Docs cinéma
+2
Barbe-Noire
zardi
6 participants
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Docs cinéma
Close Encounters with Vilmos Zsigmond (2016) de Pierre Filmon

Un documentaire passionnant sur ce chef opérateur qui a participé à la révolution du nouvel Hollywood. Demandé par les principaux metteurs en scène des années 70 - 80 - 90 sa carrière est truffée de grands films où sa maîtrise de l'éclairage par lumière naturelle fait merveille.
A travers des interviews, des témoignages de réalisateurs (Peter Fonda - John Boorman - Jerry Schatzberg - Mark Rydell - Ivan Passer) et, chose rare, d'autres chefs-opérateurs (Haskell Wexler - Pierre-William Glenn - Darius Khondji - Dante Spinotti - Vittorio Storaro - Caleb Deschanel - Stephen Goldblatt - James Chressantis) les qualités et caractéristiques de ce directeur de la photographie sont mises en évidence le tout avec des extraits de films (John McCabe - L'épouvantail - Délivrance - Sugarland express - Obsession - Voyage au bout de l'enfer - Rencontres du troisième type - La porte du paradis - Blow out).
Juste une citation : "Je reconnais un bon directeur de la photographie quand le traitement esthétique est en accord avec le sujet du film."



Un documentaire passionnant sur ce chef opérateur qui a participé à la révolution du nouvel Hollywood. Demandé par les principaux metteurs en scène des années 70 - 80 - 90 sa carrière est truffée de grands films où sa maîtrise de l'éclairage par lumière naturelle fait merveille.
A travers des interviews, des témoignages de réalisateurs (Peter Fonda - John Boorman - Jerry Schatzberg - Mark Rydell - Ivan Passer) et, chose rare, d'autres chefs-opérateurs (Haskell Wexler - Pierre-William Glenn - Darius Khondji - Dante Spinotti - Vittorio Storaro - Caleb Deschanel - Stephen Goldblatt - James Chressantis) les qualités et caractéristiques de ce directeur de la photographie sont mises en évidence le tout avec des extraits de films (John McCabe - L'épouvantail - Délivrance - Sugarland express - Obsession - Voyage au bout de l'enfer - Rencontres du troisième type - La porte du paradis - Blow out).
Juste une citation : "Je reconnais un bon directeur de la photographie quand le traitement esthétique est en accord avec le sujet du film."
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
Burden of dreams (1982) de Les Blank

Un documentaire à la hauteur du défi humain qu'a représenté le tournage de Fitzcarraldo par Werner Herzog. On y retrouve tous les ennuis qu'a rencontrés le réalisateur lors de ce projet fou de faire franchir une colline à un bateau dans un milieu hostile, la jungle amazonienne puis péruvienne. Changements d'acteurs (Jason Robards et Mick Jagger sont partis en cours de tournage), guerres tribales, accidents, bateau échoué entre autres sont les obstacles qu'a du franchir l'équipe de tournage sur une période de plusieurs années. La conclusion est amère et même Werner Herzog affirme ne jamais se réjouir du succès du film tant le bilan humain a été lourd entre morts et blessés.
Une partie importante de ce riche documentaire est centrée sur les autochtones qui ont collaboré à cette œuvre démiurge.



Un documentaire à la hauteur du défi humain qu'a représenté le tournage de Fitzcarraldo par Werner Herzog. On y retrouve tous les ennuis qu'a rencontrés le réalisateur lors de ce projet fou de faire franchir une colline à un bateau dans un milieu hostile, la jungle amazonienne puis péruvienne. Changements d'acteurs (Jason Robards et Mick Jagger sont partis en cours de tournage), guerres tribales, accidents, bateau échoué entre autres sont les obstacles qu'a du franchir l'équipe de tournage sur une période de plusieurs années. La conclusion est amère et même Werner Herzog affirme ne jamais se réjouir du succès du film tant le bilan humain a été lourd entre morts et blessés.
Une partie importante de ce riche documentaire est centrée sur les autochtones qui ont collaboré à cette œuvre démiurge.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
zardi a écrit:Burden of dreams (1982) de Les Blank![]()
![]()
Un documentaire à la hauteur du défi humain qu'a représenté le tournage de Fitzcarraldo par Werner Herzog. On y retrouve tous les ennuis qu'a rencontrés le réalisateur lors de ce projet fou de faire franchir une colline à un bateau dans un milieu hostile, la jungle amazonienne puis péruvienne. Changements d'acteurs (Jason Robards et Mick Jagger sont partis en cours de tournage), guerres tribales, accidents, bateau échoué entre autres sont les obstacles qu'a du franchir l'équipe de tournage sur une période de plusieurs années. La conclusion est amère et même Werner Herzog affirme ne jamais se réjouir du succès du film tant le bilan humain a été lourd entre morts et blessés.
Une partie importante de ce riche documentaire est centrée sur les autochtones qui ont collaboré à cette œuvre démiurge.
J'avais lu quelque part que les autochtones en question avaient carrément proposé à Herzog de tuer Klaus Kinski tellement le type était en permanence imbuvable

