Dernier film visionné
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Re: Dernier film visionné
La beauté du diable (1950) de René Clair - 8/10

Synopsis : Méphisto, envoyé par Lucifer, entre en contact avec Henri Faust, éminent professeur arrivé au terme de sa vie, afin de lui voler son âme. Il lui offre jeunesse, gloire et richesse pour, un jour, tout lui retirer brusquement. Henri, désireux de tout reconquérir, signe alors un pacte avec l’enfer.
A travers ce film René Clair revisite le mythe de Faust pour en faire une tragi-comédie. Habitué aux incursions dans le genre fantastique dès ses premiers films muets puis plus tard dans sa période américaine (Fantôme à vendre - Ma femme est une sorcière - C'est arrivé demain), il remplace le thème de la vie éternelle de l'œuvre de Goethe par celui de la jeunesse retrouvée ce qui permet à Gérard Philipe d'exprimer tout son talent quand il est transformé. Mais la vraie vedette du film est Michel Simon qui incarne un Méphistophélès truculent, capable de changer de voix comme d'expression avec un registre démesuré. L'opposition sur les plateaux de ces deux monstres sacrés, l'ancien méprisant le plus jeune, apporte d'ailleurs une touche singulière au film dans le bon sens. Le tournage fut pénible car le très conformiste René Clair n'appréciait guère le comportement fantasque et parfois grossier de Michel Simon.
On a souvent reproché le trop grand classicisme du réalisateur mais beaucoup s'accordent sur la réussite de ce film qui, aussi bien dans les effets spéciaux que dans l'utilisation des décors, fourmille d'idées (magnifique séquence du miroir).

Synopsis : Méphisto, envoyé par Lucifer, entre en contact avec Henri Faust, éminent professeur arrivé au terme de sa vie, afin de lui voler son âme. Il lui offre jeunesse, gloire et richesse pour, un jour, tout lui retirer brusquement. Henri, désireux de tout reconquérir, signe alors un pacte avec l’enfer.
A travers ce film René Clair revisite le mythe de Faust pour en faire une tragi-comédie. Habitué aux incursions dans le genre fantastique dès ses premiers films muets puis plus tard dans sa période américaine (Fantôme à vendre - Ma femme est une sorcière - C'est arrivé demain), il remplace le thème de la vie éternelle de l'œuvre de Goethe par celui de la jeunesse retrouvée ce qui permet à Gérard Philipe d'exprimer tout son talent quand il est transformé. Mais la vraie vedette du film est Michel Simon qui incarne un Méphistophélès truculent, capable de changer de voix comme d'expression avec un registre démesuré. L'opposition sur les plateaux de ces deux monstres sacrés, l'ancien méprisant le plus jeune, apporte d'ailleurs une touche singulière au film dans le bon sens. Le tournage fut pénible car le très conformiste René Clair n'appréciait guère le comportement fantasque et parfois grossier de Michel Simon.
On a souvent reproché le trop grand classicisme du réalisateur mais beaucoup s'accordent sur la réussite de ce film qui, aussi bien dans les effets spéciaux que dans l'utilisation des décors, fourmille d'idées (magnifique séquence du miroir).
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Re: Dernier film visionné
Au nom de la liberté / Catch a fire (2006) de Phillip Noyce - 6/10

Synopsis : Afrique du Sud, années 80. En plein apartheid, des activistes tentent de détruire une raffinerie de pétrole. Accusé à tort d’avoir participé à l’opération, Patrick est emprisonné, et sa femme est battue par l’officier Nic Vos qui tente de le faire parler. Innocenté, Patrick est relâché mais cette expérience l’a transformé : il rejoint un mouvement activiste et accepte de détruire la raffinerie…
Rien de nouveau dans ce biopic qui relate le parcours d'un activiste de l'ANC pendant l'Apartheid. Le propos est très convenu et il manque d'originalité même si la photographie est belle. On a du mal à s'attacher aux personnages qui devraient susciter compassion et révolte. Seul émerge Tim Robbins qui incarne un officier cynique et impitoyable.
A vouloir trop respecter la réalité et la gravité du sujet Philip Noyce nous offre un film certes bien fait mais peu enthousiasmant.

