Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
Raya et le dernier dragon - 8/10 Blu-ray
Deuxième Disney animé de la journée ! La loi des séries !
Bien meilleur, au niveau scénario qu'Encanto, là aussi de magnifiques couleurs, plus pastel, et des décors très originaux. Les personnages humains sont par contre moins réussis. L'histoire peut paraître banale : retrouver les morceaux d'un objet mais le scénario est bien foutu et j'ai passé un excellent moment.
A noter un CM pas désagréable, on pourrait presque penser à un hommage au WWS de Spielberg...
HS : Vu le bande annonce de ce WSS de Spielberg... A priori un copier/coller de l'original...
Deuxième Disney animé de la journée ! La loi des séries !
Bien meilleur, au niveau scénario qu'Encanto, là aussi de magnifiques couleurs, plus pastel, et des décors très originaux. Les personnages humains sont par contre moins réussis. L'histoire peut paraître banale : retrouver les morceaux d'un objet mais le scénario est bien foutu et j'ai passé un excellent moment.
A noter un CM pas désagréable, on pourrait presque penser à un hommage au WWS de Spielberg...
HS : Vu le bande annonce de ce WSS de Spielberg... A priori un copier/coller de l'original...
alamo- Messages : 765
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Re: Dernier film visionné
alamo a écrit:Raya et le dernier dragon - 8/10 Blu-ray
Deuxième Disney animé de la journée ! La loi des séries !
Bien meilleur, au niveau scénario qu'Encanto, là aussi de magnifiques couleurs, plus pastel, et des décors très originaux. Les personnages humains sont par contre moins réussis. L'histoire peut paraître banale : retrouver les morceaux d'un objet mais le scénario est bien foutu et j'ai passé un excellent moment.
A noter un CM pas désagréable, on pourrait presque penser à un hommage au WWS de Spielberg...
HS : Vu le bande annonce de ce WSS de Spielberg... A priori un copier/coller de l'original...
AH ?! Toujours problématique de "remaker" un monument du cinéma ! Bon, c'est Spielberg quand même, wait and see ..... !
Barbe-Noire- Messages : 3032
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Re: Dernier film visionné
Willie Boy / Tell them Willie Boy is here (1969) de Abraham Polonsky - 7/10

Synopsis : Indien de la tribu Paiute, Willie Boy revient sur les terres de son enfance, en Californie, désormais une réserve où les siens ne constituent plus qu’un peuple soumis. En état de légitime défense, il tue le père haineux et raciste de la femme blanche qu’il aime, Lola Boniface. Poursuivi par le shérif local, Cooper, le couple prend la fuite.
Vingt ans après son premier film L'enfer de la corruption, car blacklisté, Abraham Polonsky revient à la mise en scène grâce à son ami Robert Redford propulsé au rang de star grâce aux succès de La poursuite impitoyable et Butch Cassidy et le Kid.
Si le film effleure de nombreux sujets sans les approfondir comme le sort des amérindiens parqués dans des réserves, ou la difficulté des rapports entre deux cultures, il vaut surtout pour la traque dans de beaux paysages désertiques. Très bien filmée et accompagnée d'une musique déstructurée de Dave Grusin, cette poursuite se conclut d'une façon tragique sur une scène qui finit par une phrase qui sonne comme un épitaphe, en hommage au poursuivi.
D'ailleurs une caractéristique de ce film comme le souligne Bertrand Tavernier dans les bonus est la sécheresse des dialogues et du montage comme si le réalisateur avait voulu gommer tout ce qui n'était pas essentiel.
Même si on peut regretter que les indiens n'aient pas été joués par de vrais indiens, l'interprétation des deux acteurs principaux est sans fausse note avec un Robert Blake et un Robert Redford très inspirés. Katharine Ross est presque transparente contrairement à Susan Clark qui incarne une femme moderne avant l'heure.