Barbe-Noire- Messages : 3032
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Docs cinéma
Cela n'apparait pas dans ce documentaire. Il faut dire à sa décharge que les conditions de vie pendant le tournage ont été exécrables. Six mois bloqués dans une clairière au fin fond de la jungle, il y a de quoi faire péter un câble à n'importe qui. Le pire c'est qu'ils avaient vécu ça 10 ans plus tôt avec Aguirre. A mon avis ils sont un peu masochistes
.

zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
zardi a écrit:Cela n'apparait pas dans ce documentaire. Il faut dire à sa décharge que les conditions de vie pendant le tournage ont été exécrables. Six mois bloqués dans une clairière au fin fond de la jungle, il y a de quoi faire péter un câble à n'importe qui. Le pire c'est qu'ils avaient vécu ça 10 ans plus tôt avec Aguirre. A mon avis ils sont un peu masochistes.
Je suis certain ( bon, je n'y étais pas, bien sûr


Barbe-Noire- Messages : 3032
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Docs cinéma
Je ne mettais pas en doute ton affirmation quand j'ai écrit que le documentaire n'en faisait pas mention et d'ailleurs je viens de trouver sur IMDB une citation qui la confirme.
Je cite :
"Klaus Kinski was a major source of tension on set. He fought violently with the crew and raged over trivial matters. The natives were very upset about his behavior. Werner Herzog has claimed that one of the chieftains offered, in all seriousness, to murder Kinski for Herzog."
Ce qui traduit (par Google) donne :
"Klaus Kinski était une source majeure de tension sur le plateau. Il s'est battu violemment avec l'équipage et a fait rage sur des questions insignifiantes. Les indigènes étaient très mécontents de son comportement. Werner Herzog a affirmé que l'un des chefs avait proposé, très sérieusement, d'assassiner Kinski pour Herzog."
Une autre citation (même source) :
"Werner Herzog était une fois si fatigué de l' attitude de Klaus Kinski et de ses cris constants qu'il est allé dans sa tente personnelle, a attrapé un petit morceau de chocolat qu'il avait gardé pendant des mois (ce qui, selon Herzog, était quelque chose que l'équipage aurait assassiné pour), et est retourné à Kinski. Il s'assit très près de Kinski et mangea calmement le chocolat. L'acteur était si perplexe qu'il s'est immédiatement tu."
Je cite :
"Klaus Kinski was a major source of tension on set. He fought violently with the crew and raged over trivial matters. The natives were very upset about his behavior. Werner Herzog has claimed that one of the chieftains offered, in all seriousness, to murder Kinski for Herzog."
Ce qui traduit (par Google) donne :
"Klaus Kinski était une source majeure de tension sur le plateau. Il s'est battu violemment avec l'équipage et a fait rage sur des questions insignifiantes. Les indigènes étaient très mécontents de son comportement. Werner Herzog a affirmé que l'un des chefs avait proposé, très sérieusement, d'assassiner Kinski pour Herzog."
Une autre citation (même source) :
"Werner Herzog était une fois si fatigué de l' attitude de Klaus Kinski et de ses cris constants qu'il est allé dans sa tente personnelle, a attrapé un petit morceau de chocolat qu'il avait gardé pendant des mois (ce qui, selon Herzog, était quelque chose que l'équipage aurait assassiné pour), et est retourné à Kinski. Il s'assit très près de Kinski et mangea calmement le chocolat. L'acteur était si perplexe qu'il s'est immédiatement tu."
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
Au-delà de la confirmation de l'anecdote
, j'aime beaucoup
les traductions "littérales" de Google
! C'est un bonheur ...............
Ceci étant dit, il était de notoriété publique depuis longtemps que Kinski avait un caractère plus que difficile ( pour parler par euphémisme
) . Ses rapports conflictuels sur les tournages étaient un secret de polichinelle !





