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Synthèses de nos tops, pour mémoire !

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Barbe-Noire
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Sam 9 Nov - 17:24

TOP PEPLUMS   ( Août 2014 )


Le Peplum est un genre qui a toujours nécessité de grands moyens pour pouvoir mettre à l'écran la magnificence des décors, des costumes et souvent des effets spéciaux. C'est sans doute pourquoi, depuis que le cinéma existe, le nombre de films bibliques ou d'antiquité réalisés n'est pas pléthore comparé aux myriades de métrages financièrement beaucoup plus accessibles, comme les polars, les drames ou la comédie par exemple.
De ce fait - financement oblige -, les productions majeures sont quasi exclusivement Américaines, ou au minimum des co-productions (souvent la Grande-Bretagne) avec les USA.
A l'instar du western, le seul pays a avoir battu en brèche cette hégémonie est l'Italie, par sa remarquable capacité à bidouiller du bis avec des moyens nettement moindres . Ceci dit, dans ce top 20, seuls deux films Italiens (et encore, ce sont des co-productions) parviennent à s'immiscer dans un classement écrasé par les majors Américaines ( plus un "intrus", à découvrir plus loin  Wink  ).
Les périodes de réalisation, quant à elles, sont particulièrement caractéristiques des modes et demandes du grand public.
En dehors de quelques rares tentatives pendant la période du muet ( qui ont d'ailleurs été reprises en parlant et technicolor 30 à 40 ans plus tard ), l'âge d'or du genre ne va porter que sur une petite quinzaine d'années, à savoir des années 50 au milieu des années 60. Le film détonateur sera "Samson et Dalila", de Cecil B. De Mille, en 1949, grand succès incitant les majors à lancer les immenses productions qui vont vont donner au Péplum ses lettres de noblesse.
Mais, à l'aube des années 60, un désintérêt progressif du public va stopper l'élan des grands producteurs, les énormes mises de fond nécessaires à ces films n'étant alors plus forcément rentables .
Toujours à part quelques bis Italiens, le péplum va alors connaître une traversée du désert de quasiment 35 ans, tout juste "sauvée" par de très rares et relatifs succès, comme "Le choc des titans" en 1981.
Il a fallu les immenses progrès des effets spéciaux, et donc la réduction des coûts ( même si bien sûr les trucages numériques sont eux-mêmes très chers, mais au moins accessibles aux studios ), pour assister à une grosse renaissance du genre à l'aube des années 2000 grâce au "Gladiator" de Ridley Scott, carton au box-office !
Pour la foule dans le cirque de la course de chars de "Ben-Hur", il avait fallu à William Wyler un vrai décor et des milliers de figurants !  Pour les combats sanglants de "Gladiator", Ridley Scott a pu obtenir un décor et des figurants numériques certainement beaucoup moins chers !
Cette résurgence a du coup relancé l'intérêt des grands studios pour le péplum, ce qui amène 6 des productions récentes (de 2000 à aujourd'hui ) dans ce top 20 - auxquelles se rajouteraient d'ailleurs très probablement "Noé" et "Pompeï" si ces films étaient sortis plus tôt en Blu-Ray et en DVD - alors qu'on n'y trouve que 2 films entre 1965 et 2000 .


1er : GLADIATOR, de Ridley SCOTT (2000). 242 points, 14 citations.


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De par la réputation et le vécu des fleurons du genre, "Gladiator" partait en outsider dans ce top.
Seuls 3 votants l'ont d'ailleurs classé premier, contre 6 pour le second. Mais TOUS les votants l'ont cité, et quasiment toujours dans leur tiercé de tête (à l'exception de Reno), alors que le logique favori a été superbement ignoré par Minimyr et Pierrot, qui soit ne l'ont pas aimé, soit ne l'ont pas vu ! Comme l'a souligné Surfeur dans ce topic, avec trop peu de votants, ce fait est irrattrapable pour le concurrent   !  
Comme il est dit dans l'intro, Ridley Scott, avec ce film, a remarquablement relancé l'intérêt du public pour un genre qui avait été passablement ignoré au rang des potentiels blockbusters par la machine Hollywoodienne pendant plus de 30 ans. L'opposition Maximus (R. Crowe)-Commode (J. Phoenix) a soulevé un enthousiasme populaire, couronné par un hit au Box-Office et deux Oscars majeurs (meilleur film, et meilleur acteur pour Russel Crowe). Pour les studios, toujours à la recherche de mannes financières, la voie était tracée pour une renaissance du genre.
Le grand spectacle, quand il est bon (Il faut les moyens, financiers et techniques) et bien réalisé (R. Scott est un Grand) fait toujours recette !

2ème : BEN-HUR, de William WYLER (1959). 210 points, 12 citations.

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Le grand favori doit donc se contenter ici de la médaille d'argent. Il semble en effet fort probable que si l'on effectuait un sondage à grande échelle sur les péplums, dans une revue de cinéma ou par une émission de télévision, cet immense classique du 7ème art , couvert du nombre record de 11 Oscars, remporterait la palme.
Rôle emblématique de Charlton Heston (et pourtant il y en eut bien d'autres en tête d'affiche), mégastar de l'époque, le personnage de Judah Ben-Hur, au cœur de ce monument cinématographique à la luxuriance inégalée (les studios ont tous reconnu qu'avec les coûts actuels, il ne serait aujourd'hui plus possible de refaire une film de cette envergure de la même façon) restera de toute évidence comme un des plus marquants dans l'imagerie populaire, tous genres, toutes périodes et toutes nations confondues.
Il faut noter que l'histoire avait déjà été portée à l'écran à la période du muet par Fred Niblo, avec Ramon Novarro dans le rôle-titre (Zardi l'a placé dans son top : c'est le seul ! ), et durait déjà plus de 3 heures !
Stephen Boyd, bien qu'incarnant le "méchant", trouva également dans le personnage de Messala le rôle de sa vie. Il n'est pas interdit de considérer que la mythique course de chars soit l'un des plus grands morceaux de bravoure ( pour moi LE plus grand, j'avoue ! ) de toute l'histoire du Cinéma !

