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Synthèses de nos tops, pour mémoire !

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surfeur51
Barbe-Noire
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Empty Re: Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Mar 3 Déc - 3:36

Synthèse du TOP 10 des meilleures adaptations de Stephen KING , initié, géré et synthésé par YANNICKV, en avril 2016 :

YANNICKV :


Après 6 semaines d'ouverture j'annonce officiellement la clôture de ce top10 consacré au grand Stephen King.
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Stephe10

Je remercie vivement l'ensemble des participants. Merci
Je cite par ordre d'apparition à l'écran : zardi, kenshiro, langeikki, samid56, pierrot44, ivenpast, snacky930, evilfred, barbe-noire, montana62, noyrac, johnny-fan, bridoli, reno11, ikkoku59 et tchould.
On termine donc à 17 listes avec la mienne (dont 15 complètes :bien: ).
Merci aussi à surfeur51 qui aura participé à sa façon en citant ... 2 titres. Laughing 😉
Je ne les ai pas inclus mais j'en tiendrai compte pour départager les 2 films s'ils sont exæquo avec d'autres.
Maintenant, je vous laisse, je vais interroger mon ouija pour savoir quelle est votre adaptation préférée. Very Happy

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Tumblr10


Il est donc temps de faire le bilan de ces six semaines pendant lesquelles vous avez pu poster vos listes préférées d'adaptations du King.
28 titres ont été cité, dont 21 films ou téléfilms. Seule une mini série figure dans le classement final.

Voici à vos yeux les dix meilleures adaptations de Stephen King au cinéma ou à la télévision. I love you I love you

1 - "La ligne verte" de Frank Darabont (1999) 101 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 La-lig12

2 - "Les évadés" de Frank Darabont (1994) 99 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Les-ev10

3 - "Misery" de Rob Reiner (1990) 85 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Misery10

4 - "The Mist" de Frank Darabont (2008) 80 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 The-mi10

5 - "Shining" de Stanley Kubrick (1980) 75 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Shinin11

6 - "Christine" de John Carpenter (1983) 75 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Christ10

7 - ""Carrie au bal du diable" de Brian De Palma (1976) 68 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Carrie12

8 - "Stand by me" de Rob Reiner (1986) 55 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Stand-11

9 - "Dead Zone" de David Cronenberg (1983) 53 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Dead-z10

10 - "Ça" : « Il » est revenu de Tommy Lee Wallace (1990) 40 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Ca-il-10



En 2010, Shining avait largement terminé en tête d'un sondage ici-même.


"La ligne verte" de Frank Darabont (1999) :
Synopsis :
Paul Edgecomb (Tom Hanks), pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey (Michael Clarke Duncan), accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

Réalisé en 1999 par Frank Darabont, l'adaptation du roman-feuilleton La Ligne Verte est un succès commercial mais aussi critique.
C'est sa troisième adaptation de Stephen King. La première étant un court-métrage The Woman in the Room, adapté de la nouvelle Chambre 312.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 13778310
Tom Hanks et Michael Clarke Duncan .

Le roman-feuilleton La ligne verte écrit en 1996 fut édité en 6 épisodes.
- Deux petites filles mortes
- Mister Jingles
- Les Mains de Caffey
- La Mort affreuse d'Edouard Delacroix
- L'Équipée nocturne
- Caffey sur la ligne

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 King-g10

"Les évadés" de Frank Darabont (1994) :
Synopsis :
En 1947, Andy Dufresne (Tim Robbins), un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l'état du Maine. Il y fait la rencontre de Red (Morgan Freeman), un noir désabusé, détenu depuis vingt ans. Commence alors une grande histoire d'amitié entre les deux hommes...

Seconde adaptation pour Frank Darabont, il réussit à obtenir les droits de la nouvelle dont fut tiré le film grâce à l'accueil favorable qu'avait reçut de Stephen King son court-métrage tourné des années plus tôt.
Malgré un échec commercial "Les Évadés" a toujours reçu de bonnes critiques et est devenu aux yeux de beaucoup un classique.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Evades10
Morgan Freeman et Tim Robbins .

"Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank", titre de la nouvelle, était parue en 1982 dans le recueil "Différentes Saisons".


"Misery" de Rob Reiner (1990) :
Synopsis :
Paul Sheldon (James Caan), romancier et créateur du personnage de Misery dont il a écrit la saga est satisfait. Il vient enfin de faire mourir son héroïne et peut passer à autre chose. Il quitte l'hôtel de montagne où il a l'habitude d'écrire et prend la route de New York. Pris dans un violent blizzard, sa voiture dérape dans la neige et tombe dans un ravin. Paul Sheldon doit son salut à Annie Wilkes (Kathy Bates), infirmière retraitée qui vit dans un chalet isolé. Annie est justement une supporter inconditionnelle de la belle Misery.

Encore un succès au cinéma pour Stephen King. Rob Reiner le réalisateur est lui aussi un habitué de l'écrivain. Il avait tourné en 1986 "Stand by Me".
Kathy Bates fut récompensée en 1991 de l'Oscar de la meilleure actrice ainsi que d'un Golden Globe pour son rôle d'Annie Wilkes.

Le livre Misery publié en 1987 a reçu le prix Bram Stoker du meilleur roman.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Couv5410


"The mist" de Frank Darabont (2008) :
Synopsis :
Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton (Thomas Jane) et son jeune fils Billy (Nathan Gamble) se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?

Quatrième dans ce top, "The Mist", sorti en 2008, est également la quatrième adaptation pour Frank Darabont. Sa fin brutale diffère de celle de la nouvelle !

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 18864510
Thomas Jane et Nathan Gamble .

Pour moi une des meilleures nouvelles de Stephen King, "Brume" est parue dans le recueil du même nom en 1985. Trois autres nouvelles issues de celui-ci furent adaptées à la télévision ou au cinéma.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Jl257910


"Shining" de Stanley Kubrick (1980) :
Synopsis :
Jack Torrance (Jack Nicholson), gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme (Shelley Duvall) et son fils Danny (Danny Lloyd) s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...

Stanley Kubrick en adaptant librement le roman Shining, l'enfant lumière signe là un classique du cinéma d'horreur bien que les critiques soient mitigées lors de sa sortie en 1980.
Adaptation infidèle pour l’écrivain, une autre version de Shining fut tournée en 1997 par Mick Garris en 3 parties à la télévision.

"Shining", l'enfant lumière est publié en 1977, c'est son troisième roman. Une suite est sortie en 2013, Docteur Sleep.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Jl119710 Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Cvt_do10


"Christine" de John Carpenter (1983) :
Synopsis :
La première fois qu'Arnie (Keith Gordon) vit Christine, il tomba en extase devant cette beauté aux formes éblouissantes. C’était dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle Plymouth, modèle 57, n'aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie !

L'année 1983 est une année faste sur le plan cinématographique pour Stephen King. Après "Cujo" et "Dead zone", il remporte un troisième succès cette année là avec ce film de John Carpenter.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 18821710
Keith Gordon au volant de Christine .

Les droits d'adaptation du livre ont été acheté avant sa sortie.
"Christine" fait une apparition clin d’œil dans "Ça" :

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Jl186610


"Carrie au bal du diable" de Brian De Palma (1976) :
Synopsis :
Tourmentée par une mère (Piper Laurie) névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie (Sissy Spacek). D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.

Outre ce film de De Palma qui rencontra un grand succès, "Carrie" fut également adapté en comédie musicale. Il y eu aussi une fausse suite "Carrie 2 : La Haine", un téléfilm, et le remake "Carrie, la vengeance" sorti en 2013.
John Travolta et Nancy Allen ( Mme De Palma à l'époque ) qui débutaient leurs carrières au cinéma retrouveront De Palma en 1981 pour "Blow Out".

"Carrie", premier roman de Stephen King, remporta comme beaucoup d'autres un succès. A signaler que S. King y croyait tellement peu qu'il avait jeté son script à la poubelle. C'est son épouse qui l'a récupéré et l'a convaincu de le présenter à un éditeur  Mrgreen  ! On connaît la suite !

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Jl083510


"Stand by me" de Rob Reiner (1986) :
Synopsis :
Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance (Wil Wheaton). Au cours de l’été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l'Oregon. Gordie et ses inséparables copains, Chris (River Phoenix), Teddy (Corey Feldman) et Vern (Jerry O'Connell) savent qu'il est mort pour avoir approche de trop près la voie ferrée, un train l'a heurté. Son corps git au fond des bois. C'est le frère de Vern qui l'a découvert. Les enfants décident de s'attribuer le scoop et partent pour la grande forêt de Castle Rock. Cette aventure va rester pour Gordie et ses trois amis la plus étrange et la plus exaltante de leur vie.

Rob Reiner réalise ce film en 1986 et fait découvrir au public un côté inconnu de Stephen King puisque pour la première fois une adaptation cinéma d'un de ses romans ne contient aucun élément fantastique ou horrifique.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Tumblr11
Jerry O'Connell, River Phoenix, Wil Wheaton et Corey Feldman .

"The body", titre de la nouvelle adaptée, est parue en 1982 dans le recueil "Différentes Saisons".


"Dead Zone" de David Cronenberg (1983) ;
Synopsis:
Johnny Smith (Christopher Walken), jeune professeur dans une petite ville de province, est victime d'un accident de la route, peu de temps après avoir raccompagné sa fiancée, Sarah. Il ne revient à lui qu'au bout de cinq années de coma. Sarah est à présent mariée. Il s'aperçoit que passé, présent et futur se confondent dans son esprit. C'est ainsi qu'il réussit à sauver d'un incendie l'enfant de son infirmière et qu'il révèle à son médecin que sa mère, qu'il croyait morte en déportation, est en fait toujours vivante.
Ce don, qui pourtant le détruit physiquement, va lui permettre de percevoir un futur bien sombre pour l'humanité, et d'agir en conséquence !

Nouveau succès critique et commercial, "Dead Zone" reçut de nombreuses récompenses, notamment au festival d'Avoriaz en 1984.
Une série qui dura six saisons fut tournée au début des années 2000.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Walken10
Christopher Walken .

Le roman "Dead zone" ,  bien qu'écrit en 1979,  ne sortit en France qu'en 1983.

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"Ça « Il » est revenu"  de Tommy Lee Wallace (1990)  :
Synopsis :
Une créature sans nom, Ça (Tim Curry), répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu'à ce qu'une bande d'enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent de nouveau à Derry : Ça est revenu ......... !

Ce téléfilm de deux parties d'1h36 chacune a rendu coulrophobe toute une génération de téléspectateurs. Une adaptation cinématographique est tout récemment sortie, signée Andy Muschietti, les deux parties à un an d'intervalle .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Ca-it-10
Tim Curry .

"Ça", un de ses meilleurs livres, a été publié en France en trois tomes. Il a remporté le prix British Fantasy en 1987 :

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Dernière édition par Barbe-Noire le Mar 3 Déc - 16:24, édité 2 fois
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Message par Barbe-Noire Mar 3 Déc - 3:46

Encore deux tops transférés : les adaptations de la BD Européenne, et les adaptations des Romans de Stephen King .
Je verrai plus tard s'il y a un travail de mise en forme à effectuer. Tout est fini sur les pages 1 et 2 de cette rubrique, pour l'instant, j'étoffe la 3 .
Wink
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Message par snaky930 Mer 4 Déc - 4:43

Barbe-Noire a écrit:Encore deux tops transférés : les adaptations de la BD Européenne, et les adaptations des Romans de Stephen King .
Je verrai plus tard s'il y a un travail de mise en forme à effectuer. Tout est fini sur les pages 1 et 2 de cette rubrique, pour l'instant, j'étoffe la 3 .
Wink

Bravo et merci pour tout ce taff pouce Merci
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Message par Barbe-Noire Mer 4 Déc - 16:47

J'ai bouclé hier la mise en forme du top Stephen King . Il n'y avait pas grand chose ( excellent travail de Yannickv ) à faire niveau texte ( je conserve bien sûr la prose et l'esprit des rédacteurs d'origine Cool pouce ) , mais il a surtout fallu retourner chercher les photos d'illustrations qui ne passaient pas avec les données techniques de ce nouveau forum .
Je bosse actuellement sur le top des palmes d'or à Cannes. Les jaquettes sont placées ( les photos d'origine avaient disparu Mad ), mais je dois encore trouver du temps pour finir la chronique ( neutre de commentaires, uniquement sur l'historique ) des 10 premiers du classement .
Quand je m'y attaquerai, je crois que celui qui va demander le plus de taf sera certainement celui sur les films d'horreur, car la synthèse semble introuvable Crying or Very sad !
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Message par yannickv Ven 6 Déc - 10:40

Merci pour ton boulot pouce Merci
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Message par Barbe-Noire Mar 10 Déc - 10:43

TOP 20 : FILMS A THEMATIQUE SPORTIVE  ( juillet-aoüt-septembre 2015 ) , initié et géré ( synthèse comprise ) par SURFEUR 51 .


Ce Top d'été est maintenant terminé. Merci à zardi, c2302t, langeikki, montana62, reno11, dale cooper, pierrot44, ghostwolf, bridoli, barbe-noire, johnny-fan, Evilfred, snaky930, flo001fg et alamo qui ont, dans cet ordre, envoyé leur liste, le total de 16 participants étant un de meilleurs obtenus depuis longtemps...

La tête du Top n'a pas cessé de changer au fur et à mesure de l'envoi des listes, basculant entre deux films de boxe très connus, pour finalement couronner "Million Dollar Baby" qui bat "Rocky" d'un seul petit point sur environ 200. La boxe apparait d'ailleurs comme le sport phare de ce top, avec de nombreux autres films cités, comme "Raging Bull", "Nous avons gagné ce soir", "Ali", "Fighter", "Gentleman Jim"," Le Bagarreur", "Marqué par la haine" et toute la série des "Rocky", et on pourrait même y associer "The Wrestler", film de catch avec une atmosphère semblable, très "ring". Les sports de ballon marquent trois films dans le top 10, le football, le football américain et le rugby étant représentés par "Coup de tête", "L'Enfer du dimanche" et "Invictus". Enfin le sport automobile place trois films dans le top 20, avec "Rush", "Grand-Prix" et "Le Mans", "Cars" échouant de peu à la 21ème place.

Au total 91 films ont été cités, mais il n'y a eu aucun Grand Chelem, deux voix sur seize manquant à "Million Dollar Baby" et trois à "Rocky" et à "Coup de Tête", qui complètent le podium.