Ceci étant dit, il était de notoriété publique depuis longtemps que Kinski avait un caractère plus que difficile ( pour parler par euphémisme

Barbe-Noire- Messages : 3032
Date d'inscription : 07/11/2019
Age : 67
Localisation : Seine et Marne ( et toujours "à la croisée des chemins" )
Re: Docs cinéma
Melville, le dernier samouraï (2020) de Cyril Leuthy
(Vu sur Arte)

Un très beau portrait d'un réalisateur hors-norme qui insiste sur l'aspect psychologique et la construction d'un personnage qui s'est enfoncé dans la solitude à la recherche d'un idéal appartenant au passé. Cette biographie bien documentée sur l'auteur qui aura influencé toute une génération de cinéastes tels que Tarantino, John Woo, Johnny To, Michael Mann et les frères Cohen, explique clairement comment s'est forgée la personnalité de ce réalisateur qui a créé ses propres studios ainsi que de nombreux chefs-d'œuvre tout en se situant toujours en marge de la société. L'influence puritaine de son éducation, la passion pour les films américains des années 40, l'expérience traumatisante de sa participation à la résistance puis le combat dans les forces libres mettent bien en évidence la recherche d'absolu de ce personnage , intransigeant dans ses choix, véritable tyran sur les plateaux, charmant mais misanthrope en dehors des tournages. Comme ses aïeux il mourut d'un anévrisme à l'âge de 55 ans laissant derrière lui un héritage que peuvent lui envier les plus grands réalisateurs français.


Un très beau portrait d'un réalisateur hors-norme qui insiste sur l'aspect psychologique et la construction d'un personnage qui s'est enfoncé dans la solitude à la recherche d'un idéal appartenant au passé. Cette biographie bien documentée sur l'auteur qui aura influencé toute une génération de cinéastes tels que Tarantino, John Woo, Johnny To, Michael Mann et les frères Cohen, explique clairement comment s'est forgée la personnalité de ce réalisateur qui a créé ses propres studios ainsi que de nombreux chefs-d'œuvre tout en se situant toujours en marge de la société. L'influence puritaine de son éducation, la passion pour les films américains des années 40, l'expérience traumatisante de sa participation à la résistance puis le combat dans les forces libres mettent bien en évidence la recherche d'absolu de ce personnage , intransigeant dans ses choix, véritable tyran sur les plateaux, charmant mais misanthrope en dehors des tournages. Comme ses aïeux il mourut d'un anévrisme à l'âge de 55 ans laissant derrière lui un héritage que peuvent lui envier les plus grands réalisateurs français.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
Jean-Pierre Melville est un de mes réalisateurs préférés
Je n'ai pas vu tous ses films mais je suis un fan absolu de ses polars
Certes Un Flic n'est pas au niveau des films précédents mais pour moi il n'est pas totalement mauvais comme beaucoup disent. Il y a des scènes maladroites (hélico + train) mais aussi des scènes dignes des meilleurs films.

Je n'ai pas vu tous ses films mais je suis un fan absolu de ses polars

Certes Un Flic n'est pas au niveau des films précédents mais pour moi il n'est pas totalement mauvais comme beaucoup disent. Il y a des scènes maladroites (hélico + train) mais aussi des scènes dignes des meilleurs films.
infrared- Messages : 396
Date d'inscription : 08/11/2019
Age : 48
Localisation : Hauts-de-Seine
Re: Docs cinéma
Tout à fait d'accord, mais c'est le film qui a entrainé la brouille avec Alain Delon ce qui a achevé Melville qui ne supportait pas l'échec.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
Notfilm (2016) de Ross Lipman

Synopsis : Fruit d’un minutieux travail de recherche et de montage sur plus de sept ans, "Notfilm" est une œuvre à la fois érudite et captivante sur l’unique incursion de Samuel Beckett au cinéma, aux côtés de l’acteur et cinéaste Buster Keaton. Le documentaire de Ross Lipman retrace l’histoire de cette œuvre hors norme, et questionne ce que le cinéma peut nous apprendre de l’expérience humaine et de la création…
Un documentaire très complet sur le court-métrage Film qui non seulement montre toute la genèse de l'œuvre qui prendra plusieurs années mais aussi vient éclairer à la fois sur les conditions techniques du tournage et sur la difficulté de sa conception intellectuelle dans l'esprit de Samuel Beckett. Une grande partie, extraits de films à la clé, est consacrée à la participation de Buster Keaton qui accepta ce rôle plus pour des besoins alimentaires que par adhésion au projet avouant à maintes reprises qu'il n'avait rien compris au film. La participation de Boris Kaufman et surtout d'Alan Schneider, collaborateur de longue date de Samuel Beckett, sont aussi finement analysés à travers des publications ou interviews. On en arrive à penser que le documentaire est plus intéressant que le sujet sur lequel il porte.