Synopsis : Afrique du Sud, années 80. En plein apartheid, des activistes tentent de détruire une raffinerie de pétrole. Accusé à tort d’avoir participé à l’opération, Patrick est emprisonné, et sa femme est battue par l’officier Nic Vos qui tente de le faire parler. Innocenté, Patrick est relâché mais cette expérience l’a transformé : il rejoint un mouvement activiste et accepte de détruire la raffinerie…
Rien de nouveau dans ce biopic qui relate le parcours d'un activiste de l'ANC pendant l'Apartheid. Le propos est très convenu et il manque d'originalité même si la photographie est belle. On a du mal à s'attacher aux personnages qui devraient susciter compassion et révolte. Seul émerge Tim Robbins qui incarne un officier cynique et impitoyable.
A vouloir trop respecter la réalité et la gravité du sujet Philip Noyce nous offre un film certes bien fait mais peu enthousiasmant.
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Re: Dernier film visionné
Le plongeon / The swimmer (1968) de Frank Perry et Sidney Pollack - 8,5/10

Synopsis : Dans un quartier huppé du Connecticut où il a passé ses vacances d'été, Ned Merrill se met en tête de rentrer chez lui à la nage, en empruntant chaque piscine se trouvant sur son chemin. Ce parcours se transforme alors pour lui en un véritable voyage initiatique fait de rencontres et d'expériences.
Difficile d'écrire une critique de ce film sans spoiler. Tiré d'une nouvelle le scénario écrit par Eleanor Perry, la femme du réalisateur, est très original car il décrit un road movie semi-aquatique. Un homme à la silhouette athlétique vêtu d'un seul maillot de bain se met en tête de rejoindre sa maison en nageant dans toutes les piscines qui se trouvent sur le parcours. Ce voyage qu'il voulait régénérateur va se transformer en chemin de croix et révéler sa vraie personnalité. La musique de Marvin Hamlisch souligne parfaitement l'évolution de l'état d'âme du voyageur passant d'une mélodie enjouée à une sonorité beaucoup plus grave. A travers toutes les rencontres on découvre une bourgeoisie qui est une caricature de l'American way of life avec tous les défauts imaginables.
Burt Lancaster trouve là un très beau rôle (le meilleur à ses yeux) et incarne magnifiquement ce personnage perdu dans ses souvenirs qui refuse de voir ce qu'il est devenu.
Le film maintenant unanimement reconnu par la critique a été un échec à sa sortie car incompris du public qui n'était pas encore habitué à ce cinéma précurseur du nouvel Hollywood. A noter que pour des désaccords avec la production le réalisateur n'a pas pu finir le film et c'est son ami Sidney Pollack qui a réalisé les dernières scènes notamment celle avec Janice Rule.
Un film brillant par son originalité et son interprétation.

Synopsis : Dans un quartier huppé du Connecticut où il a passé ses vacances d'été, Ned Merrill se met en tête de rentrer chez lui à la nage, en empruntant chaque piscine se trouvant sur son chemin. Ce parcours se transforme alors pour lui en un véritable voyage initiatique fait de rencontres et d'expériences.
Difficile d'écrire une critique de ce film sans spoiler. Tiré d'une nouvelle le scénario écrit par Eleanor Perry, la femme du réalisateur, est très original car il décrit un road movie semi-aquatique. Un homme à la silhouette athlétique vêtu d'un seul maillot de bain se met en tête de rejoindre sa maison en nageant dans toutes les piscines qui se trouvent sur le parcours. Ce voyage qu'il voulait régénérateur va se transformer en chemin de croix et révéler sa vraie personnalité. La musique de Marvin Hamlisch souligne parfaitement l'évolution de l'état d'âme du voyageur passant d'une mélodie enjouée à une sonorité beaucoup plus grave. A travers toutes les rencontres on découvre une bourgeoisie qui est une caricature de l'American way of life avec tous les défauts imaginables.
Burt Lancaster trouve là un très beau rôle (le meilleur à ses yeux) et incarne magnifiquement ce personnage perdu dans ses souvenirs qui refuse de voir ce qu'il est devenu.
Le film maintenant unanimement reconnu par la critique a été un échec à sa sortie car incompris du public qui n'était pas encore habitué à ce cinéma précurseur du nouvel Hollywood. A noter que pour des désaccords avec la production le réalisateur n'a pas pu finir le film et c'est son ami Sidney Pollack qui a réalisé les dernières scènes notamment celle avec Janice Rule.
Un film brillant par son originalité et son interprétation.
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Re: Dernier film visionné