3ème : LES  DIX  COMMANDEMENTS, de Cecil B.DeMille (1956). 178 points, 13 citations.

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Si "Ben-Hur", ..... et donc aujourd'hui "Gladiator", s'imposent comme les références du péplum au sens large, "Les dix commandements" a été et reste probablement aujourd'hui LE film Grand Spectacle au Panthéon du sous-genre "Biblique" (même s'il s'agit ici de l'ancien Testament) !
Je me souviens qu'à chaque re-sortie ( il a été réalisé l'année de ma naissance), on voyait apparaître sur l'affiche la mention "LE MONUMENT DU CINEMA".
Certes, de nos jours, et il faut bien l'avouer avec raison, les "djeuns" ne manqueront pas de trouver cette fresque particulièrement emphatique, et l'image au comble du kitch, ce dont par ailleurs ne souffre pas "Ben-Hur" alors que les deux métrages n'ont que 3 ans d'écart. La longue barbe blanche en coton (genre Père-Noël) de Charlton Heston à la fin fait plus pouffer qu'autre chose, mais la magnificence des décors, le lyrisme du film (même si l'on est totalement athée comme moi), et la présence animale de Yul Brynner en Pharaon Ramsès emportent largement le morceau.
Une excellente distribution complétée par Sir Cédric Hardwicke (Séthi), Edward G. Robinson (Dathan), Anne Baxter (Néfertari), Yvonne De Carlo (Sephora), John Carradine (Aaron) et , cerise sur le gâteau, cette gueule admirée des fans de séries B de fantastique et d'horreur, le grand Vincent Price en maître d'œuvre Baka.
Cecil BdeMille en avait déjà réalisé une version muette en 1923, mais insatisfait de ce que la technique lui permettait à l'époque, n'a eu de cesse d'en faire lui-même le remake avec des moyens nettement plus conséquents plus de 30 ans après. Bien que les effets spéciaux puissent sembler de nos jours plutôt vieillots (surtout l'ouverture de la mer rouge, photo ci-dessus), ils étaient alors très novateurs.
Le personnage de Moïse, libérateur du peuple juif, est bien évidemment l'autre rôle emblématique de Charlton Heston, qui restera donc comme l'archétype du héros de Péplums.

4ème : SPARTACUS de Stanley KUBRICK, (1960). 163 points, 11 citations.

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Ce film, ô combien réussi pour les amateurs du genre, est sans doute le dernier de facture classique réalisé par le maître Kubrick. Par la suite, tant avec "Orange mécanique", "2001....", "Barry Lyndon" et les autres, il ne cessera de chercher à se distinguer des autres metteurs en scènes, à l'instar d'un Fellini, en imposant sa "patte" pour en faire des films autant identifiables à sa personnalité qu'inimitables (On a pu lire dans la presse spécialisée qu'il cherchait dans chaque genre à réaliser le film "définitif"   Question  qui écraserait la concurrence !!!  Démarche et volonté pour le moins bizarre !)
L'Historique révolte des gladiateurs contre Rome est ici magnifiée par une mise en scène grandiose (que permet justement le péplum) à laquelle Kirk Douglas prête son indiscutable charisme.
A signaler là-aussi un casting hors-norme que composent Sir Lawrence Olivier, Jean Simmons,Tony Curtis, Charles Laughton et Peter Ustinov, sans compter le Woody Stroode du "Sergent Noir" (honteusement inédit en DVD  Evil or Very Mad) qui, pour la petite histoire, interprétait d'ailleurs deux rôles différents dans "Les dix commandements" : le Roi d'Ethiopie, et un domestique de la mère adoptive de Moïse ).
Epoque de réalisation oblige, le film est bien sûr beaucoup plus édulcoré que la série télé éponyme de 2010 : "Spartacus, le sang des gladiateurs", laquelle fût même interdite aux USA aux moins de 17 ans (de fait, il est historiquement connu que les gladiateurs circulaient dans le sang ........   Twisted Evil  Embarassed ).
Le film a été longtemps amputé de quelques scènes que la commission de censure de l'époque jugeait à caractère implicitement homosexuel (dont la scène du bain avec Lawrence Olivier et Tony Curtis). Heureusement, le bon sens a fini par l'emporter (quoique 40 ans plus tard   cheers ), et les dernières éditions vidéo proposent enfin le montage intégral.

5ème : 300 de Zack Snyder (2006). 142 points, 11 citations.

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Ce film est adapté d'une BD de Frank Miller. Pour obtenir un "look" proche du livre, Snyder a utilisé les mêmes procédés graphiques (à base d'incrustations) dont a bénéficié "Sin City" ....... également adapté d'une BD de Frank Miller !!
Il donne, comme nous en a informé Surfeur dans ces colonnes, une interprétation de la Bataille des Thermopyles, dans la guerre que Sparte mena contre l'invasion des Perses.
Le film a reçu des critiques très controversées, mais s'est avéré être un immense carton au Box-Office international, avec plus de 550 millions de $ de recettes ! Du coup, les studios ont vite mis en œuvre une suite - business oblige - qui vient de sortir en DVD-BluRay : "300, naissance d'un Empire" !
Son aspect spectaculaire lui confère ici une cinquième place qui pourrait  Question  sembler flatteuse au regard de classiques ayant depuis longtemps fait leurs preuves, et qui est peut-être dûe au contexte récent de son exploitation en vidéo. Le temps montrera si cette aura se confirme dans le genre du péplum, ce qui en soi est tout à fait possible.
Au demeurant, malgré les critiques qu'a subi le métrage, l'histoire est prenante et le spectacle au rendez-vous !

6ème : JASON ET LES ARGONAUTES de Don CHAFFEY (1963). 133 points, 11 citations.