1er -  "Million Dollar Baby" , de Clint Eastwood :    198 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Sp01

Film réalisé par C. Eastwood en 2004, et rôle phare à ce jour pour Hilary Swank avec l'ado transgenre de "Boys don't cry", 5 ans plus tôt, deux interprétations qui lui ont rapporté à chaque fois l'Oscar de la meilleure actrice . C. Eastwood s'y donne le personnage de Frankie, un entraîneur de boxe sur le retour qui accepte avec réticence de former une jeune boxeuse très ambitieuse, Margaret Fitzgerald , secondé par son vieil ami de toujours Scrap ( Morgan Freeman ). "Maggie" va vite devenir une boxeuse particulièrement douée, enchaînant victoire sur victoire, ce qui va la propulser vers le championnat du monde contre la tenante du titre, Billie "l'ourse bleue" ( jouée par une boxeuse professionnelle, Lucia Rijker ) .
Malheureusement, au cours du combat, suite à coup donné par son adversaire après le gong, elle va faire une chute très grave qui va lui endommager la moëlle épinière, et va se retrouver clouée dans un lit d'hôpital, en état tétraplégique . Inutile de spoiler la fin du film pour les rares personnes qui ne l'auraient pas vu, mais le dénouement est certainement un des plus poignants que le cinéma ait jamais pu nous donner !
Il est étonnant de constater ( même si la boxe féminine se développe de plus en plus ) que, dans ce "noble art"  Question  qui a longtemps été comme un symbole de la "virilité" masculine, c'est au final par un personnage de femme que ce métrage remporte ce top ! Comme quoi, au delà de la représentation ou de l'utilisation de tel ou tel sport, c'est bel et bien la dramaturgie ( ce dont j'imagine personne ne doutait : excusez-moi d'enfoncer parfois des portes ouvertes  Confus  ) et la qualité de la mise en scène qui prévaut au moment de jauger un film, et celle décortiquée ici par C. Eastwood est plus que remarquable !

2ème -  "Rocky" , De John G. Aldvisen ,  197 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Sp16

En 1976, Sylvester Stallone  rame depuis 6 ou 7 ans pour tenter de se faire un nom dans le cinéma, à coup d'apparition non créditées ou de courtes figurations ( dont même un film X, pour bouffer et payer ses impôts, et dont il ne cachera d'ailleurs jamais l'existence, au point de se donner dans "Rocky" le surnom qu'il portait dans le film en question : "L'étalon Italien").
Emerveillé par le courage du challenger du match de boxe Mohammed Ali - Chuck Wepner, dans lequel le quasi inconnu avait tenu tête au champion du monde en titre, Stallone écrit un scénario sur le même canevas et vient le proposer à deux producteurs hollywoodiens, dont Irwin Winkler qui avait débuté sa carrière avec  "On achève bien les chevaux" de Sydney Pollack . Le synopsis intéresse fortement Winkler ( et son associé R. Chartoff ), mais les deux hommes envisagent de confier le rôle-titre à une star ( James Caan, Burt Reynolds, Robert Redford ...... ). Stallone refuse et s'entête en demandant à interpréter le personnage lui-même. Après bien des réticences, ils vont finir par accepter grâce aux demandes très faibles de Stallone pour son salaire et surtout d'un coût de production à minima . Le film est tourné en moins d'un mois pour à peine plus d'un million de dollars, budget ridicule pour le cinéma américain . On connaît la suite : carton au B.O. , Oscar du meilleur film l'année suivante, et un Stallone satellisé parmi les stars Hollywoodiennes : fini les figurations, rien que des 1ers rôles ! Le rêve américain quoi, dans toute sa splendeur !
Le film connaîtra 5 suites directes ( dont 4 qu'il a lui-même réalisés ), où Stallone passera de boxeur à entraîneur entre les opus 4 et 5, prolongées récemment par "Creed" et "Creed II" dans lesquels il coache le fils du champion du monde  (Apollo Creed, interprété par Carl Weathers) qu'il avait affronté au début de la saga .


3ème - "Coup de tête" de Jean-Jacques Annaud ,  150 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Sp05

Un "petit" film français qui accède au podium dans la cour des grands de ce top  pouce  !
En 1976, Jean-Jacques Annaud débute sa carrière de cinéaste avec un film sur la colonisation française, "La victoire en chantant", lequel, à la surprise générale, obtient l'année d'après l'Oscar du meilleur film étranger à Hollywood ( au point que, suite à la prestigieuse récompense, le film ressortira dans les salles sous un autre titre, "Noirs et blancs en couleur" ) !
En 79, Annaud nous livre son second film, ce "Coup de tête" qui, bien avant d'être un film sur le sport, est surtout une peinture au vitriol des hommes d'affaires et des politiques de nos bonnes provinces françaises  ( même si ce n'est pas spécialement plus rose à l'échelon national  Mad  ) !
Mr Sivardière ( Jean Bouise ), PDG de la plus grosse entreprise locale, est aussi le président du club de football local, l'US Trincamp ( une phrase du personnage est restée très célèbre, au moment où il assène : "J'entretiens 11  imbéciles pour en calmer 800"  Shocked  Laughing  ) . Parmi les joueurs du club, Berthier ( la vedette de l'équipe ) et François Perrin ( Patrick Dewaere ), un anonyme au milieu des autres . Un soir, ce dernier est accusé de viol, et chargé par de faux témoins, car il s'agit en fait, sur consigne de Sivardière, de protéger Berthier, le véritable coupable de l'agression ( Berthier et lui ont des physiques assez similaires ) . Mis en prison pour un acte qu'il n'a pas commis, Perrin rumine sa colère, jusqu'au moment où, suite à des blessures dans l'effectif du club et sur demande de Sivardière lui-même, on vient le libérer pour une seule journée afin qu'il puisse jouer pour Trincamp en coupe de France .
Et, signe du destin, Perrin y marque deux buts, faisant gagner son équipe ! Il devient pour un temps l'idole locale ( le football, "opium"  Mrgreen  du peuple ), ce qui place Sivardière et ses faux témoins en difficulté pour renvoyer Perrin en prison, vu qu'il va y avoir le match retour ! Perrin va alors en profiter pour se venger, de façon très originale et particulièrement jouissive, des responsables de son arrestation !
J.J. Annaud va, après ce "Coup de tête" particulièrement savoureux, devenir un des réalisateurs majeurs du cinéma Français, avec les immenses réussites qu'ont été "La guerre du feu"  pouce   et surtout son chef d'oeuvre absolu, "Le nom de la Rose"  lover  !!

4ème -  "The Wrestler" de Darren Aronofsky ,  146 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Sp10

Réalisateur entre autres de "Pi" , "Black Swan" et "Requiem for a dream", Darren Aronofsky signait ici  pouce  le retour en grâce auprès du grand public d'un Mickey Rourke qui avait sombré dans l'alcool après ses deux métrages de la fin des années 80 et début des années 90  ( "Johnny Belle-gueule" de Walter Hill et "La maison des otages" de Cimino ) .
A l'époque, sentant décliner sa carrière cinématographique, il avait même tenté de reprendre la boxe professionnelle ( après une assez bonne petite carrière amateur dans les années 60-70 ) pendant 3 ans, mais pour assez vite se rendre compte qu'à 40 ans, avec un niveau très moyen, son avenir n'était pas vraiment sur le ring .
Après avoir "couru le cachet" pendant toutes les années 90, il obtient quand même une pincée de seconds rôles sympathiques dans des films à succès, comme "The pledge" de Sean penn et "Sin City" de R. Rodriguez , mais c'est donc bien ce "Wrestler"  d' Aronofsky qui le remet en selle pour un 1er rôle particulièrement consistant, lequel lui vaudra le golden globe et le BAFTA du meilleur acteur, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar (qui sera attribué à Sean Penn pour "Harvey Milk").
Sans aller jusqu'à dire que ce rôle est autobiographique, Rourke a certainement retrouvé dans ce personnage et sa descente aux enfers, entre le ring, l'alcool et la drogue, une large part de sa propre destinée. C'est sans doute, outre ses talents incontestables de comédien, dans cette catharsis qu'il a trouvé un niveau d'interprétation aussi poignant .
Ce retour de flamme lui a donné la possibilité de participer dans la foulée à des gros succès comme "Iron Man 2",  "Expendables" et "Les immortels", mais depuis, l'âge aidant ( le cinéma en général et Hollywood en particulier sont implacables avec les années qui s'additionnent ), il n'a quasiment plus trouvé que des participations à des "Direct T.V" .
Le motorcycle boy du "Rusty James" de Coppola , "L'année du dragon" de Cimino  pouce  et le "Angel Heart" d'Alan parker lover semblent certes aujourd'hui bien loin  pale , mais ce personnage de catcheur agonisant restera comme une belle résurgence et une très jolie pierre blanche dans la filmographie de Mickey Rourke !



5ème - "Raging Bull" de Martin Scorsese,  135 points .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Sp19

En 1981, Robert De Niro, alors au faîte de sa gloire, obtenait l'Oscar du meilleur acteur pour cette interprétation hors-pair de Jake La Motta, le boxeur qui avait repris le titre de champion du monde à Marcel Cerdan ( que le champion français avait remporté face à Tony Zale ) . Pour aller au bout de son rôle, dans ce biopic collant au plus près du personnage qu'a réellement été La Motta, De Niro, une fois terminées les scènes de ring et de début de carrière du boxeur, a mangé comme un chancre pendant 4 mois pour prendre 30 kilos, mettant même sa santé en danger au point que Scorsese a fait tout son possible pour tourner les scènes nécessaires le plus rapidement possible afin que l'acteur puisse reperdre du poids au plus vite .
Scorsese était loin d'être emballé quand De Niro lui a proposé le projet. Le réalisateur n'était pas un grand fan de boxe, et se débattait à l'époque dans des problèmes de dépendance à la drogue . De Niro est allé soumettre le scénario aux mêmes producteurs qui avaient financé "Rocky" ( Irwin Winkler et Robert Chartoff ), lesquels ont accepté le sujet mais à la condition que ce soit bien Scorsese qui assure la mise en scène . Et, par amitié pour son acteur favori ( avec lequel il avait déjà signé 3 gros succès : "Mean streets" , "Taxi Driver" et "New-York, New-York" ), bien que toujours aussi peu emballé par ce tournage, il a finalement accepté de tenir les rênes du métrage .
Le paradoxe de ce film est que la qualité de la mise en scène, de l'interprétation et de la dramaturgie en font un chef-d'oeuvre incontestable du cinéma, mais qu'il reste néanmoins difficile de réellement se passionner pour un individu humainement aussi détestable que La Motta, aussi égocentrique que paranoïaque, aussi violent dans sa vie privée avec ses proches ( et surtout son épouse ) que sur le ring, aussi asocial qu'égoïste, et ayant trop souvent partie liée à la Mafia . Un type absolument imbuvable, incapable de manifester la moindre empathie pour quiconque .  Malgré çà, Scorsese réussit le tour de force de rendre son film passionnant, et, après des scènes de combat et de fureur filmées comme jamais ( caméra sur le ring au plus près des acteurs ), nous montre la déchéance progressive autant humaine que sociale de l'ex-boxeur qui terminera sa vie comme gérant de boîte de nuit . Le "taureau du Bronx" a fini sa vie dans l'anonymat le plus complet, mais aura bien résisté à la vieillesse puisqu'il n'est décédé que récemment ( en 2017 ) à l'âge de 95 ans .
Quand La Motta a vu le film, selon un journaliste qui l'a interviewé, il a demandé à son ex-épouse s'il avait vraiment été comme çà, et que celle-ci lui aurait répondu : "non, tu étais pire"  Evil or Very Mad "  !!  Ce rôle reste certainement encore aujourd'hui, malgré l'antipathie que provoque La Motta, un des personnages parmi les plus forts dans la filmographie de Robert De Niro !

6ème - "L'Enfer du dimanche" d' Oliver Stone ,  127 points .
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Même s'il est toujours possible de faire abstraction d'un sujet qui nous indiffère pour apprécier une oeuvre en elle-même, dans n'importe quel domaine artistique qui soit, je dois admettre que le football américain me laisse de marbre. De fait, malgré mon admiration pour le talent d'Al Pacino, Cameron Diaz, Jamie Foxx et James Woods, plus la signature d'Oliver Stone, cinéaste majeur s'il en est, je n'ai à ce jour pas encore visionné ce film ( toujours sous blister sur mes étagères ). Ça finira bien par arriver un jour, mais je n'en connais pour l'heure que des avis et quelques critiques . Je me contenterai donc de n'apporter ici que le synopsis de sa page wikipedia :
"Les Sharks de Miami, prestigieuse équipe de football américain, sont dans une mauvaise passe et luttent pour obtenir une place en série éliminatoire. Leur quart-arrière étoile Jack « Cap » Rooney (Dennis Quaid) est de plus en plus contesté au sein de l'équipe à cause de son âge, notamment par l'ambitieuse présidente Christina Pagniacci (Cameron Diaz), qui veut moderniser la franchise. De plus, l'entraîneur Tony D'Amato (Al Pacino), qui a mené dans le passé l'équipe à deux victoires en finale du championnat, est critiqué car considéré comme vieillissant. Le jeune Willie Beamen (Jamie Foxx) remplace Cap après la blessure de ce dernier et, malgré des débuts hésitants, fait rapidement sensation par son jeu spectaculaire. Rapidement, les résultats des Sharks s'améliorent, et Beamen voit sa popularité grimper, popularité qui lui monte vite à la tête. S'instaure alors une guerre entre Beamen, qui veut mener les matches à sa manière au mépris des cahiers de jeu, et D'Amato qui compte bien se faire respecter jusqu'au bout de sa carrière, dont il sent la fin proche".
Fin de citation .
Clint Eastwood avait été contacté pour le rôle finalement tenu par Al Pacino, mais il voulait réaliser lui-même le film, ce qui n'était pas dans le deal de la production. Stone hésitait entre Pacino et De Niro, mais ce dernier n'était pas intéressé par le personnage, lequel a donc été vite attribué à Pacino . Le film a réalisé un B.O. au dessus de la barre des 100 millions $ à l'international, mais fait une carrière mitigée en France ( inférieure à 500 000 entrées ) , et d'ailleurs certainement plus en raison du casting que du sujet, ce sport restant particulièrement mineur ( tout comme un des autres sports-roi aux Etats-Unis, le Base-Ball ) dans nos contrées !  
Le franchouillard moyen se passionne infiniment plus pour le foot ( que les américains appellent "soccer"  Mrgreen , pour le différencier de "leur" football à eux ), le rugby et le handball ( qui n'existe quasiment pas aux USA ) que pour cet autre ballon ovale qui le laisse très majoritairement indifférent ! Niveau sports collectifs majeurs, les deux nations ne se retrouvent que sur le Volley et surtout le Basket .
Ceci dit, si l'ensemble des votants de ce top ont amené ce film en 6ème position, c'est sans nul doute que c'est une réussite cinématographique, ce à quoi on peut bien sûr s'attendre avec un tel casting et Oliver Stone à la réalisation !