Les amants de la nuit de Nicholas Ray : 8/10
Voici le premier film de Nicholas Ray, et on sent déjà toute la maîtrise du cinéaste dans sa mise en scène.
L'histoire est celle de 3 hommes, fraîchement évadés de prison et dont le plus jeune tombe amoureux de la fille qui vient le chercher. De ce postulat, Ray concentre son histoire sur le plus jeune(Farley Granger) et sur l'histoire d'amour que l'on voit naitre, tout en ramenant régulièrement ses personnages près de leurs destins(grâce à plusieurs ellipses). On se demande à chaque fois comment ils vont en réchapper, aidé par une mise en en scène sous tension, et des plans assez proches du film noir(ce qu'il n'est pas pour moi).
(A noter le dernier plan particulièrement magnifique, tout en symbole, comme beaucoup d'autres qui parsèment le film).
Quant aux acteurs, s'ils sont tous très bons, j'aurais un petit bémol à mettre sur l'interprétation de Cathy O'Donnell, qui surjoue parfois(mais c'est vraiment pour chipoter).
Dommage que le DVD ne rende pas justice à la photo du film, qui mériterait une vraie restauration.
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Re: Dernier film visionné
L'étrangleur de Rillington Place / 10 Rillington Place (1971) de Richard Fleischer - 8,5/10

Synopsis : Timothy et Beryl Evans viennent d’emménager avec leur petite fille au 10 Rillington Place, à Londres. Ils sympathisent rapidement avec leurs voisins du rez-de-chaussée, les Christie. Mais derrière ses airs courtois et respectables, John Christie est en réalité un meurtrier qui assassine froidement des femmes en se faisant passer pour un ancien médecin…
Ce film complète la trilogie criminelle initiée par Le génie du mal et L'étrangleur de Boston. Ici pas de recherche esthétique mais au contraire un réalisme crû. Une grande authenticité se dégage du décor qui reprend les lieux exacts où se sont produits les crimes, un petit immeuble sordide dans lequel va être tourné une grande partie du drame. La caméra mobile est maniée avec virtuosité pour suivre les gens qui se déplacent dans cet espace confiné.
D'entrée le suspense est exclu car la première scène, dont l'action se situe à la fin de la seconde guerre mondiale, nous révèle l'assassin et sa méthode. Le spectateur est saisi par le caractère retors de celui-ci et son originalité puisqu'il apparait vêtu d'un uniforme de policier.
La suite est un huis-clos étouffant, presque tourné comme un documentaire, avec des personnages situés au bas de l'échelle sociale pour lesquels on n'a aucune empathie, même pour les victimes. A travers quelques scènes très courtes mais bien construites Richard Fleischer analyse leur caractère et montre la domination du tueur sur son entourage trop crédule et intellectuellement défavorisé. Richard Attenborough doté d'un faux crâne qui lui donne un aspect inquiétant est glaçant dans ce rôle de psychopathe. Pour son premier rôle important John Hurt incarne un jeune homme illettré et dépassé par les évènements. Judy Geeson est parfaite dans ce rôle de femme moderne qui affronte ouvertement le problème de l'avortement.
La fin du film avec le procès et la révélation du vrai meurtrier est un vrai réquisitoire contre la peine de mort et eut un gros impact sur la population. La scène la pendaison sèche et brutale y est pour beaucoup.