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A part les cinéphiles purs et durs, il est probable que bien peu de personnes pourraient dire spontanément qui est le metteur en scène de ce film. Par contre, beaucoup (voire même en le créditant comme réalisateur  Razz  ) citeraient de mémoire le nom du spécialiste des effets spéciaux : l'immense Ray Harryhausen.
Depuis "Monsieur Joe" en 1949 jusqu'au "Choc des titans" en 1981, chacune de ses participations (dont 3 "Sinbad", "Un million d'années avant JC", etc .....) dans pourtant seulement une petite quinzaine de films a émerveillé des millions d'amateurs d'aventures fantastiques.
Bien sûr, l'apparition des trucages numériques (avec l'étape décisive de "Jurassic Park") a scellé la mort de la dynamation (le procédé de R. Harryhausen), mais si bon nombre de jeunes n'ayant pas vécu la transition ne manqueraient pas de considérer les effets spéciaux du grand Ray comme des images passablement ringardes, ceux qui l'ont vécu conserveront une pensée nostalgique envers ce magicien de l'image (disparu en 2013  Crying or Very sad  ) qui les aura tant fait rêver pendant leur enfance.
A ce titre, "Jason et les argonautes" restera sans aucun doute son film le plus renommé et le plus  emblématique !

7ème : CLEOPATRE de Joseph MANKIEWICZ. 123 points, 12 citations.

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"Cléopâtre" a bien failli être un film maudit. Commencé par Rouben Mamoulian, il a été repris et achevé, plus de 2 ans après la date initialement prévue, par Joseph Mankiewicz, constamment interrompu par des problèmes de scénario (réécrit presque chaque nuit par Mankiewicz en personne) et surtout plusieurs fois reporté par suite de gros problèmes de santé de la star Elizabeth Taylor, de plus fort capricieuse - doux euphémisme  Laughing   - pendant ses jours de tournage. En fait, celle-ci ne se voyait pas du tout en reine d'Egypte, et pour ne pas avoir le rôle, demanda à la FOX le cachet exorbitant pour l'époque d'un million de dollars ........................ que la FOX accepta !
Tournage déplacé (d'Italie en Angleterre, avec conditions climatiques déplorables ! L'histoire dit que les jeux Olympiques de Rome, en 1960, auraient perturbés le tournage du Péplum .), scénario inadapté à refaire sans cesse, budget ..... pharaonique   farao  ( 2 millions $ prévus, plus de 35 à l'arrivée, ce qui donnerait presque 300 millions $ aujourd'hui ), nombreuses interruptions et changement d'acteurs et de décors, plans à re-tourner, plus la romance naissante entre Liz Taylor et Richard Burton ( tous deux bien sûr mariés de leurs côtés  Wink  ) avec une presse assassine, n'ont pas arrêté d'émailler le tournage .
Qu'en est-il aujourd'hui avec toutes ces années de recul ? Il reste la perception bizarre d'un grand péplum, certes majestueux, mais donnant une impression d'inachevé (le montage final faisait presque 6 heures, et la production a considérablement coupé pour l'exploitation commerciale, ...... sans doute trop malgré une durée avoisinant les 4 heures), avec le sentiment confus que le film ne tient pas tout à fait la comparaison avec ceux joutant dans la même catégorie, comme "Ben-Hur" ou "Les dix commandements" .
Et pourtant, quand on évoque la carrière de la superstar qu'a été Elizabeth Taylor, c'est immanquablement (et ce n'est pas le moindre paradoxe pour un rôle dont elle ne voulait pas   Laughing )  à "Cléopâtre" que le bon peuple va penser en premier !

8ème : QUO VADIS de Mervin LE ROY (1951).  101 points , 9 citations .
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Premier "grand" péplum réalisé après "Samson et Dalila", le film relate le massacre des chrétiens sous le règne de l'empereur fou et mégalomane Néron (interprété par Peter Ustinov), celui qui fit brûler Rome pour la reconstruire à son image   affraid   !
L'histoire est adaptée du Roman d'un auteur Polonais, Henryk Sienkewicz, qui avait reçu pour cet ouvrage le prix Nobel de littérature en 1905. On peut le considérer comme le péplum "Biblique" le plus réussi après "Les dix commandements", au moins du point de vue populaire et Grand spectacle !
Le réalisateur Polonais Jerzy Kawalerowicz, depuis longtemps insatisfait de la version Hollywoodienne, a réalisé en 2001 sa propre vision du Roman de son compatriote, mais ce film, en dehors de la Pologne, est loin d'avoir eu la carrière internationale de celui de Mervin Le Roy, handicapé par une nationalité qui, il faut bien l'avouer, n'attire pas les foules, et des acteurs quasi inconnus du grand public en dehors de leurs frontières.
La version Américaine de 1951 a décroché l'Oscar du meilleur film et 2 autres pour les acteurs Leo Genn et Peter Ustinov , les rôles principaux étant tenus par Robert Taylor et Deborah Kerr.
Je me rappelle avoir lu que R. Taylor avait montré un fort mécontentement   Evil or Very Mad   de ne pas avoir obtenu l'Oscar du meilleur acteur quand celui du second rôle avait été attribué conjointement à L. Genn et P. Ustinov ! Pourtant, force est de reconnaître que R. Taylor, au delà d'un charisme certes évident, était quand même loin d'être un comédien de très grande valeur  Neutral  ( De plus, quelques années plus tard, il sera l'un des pires délateurs hollywoodien  Mad   dans la sulfureuse chasse aux sorcières que lancera le sénateur Mac-Carthy au summum de la Guerre Froide ).

9ème :LE CHOC DES TITANS de Desmond DAVIS (1981). 100 points, 9 citations.

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En pleine - et longue - période creuse de créations de péplums, cette 1ère version du "Choc des titans" (il y a eu un remake récent, en 2010, réalisé par Louis Leterrier, avec Sam Worthington - "Avatar" - reprenant le rôle de Persée) a remporté un succès très honorable en salle face à la pourtant lourde concurrence que représentait l'exploitation simultanée du blockbuster de Steven Spielberg "Les aventuriers de l'Arche perdue" .
Le péplum semblait être tombé en désuétude depuis plus de 15 ans, et les producteurs furent même heureusement surpris de la rentabilité du métrage (3 fois la mise), d'autant que les trucages de Ray Harryhausen (son dernier film) commençaient à paraître dépassés par rapport à l'évolution des techniques. La MGM y croyait d'ailleurs tellement peu qu'elle avait recruté un simple "faiseur" pour le réaliser et aucune tête d'affiche pour les premiers rôles. Seuls 2 ou 3 noms en seconds rôles ( Sir  Lawrence Olivier, Ursula Andress et Maggie Smith en Dieux Grecs) étaient là pour "vendre" le film, et, en fait, certainement plus pour "cachetonner" que par réelle conviction   tongue  ! Mais qui se souvient aujourd'hui de Harry Hamlin (Persée) et Judi Bowker (Andromède) ?
Et pourtant, la sauce a bien pris, sans doute grâce aux nostalgiques de "Jason ...." et autres "Sinbad", une dernière fois grâce à la "magie" du génie de la dynamation.  Mais ce ne fut pas pour autant un énorme Hit, en tout cas insuffisant pour relancer les majors dans la production immédiate d'autre péplums plus ambitieux.
Nonobstant, cette version, malgré - ou peut-être bien à cause  Surprised   - des effets spéciaux passéïstes, est visiblement encore aujourd'hui plus appréciée que le remake aux trucages plus aboutis de 2010.