7ème - "Le Grand Bleu" de Luc Besson,  116 points .
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Sorti en 1988 et présenté au festival de Cannes, ce film, aujourd'hui devenu culte pour toute une génération, a dans un premier temps été très mal accueilli par la critique et une grande partie du public du festival . Luc Besson n'avait réalisé que deux longs métrages avant "Le Grand bleu" : un film de science-fiction post apocalyptique en noir et blanc, "Le dernier combat" ( avec Pierre Jolivet, et déjà Jean Reno et Jean Bouise ), puis un autre plus ambitieux, "Subway" avec Christophe Lambert et Isabelle Adjani sur un contexte de contre-culture punk de l'époque . Le 1er avait obtenu un petit succès d'estime, le second un bon box-office à presque 3 millions d'entrées. Mais Besson était encore en quête d'une réelle reconnaissance professionnelle et grand-public, et s'était lancé corps et âme dans ce projet au départ un peu fou sur le monde des apnéïstes après avoir découvert le personnage de Jacques Mayol dans un documentaire à l'âge de 17 ans .
Une histoire juste circonscrite à ce type de compétition n'étant bien sûr pas très cinématographique, Besson y a incorporé une bluette sentimentale avec Rosanna Arquette, et une bonne dose de métaphysique que bon nombre ont trouvé très artificielle, impression première qui a donc rebuté dans un premier temps les toujours difficiles journalistes et festivaliers Cannois. Mais lors de l'exploitation en salles, le miracle que tout réalisateur attend s'est produit et le film a vite trouvé son public au point, par un excellent bouche-à-oreille, de faire un carton au box-office avec presque 10 millions d'entrées à l'arrivée, la musique d'Eric Serra ayant en plus beaucoup contribué à la symbiose entre le film et ses aficionados .
Luc Besson en sortira une version longue un an plus tard, rajoutant quasiment 50 minutes de scènes primitivement coupées au 1er montage d'exploitation .
Le scénario oscille entre les scènes de compétition d'apnée et les relations d'amitié-rivalité entre les deux champions, R. Arquette étant là pour y rajouter un peu de sel féminin. Dire que l'ensemble est absolument passionnant serait très exagéré Confus , mais il se dégage beaucoup de charme de ce film qui a aussi l'avantage de ne ressembler à aucun autre métrage portant sur toute autre pratique sportive .
A noter que si le véritable Jacques Mayol a cautionné le film et accepté que son nom y soit utilisé, ce n'est pas le cas du champion Italien ( en réalité Enzo Maïorca, Enzo Molinari dans l'histoire ) qui avait intenté une action juridique en diffamation contre le metteur en scène, au point de bloquer l'exploitation commerciale en Italie pendant 14 ans !


8ème -  "Invictus" de Clint Eastwood,  104 points .
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Un autre film sur le sport réalisé par Clint Eastwood ( après "Million $ baby" en 2004 et avant "Une nouvelle chance" en 2012 ), celui portant sur la coupe du monde de Rugby de 1995 en Afrique du sud . Un an avant, Nelson Mandela, figue emblématique du pays dans la lutte anti-apartheid, arrivait au pouvoir en prenant après élections libres la présidence de la nation .
Mandela, de 1962 à 1990, avait été incarcéré pour son action permanente contre la ségrégation raciale . A sa libération, loin de toute idée de vengeance, il pactise avec le président de l'époque, Frederik De Klerk,  pour faire abolir l'Apartheid en Afrique du sud. Les deux hommes obtiendront pour cette action le prix Nobel de la Paix en 1993 . Mandela gagne ensuite l'élection présidentielle de 1994, mais il lui reste à changer l'état d'esprit des populations blanche et noire de son pays pour consolider la paix sociale, les rivalités entre les descendants d'Afrikaners et le peuple zoulou restant toujours très vives . Pour çà, un grand évènement sportif va lui venir en aide : la coupe du monde de Rugby !
L'Afrique du sud ( les "Spingboks" ) est en effet une des 3 très grandes nations de ce sport dans l'hémisphère sud, avec la Nouvelle-Zélande ( les "All-Blacks" ) et l'Australie ( Les "Wallabies" ), et le rugby certainement le seul vecteur social à même de solidariser du mieux possible la population . Et l'Afrique du Sud, à domicile, va remporter la compétition !
Eastwood, passionné par le sujet, va s'appuyer sur le livre éponyme de John Carlin pour réaliser son film, recrutant son vieil ami Morgan Freeman ( déjà 2 collaborations, avec "Impitoyable" en 1992 et donc  "Million $ baby") pour interpréter Mandela (d'ailleurs, ce dernier ne voyait que Morgan Freeman pour l'incarner à l'écran) , et Matt Damon pour jouer le capitaine de l'équipe François Pienaar . Les deux acteurs vont être nominés pour les oscars d'interprétation : Freeman pour le meilleur acteur, et Damon pour celui du meilleur second rôle, mais aucun des deux ne l'obtiendra ! Le public américain, inféodé à "son" football mais quasi ignorant en matière de Rugby, n'a pas trop voulu s'intéresser non plus au message politique et a globalement boudé le film ( même si le B.O. n'est pas ridicule, à hauteur de 37 M$ ), mais celui-ci a largement compensé ses pertes US par des recettes nettement supérieures à l'international, la meilleure fréquentation étant celle de la France avec plus de 3 millions d'entrées-salles ! Maintenant, est-ce par humanisme politique ( on peut le souhaiter de nos compatriotes ) ou parce que "l'ovalie" est quand même assez marquée dans nos gènes ?? Sans doute un peu des deux  Cool  !
En dehors du métrage, 20 ans après l'Histoire, on a appris que plusieurs des joueurs de l'équipe Sud-Africaine (autour de la cinquantaine en âge) ont été touchés par des cancers que l'on attribue généralement ( surtout s'ils sont statistiquement nettement plus nombreux que la normale sur cette tranche d'âge ) à du dopage intensif Mad . De là à penser que, pour des raisons socio-politiques, il "fallait impérativement"  Mad  que le pays remporte cette compétition ................  Confus  Question  (remarque peut-être inopportune de ma part  Question  mais qui n'affecte en rien la qualité du film ! )

9ème - "Nous avons gagné ce soir" de Robert Wise , 101 points
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Ce film très court ( 72 minutes ), à l'instar de "La corde" d'Hitchcock ou du "Train sifflera 3 fois" de Fred Zinnemann, a été réalisé pour un visionnage "en temps réel", c'est-à-dire que l'action, depuis le plan du début (horloge à 21h05) jusqu'au plan final (horloge à 22h17), dure effectivement une heure et 12 minutes !
Boxeur quasi anonyme de seconde zone , Bill "Stoker" Thompson ( Robert Ryan ) doit combattre dans la soirée un jeune pugiliste nommé Tiger Nelson . Stoker sait que ce combat sera le dernier de sa carrière, et voudrait, par amour pour son épouse Julie ( Audrey Totter ), donner sur le ring tout ce qui peut lui rester de courage. Mais il apprend que son manager a déjà négocié sa défaite avec la pègre : il doit "se coucher" pour faire gagner de l'argent aux truands sur les paris . Dans un sursaut d'orgueil, et pour retrouver sa dignité aux yeux de Julie, il va ignorer les consignes et livrer le combat de sa vie . Contre toute attente, il va remporter la rencontre .......... et la pègre n'a pas l'habitude de pardonner !
Robert Wise, ancien monteur des studios Hollywoodiens ( il a entre autres travaillé sur "Citizen Kane") , a débuté sa carrière de metteur en scène en 1943. C'est avec ce film ( titre original : "The set-up" ) qu'il a définitivement gagné ses galons de réalisateur reconnu de ses pairs en signant ce métrage considéré depuis longtemps comme un grand classique du film noir américain . Il atteindra l'apogée de sa filmographie dans la 1ère moitié des sixties en réalisant quasi successivement - excusez du peu Shocked - "West-Side-Story", "La maison du diable", "La mélodie du bonheur" et "La canonnière du yang-Tzé" .
Quant à Robert Ryan, choisi au casting parce qu'il avait fait de la boxe pendant ses années d'étudiant ( il fut même champion universitaire des poids lourds ), il trouvait là un des rôles les plus mémorables de toute sa filmographie, avec le "Berlin express" de Jacques Tourneur, et "La Horde sauvage" de Sam Peckinpah .

10ème - "L'Arnaqueur" de Robert Rossen,  98 points .
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Si, dans d'autres sports, plusieurs films peuvent venir immédiatement en tête dans le cadre d'une thématique, à contrario il n'y en a que fort peu ( et encore moins de réellement renommés ) sur le monde du billard ! Et les deux qui s'imposent de suite à l'esprit concernent le même personnage, Eddie Felson ( Paul Newman ), créé ici par Robert Rossen en 1961, puis repris pour une suite tardive par Martin Scorsese en 1986, "La couleur de l'argent", avec Tom Cruise dans le rôle du jeune "requin" du billard qui fait revenir Eddie "the fast"  à sa passion d'origine .
E. Felson est un jeune hyper-doué du billard américain, mais ne "gagne sa vie" qu'en jouant les arnaqueurs . Il fait croire à des adversaires de rencontre qu'il est un joueur très moyen en commençant par perdre ses parties pour faire monter les paris, puis joue ensuite à son véritable niveau pour remporter les mises .
Décidé à se faire réellement un nom sur l'autre tapis vert, il sollicite une rencontre avec une légende du jeu, Minnesota fats ( Jackie Gleason ) invaincu depuis 15 ans. Eddie y joue comme jamais, mais le talent ne suffit pas dans une aussi longue opposition. Il faut aussi garder sa concentration, ses nerfs ........... et tenir l'alcool sur la durée du match ! Déçu d'avoir craqué en cours de compétition, Eddie retourne à ses minables combines pour se refaire de l'argent, car on ne défie pas Minnesota Fats sans miser des dollars ! Pour ce faire, il s'acoquine avec un imprésario véreux, Bert Gordon (Georges C. Scott), qui lui trouve des parties rentables ............ à la condition de lui prélever les 3/4 de ses gains .
Ce milieu malsain dans lequel il évolue va provoquer le suicide de sa compagne Sarah (Piper Laurie) . Malgré ce traumatisme, ce qui lui reste de l'argent récolté va lui permettre de re-défier Minnesota Fats, mais cela va aussi le décider ( après injonction sans appel de B. Gordon ) à finalement quitter le monde du billard !  
Pour la petite histoire, un certain Jake La Motta (le vrai), dont on parle plus haut dans ce top  Twisted Evil  , apparaît en caméo dans le personnage d'un barman de la salle de billard ! Je me rappelle que Claude Jean-Philippe avait donné l'info dans sa chronique pré-diffusion quand ce film était passé au ciné-club  d'Antenne 2 !
Norman Jewison reprendra 4 ans plus tard (1965) globalement la trame générale ( le jeune-loup qui s'attaque au caïd du jeu ) dans "Le kid de Cincinatti"  pouce , mais cette fois-ci sur un autre tapis vert, celui du Poker, avec Steve McQueen face à Edward G. Robinson .

11- Point Break      93 points
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12- Rollerball (1975)      86 points
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13- Le Meilleur      78 points
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14- Les Chariots de feu      69 points
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15- Rush      62 points
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16- Grand Prix      59 points
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17- Gentleman Jim      55 points
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18- Marqué par la haine      50 points
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19- Le Mans      47 points
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20- Warrior      43 points
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21- Cars      42 points
22- Shaolin Soccer      40 points
23- Ali      39 points
24- Fighter      36 points
24- Vertical Limit      36 points
26- Rocky 3       34 points
27- Fight Club      33 points
28- Fighter in the Wind      28 points
28- The Blind Side       28 points
30- Fist of Legend      25 points
30- Jerry Maguire       25 points
30- Une nouvelle chance      25 points
33- Le Bras de fer (Over the Top)      24 points
34- La Couleur de l'argent      22 points
34- Le Bagarreur      22 points
36- Rocky 2       21 points
37- A mort l'arbitre      20 points
37- Death Race : La course à la mort      20 points
37- Real Steel      20 points
40- Le Stratège      18 points
40- Michel Vaillant      18 points
40- The Boxer      18 points
43- A nous la victoire      17 points
43- Rasta Rockett      17 points
45- IP Man      16 points
45- Jusqu'au bout du rêve      16 points
45- Le ciel peut attendre       16 points
45- Vainqueur du destin      16 points
49- La Castagne      15 points
49- Lagaan      15 points
49- Marathon Man      15 points
49- Operation Dragon      15 points
53- Fat City      14 points
53- Friday Night Lights      14 points
53- Rocky 4       14 points
53- Showgirls      14 points
53- Un seul deviendra invincible : Dernier Round       14 points
58- Jours de Tonnerre      13 points
58- Plein la gueule      13 points
58- We are Marshall      13 points
58- Youngblood      13 points
62- Les Indiens      12 points
62- Macadam à deux voies      12 points
62- Pur-Sang : La Légende de Seabiscuit      12 points
62- The Fighter      12 points
66- Danny the Dog      11 points
67- Karaté Kid       10 points
67- Rollerblade      10 points
69- Foxcatcher      8 points
69- Jeux de dupes      8 points
69- Rocky Balboa      8 points
72- Bliss       6 points
72- Le Champion      6 points
72- Looking for Eric      6 points
72- Max Schmeling      6 points
76- Hooligans       5 points
76- Une équipe hors du commun      5 points
78- Invincible      4 points
78- La Puissance de l'ange      4 points
78- Turbo      4 points
81- Le Vainqueur      3 points
81- Les Cracks      3 points
83- DOA Dead or Alive      2 points
83- La Descente infernale      2 points
83- Les Petits Champions       2 points
83- Maradona      2 points
83- Termina Golf      2 points
88- Brian’s Song      1 point
88- Le Grand Défi      1 point
88- Renaissance d'un champion      1 point
88- Sang et Or      1 point


Dernière édition par Barbe-Noire le Lun 30 Déc - 16:45, édité 16 fois
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Empty Re: Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Mar 10 Déc - 11:12

TOP 20 FILMS D'ANIMATION  (  Octobre et Novembre 2011 ), initié et géré par YANNICKV , synthèse réalisée par NICOFEEL sur le blog de DVDPC .