Synopsis : Timothy et Beryl Evans viennent d’emménager avec leur petite fille au 10 Rillington Place, à Londres. Ils sympathisent rapidement avec leurs voisins du rez-de-chaussée, les Christie. Mais derrière ses airs courtois et respectables, John Christie est en réalité un meurtrier qui assassine froidement des femmes en se faisant passer pour un ancien médecin…
Ce film complète la trilogie criminelle initiée par Le génie du mal et L'étrangleur de Boston. Ici pas de recherche esthétique mais au contraire un réalisme crû. Une grande authenticité se dégage du décor qui reprend les lieux exacts où se sont produits les crimes, un petit immeuble sordide dans lequel va être tourné une grande partie du drame. La caméra mobile est maniée avec virtuosité pour suivre les gens qui se déplacent dans cet espace confiné.
D'entrée le suspense est exclu car la première scène, dont l'action se situe à la fin de la seconde guerre mondiale, nous révèle l'assassin et sa méthode. Le spectateur est saisi par le caractère retors de celui-ci et son originalité puisqu'il apparait vêtu d'un uniforme de policier.
La suite est un huis-clos étouffant, presque tourné comme un documentaire, avec des personnages situés au bas de l'échelle sociale pour lesquels on n'a aucune empathie, même pour les victimes. A travers quelques scènes très courtes mais bien construites Richard Fleischer analyse leur caractère et montre la domination du tueur sur son entourage trop crédule et intellectuellement défavorisé. Richard Attenborough doté d'un faux crâne qui lui donne un aspect inquiétant est glaçant dans ce rôle de psychopathe. Pour son premier rôle important John Hurt incarne un jeune homme illettré et dépassé par les évènements. Judy Geeson est parfaite dans ce rôle de femme moderne qui affronte ouvertement le problème de l'avortement.
La fin du film avec le procès et la révélation du vrai meurtrier est un vrai réquisitoire contre la peine de mort et eut un gros impact sur la population. La scène la pendaison sèche et brutale y est pour beaucoup.
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Re: Dernier film visionné
Rapaces / Patterns (1956) de Fielder Cook - 9/10

Synopsis : Quand Fred Staples est embauché au conseil d’administration d’une puissante entreprise new-yorkaise, il se rend compte peu à peu qu’il est en total désaccord avec l’éthique et les ambitions de cette entreprise…
J'avais acheté le dvd sur les conseils d'un ami cinéphile, mais à part ça je n'avais jamais entendu parler de ce film ni du réalisateur et pour cause, il n'a pratiquement travaillé que pour la télévision.
En fait (je l'ai appris grâce aux bonus) c'est le scénariste Rod Serling connu surtout pour la série Twilight zone qui est le véritable auteur de ce métrage. Un an plus tôt il avait tourné une pièce en direct pour la TV avec la même histoire. L'émission avait eu un tel succès aussi bien populaire que critique qu'elle fut tournée à nouveau toujours en direct, chose rarissime aux US.
Ce succès vient surtout du thème abordé, le fonctionnement d'une grande entreprise qui met de côté tout humanisme pour se développer, sujet qui aujourd'hui n'étonne personne mais qui était une révolution à l'époque.
Pour les besoins du film, Rod Serling rallongea l'histoire tout en gardant la trame principale. Seul l'acteur principal fut remplacé par Van Heflin, Ed Begley et Everett Sloane conservèrent leur rôle initial. Choix judicieux car ces trois acteurs font une performance exceptionnelle en particulier Everett Sloane qui brille par son ton tranchant et son assurance même quand il sait que son comportement est haïssable.
Si la mise en scène est assez quelconque ce métrage brille par ses dialogues, son interprétation et sa dramaturgie.

Synopsis : Quand Fred Staples est embauché au conseil d’administration d’une puissante entreprise new-yorkaise, il se rend compte peu à peu qu’il est en total désaccord avec l’éthique et les ambitions de cette entreprise…
J'avais acheté le dvd sur les conseils d'un ami cinéphile, mais à part ça je n'avais jamais entendu parler de ce film ni du réalisateur et pour cause, il n'a pratiquement travaillé que pour la télévision.
En fait (je l'ai appris grâce aux bonus) c'est le scénariste Rod Serling connu surtout pour la série Twilight zone qui est le véritable auteur de ce métrage. Un an plus tôt il avait tourné une pièce en direct pour la TV avec la même histoire. L'émission avait eu un tel succès aussi bien populaire que critique qu'elle fut tournée à nouveau toujours en direct, chose rarissime aux US.
Ce succès vient surtout du thème abordé, le fonctionnement d'une grande entreprise qui met de côté tout humanisme pour se développer, sujet qui aujourd'hui n'étonne personne mais qui était une révolution à l'époque.
Pour les besoins du film, Rod Serling rallongea l'histoire tout en gardant la trame principale. Seul l'acteur principal fut remplacé par Van Heflin, Ed Begley et Everett Sloane conservèrent leur rôle initial. Choix judicieux car ces trois acteurs font une performance exceptionnelle en particulier Everett Sloane qui brille par son ton tranchant et son assurance même quand il sait que son comportement est haïssable.
Si la mise en scène est assez quelconque ce métrage brille par ses dialogues, son interprétation et sa dramaturgie.
zardi- Messages : 1670
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Re: Dernier film visionné
Très intéressant ta critique sur "Patterns" . Je ne connais pas du tout
, pas plus le metteur en scène "officiel" Fielder Cook
( Rod Serling, oui bien sûr ), alors que les acteurs oui : surtout Van Heflin ( "Mme Bovary", "3h10 pour Yuma" .....) et Ed Begley ( "12 hommes en colère", "Pendez les haut et court" ....), beaucoup moins Everett Sloane ( il a fallu que j'aille voir la photo
, mais ça a fait tilt ) .
Ce film n'apparaît même pas dans la filmo ( certes partielle ) de Van Heflin sur sa page wiki ! Ça va être difficile de le dénicher en promo
, comme toutes les éditions confidentielles !
"L'étrangleur de Rillington Place" , je l'ai ...... mais encore sous cello ( contrairement à "L'étrangleur de Boston", avec Tony Curtis, que j'ai vu 2 fois, en diffusion télé et sur DVD ) .
Contrairement à pas mal de titres que tu chroniques ( intimistes, art et essai, "auteurs" ...... ) , ces deux-là sont tout-à-fait dans mes radars !