10ème : LE COLOSSE DE RHODES de Sergio LEONE (1961). 86 points, 8 citations.

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Comme je l'ai précisé au début de ce top, j'ai vu ce film il y a tellement longtemps que c'est comme si je ne l'avais pas vu  ! Mes souvenirs en sont trop vagues pour que je puisse en parler quant à un jugement personnel. Il est pourtant sur mes étagères mais encore sous cello ......... comme des centaines d'autres   Shocked   ! Manque de temps, hélas !
Ceci dit, point n'est besoin de le connaître réellement pour savoir qu'après une participation comme co-réalisateur (avec Mario Bonnard) pour "Les derniers jours de Pompeï" (1959), ce Colosse est la toute première mise en scène en solo du futur grand maître du Western "spaghetti",  Sergio Leone en personne !
Il tâtera encore un fois du péplum, à nouveau en tant que co-réalisateur, en assistant Robert Aldrich pour "Sodome et Gomorrhe" (avec Stewart Granger) un an plus tard, avant de devenir le très Grand Leone avec la série des Dollars et des "Il était une fois ..." !
"Le colosse de Rhodes" est un des deux seuls péplums Italiens de ce top, quoique co-produit avec La France et l'Espagne . Pas de superstar à l'affiche, mais quelques noms connus comme Léa Massari (Le souffle au cœur, de Louis Malle),  Georges Marchal ( Le Philippe Le Bel des Rois maudits, 10 ans plus tard) et Rory Calhoun ("Rivière sans retour").
C'est sans aucun doute le péplum Italien le plus renommé, même s'il pourrait sembler faire pâle figure face aux poids lourds Américains.
8 d'entre vous le font entrer de justesse dans le top ten  :bien:  !

11ème : TROIE de Wolfgang PETERSEN (2004). 79 points, 9 citations.

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Un des 6 péplums récents de ce classement . L'Histoire de la guerre de Troie, et de son mythique cheval, est sans doute celle qui fait apparaître le plus de noms illustres de la mythologie Grecque : Achille, Ulysse, Ajax, Hélène, Pâris, Ménélas, Agamemnon, Hector ....., tous personnages rendus "immortels" par Homère dans "L'Iliade" (dont est - très librement - adapté ce film) et "L'Odyssée" ( centré sur Ulysse et son retour à son royaume d'Ithaque).
"Troie" est sans conteste un très bon spectacle, mais je persiste à penser (je l'ai déjà dit lors du Top Brad Pitt) que Wolfgang Petersen (qui a sans doute réalisé son chef d'œuvre avec "Le Bateau") n'était probablement pas le metteur en scène idéal pour ce film, qu'un Ridley Scott - de plus aguerri au Péplum avec "Gladiator" - aurait à mon sens beaucoup plus sublimé.
Pour autant, et en l'état, le métrage est suffisamment prenant pour rester accrocheur pendant plus de 3 heures (director's cut) et Brad Pitt incarne un Achille fort respectable, entouré d'une pléïade de premiers plans : Orlando Bloom, Eric Bana, Diane Krüger, Julie Christie, Sean Bean, et Peter O'Toole dans son probable dernier bon film (le reste de sa filmo, avant sa mort l'année dernière, n'étant hélas pas spécialement destiné à passer à la postérité ).
On peut remarquer que quelle que soit l'époque où les péplums de série A sont réalisés, les castings sont quasiment toujours hors norme en comparaison des autres genres cinématographiques, qui ne s'appuient souvent que sur 2 ou 3 têtes d'affiche. Il faut dire que comme ces productions sont quand même relativement rares, les "stars" se battent souvent (Liz Taylor était une exception  Laughing ) pour décrocher un rôle inhabituel qui marquera leur carrière !

12ème : BARABBAS de Richard FLEISCHER (1961). 61 points, 8 citations.

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Autant, dans la logique des choses, beaucoup de grands péplums évoquent ou racontent la vie du Christ, autant celui-ci est, tout aussi logiquement ( l'importance "Historique" du personnage est nettement moindre ), la seule production majeure (il y eut quelques bis Italiens sur le sujet) à s'intéresser d'aussi près au brigand qui fut grâcié par le peuple devant Ponce Pilate en lieu et place du Messie !
S'il peut y avoir sur certains films des erreurs de casting, Anthony Quinn semblait totalement fait pour ce rôle, et s'en empare de façon particulièrement poignante. L'homme qui n'a pas compris le choix de la foule, et en subit le poids écrasant, n'est plus le même à la fin de l'histoire ! Une rédemption .......... ou un miracle "divin"   Question  tongue  !!
Le film, qui est une co-production Italo-Américaine (fait paradoxalement très rare pour les deux pays spécialistes du péplum   Shocked ), a été initié par le Démiurge Dino De Laurentiis . Ceci explique la présence au casting de Silvana Mangano et Vittorio Gassman en lieu et place de stars US, aux côtés d'Ernest Borgnine, Jack Palance et Arthur Kennedy.   Belle palette !!
Des scènes coupées lors de l'exploitation en salle ont été rajoutées pour l'exploitation vidéo, ce qui explique la présence de scènes en VOST au cœur de la VF sur le DVD.
A signaler que R. Fleischer (surtout connu pour "Les Vikings"   I love you  !  Rajoutons pour la petite histoire que son père, Dave Fleischer, était le réalisateur des premiers dessins animés "Popeye" et "Betty Boop", qui concurrençaient à l'époque les premiers Disney en noir et blanc), a repoussé le tournage de la crucifixion pour profiter d'une véritable éclipse lors de la scène, afin d'en faire - sans frais de trucages   Wink   - la manifestation de la colère de Dieu pendant l'agonie du Christ !
3ème film "Biblique" de ce top 20, ce métrage - selon moi quand même en retrait par rapport aux "Dix commandements" et à "Quo Vadis" -  reste malgré tout un péplum majeur, quoique plutôt méconnu du grand public   Sad  (j'ai testé auprès de mes proches   Wink  )  !