Synopsis : Indien de la tribu Paiute, Willie Boy revient sur les terres de son enfance, en Californie, désormais une réserve où les siens ne constituent plus qu’un peuple soumis. En état de légitime défense, il tue le père haineux et raciste de la femme blanche qu’il aime, Lola Boniface. Poursuivi par le shérif local, Cooper, le couple prend la fuite.
Vingt ans après son premier film L'enfer de la corruption, car blacklisté, Abraham Polonsky revient à la mise en scène grâce à son ami Robert Redford propulsé au rang de star grâce aux succès de La poursuite impitoyable et Butch Cassidy et le Kid.
Si le film effleure de nombreux sujets sans les approfondir comme le sort des amérindiens parqués dans des réserves, ou la difficulté des rapports entre deux cultures, il vaut surtout pour la traque dans de beaux paysages désertiques. Très bien filmée et accompagnée d'une musique déstructurée de Dave Grusin, cette poursuite se conclut d'une façon tragique sur une scène qui finit par une phrase qui sonne comme un épitaphe, en hommage au poursuivi.
D'ailleurs une caractéristique de ce film comme le souligne Bertrand Tavernier dans les bonus est la sécheresse des dialogues et du montage comme si le réalisateur avait voulu gommer tout ce qui n'était pas essentiel.
Même si on peut regretter que les indiens n'aient pas été joués par de vrais indiens, l'interprétation des deux acteurs principaux est sans fausse note avec un Robert Blake et un Robert Redford très inspirés. Katharine Ross est presque transparente contrairement à Susan Clark qui incarne une femme moderne avant l'heure.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Les éblouis (2019) de Sarah Suco - 7/10 (Vu sur OCS)

Synopsis : Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et soeurs.
Rares sont les films qui traitent du sujet de l'endoctrinement par des sectes. Il y a bien Martha Marcy May Marlene qui traite des dégâts causés par le phénomène mais pas du processus lui-même. Ici le lent mécanisme d'embrigadement est très bien développé puisqu'il s'agit d'un récit autobiographique. Pour son premier film la réalisatrice a su transposer en image la perte de repères et l'inéluctable plongée dans l'abominable de cette famille où la mère (remarquable Camille Cottin), mentalement fragile, et le père (Éric Caravaca), à la volonté peu affirmée, vont subir la domination du "berger" (Jean-Pierre Darroussin).
La mise en place du drame se fait très progressivement mais l'atmosphère s'alourdit quand il se recentre sur l'adolescente (étonnante Céleste Brunnquell) alors que la réalisation part un peu dans tous les sens au lieu de se densifier sur le sujet.
Même s'il manque de maîtrise ce film ne peut pas laisser indifférent grâce à une remarquable interprétation et a le grand mérite de la sincérité.

Synopsis : Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et soeurs.
Rares sont les films qui traitent du sujet de l'endoctrinement par des sectes. Il y a bien Martha Marcy May Marlene qui traite des dégâts causés par le phénomène mais pas du processus lui-même. Ici le lent mécanisme d'embrigadement est très bien développé puisqu'il s'agit d'un récit autobiographique. Pour son premier film la réalisatrice a su transposer en image la perte de repères et l'inéluctable plongée dans l'abominable de cette famille où la mère (remarquable Camille Cottin), mentalement fragile, et le père (Éric Caravaca), à la volonté peu affirmée, vont subir la domination du "berger" (Jean-Pierre Darroussin).
La mise en place du drame se fait très progressivement mais l'atmosphère s'alourdit quand il se recentre sur l'adolescente (étonnante Céleste Brunnquell) alors que la réalisation part un peu dans tous les sens au lieu de se densifier sur le sujet.
Même s'il manque de maîtrise ce film ne peut pas laisser indifférent grâce à une remarquable interprétation et a le grand mérite de la sincérité.
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Re: Dernier film visionné
Le rôdeur / The prowler (1951) de Joseph Losey - 9/10

