialité et la cruauté de ces grands bourgeois qui ne cherchent qu'à préserver leurs avantages au mépris des plus faibles.
Un beau drame qu'on aurait pu intituler "Grandeur et misère d'une non courtisane".

Synopsis : Lily Bart, ravissante jeune femme au sommet de sa gloire mondaine, découvre subitement la précarité de sa position, alors que son charme et sa beauté font naître intérêt malveillant et jalousie. A la recherche d’un mari fortuné mais trop honnête pour se vendre, Lily semble toujours faire le bon choix au mauvais moment…
Cette adaptation fidèle du roman d'Edith Wharton reconstitue le mode de vie de l'aristocratie newyorkaise au début du vingtième siècle avec une photographie, des costumes et des décors très soignés. On suit pendant plus de deux heures une belle jeune femme qui pour respecter des préceptes moraux va refuser toute compromission et finir dans la déchéance. Cette héroïne est interprétée par Gillian Anderson très loin de son rôle d'agent Scully qui l'a rendue célèbre. Très bien dirigée par Davis qui capte magnifiquement les émotions sur son visage elle fait preuve de beaucoup de sensibilité et son jeu est très juste aussi bien dans la joie que dans la détresse.
Si on peut reprocher quelques longueurs, on ne peut par contre qu'apprécier cette analyse sociale qui transperce les apparences pour montrer l'artificialité et la cruauté de ces grands bourgeois qui ne cherchent qu'à préserver leurs avantages au mépris des plus faibles.
Un beau drame qu'on aurait pu intituler "Grandeur et misère d'une non courtisane".
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Re: Dernier film visionné
La foule / The crowd (1928) de King Vidor - 9,5/10

Synopsis : Mary et John se rencontrent à Coney Island et se marient. Ils ont deux enfants dont l’un meurt. Malgré ses rêves, John ne parvient pas à se dégager de « la foule » qui le submerge.[/font]
Fort de son succès avec La grande parade le plus américain des grands réalisateur de la période classique d'Hollywood nous offre ici un chef-d'œuvre qui va mettre à mal le fameux "rêve américain".
Imprégné du sentiment qu'il a une grande destinée un jeune homme (James Murray) refuse de se noyer dans la foule qui l'entoure. Malgré une femme aimante (Eleanor Boardman), les désillusions s'accumulent et quand le drame frappe le ménage la seule voie de salut sera de rentrer dans le rang et d'accepter sa condition. Cette œuvre incroyable de modernité pourrait se passer de nos jours avec les joies et les tracas de ce couple si humain. La vie des newyorkais est très bien rendue, une grande partie du film se déroulant en extérieur si bien que le troisième personnage principal est la cité elle-même.
De grandes scènes aussi bien humoristiques que dramatiques émaillent le film comme la nuit de noces dans le wagon lit ou la visite des chutes du Niagara ou encore la virée dans Coney Island dont la fraîcheur n'est pas sans rappeler un autre film muet Les hommes le dimanche. Du point de vue artistique, on sent l'influence de l'expressionisme avec des plans digne de Metropolis (vision ascendante de gratte-ciel immenses, nurserie démesurée, salles de travail avec des bureaux qui semblent faire partie d'une fourmilière). La scène ou le garçon apprend la mort de son père dans un escalier avec un travelling en contre plongée en est un exemple très réussi.
La direction d'acteurs est d'une justesse irréprochable en ce qui concerne les deux personnages principaux un peu moins pour les seconds rôles parfois outrés. Eleanor Boardman est émouvante et James Murray, acteur peu connu, fait une composition remarquable.
C'est la fin ouverte et optimiste qui nous est montrée ici, le réalisateur ayant prévu plusieurs fins possibles. Là encore le plan où la caméra part du couple regardant un spectacle pour arriver avec un zoom inversé à le montrer noyé dans une foule de spectateurs est d'un symbolisme étonnant.
Je ne peux que conseiller ce film aux cinéphiles qui ne le connaissent pas, on peut parler à juste titre de chef-d'œuvre.