13ème : JULES CESAR de Joseph Mankiewicz (1953). 59 points, 6 citations.

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Le seul péplum en noir et blanc de ce top 20 ! Et j'avoue humblement que j'ignore si c'est une volonté de Mankiewicz ou si c'est une limitation de budget .
C'est un des deux metteurs en scène à avoir deux films dans ce classement ( l'autre métrage étant donc "Cléopâtre" ).
Ceci dit, pour Mankiewicz, avant d'être par le contexte Historique forcément un péplum, c'était surtout l'adaptation cinématographique d'une pièce de William Shakespeare .
Auréolé lui aussi d'un casting de feu ( Marlon Brando, James Mason, Louis Calhern dans le rôle-titre, Deborah Kerr, Greer Garson et Sir John Gielgud ) , le film installe et décortique la progression dramatique qui va amener le Sénat à assassiner le tout premier et le plus illustre Empereur romain, Jules César !
L'interprétation est de premier ordre ( le contraire eut été étonnant avec une telle distribution ) et la mise en scène au cordeau.
Il faut souligner que, même sans tenir compte du Noir et Blanc, le décorum n'est pas aussi fastueux que dans un "Ben-Hur" ou un "Cléopâtre", mais le sujet du film ne s'y prête pas. Mankiewicz n'a visiblement pas cherché à en faire un Grand Spectacle, mais à surtout respecter l'esprit et la trame de la dramaturgie Shakespearienne, et la mission est remplie haut-la-main !
Ceci dit, on peut quand même se demander pourquoi l'auteur de la pièce semble avoir fait de Brutus un simple ami de César, alors que l'Histoire affirme que celui-ci était le fils adoptif de l'Empereur !
" Toi aussi, mon fils ? " lui aurait-il "historiquement" dit (en latin bien sûr : "Tu quoque, mi fili ?  ) lors du dernier coup de poignard, le coup de grâce porté par Brutus (photo ci-dessus) ! Pourtant, un assassinat perpétré par un fils, même adoptif, semblerait avoir un impact dramaturgique bien plus intense que celui commis par un ami, du moins me semble t-il  !
Mystère !!!

14ème : AGORA d'Alejandro AMENABAR (2009). 59 points aussi, mais 5 citations.

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Je suis encore plus gêné pour parler de ce film que pour "Le colosse de Rhodes". Non seulement, je ne l'ai jamais vu, mais de plus, j'ignorais totalement ce que c'était avant de le voir apparaître dans vos classements  Embarassed   !! Je l'ai acheté depuis, mais sans avoir eu le temps de le visionner  .
C'est non seulement le plus récent de ce top (2009), mais c'est aussi le seul qui ne soit ni Américain ni Italien : il est Espagnol. Le jeu de " l'intrus " en quelque sorte   Twisted Evil  !
Renseignements pris (bien obligé), il semble que ce soit un péplum plutôt "philosophique"  Question , multi récompensé par les Goyas  (les Oscars ou Césars Ibériques), et présenté hors-compétition au festival de Cannes 2009, ce qui ne sera probablement pas une découverte pour les 5 votants qui l'ont incorporé à leur classement . Peut-être pour les autres .....  Laughing
Je ne porterai donc aucun jugement sur ce film. Si quelqu'un d'autre veut s'en charger plus loin dans ce topic, ce sera avec grand plaisir que je lirai sa prose !  cheers

15ème : ALEXANDRE d'Oliver STONE (2004). 58 points, 6 citations.

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Ce film a connu 3 montages différents : un premier de 3H15 pour le début de son exploitation en salle. Mais ce fut un échec au Box-Office ! Mécontent, O. Stone décida de refaire le découpage et enleva des scènes pour en rajouter d'autres : il arriva ainsi à un "director's cut" légèrement plus court de 8 minutes, mais encore supérieur à 3 heures.
Apparemment satisfaite de la fréquentation avec ce remontage (2005), la Warner autorisa O. Stone à en effectuer une 3ème mouture nettement plus longue ( 3H35 ) pour une exploitation DVD titrée "Alexandre revisited", celle qui est actuellement proposée dans le commerce .
Personnellement, j'avoue m'y être plutôt ennuyé , au point d'avoir sporadiquement somnolé à divers passage du film   Sleep  , ce qui explique sans problème qu'il ne soit pas dans mon propre top.
Maintenant, peut-être étais-je fatigué   Question  , et je dois admettre que des roupillons intermittents ne sont pas la meilleure façon d'appréhender un film, encore moins d'une telle durée.
Je lui donnerai certainement une seconde chance, mais je doute fort qu'il vienne titiller dans mon Pinacle personnel les monuments du genre ! Pourtant, j'aime beaucoup la filmo d'Oliver Stone ( surtout "Platoon", "JFK" et "Né un 4 juillet"), et Colin Farrell ( merci Surfeur) tient bien son personnage.
 J'avoue que je ne sais pas pourquoi : pour moi, l'alchimie n'a pas pris ! C'est Surfeur qui l'a le mieux classé (6ème) : peut-être pourrait-il prendre le clavier pour le défendre ?

16ème : CALIGULA de Tinto BRASS (1979). 55 points, 6 citations.