Les résultats sont tombés, voici les vainqueurs de ce top20  :bien:

Que du bon ! J'ai même envie de dire que tous les titres cités étaient vraiment de qualité.


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Je vous laisse lire l'article de NICOFEEL (merci à lui Merci ) sur le blog DVDpasCheriens ( Article que j'ai complété par quelques commentaires Wink )


Le top des 20 films d'animation préférés par les dvdpascheriens :
Par Nicofeel !

Pendant un mois, les dvdpascheriens ont eu l'occasion d'envoyer le top de leurs 20 films d'animation préférés.

Un grand merci à Yannickv qui s'est occupé de recenser le classement des différents films.

30 personnes se sont prêtées au jeu, ce qui constitue un excellent score quand on sait qu'il n'est pas forcément évident de lister 20 films d'animation.
Merci donc à : Kenshiro, Zomba666, ikkoku59, bridoli, makimura, asiafan, frediwan, locktal, minimyr, dale cooper, zoé2jarjayes, barbe-noire, johnny-fan, kakashi3561, eman02, vincentbury, gegeonix, evilfred, langeikki, BeeNny, grogro, reno11, Blobot, nicofeel, yannickv, tripputi christophe, Greg, Vignard, lolo7519, pistou88 qui ont fait part de leurs films d'animation préférés !

Alors, roulement de tambours. Voici en rappel la liste des 20 films d'animation qui ont obtenu le plus grand nombre de points :

1er - "Le tombeau des lucioles" (Isao Takahata, 1988) .
2ème - "Akira" (Katsuhiro Otomo, 1988) .
3ème - "Le voyage de Chihiro" (Hayao Miyazaki, 2001) .
4ème - "Wall-E" (Andrew Stanton, 2008) .
5ème - "Mon voisin Totoro" (Hayao Miyazaki, 1988) .
6ème - "Le roi lion" (Rob Minkoff et Roger Allers, 1994) .
7ème - "Princesse Mononoke" (Hayao Miyazaki, 1997) .
8ème - "Monstres et cie" (Pete Docter, David Silverman, Lee Unkrich, 2002) .
9ème - "Là-Haut" (Pete Docter et Bob Peterson, 2009) .
10ème - "Le château ambulant" (Hayao Miyazaki, 2004) .
11ème - "Toy story" (John Lasseter, 1996) .
12ème - "L'étrange Noël de Mr Jack" (Henry Selick, 1994) .
13ème - "Les noces Funèbres" (Tim Burton & Mike Johnson, 2005) .
14ème - "Ghost in the shell" (Mamoru Oshii, 1995) .
15ème - "Le château dans le ciel" (Hayao Miyazaki, 1986) .
16ème - "Jin-Roh, la brigade des loups" (Hiroyuki Okiura, 1999) .
17ème - "Fantasia" (James Algar, Samuel Armstrong et Ford Beebe, 1940) .
18ème - "Le livre de la jungle" (Wolfgang Reitherman, 1967) .
19ème - "Toy Story 3" (Lee Unkrich, 2010) .
20ème - "Persepolis" (Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, 2007) .

On notera de prime abord qu'il s'agit de films d'animation récents, voire très récents. Si l'on excepte deux classiques des studio Disney ( "Fantasia" qui date de 1940 et "Le livre de la jungle" de 1967), aucun film d'animation de ce top 20 final n'est antérieur à 1986 ! Les films d'animation qui plaisent le plus sont donc des films d'animation du 21ème siècle. Est-ce dû à l'évolution des technologies et à l'arrivée des images de synthèse et de la 3 D ?

Pas forcément car si l'on y regarde de plus près, les films d'animation qui caracolent en tête sont ceux du studio Ghibli. Or, ce studio n'est pas connu pour son fanatisme des images de synthèse et encore moins de la 3D.

Il faut croire tout simplement que les gens apprécient les thématiques actuelles ( rappel : 2011 ) développées dans les films d'animation.

Et à ce petit jeu-là, un cinéaste tire carrément son épingle du jeu. C'est le maître de l'animation japonaise : Hayao Miyazaki, connu pour ses films humanistes et merveilleux, qui réussit à placer 5 de ses films dans le top 20 : "Le voyage de Chihiro" (3ème), "Mon voisin Totoro" (5ème), "Princesse Mononoké" (7ème), "Le château ambulant" (10ème) et "Le château dans le ciel" (15ème).

Avec une telle mainmise, Miyazaki laisse peu de place aux autres. Seul le réalisateur Pete Docter réussit à obtenir plus d'un film cité dans ce top 20. Il place ainsi "Monstres et cie" (8ème) et "Là haut" (9ème). Ce sont d'ailleurs les 2 films du studio Pixar les mieux placés, derrière un certain "Wall E" (4ème) qui de son côté réussit à être au pied du podium, alors qu'il s'agit d'un des films d'animation les plus récents (2008) à être cité.

Du côté des nationalités, le Japon est présent dans les premières places mais ce sont les Etats-Unis qui sont plus cités (10 films contre 9). La France sauve l'honneur avec "Persépolis" de Marjane Satrapi.

Du côté des studios de production, c'est à peu près la même donne avec les studios Ghibli qui placent 6 films contre 5 à Pixar et 3 à Walt Disney.

On comprend aisément au vu de ces détails que l'animation se résume clairement à une omniprésence des Etats-Unis / Japon.

Voilà pour ce top 20. Merci encore à ceux qui se sont prêtés à ce jeu.

La suite du classement !

De la 21ème à la 50ème place :

Le roi et l'oiseau
Les indestructibles
Pinocchio
Perfect blue
Dragons
Coraline
Paprika
Aladdin
Valse avec Bachir
Ratatouille
Le monde de Némo
Les maîtres du temps
Amer Béton
Le géant de fer
Cars
Le drôle de Noël de Scrooge
Ninja scroll
Les triplettes de Belleville
Numéro 9
Les Simpsons, le film
Blanche-Neige et les 7 nains
Renaissance
1001 pattes
Ghost in the shell 2 - Innocence
Cobra, le film
Taram et le chaudron magique
The Haunted World of El SuperBeasto
Nausicaä de la vallée du vent
Wallace et Gromit (un mauvais pantalon)
Metal Hurlant

De la 51ème à la 177ème place :

Summer Wars
Azur et Asmar
Goldorak contre great Mazinger
La traversée du temps
Fantastic Mr Fox
Steamboy
Vampire hunter D bloodlust
L'age de glace
Robin des Bois
Toy Story 2
Bambi
Shrek
La Belle et le clochard
Mary et Max
Porco Rosso
Happy Feet
Heavy Metal 2000
Kenshin le vagabond : Tsuioku Hen
Kiki, la petite Sorcière
Lascars
Peter Pan
Pompoko
La Belle et la Bete
La planète sauvage
Ponyo sur la falaise
Dark crystal
Mes Voisins Les Yamada
Mind game
Omoide poroporo
Oseam
Cendrillon
5cm Per Second
Ken le survivant, le film
Les aventures du Prince Ahmed
Raiponce
Spirit, l'etalon des plaines
Chasseurs de dragons
Les 101 dalmatiens
Shrek 2
le seigneur des anneaux
Team America
Brisby et le Secret de Nimh
Le royaume des chats
Tokyo godfathers
Cowboy bebop (le film)
Memories
Wicked city
Dinosaure
Kung Fu Panda
Blood The Last Vampire
Corto Maltese La cour secrète des Arcanes
Gandahar
Monster house
Resident Evil Degeneration
Rio
Patlabor
Alice au pays des merveilles
Dead Space DownFall
Metropolis
Vénus Wars
Wallace et Gromit (sans précision sur le métrage)
Un troll à Central-Park (Lutin magique)
Bienvenue chez les Robinson
Kirikou et la sorcière
Kuzco l'empereur Mégalo
Les ailes d'honneamise
Logorama
Tygra, la glace et le feu
American Pop
Ckicken Run
La Tour au-delà des Nuages
L'age de glace 3
Madagascar 2
Merlin L'Enchanteur
Anastasia
Origine
Tempête de boulettes géantes
Tintin et le lac aux requins
Wallace et Gromit, le Mystère du Lapin-garou
Les aristochats
A scanner darkly
Evangelion, death and rebirth
Le pôle express
Mulan
Rox et Rouky
Voices of a Distant Star
ken : l'ere de raoh
La planète au trésor
Le ruban de Moebius
Lupin 3 et le secret de mamo
Millennium actress
Moi moche et Méchant
Rango
Robots
Si tu tends l'oreille
Aachi & Ssipak
Arion
Fievel et le nouveau monde
l'age de glace 2
Les 12 travaux d'Astérix
Planète 51
South Park, Plus Long...
Charlie Mon Héros
Fourmiz
Frère des Ours
Fritz le Chat
La belle au bois dormant
La Chorale
La prophétie des grenouilles
L'illusionniste
Monstres contre aliens
Titan A.E.
Dumbo
Hercule
Kakurenbo
La légende de Beowulf
Le château de Cagliostro
The Prodigies
Wonderful days
Le petit Dinosaure et la vallée des merveilles
Le royaume de Ga'Hoole
Les voyages de Gulliver (1939)
Madagascar
Patlabor 2
Skycrawlers
Sword of the Stranger
Tarzoon la honte de la jungle


Dernière édition par Barbe-Noire le Mar 10 Déc - 11:44, édité 1 fois
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Message par surfeur51 Mar 10 Déc - 11:17

Barbe-Noire a écrit:Que du bon ! J'ai même envie de dire que tous les titres cités étaient vraiment de qualité.
Oui, que du bon, mais un peu beaucoup de japonaiseries pour toi, n'est-il pas ? Wink
surfeur51
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Message par Barbe-Noire Mar 10 Déc - 12:06

surfeur51 a écrit:
Barbe-Noire a écrit:Que du bon ! J'ai même envie de dire que tous les titres cités étaient vraiment de qualité.
Oui, que du bon, mais un peu beaucoup de japonaiseries pour toi, n'est-il pas ? Wink

Ben vi  Mrgreen  , je l'avais d'ailleurs déjà dit dans le forum à l'époque, mais je ne transfère pas les commentaires pré- et post-classement final Laughing  !
Ceci dit, même si, à l'arrivée, le nombre de titres japanime m'avait semblé écrasant, je m'attendais bien (en 2011) à ce qu'il y en ait au final un nombre très conséquent  Twisted Evil .
J'avais surtout été déçu de ne pas y voir  Rolling Eyes  des chefs-d'oeuvres  tels "Blanche-Neige" ou "Pinocchio"  Crying or Very sad  .
L'avantage d'avoir ce coup-ci retrouvé la synthèse de Nicofeel dans le blog ( y'avait un lien, ça aide  Cool  ), c'est que les chroniques individuelles des premiers classés sont totalement superflues, car objectivement, j'aurais été bien en peine de jouer du clavier sur les titres nippons ( à part peut-être les 3 que j'ai vus : "Le tombeau des lucioles", "Akira" - rien compris à l'histoire  Mad  et "Ghost in the shell" ), et encore . Pour les palmes d'or Cannoises, à part "Sailor et Lula", je les aies toutes vues, c'est déjà plus facile, même si, n'étant pas l'initiateur du top, je m'efforce (pas toujours facile, m'arrive de "déraper" Twisted Evil ) de n'apporter que des infos sans jugement subjectif de valeur .
Tu l'as certainement vu, j'ai aussi transféré ton top sur la thématique sportive . Je pense faire comme pour les palmes d'or, et éventuellement rajouter des photos d'illustration pour les films classés de 11 à 20, puisqu'il s'agissait d'un top 20 . J'aimerais aussi beaucoup transférer les comédies ( page 5 "Cinéma"), mais là je ne trouve rien de rien ( quel que soit l'intitulé dans la barre de recherche ) : il n'y a absolument rien sur le topic, et aucun lien pour aller chercher résultats et commentaires sur le blog  Crying or Very sad , alors que Nicofeel confirme l'avoir posté .
A part çà, j'ai enfin repéré les polars, je vais voir si je peux transférer quelque chose !
Wink


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Message par Barbe-Noire Mar 10 Déc - 13:01

TOP 20 DES MEILLEURS FILMS POLICIERS  ( Septembre-Octobre 2012 ), initié et géré par ZARDI , synthèse de NICOFEEL sur le blog DVDPC .


NICOFEEL :

Pendant un mois, les dvdpascheriens ont eu l'occasion d'envoyer le top de leurs 20 films policiers préférés.
Un grand merci à Zardi qui s'est une nouvelle fois occupé de recenser le classement des différents films.
16 personnes se sont prêtées au jeu, ce qui constitue un score moyen, mais il faut voir qu'il s'agit d'un top thématique très spécifique et qu'il y a déjà eu en fin d'année dernière un top 20 spécial thrillers.
C'est d'ailleurs le parallèle qu'il peut y avoir entre les thrillers et les films policiers qui fait que l'on retrouve plusieurs films dans ces deux tops.
Avant les résultats, merci à : zardi - surfeur51 - Barbe-Noire - dale cooper - kakashi3561 - c2302t - Bridoli - Johnny-Fan - Demonaz - flo001fg - montana62 - Pierrot44 - locktal - nicofeel - ghostwolf -reno11, qui ont fait part de leur classement personnel !