Synopsis : Mary et John se rencontrent à Coney Island et se marient. Ils ont deux enfants dont l’un meurt. Malgré ses rêves, John ne parvient pas à se dégager de « la foule » qui le submerge.[/font]
Fort de son succès avec La grande parade le plus américain des grands réalisateur de la période classique d'Hollywood nous offre ici un chef-d'œuvre qui va mettre à mal le fameux "rêve américain".
Imprégné du sentiment qu'il a une grande destinée un jeune homme (James Murray) refuse de se noyer dans la foule qui l'entoure. Malgré une femme aimante (Eleanor Boardman), les désillusions s'accumulent et quand le drame frappe le ménage la seule voie de salut sera de rentrer dans le rang et d'accepter sa condition. Cette œuvre incroyable de modernité pourrait se passer de nos jours avec les joies et les tracas de ce couple si humain. La vie des newyorkais est très bien rendue, une grande partie du film se déroulant en extérieur si bien que le troisième personnage principal est la cité elle-même.
De grandes scènes aussi bien humoristiques que dramatiques émaillent le film comme la nuit de noces dans le wagon lit ou la visite des chutes du Niagara ou encore la virée dans Coney Island dont la fraîcheur n'est pas sans rappeler un autre film muet Les hommes le dimanche. Du point de vue artistique, on sent l'influence de l'expressionisme avec des plans digne de Metropolis (vision ascendante de gratte-ciel immenses, nurserie démesurée, salles de travail avec des bureaux qui semblent faire partie d'une fourmilière). La scène ou le garçon apprend la mort de son père dans un escalier avec un travelling en contre plongée en est un exemple très réussi.
La direction d'acteurs est d'une justesse irréprochable en ce qui concerne les deux personnages principaux un peu moins pour les seconds rôles parfois outrés. Eleanor Boardman est émouvante et James Murray, acteur peu connu, fait une composition remarquable.
C'est la fin ouverte et optimiste qui nous est montrée ici, le réalisateur ayant prévu plusieurs fins possibles. Là encore le plan où la caméra part du couple regardant un spectacle pour arriver avec un zoom inversé à le montrer noyé dans une foule de spectateurs est d'un symbolisme étonnant.
Je ne peux que conseiller ce film aux cinéphiles qui ne le connaissent pas, on peut parler à juste titre de chef-d'œuvre.
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Re: Dernier film visionné
La tortue rouge (2016) de Michael Dudok de Wit - 7,5/10

Synopsis : Un homme échoue sur une île déserte tropicale. Seul, il doit apprendre à survivre grâce à la nature, pas toujours accueillante, avec pour seuls compagnons les oiseaux et de petits crabes facétieux. Mais alors qu’il tente de s’enfuir sur son radeau d’infortune, il fait la rencontre d’une mystérieuse tortue sortie de l’eau. Sa vie va changer à jamais…
Un film qui va à contre-courant des tendances actuelles. Ici pas d'agitation inutile, pas de détails superflus, pas de dialogues non plus. Les images se suffisent à elles mêmes. Le dessin est épuré par contre l'animation est très réaliste et fluide, on sent l'influence et la technicité des studios Ghibli. Dans la première partie qui tient un peu de Robinson Crusoé il y a une vraie immersion avec la nature et l'océan. Après l'apparition de la tortue rouge le film bascule dans le fantastique et réussit le tour de force de nous faire assister aux tranches de vie de cette famille si unie et en parfaite osmose avec le cadre dans lequel ils vivent. C'est aussi le point faible du métrage car, en l'absence de dialogues, il n'y a pas d'identification possible avec les personnages. Jamais un gros plan ou d'échanges entre eux. Ils deviennent abstraits et si la poésie est bien présente la distanciation est trop grande.
Un film très particulier qui apparait plus comme une prouesse formelle et poétique mais auquel il manque cette étincelle qui suscite l'émotion malgré une musique très mélodieuse.
A noter sur le DVD la présence de trois œuvres antérieures du même réalisateur qui valent la peine d'être vues

Synopsis : Un homme échoue sur une île déserte tropicale. Seul, il doit apprendre à survivre grâce à la nature, pas toujours accueillante, avec pour seuls compagnons les oiseaux et de petits crabes facétieux. Mais alors qu’il tente de s’enfuir sur son radeau d’infortune, il fait la rencontre d’une mystérieuse tortue sortie de l’eau. Sa vie va changer à jamais…
Un film qui va à contre-courant des tendances actuelles. Ici pas d'agitation inutile, pas de détails superflus, pas de dialogues non plus. Les images se suffisent à elles mêmes. Le dessin est épuré par contre l'animation est très réaliste et fluide, on sent l'influence et la technicité des studios Ghibli. Dans la première partie qui tient un peu de Robinson Crusoé il y a une vraie immersion avec la nature et l'océan. Après l'apparition de la tortue rouge le film bascule dans le fantastique et réussit le tour de force de nous faire assister aux tranches de vie de cette famille si unie et en parfaite osmose avec le cadre dans lequel ils vivent. C'est aussi le point faible du métrage car, en l'absence de dialogues, il n'y a pas d'identification possible avec les personnages. Jamais un gros plan ou d'échanges entre eux. Ils deviennent abstraits et si la poésie est bien présente la distanciation est trop grande.
Un film très particulier qui apparait plus comme une prouesse formelle et poétique mais auquel il manque cette étincelle qui suscite l'émotion malgré une musique très mélodieuse.
A noter sur le DVD la présence de trois œuvres antérieures du même réalisateur qui valent la peine d'être vues
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Re: Dernier film visionné
Be happy / Happy-Go-Lucky (2008) de Mike Leigh - 7/10