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Un des deux seuls péplums - avec "Le choc des titans" -  de la période des vaches maigres (1965-2000) a figurer dans ce top . Si l'on considère que "Barabbas", malgré la participation de L'Italie, est de facture et de type de réalisation nettement plus Américaine, "Caligula", co-production Italo-Britannique respire nettement plus la "patte" Italienne qu'Anglaise .
Parce que Tinto Brass, le metteur en scène, était "étiqueté" comme auteur érotique, surtout pour le film "Salon Kitty" (1975), Bob Guccione, le patron du magazine "Penthouse" (concurrent de "PlayBoy") lui proposa la réalisation de "son" Caligula, qu'il voulait rendre particulièrement cru, à l'image de la réputation des Orgies Romaines de l'Antiquité .
Brass accepta et mis en chantier le péplum le plus ....... "bordélique" ( au sens propre et au sens figuré   Razz   ) jamais réalisé à ce jour, et même depuis  !
Malgré ce contexte bien défini au départ, il réussit à enrôler au casting Malcolm McDowell, Peter O'Toole, Helen Mirren et Sir John Gielgud : rien que çà   Shocked   !!  Et l'interprétation est effectivement excellente, surtout McDowell en Empereur Caligula fou à lier, et O'Toole en Empereur Tibère machiavélique à souhait  .
J'étais étudiant quand le film est sorti, et je me souviens qu'il avait déchaîné les passions dans les médias, passant du chef d'œuvre génial pour les uns au nanar apocalyptique pour les autres   Twisted Evil  !
En tout cas, il ne laissait personne indifférent  !
Au vu du résultat, il n'est pas sûr que des acteurs classiques comme P. O'Toole et le très Shakespearien J. Gielgud se soient sentis satisfaits d'avoir signé pour ce film   Neutral .
Mais tous ont été catastrophés de voir ce que Guccione, producteur et propriétaire des droits, en a fait ensuite !  En effet, malgré le refus total de Tinto Brass, il a fait tourner des scènes pornographiques supplémentaires (avec les modèles de son magazine), sans bien évidemment aucun des comédiens d'origine, et les a incorporés au montage final pour ressortir une "version longue" plus que hard   Shocked  !
Sir John Gielgud a même précisé qu'il avait fallu atteindre son âge vénérable pour participer pour la première fois de sa vie à un film pornographique  Laughing  !
Brass a complètement désavoué ce tripatouillage, et sans aller jusqu'à faire signer ce film d'un anonyme Alan Smithee, a réussi à faire ôter son nom du générique en tant que réalisateur.
On voyait seulement apparaître les termes " Prises de vues de Tinto Brass"  Shocked   Surprised  !!
Avec les années, les passions sont bien sûr retombées, mais demeure l'impression d'un métrage particulièrement foutraque, qui continue cependant à avoir ses adeptes (vous êtes 3 à l'avoir très bien placé dans vos classements).


17ème : LES GLADIATEURS  de Delmer DAVES (1954). 52 points, 6 citations.

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Ce film est la suite indispensable, un an plus tard, de "La Tunique" (1953 donc), d'Henry Koster , qui raconte, à travers le destin de l'esclave et gladiateur Demétrius ( Victor Mature ), le sort historique (   Question  ) de l'étoffe qu'aurait porté le Christ le jour de sa crucifixion.
Le premier des deux métrages ne figure pas - de peu (21ème) - dans ce top 20, mais, sans doute parce qu'il est plus spectaculaire, ce second volet, mis en scène par un autre metteur en scène, Delmer Daves ( plus connu en tant que réalisateur de westerns, tels "La flèche brisée" ou "3H10 pour Yuma" ) accède à la 17ème place du classement. "La tunique" est plus renommé pour avoir été le tout premier film en cinémascope de toute l'histoire du cinéma.
La production place l'histoire sous le règne de Caligula (comme on se retrouve  Laughing ), alors qu'historiquement, c'est sous celui de son prédécesseur Tibère que le Christ a été crucifié .
Bien sûr, quoique les Empereurs soient les mêmes que dans le film de Tinto Brass, ces deux films des années 50 n'ont strictement rien à voir avec le "péplum" de Bob Guccione   No .
Epoque (fifties) et production US obligent, le spectacle est typiquement Hollywoodien, axé, à l'instar du "Quo Vadis" qui avait précédé "Les Gladiateurs" 3 ans plus tôt, sur la persécution des Chrétiens par Rome, et les sacrifices dans les jeux du Cirque !
Auprès de V. Mature, en tête d'affiche du casting, on trouve Richard Burton en tribun Marcellus, Jean Simmons (il faut toujours une femme séduisante dans les premiers rôles  Cool  ), et le charismatique Michael Rennie ( "Le jour où la Terre s'arrêta") dans le rôle de l'apôtre Pierre.
L'âge d'or du péplum, qui n'avait pas encore connu ses plus grandes réalisations, était déjà bien en place !

18ème : SAMSON ET DALILA , de Cecil BdeMille (1949). 50 points, 6 citations.

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Le film qui allait donc lancer la grande mode du péplum pour les majors Hollywoodiennes n'arrive ici qu'en 18ème position ! Sur 20, ça fait "petit", mais n'oublions pas qu'il y a 58 métrages cités sur les 14 votes : ça rend déjà mieux !
Cecil B. De Mille est donc l'autre Metteur en scène, avec Mankiewicz, à placer deux films dans ce classement (l'autre étant bien sûr "Les dix commandements").
Ceci dit, reconnaissons que ce Samson est assez loin d'avoir l'envergure des "Dix commandements" ou de "Ben-Hur". Le film souffre de beaucoup d'imperfections, dont un évident manque de lyrisme, et de raccords très approximatifs, le plus flagrant étant le combat de Samson contre le lion, dans lequel il est visible comme le nez au milieu de la figure que ce n'est pas V. Mature qui combat contre le fauve. On s'en serait certes douté   tongue  ,  mais le montage et l'angle des prises de vues auraient quand même dû être moins "explicites" sur ce subterfuge  Twisted Evil  !
Hedy Lamarr (une des plus grandes "courtisanes" d'Hollywood : elle l'a elle-même avoué sur le tard ! Que ne faut-il pas faire - ou plutôt que fallait-il faire   Rolling Eyes  - pour une "faible femme" à La Mecque du Cinéma pour réussir à avoir des premiers rôles ..........   Mad ) partage l'affiche avec V. Mature dans cette production qui ne vient de sortir en DVD-BluRay que récemment, bien après les ténors du genre, dans une copie superbement restaurée en 4K ! Techniquement, ça valait le coup d'attendre   cheers  .
Pas de Christ dans cette histoire, qui se situe dans un contexte de domination des juifs par les Philistins (ennemis déclarés de l'Egypte), occupant le territoire actuel d'Israël. Mais ça reste un film "Biblique" !