Synopsis : Fruit d’un minutieux travail de recherche et de montage sur plus de sept ans, "Notfilm" est une œuvre à la fois érudite et captivante sur l’unique incursion de Samuel Beckett au cinéma, aux côtés de l’acteur et cinéaste Buster Keaton. Le documentaire de Ross Lipman retrace l’histoire de cette œuvre hors norme, et questionne ce que le cinéma peut nous apprendre de l’expérience humaine et de la création…
Un documentaire très complet sur le court-métrage Film qui non seulement montre toute la genèse de l'œuvre qui prendra plusieurs années mais aussi vient éclairer à la fois sur les conditions techniques du tournage et sur la difficulté de sa conception intellectuelle dans l'esprit de Samuel Beckett. Une grande partie, extraits de films à la clé, est consacrée à la participation de Buster Keaton qui accepta ce rôle plus pour des besoins alimentaires que par adhésion au projet avouant à maintes reprises qu'il n'avait rien compris au film. La participation de Boris Kaufman et surtout d'Alan Schneider, collaborateur de longue date de Samuel Beckett, sont aussi finement analysés à travers des publications ou interviews. On en arrive à penser que le documentaire est plus intéressant que le sujet sur lequel il porte.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Re: Docs cinéma
Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain (1995) de Martin Scorcese et Michael Henry Wilson


Synopsis : Martin Scorsese énumère les films américains qui l'ont marqué et qui ont influencé son œuvre. Son voyage à travers le cinéma commence au début du siècle pour se terminer en 1969.
Un documentaire remarquablement construit et surtout passionnant. Malgré sa durée (3h 45) on en vient à regretter que le sujet s'arrête à la fin des années 60 et que les grands auteurs comme Lubitsch, Huston, Sturges, Wise, Wyler ou Hitchcock ne soient pas traités. Tous les aspects du cinéma sont analysés et présentés intelligemment suivant le rôle du réalisateur (conteur, illusionniste, contrebandier, iconoclaste). Plus de cent extraits de films qui ont marqués l'auteur sont montrés dans leur version originale. Quelques courtes interventions de cinéastes (Francis Ford Coppola - Brian De Palma - André de Toth - Clint Eastwood - Samuel Fuller - George Lucas - Gregory Peck - Arthur Penn - Billy Wilder) sont proposées avec des remarques bien choisies pour illustrer les thèmes abordés. J'ai tout particulièrement apprécié la dernière partie sur les réalisateurs qui ont bouleversé le 7e art. Un documentaire que je recommande à tous les passionnés de cinéma.




Synopsis : Martin Scorsese énumère les films américains qui l'ont marqué et qui ont influencé son œuvre. Son voyage à travers le cinéma commence au début du siècle pour se terminer en 1969.
Un documentaire remarquablement construit et surtout passionnant. Malgré sa durée (3h 45) on en vient à regretter que le sujet s'arrête à la fin des années 60 et que les grands auteurs comme Lubitsch, Huston, Sturges, Wise, Wyler ou Hitchcock ne soient pas traités. Tous les aspects du cinéma sont analysés et présentés intelligemment suivant le rôle du réalisateur (conteur, illusionniste, contrebandier, iconoclaste). Plus de cent extraits de films qui ont marqués l'auteur sont montrés dans leur version originale. Quelques courtes interventions de cinéastes (Francis Ford Coppola - Brian De Palma - André de Toth - Clint Eastwood - Samuel Fuller - George Lucas - Gregory Peck - Arthur Penn - Billy Wilder) sont proposées avec des remarques bien choisies pour illustrer les thèmes abordés. J'ai tout particulièrement apprécié la dernière partie sur les réalisateurs qui ont bouleversé le 7e art. Un documentaire que je recommande à tous les passionnés de cinéma.
zardi- Messages : 1670
Date d'inscription : 07/11/2019
Localisation : 06
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|