Ce film n'apparaît même pas dans la filmo ( certes partielle ) de Van Heflin sur sa page wiki ! Ça va être difficile de le dénicher en promo

"L'étrangleur de Rillington Place" , je l'ai ...... mais encore sous cello ( contrairement à "L'étrangleur de Boston", avec Tony Curtis, que j'ai vu 2 fois, en diffusion télé et sur DVD ) .
Contrairement à pas mal de titres que tu chroniques ( intimistes, art et essai, "auteurs" ...... ) , ces deux-là sont tout-à-fait dans mes radars !
Barbe-Noire- Messages : 3040
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Re: Dernier film visionné
Sept jours en mai / Seven days in may (1964) de John Frankenheimer - 9/10

Synopsis : En 1980, alors que les présidents des États-Unis et de l'URSS décident la fin de la Guerre froide, un général américain tente de monter un coup d'État.
Le visionnage du film Patterns a réveillé des échos qui m'ont poussé à revoir ce film qui ne traite pas du tout du même sujet mais qui de par sa dramaturgie a des ressemblances évidentes avec le premier. Ressemblances qui sont dues au scénariste commun aux deux œuvres, Rod Serling. On retrouve ce goût de la dramatisation à travers l'affrontement de personnalités et des dialogues de grande qualité. Trois personnages dominent le film, le général Scott (Burt Lancaster), répréhensible mais sûr de son fait est l'équivalent d'Everett Sloane. Le président Lyman (Fredric March), soucieux de son devoir, est le pendant d'Ed Begley. Enfin le colonel Jiggs (Kirk Douglas) qui se range du côté de la démocratie bien qu'étant militaire a un rôle similaire à celui de Van Heflin. En fait cette histoire de putsch avorté n'est qu'une transposition du coup de force dans le conseil d'administration.
La grosse différence dans les deux films provient de la réalisation. John Frankenheimer est alors au fait de sa gloire et traite le sujet en privilégiant le rythme et la tension avec efficacité. Il a la chance d'avoir dans le casting des stars de l'époque en particulier Kirk Douglas et Burt Lancaster parfaits dans leur composition même si on sent non pas une animosité mais une certaine rivalité entre les deux, le premier envieux de l'aura du second. Les seconds rôles font aussi la richesse de ce film même si les acteurs sont vieillissants (Ava Gardner, Edmond O'Brien, Martin Balsam).
D'autres grands films sortirent à la même époque en traitant du même sujet (Dr Folamour - Point limite) et rencontrèrent des problèmes identiques de post production devant retarder leur sortie après le choc causé par l'assassinat de John Kennedy.