19ème : LA PASSION DU CHRIST de Mel GIBSON (2004). 43 points, 4 citations.

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Autant le film de Scorcese "La dernière tentation du Christ" (1988) fut très sévèrement critiqué par l'Eglise elle-même (et par les intégristes Chrétiens) pour son anti-dogmatisme, autant ces dernières heures de la vie du Messie et sa résurrection ne subirent pas les foudres des Catholiques, du moins quant à la vérité Historique (pour peu qu'il y en ait vraiment une dans l'absolu !!  silent , mais c'est un autre débat ! ) .
Par contre, beaucoup se déchaînèrent contre une soi-disant interprétation antisémite  Rolling Eyes  de Mel Gibson, et surtout contre une représentation sans concession de la violence à l'image. Mais Gibson voulait ne surtout pas édulcorer ce qu'a dû être le calvaire et l'agonie du Christ le jour de sa crucifixion. Il se fera encore l'apôtre de la violence deux ans plus tard dans un autre film totalement différent - celui-ci historiquement très controversé - "Apocalypto", mais rien à voir avec le péplum !
La vision présentée ici s'avère donc très éloignée de ce que le cinéma montrait lors de la période Hollywoodienne des années 50-60, alors beaucoup plus "grand public" et aseptisée pour ne pas choquer les spectateurs. Jim Caviezel ( "La ligne rouge" ) prête ici ses traits au Messie de façon fort convaincante, auprès de la sublime Monica Bellucci en Marie-Madeleine.
A noter que, également selon la volonté de M. Gibson, le film a été tourné intégralement dans les langues parlées à l'époque, l'Araméen, l'Hébreu et le Latin, et n'a été doublé nulle part au monde. Il n'est donc possible de le voir qu'en VOST. Ce fut un gigantesque carton au Box-Office , avec plus de 600 millions de $ à l'international, prolongé par un très gros score de vente en DVD.
Ce qu'il est convenu d'appeler un "must" !!

20ème : LA TERRE DES PHARAONS d'Howard HAWKS (1955). 42 points, 7 citations.

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Retour au classicisme et au "look" Hollywoodien pour une époque beaucoup plus ancienne, et donc non "Christique" par la force des choses. C'est même, de tous les films de ce top 20, celui qui se passe le plus loin de nous puisqu'il conte l'histoire de la création de la plus grande pyramide Egyptienne, celle du Pharaon Khéops, 2600 ans avant J.C.
C'est aujourd'hui la seule qui reste des mythiques 7 merveilles du monde, sur le plateau de Gizeh, près Du Caire (que j'ai eu le plaisir de visiter en 1994, excusez la parenthèse  Wink ).
Le personnage de Khéops est tenu par Jack Hawkins, que l'on retrouve également dans "Ben-Hur" avec le rôle du Consul Quintus Arius qui, après que celui-ci lui ait sauvé la vie, va affranchir l'esclave Judah Ben-Hur, en faire son fils adoptif, et surtout en refaire un homme libre, lui permettant ainsi de se venger de Messala.
La distribution de "La Terre des Pharaons" n'est pas spécialement prestigieuse. En dehors de J. Hawkins, que l'on ne peut déjà pas vraiment considérer comme une tête d'affiche, le seul visage véritablement connu est celui de Joan Collins, qui a plutôt fait une carrière en demi-teinte (malgré un nombre respectable de films, mais très majoritairement peu connus) souvent en tant que remplaçante d'Elizabeth Taylor quand la mégastar refusait un rôle ( C'était un peu le même type de femme, et donc les premiers rôles sur le créneau n'étaient pas pour elle, un peu comme Jayne Mansfield face à Marylin Monroe ).
Collins avait d'ailleurs été contactée pour le rôle de "Cléopâtre" quand Liz Taylor faisait tout pour ne pas l'obtenir ............ avant d'accepter le million de dollars de la Fox  Laughing  !
Elle n'a réellement atteint la célébrité que sur le tard avec le carton télé de la série "Dynastie" et la saga des Carrington (Les sagas familiales de riches "salopards" étaient à la mode depuis "Dallas").
Au final, on peut considérer " La Terre des Pharaons " comme une honnête série B au rang des péplums, qui fait quand même passer un bon moment, mais sans toutefois pouvoir postuler à la postérité du genre.