Synopsis : Un regard sur quelques chapitres de la vie de Poppy, une institutrice joyeuse et haute en couleur du nord de Londres dont l'optimisme a tendance à exaspérer son entourage.
On peut à la fois adorer et détester ce personnage hors norme qu'est Poppy, une vraie tornade de joie de vivre, un concentré de bonne humeur qui adore faire la fête avec ses copines. Quand il lui arrive un malheur elle s'en débarrasse par une boutade. On lui vole son vélo, elle réplique par "je n'ai même pas pu lui dire au revoir" ! De plus elle est sensible et essaie de venir en aide à ceux qui souffrent comme ce petit écolier battu par le copain de sa mère. Hyperactive, elle se défoule en faisant du trempoline ou du tango (scène mémorable, irrésistible de drôlerie).
Voila un personnage bien attachant mais irritant aussi par ses excès et qui peut provoquer des drames. Témoin ce moniteur d'auto-école complexé et paranoïaque que Poppy va prendre un malin plaisir à pousser à bout. Dans cette confrontation les deux acteurs Sally Hawkins et Eddie Marsan font une composition remarquable qui marque les esprits.
Mike Leigh signe ici une comédie faussement légère et apparemment déstructurée mais qui traque avec acuité les problèmes de notre société.

Synopsis : Un regard sur quelques chapitres de la vie de Poppy, une institutrice joyeuse et haute en couleur du nord de Londres dont l'optimisme a tendance à exaspérer son entourage.
On peut à la fois adorer et détester ce personnage hors norme qu'est Poppy, une vraie tornade de joie de vivre, un concentré de bonne humeur qui adore faire la fête avec ses copines. Quand il lui arrive un malheur elle s'en débarrasse par une boutade. On lui vole son vélo, elle réplique par "je n'ai même pas pu lui dire au revoir" ! De plus elle est sensible et essaie de venir en aide à ceux qui souffrent comme ce petit écolier battu par le copain de sa mère. Hyperactive, elle se défoule en faisant du trempoline ou du tango (scène mémorable, irrésistible de drôlerie).
Voila un personnage bien attachant mais irritant aussi par ses excès et qui peut provoquer des drames. Témoin ce moniteur d'auto-école complexé et paranoïaque que Poppy va prendre un malin plaisir à pousser à bout. Dans cette confrontation les deux acteurs Sally Hawkins et Eddie Marsan font une composition remarquable qui marque les esprits.
Mike Leigh signe ici une comédie faussement légère et apparemment déstructurée mais qui traque avec acuité les problèmes de notre société.
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Re: Dernier film visionné
Les quatre fils de Katie Elder / Sons of Katie Elder (1965) de Henry Hathaway - 6,5/10

Synopss : Les quatre fils de Katie Elder sont réunis pour l'enterrement de cette dernière. Ils découvrent alors qu'elle est morte dans le plus grand dénuement, leur père ayant perdu son ranch puis sa vie à l'issue d'un jeu truqué organisé par Morgan Hastings. Ils se mettent en tête de venger leurs parents.
Un western qui traduit l'essoufflement de l'aspect classique du genre. Une histoire peu originale où la musique d'Elmer Bernstein même si elle est belle sent le réchauffé en reprenant des accords de celle qu'il avait composée pour Les sept mercenaires. On reprend le duo qui avait fait le succès de Rio Bravo sauf qu'ici le caractère du personnage interprété par Dean Martin est bien moins développé et du coup moins intéressant. c'est d'ailleurs le reproche principal qu'on peut faire à ce métrage. Le personnage incarné par John Wayne envahit l'écran au détriment des autres participants qui sont sacrifiés et manquent d'épaisseur. On a l'impression que le film a été fait pour lui en voulant montrer qu'il était toujours aussi performant après la lourde opération qu'il avait subie.
Il fallait bien compenser les faiblesses du scénario et pour cela le savoir faire du réalisateur se met en évidence dans quelques scènes d'action comme celle du pont très bien filmée ou en jouant sur la comédie pour les échanges et bagarres entre les quatre frères, mais cela manque de naturel. Seule la scène du saloon avec l'œil de verre est réussie.
Finalement un western décevant malgré une belle photographie, une musique entrainante et une distribution qui aurait pu être mieux exploitée.