Synopsis : En 1980, alors que les présidents des États-Unis et de l'URSS décident la fin de la Guerre froide, un général américain tente de monter un coup d'État.
Le visionnage du film Patterns a réveillé des échos qui m'ont poussé à revoir ce film qui ne traite pas du tout du même sujet mais qui de par sa dramaturgie a des ressemblances évidentes avec le premier. Ressemblances qui sont dues au scénariste commun aux deux œuvres, Rod Serling. On retrouve ce goût de la dramatisation à travers l'affrontement de personnalités et des dialogues de grande qualité. Trois personnages dominent le film, le général Scott (Burt Lancaster), répréhensible mais sûr de son fait est l'équivalent d'Everett Sloane. Le président Lyman (Fredric March), soucieux de son devoir, est le pendant d'Ed Begley. Enfin le colonel Jiggs (Kirk Douglas) qui se range du côté de la démocratie bien qu'étant militaire a un rôle similaire à celui de Van Heflin. En fait cette histoire de putsch avorté n'est qu'une transposition du coup de force dans le conseil d'administration.
La grosse différence dans les deux films provient de la réalisation. John Frankenheimer est alors au fait de sa gloire et traite le sujet en privilégiant le rythme et la tension avec efficacité. Il a la chance d'avoir dans le casting des stars de l'époque en particulier Kirk Douglas et Burt Lancaster parfaits dans leur composition même si on sent non pas une animosité mais une certaine rivalité entre les deux, le premier envieux de l'aura du second. Les seconds rôles font aussi la richesse de ce film même si les acteurs sont vieillissants (Ava Gardner, Edmond O'Brien, Martin Balsam).
D'autres grands films sortirent à la même époque en traitant du même sujet (Dr Folamour - Point limite) et rencontrèrent des problèmes identiques de post production devant retarder leur sortie après le choc causé par l'assassinat de John Kennedy.
zardi- Messages : 1670
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les immortels
Les Eternels - Vu au cinéma en Dolby cinema 3D. - 4/10
Premier point (attention spoiler)
Ils sont immortels mais il y en a qui meurent ! Si ce n'est pas de la publicité mensongère...
En même temps il faut que le spectateur s'intéressent à eux...
Deuxième point
Histoire compliquée, boursouflée avec un "méchant" peu convainquant (surtout visuellement)
points suivants
2h46 c'est très long pour une histoire à laquelle on a du mal à adhérer...
Les deux acteurs principaux on du aussi s'ennuyer, ils sont monolithiques...
A part ça : bons trucages et son d'enfer. 3D très correcte.
Pas sûr que j'achète la galette ! surtout pas sûr qu'elle soit en 3D !
Premier point (attention spoiler)
Ils sont immortels mais il y en a qui meurent ! Si ce n'est pas de la publicité mensongère...
En même temps il faut que le spectateur s'intéressent à eux...
Deuxième point
Histoire compliquée, boursouflée avec un "méchant" peu convainquant (surtout visuellement)
points suivants
2h46 c'est très long pour une histoire à laquelle on a du mal à adhérer...
Les deux acteurs principaux on du aussi s'ennuyer, ils sont monolithiques...
A part ça : bons trucages et son d'enfer. 3D très correcte.
Pas sûr que j'achète la galette ! surtout pas sûr qu'elle soit en 3D !
alamo- Messages : 766
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Re: Dernier film visionné
Ju Dou (1990) de Zhang Yimou - 8/10

Synopsis : La Chine des années 1920. Propriétaire d’une teinturerie, Yang Jin-shan, un homme d’un certain âge, achète la jeune paysanne Ju Dou dans l’espoir qu’elle lui donne un héritier mâle. C’est surtout un alibi pour la livrer à sa libido débridée et perverse, puis pour la battre sous prétexte qu’elle ne met pas au monde le descendant tant attendu. A bout, Ju Dou prend un amant, le propre neveu et employé de son mari. Ce dernier désormais infirme, elle tient sa vengeance…
Le film se déroule dans la Chine rurale au début du vingtième siècle. Une femme torturée par son mari trouve refuge auprès du neveu de celui-ci mais la malédiction va frapper lourdement les deux amants dans une fin shakespearienne.
Le réalisateur déploie tout son talent pictural dans ce décor si particulier où les grandes draperies illuminent de leurs couleurs l'intérieur de cette vieille maison remplie de machines en bois et de bassins. Dans ce huis-clos étouffant, sa caméra rend hommage à la beauté de sa compagne Gong Li. Il signe ici son second grand film après Le sorgho rouge juste avant son chef-d'oeuvre Epouses et concubines, toutes ses oeuvres ayant pour point commun le triste sort des femmes face à la dictature des traditions.
Malgré son succès international ce film fut interdit de projection en Chine car "contraire aux valeurs morales de la population chinoise" !