Synopsis : Lors d’une ronde, Webb, un policier, vient à la rescousse de Susan, une jeune femme délaissée par son mari, qui a signalé un rôdeur autour de chez elle. Le policier devient alors l’amant de Susan et décide de se débarrasser de son mari afin d’empocher l’argent de l’assurance vie…
Comment à partir d'une histoire assez quelconque réussir à faire un grand film ? Et bien il faut la conjonction de nombreux talents.
Tout d'abord un scénariste talentueux. Ici c'est Dalton Trumbo qui, sous un nom d'emprunt alors qu'il était sur la liste noire, réussit à déjouer la censure malgré des situations sinon scabreuses du moins amorales et met en cause le capitalisme et le mode de vie américain à travers le policier assassin qui se décrit comme un citoyen ordinaire.
Ensuite un réalisateur doué. Pour l'un de ses derniers films sur le sol US, Joseph Losey, lui aussi menacé d'être blacklisté, exploite parfaitement le potentiel du scénario. Aidé par la photographie précise de Arthur Miller, il utilise au mieux les décors notamment dans la dernière partie du film qui se passe dans une ville fantôme en plein désert du Nevada. Pour une fois il délaisse son style distancé et froid et cerne au plus près les personnages avec un rythme soutenu.
Enfin des acteurs inspirés. Van Heflin malgré le caractère antipathique de son personnage arrive presque à faire ressentir de la pitié tant il est charismatique. Grâce à John Huston dont elle était la femme, Evelyn Keyes décroche son meilleur rôle où elle excelle incarnant non pas une femme fatale car c'est elle la victime de l'histoire mais une femme sincère tourmentée par sa conscience.
Le final est de toute beauté avec une belle parabole, après avoir atteint le sommet la chute n'en est que plus cruelle.

Synopsis : Lors d’une ronde, Webb, un policier, vient à la rescousse de Susan, une jeune femme délaissée par son mari, qui a signalé un rôdeur autour de chez elle. Le policier devient alors l’amant de Susan et décide de se débarrasser de son mari afin d’empocher l’argent de l’assurance vie…
Comment à partir d'une histoire assez quelconque réussir à faire un grand film ? Et bien il faut la conjonction de nombreux talents.
Tout d'abord un scénariste talentueux. Ici c'est Dalton Trumbo qui, sous un nom d'emprunt alors qu'il était sur la liste noire, réussit à déjouer la censure malgré des situations sinon scabreuses du moins amorales et met en cause le capitalisme et le mode de vie américain à travers le policier assassin qui se décrit comme un citoyen ordinaire.
Ensuite un réalisateur doué. Pour l'un de ses derniers films sur le sol US, Joseph Losey, lui aussi menacé d'être blacklisté, exploite parfaitement le potentiel du scénario. Aidé par la photographie précise de Arthur Miller, il utilise au mieux les décors notamment dans la dernière partie du film qui se passe dans une ville fantôme en plein désert du Nevada. Pour une fois il délaisse son style distancé et froid et cerne au plus près les personnages avec un rythme soutenu.
Enfin des acteurs inspirés. Van Heflin malgré le caractère antipathique de son personnage arrive presque à faire ressentir de la pitié tant il est charismatique. Grâce à John Huston dont elle était la femme, Evelyn Keyes décroche son meilleur rôle où elle excelle incarnant non pas une femme fatale car c'est elle la victime de l'histoire mais une femme sincère tourmentée par sa conscience.
Le final est de toute beauté avec une belle parabole, après avoir atteint le sommet la chute n'en est que plus cruelle.
Dernière édition par zardi le Lun 29 Nov - 15:06, édité 1 fois
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Re: Dernier film visionné
Tokyo sonata (2008) de Kiyoshi Kurosawa - 8,5/10

Synopsis : Tokyo Sonata dresse le portrait d’une famille japonaise ordinaire. Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille. Le fils ainé est de plus en plus absent. Le plus jeune prend des leçons de piano en secret. Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu’une faille invisible est en train de détruire sa famille.
A travers cette chronique familiale l'auteur de Cure délaisse les thrillers pour dresser un état des lieux peu réjouissant de son pays. Une entreprise licencie sans préavis un bon employé en le remplaçant par de la main d'œuvre chinoise bon marché. On voit des queues interminables de gens à la recherche d'un emploi et qui acceptent un travail nettement inférieur à leur qualification, certains étant poussés au suicide. Un piéton est renversé et laissé sur le bord de la route baignant dans son sang. Ici nulle trace de compassion ou même de soutien.
La famille décrite dans ce film n'est guère plus réjouissante et semble ne tenir que grâce à la mère qui en maintient la cohésion. L'équilibre fragile va se rompre et les quatre membres vont suivre des trajectoires très différentes avant de pouvoir repartir à zéro.
Teruyuki Kagawa, très sobre dans son jeu, incarne parfaitement cet homme déboussolé qui voit tous les codes de la société patriarcale s'effondrer avec la remise en question de son utilité et de son autorité. Avec une palette d'émotions plus variée, Kyôko Koizumi est émouvante dans le rôle d'une femme qui fait le bilan de sa vie et qui cherche un renouveau.
Très justement récompensé à Cannes par le prix du jury, ce film ne se veut ni dénonciateur ni revendicatif mais tout simplement témoigner du dérèglement sur le plan humain d'une société rongée par l'indifférence et l'abandon de valeurs morales.