Voici donc la liste des 20 films policiers qui ont obtenu le plus grand nombre de points (sachant que l'on a utilisé pour ce top une nouvelle comptabilisation avec 20 pts au premier, 19 points au second, 18 pts au troisième, et ainsi de suite) :

1er : "Il était une fois en Amérique" (1983), de Sergio Leone .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Il-eta13
Sorti en 1984, ce monument cinématographique est le film testament de Sergio Leone . Il clôt la seconde et dernière trilogie ( la première était celle des "Dollars", de 1964 à 1966 ) de sa carrière de metteur en scène, celle des "Il était une fois ...... " , après le "Il était une fois dans l'ouest" de 1968, et le "Il était une fois la révolution" de 1971 .
A travers la destinée d'un groupe de 4 malfrats juifs de New-York ( et surtout des deux principaux protagonistes du quatuor ), Leone voulait montrer l'évolution de l'Amérique du début des années 30 à la fin des années 60, après avoir traité la quasi naissance du pays dans  ".......... l'ouest"  et  le tout début du 20ème siècle  (1913) dans "........ la révolution" ( même si l'action se passe au Mexique ) . Le film évolue en permanence de flash-back en flash-forward, avec deux années majeures, 1933 et 1968, mais remonte aussi jusqu'à l'enfance des personnages en 1922 dans le quartier Juif de New-York ( le Lower east-side ), quand Noodles ( Robert De Niro à l'âge adulte ) et Max ( James Woods à l'âge adulte ) se rencontrent adolescents et se lient d'amitié, créant un gang avec deux autres compères. Ils vont alors sévir dans plusieurs domaines du gangstérisme, leur postérité étant principalement fondée sur le trafic d'alcool au moment de la prohibition, et la création d'un "speakeasy", nom qu'on donnait alors aux bars clandestins . Leur amitié se finira pourtant dans le sang, la violence, la trahison et la mort, à l'occasion d'une tentative de braquage de la réserve fédérale . Mais en réalité, qui a trahi qui ? L'année 1968, 35 ans plus tard, fournira la réponse ...............
Casting de feu, avec, outre De Niro et Woods, des rôles féminins très forts tenus par Elizabeth Mac Govern, Tuesday Weld, et la toute jeune et débutante Jennifer Connelly, mais aussi Joe Pesci ( jamais bien loin quand un casting comporte des malfrats Italo-Américains  Twisted Evil  ), Burt Young, Treat Williams, James Russo et le récemment disparu Dany Aiello .
Sergio Leone nous a donné là un film exceptionnel ( mis en musique par son complice de toujours, Ennio Morricone ), sans doute le seul de ce genre qui puisse être comparé en valeur pure avec les Parrains 1 & 2 de Coppola . Il aurait pu, tournage terminé, proposer un montage de presque 10 heures. La mort dans l'âme, il en a présenté une version finale de 3H40, que la production a pourtant massacré pour l'exploitation US en ramenant le métrage à environ 2 h 20, triturage devant lequel Leone s'est révolté, mais il n'avait pas le final cut pour les Etats-Unis . Résultat, résumé à son seul fil directeur, le film n'a même pas pu participer aux Oscars . Heureusement, c'est bien le montage de 3H40 qui a été exploité en Europe . Enfin, presque une demi-heure de scènes jusqu'alors non utilisées ont été rajoutées pour le festival de Cannes 2012, et c'est cette dernière version ( donc la plus complète ) qui a été rééditée en Blu-Ray en 2014  cheers  .
Sergio Leone ne tournera plus rien par la suite puisqu'il est décédé en 1989 pendant qu'il préparait un autre film fleuve sur la bataille de Leningrad ! Grandement dommage ! Crying or Very sad

2ème : "Le parrain 2" (1974),  de Francis Ford Coppola .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-par10
Ayant déjà chroniqué ce film lors du top "Oscars", je vais ici me contenter ici d'un copier-coller juste un poil remanié !
Robert De Niro avait manqué de peu le rôle de Michael Corleone dans le 1er opus de la trilogie de Coppola consacrée à la Mafia sicilienne, rôle attribué au quasi débutant Al Pacino. Mais Coppola s'est souvenu de lui pour lui confier le rôle de Vito Corleone jeune ( Marlon Brando en Don Vito âgé dans le 1er volet ) et de son ascension au statut de Parrain.
Le réalisateur, contrairement au 1er opus, a eu ici les mains plus libres sur ce tournage que sur le 1er volet. En effet, la réalisation du N°1 avait été limite un calvaire pour lui, la production surveillant tout au scalpel en raison des consignes - voire des menaces  Mad  - que la Mafia avait imposées. Coppola en était sorti tellement "rincé" qu'il voulait déclarer forfait pour tourner cette suite, et qu'il avait conseillé à la production d'embaucher Scorsese à sa place. Mais la major tenait absolument à conserver son réalisateur d'origine, et pour çà lui a accordé les pleins pouvoirs sur ce N°2. Coppola a ainsi pu réaliser exactement ce qu'il avait en tête  pouce !  Vu le niveau déjà très haut du 1er volet, on ne peut à posteriori que regretter ces contraintes et imaginer ce qu'aurait pu être l'original avec un tel metteur en scène totalement libre de ses choix scénaristiques !!
A l'arrivée, les producteurs ont obtenu l'Oscar du meilleur film, Coppola celui de la mise en scène, et De Niro celui du meilleur second rôle.  Avec le recul, les critiques ont globalement convenu que ce N°2 était meilleur que le N°1 (alors que le 3, réalisé en 1990, tout estimable qu'il soit, est quand même en retrait par rapport aux deux premiers). Mais le film créateur d'une saga aura souvent pour lui cette antériorité qui lui confère un avantage indéniable face aux différents opus quand on tente d'établir un classement de valeur entre ceux-ci, ce qui explique le fait que le N°1 soit mieux placé par la critique US à la Bibliothèque du congrès. Lors du top Oscars, nous avions placé le 1er Parrain en 4ème position et cette seconde partie seulement à la 10ème place. Ici, "Le Parrain II" est donc mieux placé que le N°1 !  Versatilité humaine ? Non, pas les mêmes votants, tout simplement  Mrgreen   !
Pour ce qui est du ressenti critique, j'ai le sentiment que le principe des flash-backs pour conter l'évolution des personnages, à l'instar également de "Il était une fois en Amérique" (qui évolue sur le même canevas), auquel s'ajoute l'espèce de nostalgie qui se dégage de certains décors anciens (ici ceux de l'Amérique des années 30-40, tout comme dans "L'arnaque" de Georges Roy Hill ou "Les incorruptibles" de Brian De Palma) , apportent un "plus" indiscutable à l'esthétique et au magnétisme du film, que n'a pas forcément le premier "Parrain". Pacino et De Niro, bien évidemment, ne se rencontrent pas dans le film, même si Vito porte dans ses bras le petit Michael qui vient de naître. Il faudra attendre le "Heat" de Michael Mann (chroniqué plus bas) en 1995 pour enfin voir une scène (et une seule  Crying or Very sad  ) mettant face à face les deux monstres sacrés ! A signaler que Brando, contrairement à James Caan, avait refusé d'apparaître sur le flash-back qui montre la famille réunie à la fin du film ( en fait il demandait trop cher pour une seule scène   Rolling Eyes   ) : on n'entend donc que son pas dans l'escalier   Laughing  !



3ème : "Le nom de la Rose" (1986), de Jean-Jacques Annaud .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-nom12
"Le nom de la Rose" est-il bien un film français ? A la base, c'est une co-production européenne ( France-Allemagne-Italie ), mais le metteur en scène étant français, tout doit logiquement donner à penser qu'il s'agit bien d'un métrage français ! Et pourtant, à la cérémonie des Césars 1987, il a reçu celui ........... du meilleur film étranger  Twisted Evil  !!
Personnellement, quand je l'ai découvert en salle pour la 1ère fois  Surprised  lover , j'avais été bluffé et sidéré par le niveau exceptionnel de ce film, sans en connaître la nationalité . J'ai, au sens figuré, dû me pincer pour admettre que le metteur en scène de ce chef-d'oeuvre instantané était le même que celui qui avait réalisé "Coup de tête" et "La victoire en chantant", films certes sympathiques et réussis, mais d'aspect nettement franchouillards, même en sachant qu'il était aussi le réalisateur de "La guerre du feu"  lover  . Je venais donc de voir enfin un film français digne de rivaliser avec les plus grandes super-productions internationales ! Au jour d'aujourd'hui, "Le nom de la Rose" est pour moi la seule réalisation qui puisse disputer aux "Enfants du paradis" de Marcel Carné le titre de meilleur film de toute l'Histoire du cinéma français !  En toute subjectivité personnelle  Twisted Evil   Mrgreen , bien évidemment  !!
A la fois thriller et polar médiéval, ce film est l'adaptation du roman éponyme d' Umberto Eco paru 6 ans plus tôt ! Et même le casting exceptionnel ne fait aucunement penser à un film de notre pays, le seul acteur français étant Michel Lonsdale (plus une petite apparition de Lucien Bodard, mais qui était un journaliste, et non un acteur confirmé), dans un rôle par ailleurs relativement secondaire, au milieu d'une distribution écrasée par Sean Connery (Guillaume de Baskerville) et F. Murray Abraham en grand inquisiteur Bernardo Gui, mais aussi de Ron Perlman ( interprétation grandiose d'un pauvre moine demeuré ), et de la 1ère apparition conséquente de Christian Slater en "stagiaire-moinillon"  !
L'intrigue - des meurtres à répétition sont commis dans l'abbaye - est magistrale et toute aussi passionnante que dans les meilleurs thrillers se déroulant à l'époque moderne. A mon sens, et malgré une filmographie d'ensemble globalement exceptionnelle, jamais Jean-Jacques Annaud n'a fait mieux depuis !
Du très-très grand cinéma !!

4ème : "Heat" (1995), de Michael Mann .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Heat-b10
C'est un polar réalisé par Michael Mann en 1995 . Il est de nos jours considéré comme une des perles du genre ! Par ailleurs, de la même façon qu'on citerais "Bullitt" ou "French connection" comme références pour une poursuite automobile, c'est "Heat" qui vient de suite en tête dès que l'on parle d'un gunfight de rue . En effet, le morceau de bravoure du métrage est une scène hyper réaliste préparée au scalpel par de grands spécialistes militaires des armes de guerre, dont le tournage a porté sur presque un mois 1/2 . Vu qu'il était impossible de bloquer les rues de Los Angeles aux heures de forte fréquentation quotidienne, la ville n'a donné son autorisation que pour des horaires du petit matin ou sur les week-ends . La virtuosité de la mise en scène en fait le clou du film, celui qu'on a fortement envie de se repasser immédiatement dès la fin de l'histoire  Twisted Evil  !
En dehors de ce combat urbain monumental, tout le monde attendait bien sûr avec impatience LA confrontation inédite de 2 ténors du cinéma US : Robert De Niro et Al Pacino, lesquels ne s'étaient bizarrement jamais affrontés avant !
Les deux icônes italo-américaines emblématiques des rôles de gangsters avaient bien déjà participé à un même film (N°2 de ce classement), "Le Parrain 2" de Coppola, mais la logique scénaristique avait bien sûr empêché qu'ils puissent s'y rencontrer, De Niro - Vito Corleone jeune étant le père de Pacino - Michael Corleone devenu adulte .
Le public international attendait donc toujours un réel face-à-face entre les deux monstres sacrés. C'est ici Michael Mann et son "Heat" qui ont enfin donné satisfaction aux spectateurs  .............  mais avec une bonne dose de frustration  Mad , car si les 2 acteurs se font bien face à une table de café, pas une seule fois la caméra ne va les montrer ensemble sur un même plan  Crying or Very sad . C'était une volonté du metteur en scène, qui n'a utilisé que des champs-contre champs lors de ce dialogue de 6 minutes, ce qui n'a pas manqué de lui être reproché par la suite. Mais M. Mann a volontairement voulu procéder ainsi pour suggérer l'antagonisme complet ( hors même du contexte flic-truand ) des deux hommes pour qui chacun représente le miroir totalement opposé et l'antithèse de l'autre : les montrer ensemble sur un même plan aurait, selon son point de vue, été contraire à toute grammaire cinématographique . Pas sûr que tout le monde ait réellement perçu la scène de cette façon  Mad , surtout les amateurs spoliés de duels d'acteurs hors-pairs !!!
Malgré cette -relative- déception ( mais on doit toujours respecter les choix d'un réalisateur ), "Heat" reste encore aujourd'hui une date majeure du polar urbain, superbement accueilli par la critique et le public lors de sa sortie, bien que le box-office ( déjà autour des 190 millions $ ) n'ait pas été tout à fait à la hauteur de ce qu'en attendaient réellement les producteurs de par la présence alors inédite des deux méga-stars à l'affiche !
Sans doute une grosse partie du public aurait-elle souhaité beaucoup plus d'opposition directe Pacino-De Niro à l'écran  ?????

5ème : "Chinatown" (1974), de Roman Polanski .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Chinat10
Roman Polanski n'était pas très emballé pour tourner ce film à Los-Angeles car c'est dans cette ville que se situait la résidence où son épouse Sharon Tate avait été assassinée 5 ans auparavant , mais sur l'insistance de Jack Nicholson il a fini par se faire une raison et accepter . Ce sera le dernier film qu'il réalisera aux Etats-Unis car 3 ans plus tard, il va être accusé de viol sur mineure et placé en détention préventive. Libéré sous caution, il va fuir les USA pour échapper au procès, et n'y est jamais retourné depuis . Les faits n'étaient pas encore connus en 1975 ( mais cela aurait-il changé quelque chose quand on voit le nombre de nominations aux césars 2020 pour son dernier film "J'accuse" sur l'affaire Dreyfus ? ), et "Chinatown" va recevoir 11 nominations aux Oscars, mais n'en obtiendra qu'un seul (pour le meilleur scénario) . C'est un excellent polar dans lequel Nicholson incarne un détective privé engagé au début de l'histoire pour une simple affaire de moeurs, de prime abord sans grand intérêt . Mais bien vite, il va se rendre compte qu'il est manipulé et que les choses sont loin d'être aussi évidentes qu'il pouvait le penser au départ, "l'affaire banale" se compliquant vite par un meurtre . Et ce ne sera pas la seule mort dans cette histoire sordide où le détective va aller de révélation en révélation  !
Comme toujours, Nicholson est remarquable dans le rôle du privé Jake Gittes, mais, malgré les 11 nominations, son interprétation ne va pas ici lui permettre de remporter la statuette dorée en cette année 1975 ( qu'il obtiendra peu après pour "Vol au dessus d'un nid de coucous" ). Déjà, lors de cette cérémonie, l'adversité était rude : Dustin Hoffman (Lenny) , Albert Finney (Le crime de l'Orient-Express), Al Pacino (Le parrain 2) ,  Shocked  pouce  excusez du peu !!  Mais malgré cette concurrence de prestige, c'est un quasi inconnu chez nous, Art Carney  Surprised  qui va décrocher la récompense pour un film que beaucoup ont aujourd'hui quasiment oublié, "Harry et Tonto" ! A posteriori, comprenne qui pourra Confus  !
Face à Nicholson, le 1er personnage féminin est tenu par Faye Dunaway ( Jane Fonda, la 1ère contactée, avait refusé le rôle ) qui trouve là un des rôles-phares de sa carrière, et le second protagoniste masculin par le grand metteur en scène John Huston ( lequel a quand même "fait l'acteur" dans une vingtaine de métrages ) .
A noter que Polanski y apparaît dans le petit rôle du truand qui coupe la narine de Gittes avec la pointe d'un couteau : malgré toutes les qualités d'ensemble du film, c'est bizarrement la scène ( bien que relativement secondaire ) dont presque tout le monde se rappelle en priorité  Mrgreen  !