Synopss : Les quatre fils de Katie Elder sont réunis pour l'enterrement de cette dernière. Ils découvrent alors qu'elle est morte dans le plus grand dénuement, leur père ayant perdu son ranch puis sa vie à l'issue d'un jeu truqué organisé par Morgan Hastings. Ils se mettent en tête de venger leurs parents.
Un western qui traduit l'essoufflement de l'aspect classique du genre. Une histoire peu originale où la musique d'Elmer Bernstein même si elle est belle sent le réchauffé en reprenant des accords de celle qu'il avait composée pour Les sept mercenaires. On reprend le duo qui avait fait le succès de Rio Bravo sauf qu'ici le caractère du personnage interprété par Dean Martin est bien moins développé et du coup moins intéressant. c'est d'ailleurs le reproche principal qu'on peut faire à ce métrage. Le personnage incarné par John Wayne envahit l'écran au détriment des autres participants qui sont sacrifiés et manquent d'épaisseur. On a l'impression que le film a été fait pour lui en voulant montrer qu'il était toujours aussi performant après la lourde opération qu'il avait subie.
Il fallait bien compenser les faiblesses du scénario et pour cela le savoir faire du réalisateur se met en évidence dans quelques scènes d'action comme celle du pont très bien filmée ou en jouant sur la comédie pour les échanges et bagarres entre les quatre frères, mais cela manque de naturel. Seule la scène du saloon avec l'œil de verre est réussie.
Finalement un western décevant malgré une belle photographie, une musique entrainante et une distribution qui aurait pu être mieux exploitée.
zardi- Messages : 1670
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La conquête de l'espace
La conquête de l'espace - de Byron Haskin - 1955 - 4/10 - Vu sur OCS
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu un pareil navet !
La terre a épuisé ses réserves (film de 1955) les hommes et plus particulièrement un colonel a bâti une station spatiale en forme de roue (Kubrick fera mieux), d'où doivent partir 5 hommes pour la lune, en essai avant de faire une expédition vers mars. Le "conseil" décide, la veille du départ (!) de finalement sauter l'étape lune et d'envoyer le groupe dont le colonel et son fils sur mars ! Le colonel devient fou et tente de faire capoter l'expédition... Je ne vous dévoile pas le fin !!!
Les décors sont mauvais, les maquettes sont mauvaises, les acteurs sont mauvais, les situations absurdes, inutile de parler de la vraisemblance scientifique (même en 1955). Parmi le absurdités les plus criantes : Ils manquent d'eau et il se met à neiger sur mars, la fusée est de travers ce qui rend le décollage impossible, le pilote donne des coups de fusée pour creuser la terre (la mars?) pour redresser la fusée.
J'ai mis 4 pour un discours émouvant du japonais et un épisode de pilules à différents goûts assez drôle !
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu un pareil navet !
La terre a épuisé ses réserves (film de 1955) les hommes et plus particulièrement un colonel a bâti une station spatiale en forme de roue (Kubrick fera mieux), d'où doivent partir 5 hommes pour la lune, en essai avant de faire une expédition vers mars. Le "conseil" décide, la veille du départ (!) de finalement sauter l'étape lune et d'envoyer le groupe dont le colonel et son fils sur mars ! Le colonel devient fou et tente de faire capoter l'expédition... Je ne vous dévoile pas le fin !!!
Les décors sont mauvais, les maquettes sont mauvaises, les acteurs sont mauvais, les situations absurdes, inutile de parler de la vraisemblance scientifique (même en 1955). Parmi le absurdités les plus criantes : Ils manquent d'eau et il se met à neiger sur mars, la fusée est de travers ce qui rend le décollage impossible, le pilote donne des coups de fusée pour creuser la terre (la mars?) pour redresser la fusée.
J'ai mis 4 pour un discours émouvant du japonais et un épisode de pilules à différents goûts assez drôle !
alamo- Messages : 766
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