Synopsis : Tokyo Sonata dresse le portrait d’une famille japonaise ordinaire. Le père, licencié sans préavis, le cache à sa famille. Le fils ainé est de plus en plus absent. Le plus jeune prend des leçons de piano en secret. Et la mère, impuissante, ne peut que constater qu’une faille invisible est en train de détruire sa famille.
A travers cette chronique familiale l'auteur de Cure délaisse les thrillers pour dresser un état des lieux peu réjouissant de son pays. Une entreprise licencie sans préavis un bon employé en le remplaçant par de la main d'œuvre chinoise bon marché. On voit des queues interminables de gens à la recherche d'un emploi et qui acceptent un travail nettement inférieur à leur qualification, certains étant poussés au suicide. Un piéton est renversé et laissé sur le bord de la route baignant dans son sang. Ici nulle trace de compassion ou même de soutien.
La famille décrite dans ce film n'est guère plus réjouissante et semble ne tenir que grâce à la mère qui en maintient la cohésion. L'équilibre fragile va se rompre et les quatre membres vont suivre des trajectoires très différentes avant de pouvoir repartir à zéro.
Teruyuki Kagawa, très sobre dans son jeu, incarne parfaitement cet homme déboussolé qui voit tous les codes de la société patriarcale s'effondrer avec la remise en question de son utilité et de son autorité. Avec une palette d'émotions plus variée, Kyôko Koizumi est émouvante dans le rôle d'une femme qui fait le bilan de sa vie et qui cherche un renouveau.
Très justement récompensé à Cannes par le prix du jury, ce film ne se veut ni dénonciateur ni revendicatif mais tout simplement témoigner du dérèglement sur le plan humain d'une société rongée par l'indifférence et l'abandon de valeurs morales.
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Re: Dernier film visionné
A la recherche de Vivian Maier / Finding Vivian Maier (2013) de John Maloof et Charlie Siskel - 5/10

Synopsis : L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du 20ème siècle. Née à New York, d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie.
Après le visionnage de ce documentaire je suis partagé entre des sensations contradictoires.
D'une part l'émerveillement et l'admiration devant la qualité et la beauté des photographies qui y sont montrées. Le peu qu'on voit, parfois trop rapidement, montre le génie - le mot n'est pas trop fort - de cette artiste dans l'art de la perception et de la composition des images qui la place parmi les plus grands photographes du XXe siècle.
D'autre part la révolte et même le dégoût devant ce déballage médiatique digne des pires paparazzi sur la vie privée d'une personne qui toute sa vie durant n'a cherché que l'anonymat. De quel droit peut-on ainsi fouiller l'intimité d'une personne décédée avec des témoignages qui peuvent être sujets à caution ? D'autres documentaires biographiques ont été faits sur des photographes comme par exemple Le sel de la terre de Wim Wenders mais d'une part l'essentiel portait sur une analyse artistique d'autre part sur le comportement public du personnage pas sur sa vie intime.
Alors une immense satisfaction d'avoir découvert un tel talent accompagné d'un écœurement devant le manque de respect pour la vie privée d'une personne.