Synopsis : La Chine des années 1920. Propriétaire d’une teinturerie, Yang Jin-shan, un homme d’un certain âge, achète la jeune paysanne Ju Dou dans l’espoir qu’elle lui donne un héritier mâle. C’est surtout un alibi pour la livrer à sa libido débridée et perverse, puis pour la battre sous prétexte qu’elle ne met pas au monde le descendant tant attendu. A bout, Ju Dou prend un amant, le propre neveu et employé de son mari. Ce dernier désormais infirme, elle tient sa vengeance…
Le film se déroule dans la Chine rurale au début du vingtième siècle. Une femme torturée par son mari trouve refuge auprès du neveu de celui-ci mais la malédiction va frapper lourdement les deux amants dans une fin shakespearienne.
Le réalisateur déploie tout son talent pictural dans ce décor si particulier où les grandes draperies illuminent de leurs couleurs l'intérieur de cette vieille maison remplie de machines en bois et de bassins. Dans ce huis-clos étouffant, sa caméra rend hommage à la beauté de sa compagne Gong Li. Il signe ici son second grand film après Le sorgho rouge juste avant son chef-d'oeuvre Epouses et concubines, toutes ses oeuvres ayant pour point commun le triste sort des femmes face à la dictature des traditions.
Malgré son succès international ce film fut interdit de projection en Chine car "contraire aux valeurs morales de la population chinoise" !
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Re: Dernier film visionné
Indian palace / The best exotic Marigold hotel (2011) de John Madden - 6/10

Synopsis : Plusieurs retraités britanniques coupent toutes leurs attaches et partent s’établir en Inde, dans ce qu’ils croient être un palace au meilleur prix. Bien moins luxueux que la publicité ne le laissait entendre, cet hôtel délabré au charme indéfinissable va bouleverser leurs vies de façon inattendue.
Un feel good movie pour retraités qui n'hésite pas à employer tous les clichés propres au choc des cultures. L'idée de départ est bonne mais le traitement l'est beaucoup moins. Heureusement il y a des acteurs talentueux, la crème anglaise
(Judi Dench, Maggie Smith, Tom Wilkinson et Bill Nighy), qui semblent y trouver leur compte. Hormis quelques savoureuses réparties, en particulier de Maggie Smith, et une photo très bariolée cette aventure exotique peine à trouver son rythme et on a du mal à se passionner pour cette poussive et trop longue comédie british qui déborde de bons sentiments.

Synopsis : Plusieurs retraités britanniques coupent toutes leurs attaches et partent s’établir en Inde, dans ce qu’ils croient être un palace au meilleur prix. Bien moins luxueux que la publicité ne le laissait entendre, cet hôtel délabré au charme indéfinissable va bouleverser leurs vies de façon inattendue.
Un feel good movie pour retraités qui n'hésite pas à employer tous les clichés propres au choc des cultures. L'idée de départ est bonne mais le traitement l'est beaucoup moins. Heureusement il y a des acteurs talentueux, la crème anglaise

zardi- Messages : 1670
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Encanto, la fantastique famille Madrigal (avec court-métrage)
Encanto, la fantastique famille Madrigal - 6.5/10
Une famille qui grâce à une bougie (????) a des pouvoirs magiques (chacun le sien) sauf l’héroïne qui va mettre le B...el dans ce mode parfaitement organisé.
Ce n'est pas désagréable, les images sont magnifiques, le scénario tient sur un timbre-poste, les chants sont pas mal (vu malheureusement en VF, pas de VO en journée), on passe un bon moment, mais on est loin des chefs d’œuvre du maitre...
A noter que le documentaire (pas désagréable) est en scope et le film en 1.66, mais pour ne pas se fatiguer, le documentaire est en scope dans le 1.66 soit une petite image au milieu de l'écran. En même temps, WD aurait pu choisir des films au format identique.
Une famille qui grâce à une bougie (????) a des pouvoirs magiques (chacun le sien) sauf l’héroïne qui va mettre le B...el dans ce mode parfaitement organisé.
Ce n'est pas désagréable, les images sont magnifiques, le scénario tient sur un timbre-poste, les chants sont pas mal (vu malheureusement en VF, pas de VO en journée), on passe un bon moment, mais on est loin des chefs d’œuvre du maitre...
A noter que le documentaire (pas désagréable) est en scope et le film en 1.66, mais pour ne pas se fatiguer, le documentaire est en scope dans le 1.66 soit une petite image au milieu de l'écran. En même temps, WD aurait pu choisir des films au format identique.
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