6ème : "L.A Confidential" (1997),  de Curtis Hanson .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 L-a-co10
Adapté du roman éponyme de James Ellroy, ce film réalisé par Curtis Hanson ( "La main sur le berceau", "In her shoes" ..... ) est sorti en 1997.  A Los Angeles ( décidément  Mrgreen , après "Heat" et "Chinatown" , cette ville inspire beaucoup les auteurs de polars !!! ) dans les fifties, une vague de règlements de compte au coeur de la pègre secoue la mégalopole, suite à l'assassinat d'un caïd .  Trois inspecteurs aux styles fort différents ( interprétés par Kevin Spacey, Guy Pearce et Russel Crowe ) vont devoir coopérer pour mener l'enquête et démêler les fils d'une intrigue assez complexe tournant autour d'une blonde vénéneuse nommée Lynn Bracken ( Kim Basinger, qui aura pour le rôle le Golden Globe et l'Oscar du meilleur second rôle féminin ) . Le film va recevoir un accueil critique exceptionnellement élevé dans la presse spécialisée, suivi d'un Box-Office très correct (sans toutefois être exceptionnel) approchant les 130 millions $ ( pour un coût de 35 ) . En 2015, il va être choisi par le National Film Registry pour figurer à la bibliothèque du congrès parmi les films les plus marquants et les plus importants du cinéma US ( selon l'expression consacrée : "pour leur importance Historique ou culturelle" ), classement régulièrement ré-actualisé et tenu à jour, sachant qu'un métrage doit avoir au moins 10 ans pour éventuellement y être incorporé . J'avoue que j'ignore à quel classement la "Registry" l'a placé !  Kim Basinger obtiendra une des deux seules récompenses (sur 8 nominations) pour ce film au soir de la 70ème cérémonie des oscars, cette cession ayant été écrasée par le phénomène "Titanic" de James Cameron ! A titre personnel, j'avoue que je ne l'ai pas revu depuis sa toute première édition video sur support VHS, et, de fait, mes souvenirs en sont relativement flous . Mon DVD est encore sous blister Confus  ! Une seconde vision s'impose !!!

7ème : "Assurance sur la mort" (1944), de Billy Wilder .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Auranc10
Ce film de 1944 est considéré comme un des plus représentatifs de la grande époque du film noir américain ( les années 40 et 50 ), à la hauteur d'un  "Asphalt jungle" ("Quand la ville dort", de John Huston ), "Le faucon maltais" (du même réalisateur") ou du brillantissime mais pourtant méconnu "Kiss me deadly" ( "En quatrième vitesse" , de Robert Aldrich ) .
La particularité de cet "Assurance sur la mort" vient sans doute du nom de son metteur en scène, Billy Wilder étant nettement plus assimilé à un auteur de comédies ( "Certains l'aiment chaud" , "La garçonnière" , "La grande combine", "7 ans de réflexion", "Irma la douce"  ...... ) qu'à un réalisateur de polars . Sur ce contexte, ce film aurait donc presque pu être perçu comme une - excellente - surprise si Wilder n'avait fait preuve tout au long de sa carrière d'un réel talent de touche-à-tout, abordant autant le biopic (Charles Lindbergh), la comédie musicale (La valse de l'empereur), le drame (Le poison), la peinture sociale ( l'immense et novateur "Sunset boulevard" ), ou le film de procès (Témoin à charge)  ! Liste non exhaustive !
Au casting, un trio très performant, toutefois dominé par la "femme fatale" (indispensable au genre) Barbara Stanwyck  et cette gueule inoubliable d' Edward G. Robinson  pouce , le rôle principal étant bizarrement tenu par un acteur moins ciblé premier plan, Fred Mac Murray ( peu de films réellement majeurs dans sa carrière, et surtout en seconds rôles ) .
La trame scénaristique porte très classiquement sur le triangle bien connu femme-mari-amant, et la présence du "grain de sable" et empêcheur de comploter-en-rond incarné ici par Edward G. Robinson , le scénario ayant été majoritairement écrit par le romancier créateur littéraire du mythique Philip Marlowe, Raymond Chandler en personne, en association avec Wilder lui -même  !! Finalement, on n'y recherche pas trop les twists ravageurs ni les effets de surprise, mais plutôt un portrait sombre de l'âme humaine à travers le mécanisme implacable et sans faille d'une fin inéluctable ! A noter que dans ce film, Wilder va utiliser pour la 1ère fois le principe de la voix-off du narrateur-mort qu'il reprendra quelques années plus tard dans son chef d'oeuvre "Boulevard du crépuscule" .
Mais après tout, le metteur en scène qui a donné à Shirley MacLaine les deux plus grands rôle de sa carrière ne peut être qu'un géant !!!  Mrgreen  Wink  Laughing

8ème : "Le cercle rouge" (1970), de Jean Pierre Melville .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-cer10
A coup sûr, "Le cercle rouge" est une date majeure dans l'Histoire du polar à la française ! Jean-Pierre Melville a d'ailleurs réalisé à lui-seul, sur sa fin de carrière et à la suite les uns des autres, plusieurs chefs d'oeuvre qui laisseront une trace indélébile dans la filmographie de notre cinéma national ( "Le samouraï", "Le deuxième souffle", "L'armée des ombres" ) .
Auréolé d'un casting exceptionnel ( Alain Delon, Yves Montand, Bourvil, François Périer .............. ) et bénéficiant d'une mise en scène au cordeau, c'est un film qui peut supporter sans aucun problème plusieurs visions sans aucun signe de lassitude ! Delon y est égal à lui-même, Montand exceptionnel en ex-flic alcoolique passé de l'autre côté de la barrière ( la scène du délirium tremens est admirable), mais le plus surprenant reste probablement Bourvil, dans un contre-emploi magistral de flic accrocheur et obstiné .
Celui-ci savait qu'il était condamné à court terme par une maladie incurable, même s'il cherchait à cacher son état au public, et le tournage avait été pour lui une grande souffrance physique, mais il tenait absolument à incarner un type de personnage qu'il n'avait jamais encore interprété dans toute sa carrière. Il était d'ailleurs persuadé que "Le cercle rouge" serait son dernier film, mais au final, il aura encore le temps de tourner "Le mur de l'Atlantique" (dans lequel chaque scène était un supplice physique, le cancer des os dont il souffrait - diagnostiqué pendant le tournage du film d'Alex Joffé "Les cracks", 2 ans plus tôt -  étant particulièrement douloureux) avant de tirer sa révérence en septembre 1970.
Le cinéaste Alain Corneau  considérait Melville comme un maître, et a d'ailleurs voulu lui rendre hommage  (3 ans après sa disparition en 1973) en tournant son "Police Python 357" avec la patte la plus "Melvillienne" possible, et en embauchant pour ce faire Y. Montand et F. Périer pour les rôles principaux .
N'était la présence dans ce top du film hors-norme de Jean-Jacques Annaud , "Le nom de la Rose" ( que d'aucuns ont d'ailleurs du mal à catégoriser "polar" ), "Le cercle rouge" arriverait en tête des films policiers français de facture classique ( et le seul autre de ce top 20, en 11ème position, est d'ailleurs un autre Melville  Twisted Evil  ) !

9ème : "L'impasse" (1993), de Brian De Palma .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 L-impa10
"L'impasse" pourrait être l'exemple même du film qui ne fonctionne pas vraiment en début de carrière ( avec un accueil critique très divisé et un box-office plutôt tiède, malgré la signature Brian De Palma et la présence d'Al Pacino en 1er rôle ) mais qui inverse la tendance au fil du temps pour acquérir quelques années plus tard un statut limite "culte" .
Même les très difficiles "Cahiers du cinéma" l'ont, à posteriori, classé comme le meilleur film des années 90 ( et l'on sait ici  Mrgreen  que je ne n'ai pas toujours été en phase avec cette revue .............. du temps où je la lisais encore de temps à autre ), donc sur une décennie complète !!
Pacino avait déjà connu ( pour une reconnaissance quand même moindre au final ) un tel phénomène 13 ans plus tôt avec le particulièrement sombre et très controversé "Cruising" ( La chasse ) de William Friedkin qui n'a trouvé son public et sa patine qu'avec le temps, alors qu'il avait carrément été nommé aux Razzie awards  Mrgreen  après sa sortie !
Aujourd'hui, "L'impasse" ("Carlito's way") est considéré comme un classique du polar, fondé sur l'impossibilité de toute rédemption pour toute personne ayant choisi l'autre côté de la barrière à un moment de sa vie !
Charlie "Carlito" Brigante (Pacino) est un ex-trafiquant de drogue qui, ayant purgé sa peine de prison, souhaite couper définitivement avec son passé. Mais ce passé et ses anciennes connaissances vont hélas le rattraper pour l'attirer dans un engrenage infernal dont, malgré tous ses efforts, il ne pourra pas se sortir ( d'où le titre français du film ) .
Ce rôle n'a certes pas autant marqué le grand public que la saga des Corleone, Scarface ( du même De Palma ) ou "Serpico" ( pour lesquels l'image de Pacino s'impose immédiatement rien qu'en évoquant les noms des personnages ), mais l'interprétation habitée de l'acteur est largement du même niveau ( et pour moi supérieure au flic de "Heat" , quoique ceci reste totalement subjectif  Rolling Eyes  ), même si les Oscars ( lesquels, il faut bien l'admettre, vont quand même souvent au secours du succès  Twisted Evil ) n'ont pas été au rendez-vous, ce qu'aurait peut-être mérité à tout le moins le scénario implacable de David Koepp  ( scénariste entre autres de "Jurassic Park", "Mission Impossible", "Snake Eyes", "La guerre des mondes" , ...........  pouce  ) . Hollywood a parfois des oeillères  Rolling Eyes  !

10ème : "Seven" (1995), de David Fincher .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Seven-10
Polar et thriller à la fois, "Seven" est, toutes époques confondues, un des films majeurs du genre . La même année, Kevin Spacey va tourner dans la foulée 2 thrillers monumentaux : celui-ci et "Usual suspect" ( pour lequel il aura l'Oscar du second rôle masculin ) . Dans "Seven" , il porte de le nom de John Doe, ce qui aux Etats-Unis est le patronyme de "Monsieur tout-le-monde", ou de "n'importe qui" . Gary Cooper, dans un film dont l'intrigue n'avait absolument rien à voir avec celui de Fincher, portait justement ce nom dans le film de Frank Capra "L'homme de la rue" ( "Meet John Doe" , titre original ) réalisé en 1941 .
Sans spoiler l'intrigue de "Seven" ( mais je suis sûr que tout le monde sur ce forum l'a vu ), ce nom a toute sa raison d'être ici, scénaristiquement parlant ! La carrière de K. Spacey a pris un sérieux coup dans l'aile en 2017, dans la coulée de l'affaire Weinstein et du mouvement "Me-Too", avec des révélations de harcèlement sexuel ( lesquelles, par ailleurs, l'on contraint à faire son coming-out un peu plus tard ) qui l'ont amenées devant la justice, sa participation à la série "House of cards" ayant été stoppée net, et son rôle dans "Tout l'argent du monde" totalement effacé pour y être remplacé par Christopher Plummer ( toutes les scènes où il apparaissait ont été re-tournées ) .
Les deux personnages principaux de "Seven" ( quoique ...........  Mrgreen  ), en tout cas les deux policiers  Twisted Evil , sont tenus par Morgan Freeman et Brad Pitt, et le 1er rôle féminin tenu par Gwyneth Paltrow ( alors la compagne de B. Pitt ), ce qui l'a révélée au grand public . Les 2 flics sont amenés à enquêter sur une série de meurtres mis en scène avec horreur sur le thème des 7 péchés capitaux . Le morceau de bravoure du film en sera le dénouement, avec le dernier mort sur le thème de la colère !
Scénario machiavélique, très grande mise en scène, interprétation magistrale, tout concourt à en faire un superbe film ............. pourtant boudé par les oscars ( juste une nomination pour le montage ) . Le public par contre ne va pas s'y tromper, qui va en faire un grand succès au box-office en décuplant la mise de la production ( Coût de 33 millions $, recettes de 330 ) .
On peut penser que c'était mérité !

11ème : "Le deuxième souffle" (1969), de Jean Pierre Melville .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-deu10

12ème : "L'inspecteur Harry" (1971),  de Don Siegel .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 L-insp10

13ème : "Le parrain" (1972), de Francis Ford Coppola .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-par11

14ème : "Le silence des agneaux" (1987), de Jonathan Demme .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Le-sil10

14ème : "Les affranchis" (1989), de Martin Scorcese .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Les-af10

14ème : "Usual suspects" (1995),  de Bryan Singer .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Usual-10

17ème : "Les Tueurs" (1946),  de Robert Siodmak .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Les-tu10

18ème : "Infernal Affairs" (2002),  de Wai-Keung-Lau et Alan Mak .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Infern10

18ème : "Les infiltrés" (2006), de Martin Scorcese .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Les-in11

18ème : "Police fédérale, Los Angeles" (1985),  de William Friedkin .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Police10

18ème : "Bullitt" (1968),  de Peter Yates .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Bullit10


Exceptionnellement, le top 20 est un top 21 car on dispose de 4 films ex-aequos à la 18ème place. Preuve que le classement a été très serré.
Premier constat : plusieurs époques sont représentées : on compte des films des années 40 (2), des films des années 60 (2), des années 70 (5), des années 80 (5), des années 90 (5) et des années 2000 (2).
Deuxième constat : certains cinéastes réussissent à placer plusieurs films dans ce top 21 : Coppola avec "Le parrain 2" (2ème du classement) et "Le parrain" (13ème) ; Jean-Pierre Melville avec "Le cercle rouge" (8ème) et "Le deuxième souffle" (11ème) ou encore Scorsese avec "Les affranchis" (14ème) et "Les infiltrés" (18ème).
Il est quelque peu étonnant de noter que Scorsese obtient plus de suffrages avec "Les inflitrés" qu'avec "Casino", qui constitue pourtant un complément de qualité du film "Les affranchis".
Anecdote amusante : "Les infiltrés" obtient le même classement que "Infernal affairs" dont il est le remake.
Plus sérieusement, on notera que ce top comprend, comme souvent, les classiques du genre. Ce n'est pas étonnant du tout de retrouver au sommet "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone et "Le parrain 2". Des titres comme "Heat", "Chinatown", "LA Confidential", "L'inspecteur Harry", "Police Fédérale Los Angeles" ou "Bullitt" sont des films policiers de grande qualité.