Synopsis : L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du 20ème siècle. Née à New York, d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie.
Après le visionnage de ce documentaire je suis partagé entre des sensations contradictoires.
D'une part l'émerveillement et l'admiration devant la qualité et la beauté des photographies qui y sont montrées. Le peu qu'on voit, parfois trop rapidement, montre le génie - le mot n'est pas trop fort - de cette artiste dans l'art de la perception et de la composition des images qui la place parmi les plus grands photographes du XXe siècle.
D'autre part la révolte et même le dégoût devant ce déballage médiatique digne des pires paparazzi sur la vie privée d'une personne qui toute sa vie durant n'a cherché que l'anonymat. De quel droit peut-on ainsi fouiller l'intimité d'une personne décédée avec des témoignages qui peuvent être sujets à caution ? D'autres documentaires biographiques ont été faits sur des photographes comme par exemple Le sel de la terre de Wim Wenders mais d'une part l'essentiel portait sur une analyse artistique d'autre part sur le comportement public du personnage pas sur sa vie intime.
Alors une immense satisfaction d'avoir découvert un tel talent accompagné d'un écœurement devant le manque de respect pour la vie privée d'une personne.
zardi- Messages : 1670
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c2302t aime ce message
Re: Dernier film visionné
Je ne savais pas qu'il existait un documentaire sur elle, par contre il y a une expo en ce moment à voir au musée du Luxembourg à Paris. 

c2302t- Messages : 693
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Re: Dernier film visionné

L'étrange monsieur Victor de Jean Grémillon : 8,5/10
Voici l'histoire d'un honnête citoyen en apparence, joué par Raimu, qui a une facette beaucoup plus sombre en réalité. Cette double identité le pousse à tuer(tout montre dès le début que cela va arriver), et commence un long chemin de croix pour l'un des personnages masculins et de culpabilité et de repentance pour l'autre.
L'intérêt du film vient des déchirements des personnages, excellemment interprétés par Raimu et pierre Blanchard(n'oublions pas Madeleine Renaud), et des enchevêtrement des situations qui amènent aux principales articulations de l'histoire.
Reconnaissons au scénario son implacable mécanique, et le brio avec lequel tout paraît naturel. Les dialogues de Spaak ne sont pas non plus étrangers à la brillance du film. Quant à la mise en scène de Grémillon, elle est en adéquation avec tous les aspects du métrage. Il faut d'ailleurs revoir le film une seconde fois après avoir vu les 2 excellents bonus que nous a concoctés Pathé, pour en apprécier encore plus les qualités.
L'absence d'explication sur la motivation du personnage de Raimu, explique le mot étrange du titre, car il participe au mystère qui l'entoure pendant tout le film, et ce jusqu'à l'excellente dernière réplique.
En somme un film qui donne envie de se plonger dans la suite de son œuvre, qui restera le sommet de sa carrière.
c2302t- Messages : 693
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zardi aime ce message
Re: Dernier film visionné
Dommage mais ça fait un peu loinc2302t a écrit:Je ne savais pas qu'il existait un documentaire sur elle, par contre il y a une expo en ce moment à voir au musée du Luxembourg à Paris.

zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
The father (2020) de Florian Zeller - 8,5/10

Synopsis : La trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. C’est aussi l’histoire d’Anne, sa fille, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses.
Rares sont les films qui se sont engagés sur ce chemin de la déchéance en fin de vie, surtout quand on est face à une maladie qui entraine la confusion temporelle ainsi que des troubles mémoriels laissant désemparé l'entourage et empêchant toute communication sensée.
En adaptant sa pièce Florian Zeller nous donne l'aperçu de la psyché du malade ce qui permet à Anthony Hopkins de délivrer une composition hors-norme en jouant de son âge avancé et de sa faculté à restituer des émotions variées. Olivia Colman dans le rôle de la fille dévouée est parfaite en montrant le désarroi et l'impuissance devant les dégâts occasionnés par la maladie dans le cerveau de son père. Pour qui a eu la malchance de subir une telle épreuve, il pourra s'identifier facilement dans son personnage.
Les mérites de ce métrage ne sont pas dus seulement à l'interprétation. La mise en scène, en bouleversant la continuité temporelle ainsi que la présence ou l'absence des personnes qui interviennent en boucle dans les scènes vues à travers l'esprit du malade, rend très bien l'état de confusion de celui-ci. Et même s'il y a quelques petits défauts scénaristiques ceux-ci ne sont pas gênants tant on est pris dans le maelstrom temporel et sensoriel, abandonnant toute analyse pour se laisser emporter par cette vague émotionnelle accompagnée de la musique à la fois aérienne et puissante de Ludovico Einaudi.
Un film réussi qui vous remue les tripes.

Synopsis : La trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. C’est aussi l’histoire d’Anne, sa fille, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses.
Rares sont les films qui se sont engagés sur ce chemin de la déchéance en fin de vie, surtout quand on est face à une maladie qui entraine la confusion temporelle ainsi que des troubles mémoriels laissant désemparé l'entourage et empêchant toute communication sensée.
En adaptant sa pièce Florian Zeller nous donne l'aperçu de la psyché du malade ce qui permet à Anthony Hopkins de délivrer une composition hors-norme en jouant de son âge avancé et de sa faculté à restituer des émotions variées. Olivia Colman dans le rôle de la fille dévouée est parfaite en montrant le désarroi et l'impuissance devant les dégâts occasionnés par la maladie dans le cerveau de son père. Pour qui a eu la malchance de subir une telle épreuve, il pourra s'identifier facilement dans son personnage.
Les mérites de ce métrage ne sont pas dus seulement à l'interprétation. La mise en scène, en bouleversant la continuité temporelle ainsi que la présence ou l'absence des personnes qui interviennent en boucle dans les scènes vues à travers l'esprit du malade, rend très bien l'état de confusion de celui-ci. Et même s'il y a quelques petits défauts scénaristiques ceux-ci ne sont pas gênants tant on est pris dans le maelstrom temporel et sensoriel, abandonnant toute analyse pour se laisser emporter par cette vague émotionnelle accompagnée de la musique à la fois aérienne et puissante de Ludovico Einaudi.
Un film réussi qui vous remue les tripes.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Agent secret / Sabotage (1936) de Alfred Hitchcock - 6,5/10

Synopsis : Carl Verloc, un homme en apparence tranquille, propriétaire d’un cinéma londonien, vit avec sa femme Sylvia et le frère de celle-ci, un enfant nommé Steve. Carl, qui cache des activités terroristes, provoque une panne d’électricité dans la ville, mais celle-ci ne provoque pas la panique escomptée. Il demande ensuite au jeune Steve de transporter une bombe.
Un des rares films d'Hitchcock qui fut un échec commercial et qu'il n'aimait pas lui-même. En cause le caractère des personnages qui ont tous, à part le jeune garçon, un côté trouble qui empêche toute empathie ainsi que l'interprétation médiocre (certaines mauvaises langues y ont vu le fait qu'il n'y avait pas de blonde dans les actrices
). Oscar Homolka, le saboteur, à la fois inquiétant et pathétique est peu attirant, Desmond Tester est totalement transparent, seule Sylvia Sidney a un jeu intéressant mais incarne une femme qui n'a pas su protéger son petit frère.
Il y a quelques morceaux de bravoure comme le transport de la bombe par le jeune garçon avec un montage de plus en plus serré quand on s'approche de l'heure où elle doit exploser ainsi que la scène du repas où la femme veut venger la mort de son frère mais à part ça il faut reconnaître que ce film n'est guère enthousiasmant.

Synopsis : Carl Verloc, un homme en apparence tranquille, propriétaire d’un cinéma londonien, vit avec sa femme Sylvia et le frère de celle-ci, un enfant nommé Steve. Carl, qui cache des activités terroristes, provoque une panne d’électricité dans la ville, mais celle-ci ne provoque pas la panique escomptée. Il demande ensuite au jeune Steve de transporter une bombe.
Un des rares films d'Hitchcock qui fut un échec commercial et qu'il n'aimait pas lui-même. En cause le caractère des personnages qui ont tous, à part le jeune garçon, un côté trouble qui empêche toute empathie ainsi que l'interprétation médiocre (certaines mauvaises langues y ont vu le fait qu'il n'y avait pas de blonde dans les actrices

Il y a quelques morceaux de bravoure comme le transport de la bombe par le jeune garçon avec un montage de plus en plus serré quand on s'approche de l'heure où elle doit exploser ainsi que la scène du repas où la femme veut venger la mort de son frère mais à part ça il faut reconnaître que ce film n'est guère enthousiasmant.
zardi- Messages : 1670
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