En revanche, comme souvent les œuvres récentes ne sont que peu représentées (2 titres des années 2000) et sont en bout de classement : "Infernal affairs" et "Les infiltrés" sont 18èmes ex-aequos. A fortiori, comme dit précédemment, le second est le remake du premier !
La petite surprise de ce top provient peut-être du fait que les cinéastes français n'ont jamais été autant à la fête : entre "Le nom de la Rose" de Jean-Jacques Annaud, qui se classe troisième, et Melville qui place deux de ses films dans ce top 21, la France n'a jamais été aussi bien représentée.

Toutefois, la bonne posture de la France dans ce top ne doit pas faire oublier que la prédominance des Etats-Unis sur ce genre est impressionnante. Hormis les films français et le film hong-kongais "Infernal affairs", on a droit uniquement à des films américains. Sur cette thématique, les Etats-Unis n'ont pas de souci à se faire !
En tout cas, vous savez désormais vers quels films vous tourner pour regarder de très bons films policiers.


ZARDI :

Suite et fin du classement du top 20 des films policiers :

Scarface (1983) de Brian De Palma - 50 points - 4 citations
L'enfer est à lui (1949) de Raoul Walsh - 42 points - 3 citations
Fenêtre sur cour (1954) d'Alfred Hitchcock - 40 points - 3 citations
French connection (1971) de William Friedkin - 40 points - 3 citations
Casino (1995) de Martin Scorcese - 39 points - 3 citations
Laura (1944) d'Otto Preminger - 37 points - 3 citations
Serpico (1973) de Sidney Lumet - 37 points - 2 citations
Le faucon maltais (1941) de John Huston - 36 points - 3 citations
Le samouraï (1967) de Jean Pierre Melville - 36 points - 4 citations
Le grand sommeil (1946) d'Howard Hawks - 34 points - 3 citations
36, Quai des orfèvres (2004) de Olivier marchal - 32 points - 3 citations
Le clan des siciliens (1969) d'Henri Verneuil - 32 points - 3 citations
Memories of murder (2003) de Joon-ho Bong - 32 points - 2 citations
Mort sur le Nil (1978) de John Guillermain - 32 points - 4 citations
Mystic river (2003) de Clint Eastwood - 31 points - 5 citations
The Pledge (2001) de Sean Penn - 30 points - 4 citations
L'année du dragon (1985) de Michael Cimino - 29 points - 4 citations
Les incorruptibles (1987) de Brian de Palma - 29 points - 3 citations
Quand la ville dort (1950) de John Huston - 29 points - 4 citations
Fargo (1996) des frères Coen - 27 points - 3 citations
L'inconnu du Nord express (1951) d'Alfred Hitchcock - 27 points - 4 citations
MR 73 (2008) d'Olivier Marchal - 27 points - 2 citations
No country for old men (2007) des frères Coen - 27 points - 4 citations
Police Python 357 (1976) d'Alain Corneau - 25 points - 3 citations
Règlement de comptes (1953) de Fritz Lang - 24 points - 3 citations
L'Homme qui en savait trop (1956) d'Alfred Hitchcock - 24 points - 2 citations
La nuit nous appartient (2007) de James Gray - 23 points - 2 citations
Key largo (1948) de John Huston  - 21 points - 2 citations
A toute épreuve (1992) de John Woo - 20 points - 2 citations
Le corbeau (1943) d'Henri-Georges Clouzot - 20 points - 2 citations
Les diaboliques (1955) d'Henri-Georges Clouzot - 20 points - 1 citation
Millénium- Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes (2009) de Nils Arden Oplev - 20 points - 1 citation
Boulevard du crépuscule (1950) de Billy Wilder - 19 points - 2 citations
Chien enragé (1949) d'Akira Kurosawa - 19 points - 1 citation
Basic instinct (1992) de Paul Verhoeven - 18 points - 2 citations
Le crime de l'Orient-Express (1974) de Sidney Lumet - 18 points - 1 citation
Le crime était presque parfait (1954) d'Alfred Hitchcock - 18 points - 1 citation
Le prince de New York (1981) de Sidney Lumet - 18 points - 1 citation
Le sixième sens (1986) de Michael Mann - 18 points - 1 citation
Meurtre au soleil (1982) de Guy Hamilton - 18 points - 1 citation
Peur sur la ville (1975) d'Henri Verneuil - 18 points - 3 citations
Sympathy for Mister Vengeance (2002) Chan-wook Park - 18 points - 1 citation
La corde (1948) Alfred Hitchcock - 17 points - 1 citation
Maigret tend un piège (1958) de Jean Delannoy - 17 points - 1 citation
Running Wild (2006) de Kim Seong-soo - 17 points - 1 citation
Scarface (1932) d'Howard Hawks - 17 points - 1 citation
Traquenard (1958) de Nicholas Ray - 17 points - 2 citations
Garde a vue (1981) de Claude Miller - 16  points - 2 citations
Infernal Affairs II (2003) de Wai-Keung-Lau et Alan Mak - 16 points - 1 citation
Les Rivières pourpres (2000) de Mathieu Kassovitz - 16 points - 3 citations
Rashomon (1950) d'Akira Kurosawa - 16 points - 1 citation
Autopsie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger - 15 points - 2 citations
Infernal Affairs III (2003) de Wai-Keung-Lau et Alan Mak - 15 points - 1 citation
L'arme fatale (1987) de Richard Donner - 15 points - 1 citation
Trafic (2000) de Steven Soderbergh - 15 points - 1 citation
Contre-enquête (2007) de Franck Mancuso - 13 points - 1 citation
La mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock - 13 points - 1 citation
Magnum Force (1973) de Ted Post - 13 points - 1 citation
Un plan simple (1988) de Sam Raimi - 13 points - 1 citation
Jennifer 8 (1992) de Bruce Robinson - 12 points - 1 citation
L'ombre d'un doute (1943) de Alfred Hitchcock - 12 points - 1 citation
Le professionnel (1981) de Georges Lautner - 12 points - 1 citation
Le retour de l'Inspecteur Harry (1983) de Clint Eastwood - 12 points - 1 citation
Le roman de Mildred Pierce (1945) de Michael Curtiz - 12 points - 1 citation
Un prophète (2009) de Jacques Audiard - 12 points - 1 citation
Du Rififi chez les hommes (1955) de Jules Dassin - 11 points - 1 citations
La dame de Shangaï (1947) d'Orson Welles - 11 points - 1 citation
La dernière cible (1988) de Buddy Van Horn - 11 points - 1 citation
Mélodie en sous-sol (1963) d'Henri Verneuil - 11 points - 1 citation
Négociateur (1998) de Gary Gray - 11 points - 1 citation
Vivement dimanche ! (1983) de françois Truffaut - 11 points - 2 citations
Dans la chaleur de la nuit (1967) de Norman Jewison - 11 points - 1 citation
A bittersweet life (2005) de Jee-Woon-Kim - 10 points - 1 citation
Collatéral (2004) de Michael Mann - 10 points - 2 citations
L'assassin habite au 21 (1942) d'Henri-Georges Clouzot - 10 points - 1 citation
Le point de non retour (1967) de John Boorman - 10 points - 1 citation
Les anges de la nuit (1990) de Phil Joannou - 10 points - 1 citation
Twin peaks (1992) de David Lynch - 10 points - 1 citation
Confession of pain (2008) d'Alan Mak et Wai Keung Lau - 9 points - 1 citation
I comme Icare (1980) d'Henri Verneuil - 9 points - 1 citation
Klute (1971) d'Alan J. Pakula - 9 points - 1 citation
Lone star (1996) de John Sayles - 9 points - 1 citation
Marathon man (1976) de John Schlesinger - 9 points - 1 citation
Meurtre par décret (1979) de Bob Clark - 9 points - 1 citation
Classe tous risques (1975) de Claude Sautet - 8 points - 1 citation
La soif du mal (1958) d'Orson Welles - 8 points - 1 citation
Training day (2001) d'Antoine Fuqua - 8 points - 1 citation
Triangle (2007) de Ringo Lam et Johnnie To - 8 points - 1 citation
A bout portant (1964) de Don siegel - 7 points - 1 citation
Affliction (1997) de Paul Schrader - 7 points - 1 citation
Breaking news (2004) de Johnnie To - 7 points - 1 citation
Dernier domicile connu (1970) José Giovanni - 7 points - 1 citation
La Balance (1982) de Bob Swaim - 7 points - 1 citation
The yards (1999) de James Gray - 7 points - 1 citation
Un après-midi de chien (1975) de Sidney Lumet - 7 points - 1 citation
Le convoyeur (2004) de Nicolas Boukhrief - 6 points - 1 citation
Le maître du jeu (2003) de Gary Fleder - 6 points - 1 citation
Que la bête meure (1977) de Claude Chabrol - 6 points - 1 citation
The killer (1989) de John Woo - 6 points - 1 citation
Ascenseur pour l'échafaud (1958) de Louis Malle - 5 points - 1 citation
Les Forbans de la Nuit de Jules Dassin - 5 points - 1 citation
Appelez nord 777 (1948) d'Henry Hathaway - 4 points - 1 citation
Basic (2003) de John McTiernan - 4 points - 1 citation
Détective privé (1966) de Jack Smight - 4 points - 1 citation
Full alert (1977) de Ringo Lam - 4 points - 1 citation
Le juge Fayard dit le shérif (1977) d'Yves Boisset - 4 points - 1 citation
M. le maudit (1931) de Fritz Lang - 4 points - 1 citation
Le choix des armes (1981) d'Alain Corneau - 3 points - 1 citation
Miller's Crossing (1990) de Joel Coen  - 3 points - 1 citation
OCTB (1994) de kirk Wong - 3 points - 1 citation
Sin city (2005) de Frank Miller et Robert Rodriguez - 3 points - 1 citation
Angel heart (1987) d'Alan Parker - 2 points - 1 citation
Cent jours à Palerme (1984) de Giuseppe Ferrara - 2 points - 1 citation
Narc (2002) de Joe Carnahan - 2 points - 1 citation
PTU (2003) de Johnny To - 2 points - 1 citation
Scènes de crime (2000) de Frédéric Schoendoerffer - 2 points - 1 citation
King of New York (1990) d' Abel Ferrara - 1 point - 1 citation
L627 (1992) de Bertrand Tavernier - 1 point - 1 citation
Le corps de mon ennemi (1976) d'Henri Verneuil - 1 point - 1 citation
Pacte avec un tueur (1987) de John Flynn - 1 point - 1 citation
Touchez pas au grisbi (1954) de Jacques Becker - 1 point - 1 citation

Comme l'a signalé Nicofeel dans  sa synthèse toutes les époques et nationalités sont représentées. A noter une grande dispersion des titres car pour 16 tops édités il n'y a pas moins de 142 films cités.
Contrairement à ce qu'on pouvait prévoir il y a assez peu de citations des chefs-d'oeuvres du polar des années 40 et 50 pourtant considérée comme la grande époque de ce genre. Le cinéma français est assez bien représenté malgré l'oubli d'un blockbuster du genre à savoir "Adieu l'ami". Assez peu de films récents pourtant riches en bons polars ("Gone baby gone", "The town" ...) mais finalement un choix assez éclectique puisque les grands classiques ont une place de choix dans ce classement. Félicitations à tous les participant  pouce  Cool


Dernière édition par Barbe-Noire le Lun 2 Mar - 4:16, édité 16 fois
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Message par Barbe-Noire Mar 10 Déc - 13:15

TOP 20 DES MEILLEURS FILMS DE SCIENCE-FICTION  ( juillet-août 2012 ) , initié et géré par ZARDI , synthèse de NICOFEEL sur le blog DVDPC  !
Remarque : c'était encore l'époque où le barème des points allait de 75 points pour le 1er de chaque top à 1 point pour le dernier, qui privilégiait nettement les films très bien classés dans chaque top individuel, au détriment de ceux qui étaient plus régulièrement cités mais pas forcément proches du podium pour chacun des participants !


NICOFEEL :

Durant le mois de juillet 2012, les dvdpascheriens ont eu l'occasion d'envoyer le top de leurs 20 films de science-fiction préférés.

Un grand merci à Zardi qui s'est occupé de recenser le classement des différents films.
Et un grand merci aux 25 participants qui se sont prêtés au jeu, à savoir dale cooper, Barbe-Noire, surfeur51, zardi, shambleau, wood, nicofeel, locktal, Bridoli, yannickv, ikkoku59, asiafan, reno11, flo001fg, Minimyr, Johnny-Fan, c2302t, Grogro, Evilfred, kakashi3561, Ghostwolf, Pierrot44, Frediwan, Demonaz, Alamo.

Alors, sans plus attendre voici les résultats :

1er : "Blade Runner" de Ridley Scott (1982) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Blade-10

2ème : "Alien" de Ridley Scott (1979) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Alien-10

3ème : "L'empire contre-attaque" de Irvin Kershner (1980) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 L-empi10

4ème : "La planète des singes" de Franklin J. Schaffner (1968) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 La-pla10

5ème : "Avatar" de James Cameron (2009) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Avatar11

6ème : "2001 : l'odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick (1968) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 2001-l10

7ème : "La guerre des étoiles" de George Lucas (1977) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 La-gue10

8ème : "The thing" de John Carpenter (1982) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 The-th10

9ème : "Retour vers le futur" de Robert Zemeckis (1985) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Retour10

10ème : "La machine à explorer le temps" de George Pal (1960) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 La-mac10

11ème : "Matrix" de Larry et Andy Wachowski (1999) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Matrix10

12ème : "E.T." de Steven Spielberg (1982) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 E-t-l-11

13ème : "Rencontres du 3ème Type" de Steven Spielberg (1977) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Rencon10

14ème : "Abyss" de James Cameron (1989) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Aby10

15ème : "Starship troopers" de Paul Verhoeven (1997) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Starsh10

16ème : "Planète interdite" de Fred M. Wilcox (1956) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Planet10

17ème : "A.I. Intelligence artificielle" de Steven Spielberg (2001) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 A-i-in10

18ème : (ex aequo) "Bienvenue à Gattaca" de Andrew Niccol (1997) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Bienve10

18ème : (ex aequo) "Metropolis" de Fritz Lang (1927) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Metrop10

20ème : "Total recall" de Paul Verhoeven (1990) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! - Page 4 Total-10


Ce classement amène à quelques petits commentaires.

Tout d'abord, on notera que, comme prévu pour un top aussi spécifique, ce sont les classiques du genre qui sont cités. Il n'y a qu'à voir les dix premiers films cités : "Blade runner", "Alien", "L'empire contre-attaque", "La planète des singes" (l'excellent film de Schaffner et non la sombre daube de Tim Burton), "Avatar", "2001 : l'odyssée de l'espace", "La guerre des étoiles", "The thing", "Retour vers le futur" et "La machine à explorer le temps" (peut-être le film le moins connu du top 20).
On fait vraiment dans le très connu. Il n'y a pas franchement de grosses surprises. La seule réelle surprise est peut-être justement l'absence de surprise.
Par ailleurs, hormis le monument intemporel que constitue "Metropolis" (1927), les films se concentrent surtout de la fin des années 50 au début des années 2000.
Comme pour le top 20 des films d'horreur, les nouveaux classiques peinent à émerger. Si on scanne les 10 dernières années, il n'y a qu'Avatar qui rentre dans le classement, avec d'ailleurs une excellente 5ème place. James Cameron réussit donc une nouvelle fois à passionner le public après notamment le raz-de-marée "Titanic".

Cela étant dit, le vainqueur par KO de ce classement est sans conteste Ridley Scott qui place ses 2 films de science-fiction, à savoir les extraordinaires "Blade runner" et "Alien" (ce dernier film a d'ailleurs la particularité d'être le vainqueur d'un autre top, le top films d'horreur) aux deux premières places. Ces deux films n'ont pas pris une ride et plaisent toujours autant.
Ce top laisse la part belle à des cinéastes qui placent plusieurs de leurs métrages. Outre Ridley Scott qui trône royalement en tête, on a James Cameron avec "Avatar" et "Abyss", mais aussi Paul Verhoeven avec "Starship troopers" et "Total Recall".

Steven Spielberg fait même encore plus fort avec 3 films cités : "E.T.", "Rencontres du troisième type" et "A.I. intelligence artificielle" , mais pas sur les meilleures positions (films respectivement 12ème, 13ème et 17ème).
Il convient de remarquer que le top 3 de ce classement est quasiment le même que le top général (cf analyse sur le blog de dvdpascher le 3 octobre 2011) qui comportait en premier "L'empire contre-attaque", en second "Alien" et en quatrième "Blade runner". Est-ce à dire que les gens apprécient particulièrement la science-fiction ? C'est fort possible.
Dans tous les cas, si vous ne saviez pas quel film de S-F regarder, ce classement de grande classe est à même de vous donner de bonnes idées.

ZARDI :

Grand merci à Nicofeel pour son analyse rapide et de qualité. Voici la suite du top 20 SF :

21. "Aliens" de James Cameron (1986) - 172 points - 7 citations
22. "Terminator" de James Cameron (1982) - 167 points - 12 citations
23. "Terminator 2" de James Cameron (1991) - 161 points - 10 citations
24. "Le jour où la terre s'arrêta" de Robert Wise (1951) - 160 points - 6 citations
25. "Jurassic park" de Steven Spielberg (1993) - 154 points - 5 citations
      "Mad Max" de George Miller (1979) - 154 points - 3 citations
27. "Dark city"de Alex proyas (1998) - 153 points - 11 citations
28. "Mad Max 2" de George Miller (1981) - 151 points - 9 citations
29. "Contact" de Robert Zemeckis (1997) - 135 points - 4 citations
30. "Le village des damnés" de Wolf Rilla (1960) - 128 points - 2 citations
31. "La guerre des mondes" (2005) - 111 points - 7 citations
32. "District 9" de Neill Blomkamp (2009) - 104 points - 6 citations
33. "Robocop" Paul Verhoeven (1987) - 103 points - 4 citations
34. "Solaris" de Andrei Tarkovski (1972) - 101 points - 3 citations
35. "Predator" de John Mc Tiernan (1987) - 99 points - 9 citations
36. "Minority Report" de Steven Spielberg (2002) - 94 points - 8 citations
37. "Soleil vert" de Richard Fleischer (1973) - 87 points - 10 citations
38. "Inception" de Christopher Nolan (2010) - 83 points - 6 citations
39. "Stargate" la porte des étoiles de Roland Emmerich (1994) - 82 points - 2 citations
40. "The last starfighter" de Nick Castle (1984) - 75 points - 2 citations
      "V pour Vendetta" de James Mc Teigue (2005) - 75 points - 1 citation
42. "New York 1997" de John Carpenter (1981) - 64 points - 9 citations
      "Serenity" de Joss Whedon (2005) - 64 points - 1 citations
44. "Voyage au centre de la terre" de Henry Levin (1959) - 59 points - 3 citations
45. "Dune" de David Lynch (1984) - 54 points - 5 citations
46. "Star Trek premier contact" de Jonathan Frakes (1996) - 47 points - 2 citations
47. "Alien, La Résurrection" de Jean-Pierre Jeunet (1997) - 45 points - 1 citation
     "Le retour du Jedi" de Richard Marquand (1983) - 45 points - 1 citation
49. "Donnie Darko" de Richard Kelly (2001) - 37 points - 1 citation
      "L'Invasion des profanateurs de sépultures" - Don Siegel (1955) - 37 points - 4 citations
51. "La Guerre des mondes" - Byron Haskin (1953) - 36 points - 4 citations
52. "Akira" - Katsuhiro Ohtomo (1988) - 30 points - 1 citation
      "Dark crystal" de Jim Henson & Frank Oz (1982) - 30 points - 1 citation
      "Outlander" de Howard McCain (2008) - 30 points - 1 citation
      "Simple mortel" de Pierre Jolivet (1991) - 30 points - 1 citation
      "Star trek" de J. J. Abrams (2009) - 30 points - 1 citation
57. "L’Homme qui rétrécit" de Jack Arnold (1957) - 26 points - 3 citations
      "Passé Virtuel" de Josef Ruznak (1999) - 26 points - 2 citations
59. "THX 1138" de George Lucas (1971) - 25 points - 2 citations
60. "Iron man" de John Favreau (2008) - 24 points - 1 citation
      "Les survivants de l'infini" de Joseph Newman (1955) - 24 points - 1 citation
62. "L'armée des 12 singes" de Terry Gilliam (1995) - 22 points - 1 citation
63. "Avalon" de Mamoru Oshii (2001) - 21 points - 2 citations
      "Moon" de Duncan Jones (2009) - 21 points - 2 citations
65. "Brazil" de Terry Gilliam (1985) - 20 points - 2 citations
      "Sunshine" de Danny Boyle (2007) - 20 points - 2 citations
      "The man from earth" de Richard Schenkman (2007) - 20 points - 3 citations
68. "Fahrenheit 451" de François Truffaut (1966) - 19 points - 1 citation
      "Le géant de fer" de Brad Bird (1999) - 19 points - 1 citation
70. "Le cinquième élément" de Luc Besson (1997) - 17 points - 3 citations
      "Mars attack" de Tim Burton (1996) - 17 points - 3 citations
      "Wall-E" de Andrew Stanton (2008) - 17 points - 4 citations
73. "Phase IV" de Saul Bass (1974) - 16 points - 2 citations
74. "Starman" de John Carpenter (1984) - 15 points - 1 citation
      "Independance day" – Roland Emmerich (1996) - 15 points - 3 citations
76. "Demolition man" de Marco Brambilla (1993) - 14 points - 2 citations
      "Le trou noir" de Gary Nelson (1979) - 14 points - 2 citations
78. "Armageddon" de Michael Bay (1998) - 12 points - 1 citation
      "Black mask" de Daniel Lee (1996) - 12 points - 1 citation
      "La Marque" de Val Guest (1957) - 12 points - 1 citation
      "La Mouche" de David Cronenberg (1986) - 12 points - 2 citations
      "La planète sauvage" de René Laloux (1973) - 12 points - 2 citations
      "Le secret de la planète des singes" de Ted Post (1970) - 12 points - 1 citation
      "Les fils de l'homme" de Alfonso Cuaron (2006) - 12 points - 1 citation
      "Star Trek 2 : La colère de khan" de Nicholas Meyer (1982) - 12 points - 1 citation
86. "Space Cowboys" de Clint Eastwood (2000) - 11 points - 2 citations
87. "Battle royale" de Kinji Fukasaku (2000) - 10 points - 1 citation
      "Docteur Folamour" de Stanley Kubrick (1964) - 10 points - 1 citation
      "Evolution" de Ivan Reitman (2001) - 10 points - 1 citation
      "La conquête de la planète des singes" de J. Lee Thompson (1972) - 10 points - 1 citation
      "Tron" de Steven Lisberger (1982) - 10 points - 1 citation
92. "ExistenZ" de David Cronenberg (1999) - 9 points - 2 citations
      "Godzilla" de Ishiro Honda (1954) - 9 points - 1 citation
      "I, Robot" de Alex proyas (2004) - 9 points - 2 citations
      "Invasion Los Angeles" de John Carpenter (1988) - 9 points - 2 citations
      "La revanche des Siths" de George Lucas (2005) - 9 points - 1 citations
      "Silent running" de Douglas Trumbull (1972) - 9 points - 1 citation
      "Stalker" de Andrei Tarkovski (1979) - 9 points - 1 citation
99. "20.000 lieues sous les mers" de Richard Fleischer (1954) - 8 points - 1 citation
      "Ghosts of Mars" de John Carpenter (2001) - 8 points - 1 citation
      "La bataille de la planète des singes" de J. Lee Thompson (1973) - 8 points - 1 citation
      "Spider-man" de Sam Raimi (2004) - 8 points - 1 citation
      "The fountain" de Darren Aronofsky (2006) - 8 points - 1 citation
104. "Le village des damnés" de John Carpenter (1995) - 7 points - 1 citation
       "Le Voyage fantastique" - Richard Fleischer (1966) - 7 points - 1 citation
       "Monsters" de Gareth Edwards (2010) - 7 points - 1 citation
       "Outland" de Peter Hyams (1981) - 7 points - 1 citation
       "X-men" de Bryan Singer (2000) - 7 points - 1 citation
109. "Summer wars" de Mamoru Hosoda (2009) - 6 points - 1 citation
       "Timecrimes" de Nacho Vigalongo (2007) - 6 points - 1 citation
111. "Alien 3" de David Fincher (1992) - 5 points - 1 citation
       "C'était demain" - Nicholas Meyer (1979) - 5 points - 2 citations
       "Galaxy quest" de Dean Parisot (1999) - 5 points - 1 citation
       "Super 8" - J.J. Abrams (2011) - 5 points - 1 citation
       "Superman" de Richard Donner (1978) - 5 points - 1 citation
       "Tron l'héritage" de Josef Kosinski (2010) - 5 points - 1 citation
117. "Cloverfield" de Matt Reeves (2008) - 4 points - 1 citation
       "Des monstres attaquent la ville" de Gordon Douglas (1954) - 4 points - 1 citation
       "Ghost in the shell : innocence" de Mamoru Oshii (2004) - 4 points - 1 citation
       "Pitch black" de David Twohy (2000) - 4 points - 1 citation
       "Retour vers le futur 2" de Robert Zemeckis (1989) - 4 points - 1 citation
122. "Hollow man" de Paul Verhoeven (2000) - 3 points - 1 citation
       "Immortel Ad Vitam"  de Enki Bilal (2004) - 3 points - 1 citation
       "Le mystère Andromède" de Robert Wise (1971) - 3 points - 1 citation
       "Le prix du danger" de Yves Boisset (1982) - 3 points - 1 citation
       "Repo men" de Miguel Sapochnik (2010) - 3 points - 1 citation
       "Rollerball" de Norman Jewison (1975) - 3 points - 2 citations
       "Running man" de Paul Michael Glaser (1987) - 3 points - 1 citation
       "The mist" de Frank darabont (2007) - 3 points - 1 citation
       "Zardoz" de John Boorman (1974) - 3 points - 1 citation
131. "1984" de Michael Radford (1984) - 2 points - 1 citation
        "Alphaville" de Jean-Luc Godard (1965) - 2 points - 2 citations
        "Capitaine Sky" et le monde de demain de Kerry Conran (2004) - 2 points - 1 citation
        "La fiancée de Frankenstein" de James Whale (1935) - 2 points - 1 citation
        "La planète des singes : les origines" de Rupert Wyatt (2011) - 2 points - 1 citations
        "La route" de John Hillcoat (2009) - 2 points - 1 citation
137. "Event horizon" de Paul Anderson (1997) - 1 point - 1 citation
       "Hidden" de Jack Sholder (1987) - 1 point - 1 citation
       "Life force" de Tobe Hooper (1985) - 1 point - 1 citation
       "Mondwest" de Michael Crichton (1973) - 1 point - 1 citation
       "New-York ne répond plus" de Robert Clouse (1975) - 1 point - 1 citation

J'ai précisé le nombre de citations car il est flagrant sur ce classement que des films cités très souvent comme "Terminator" ou "Dark city" ont été exclus du top 20 à cause du barème choisi.
Merci encore aux 25 participants qui se sont investis à savoir dale cooper, Barbe-Noire, surfeur51, zardi, shambleau, wood, nicofeel, locktal, Bridoli, yannickv, ikkoku59, asiafan, reno11, flo001fg, Minimyr, Johnny-Fan, c2302t, Grogro, Evilfred, kakashi3561, Ghostwolf, Pierrot44, Frediwan, Demonaz, Alamo.


Dernière édition par Barbe-Noire le Mar 14 Jan - 16:25, édité 1 fois
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Message par Barbe-Noire Jeu 12 Déc - 10:11

Chroniques du top 10 "Palmes d'Or" cannoises ( page 3 ) terminées . Je vais pouvoir passer à la suite Cool Wink  !
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