La suite du classement, sans images ni commentaires :
 - 21ème : LA TUNIQUE , 41 points, 8 citations.
 - 22ème : LE ROI DES ROIS , 36 points, 3 citations.
 - 23ème : SALOMON ET LA REINE DE SABA , 32 points, 4 citations.
 - 24ème : LES TITANS , 30 points, 2 citations.
 - 25ème : L'EVANGILE SELON SAINT-MATTHIEU , 28 points, 2 citations.
 - 26ème : PHARAON , 27 points, 2 citations.
 - 27ème : LA BATAILLE DES THERMOPYLES , 26 points, 2 citations.
 - 28èmes ex-aequo : ULYSSE, et POMPEÏ , 25 points, 4 citations.
 - 30ème : HERCULE CONTRE LES VAMPIRES, 25 points, 2 citations.
 - 31ème : LES DERNIERS JOURS DE POMPEÏ , 24 points, 4 citations.
 - 32ème : MACISTE EN ENFER , 22 points, 2 citations.
 - 33ème : ASTERIX, MISSION CLEOPÂTRE , 19 points, 2 citations.
 - 34èmes ex-aequo : ROMULUS ET REMUS,  LE ROI ARTHUR,  et LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN
 ------------------------17 points, 1 citation.
 - 37èmes ex-aequo : JESUS DE NAZARETH,  et LE GEANT DE METROPOLIS
-------------------------16 points, 1 citation.
 - 39ème : CENTURION , 15 points, 3 citations.
 - 40èmes ex-aequo : MASADA,  et HERCULE A LA CONQUETE DE L'ATLANTIDE
-------------------------13 points, 1 citation.
 - 42èmes ex-aequo : LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST,  et LES TRAVAUX D'HERCULE
-------------------------11 points, 2 citations.
 - 44ème : MACISTE CONTRE LE FANTOME , 11 points, 1 citation.
 - 45ème : PRINCE OF PERSIA , 10 points, 1 citation.
 - 46ème : LA TERREUR DES KHIRGIZ  , 8 points, 1 citation.
 - 47èmes ex-aequo : LES IMMORTELS , et TITUS, 7 points, 2 citations.
 - 49ème : LE CHOC DES TITANS (version 2010) , 6 points, 2 citations.
 - 50èmes ex-aequo : BEN-HUR (version muette), 300 NAISSANCE D'UN EMPIRE, et HERCULE ET LA REINE DE LYDIE
-------------------------4 points, 1 citation.
 - 53èmes ex-aequo : LA PLUS GRANDE HISTOIRE JAMAIS CONTEE , et 2 HEURES MOINS LE QUART AVANT JESUS-CHRIST
-------------------------3 points, 1 citation.
 - 55èmes ex-aequo : JUDITH DE BETHULIE , LE ROI DAVID , et LA COLERE DES TITANS , 2 points, 1 citation.
 - 58ème : BARBARIANS , 1 point, 1 citation.

Ne m'en veuillez pas trop si certains de mes commentaires (obligatoirement subjectifs et influencés par mes goûts personnels  Embarassed  ) ont pu vous paraître parfois disproportionnés, ou en décalage avec vos propres perceptions.
Les participants avaient été :  Reno11,  Zardi,  Montana,  Bridoli,   Minimyr,  Johnny-Fan,  Surfeur51,  Dale Cooper,   Evilfred,  c2302t,   Flo001fg ,  Pierrot44,  Ghostwolf,  et votre serviteur, soit 14 votants !
Wink  Smile


Dernière édition par Barbe-Noire le Dim 21 Juin - 1:30, édité 1 fois
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty Re: Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Sam 9 Nov - 17:55

J'en transfèrerai encore 2 ou 3 perso . Voir si les capitaines de route d'autres tops voudront déplacer ici leurs propres synthèses ( pas les commentaires intermédiaires, bien sûr jocolor ) .
Le plus long n'est pas le copié-collé, mais la modification des smileys Laughing !
Pour que des heures et des heures de boulot ne soient pas perdus dans les limbes du web ! Wink
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty TOP OSCARS DU MEILLEUR FILM ( Octobre 2017 )

Message par Barbe-Noire Lun 11 Nov - 4:48

Voici les résultats et synthèse du top 20 "Oscars des meilleurs films" .
Il y a donc eu 17 votants, et aucun film n'a fait l'unanimité à 17 votes .

1er - BEN-HUR, de William Wyler, Oscar 1960.
        216 points pour 14 citations.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 17072002130217242715157692

Cette victoire est un peu paradoxale . Lors du top péplums, "Gladiator" avait battu "Ben-Hur" pour la 1ère place . La logique aurait donc voulu, même avec des genres ici bien différents de par l'intitulé du top, qu'il en soit de même dans ce classement. Or, l'écart est assez net en faveur du film longtemps le plus oscarisé de l'histoire ( 11 statuettes, mais rattrapé depuis par deux autres films figurant d'ailleurs dans cette liste). La raison, j'imagine, doit en être que les votants sur cet exercice ne sont pas tous les mêmes que lors du top péplums.
Grandiose par sa mise en scène, ce majestueux classique parmi les classiques est et restera une date majeure dans le Panthéon cinématographique mondial. De plus, le fait d'être un péplum le rend quasiment indémodable, contrairement à d'autres films qui, peut-être, risquent d'être marqués par leur époque de réalisation. En plus, contrairement à l'autre péplum de réputation équivalente, "Les dix commandements", celui-ci ne peut pas être qualifié du terme parfois dévalorisant de "kitch"  No   .
Le clou du spectacle, la course de chars, a nécessité plusieurs mois de préparation et 78 jours de tournage. Lors des plans les plus risqués, bien évidemment c'est un cascadeur qui remplace Charlton Heston. Mais le moment où Judah Ben-Hur est projeté à l'avant du char en passant sur un obstacle n'était pas prévu dans le script : le cascadeur ayant réussi à revenir sur le char et reprendre les rênes, il a été décidé de conserver la prise, beaucoup plus spectaculaire que ce qui avait été précédemment décidé. Avec le rôle de Moïse dans "Les dix commandements", ce film est l'autre sommet de la carrière de Charlton Heston, qui vivait alors son âge d'or : 3H40 qu'on ne voit pas passer !
Détail amusant, le réalisateur, William Wyler, avait été assistant sur la 1ère version muette de Fred Niblo (1925), avec Ramon Novarro dans le rôle titre. J'imagine qu'à l'époque, si on lui avait prédit que 35 ans plus tard, il en réaliserait le remake et l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma, il aurait sans doute eu du mal à le croire  Twisted Evil  !

2ème ex-aequo - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI, de Peter Jackson, oscar 2004.
196 points pour 14 citations.

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On a longtemps pensé qu'adapter le chef d'oeuvre littéraire de Tolkien était une gageure. Mais Peter Jackson a relevé le défi ! Pendant le tournage, des comédiens, sans faire de révélations particulières (contrat de confidentialité oblige), ont dit aux journalistes qu'ils étaient en train de ré-inventer le cinéma  Shocked  ! Propos certes exagérés, mais qui montraient bien ce que pouvaient ressentir les acteurs en tournant cette fresque magnifique. Comme "BEN-HUR", ce film a récolté également 11 statuettes. Seuls trois des primés depuis l'origine des Oscars ont réussi à atteindre un tel total.
Dans l'absolu, ce "Retour du Roi" est-il meilleur que "La communauté de l'anneau" ou "Les deux tours" ? Les opinions divergent logiquement à ce propos ! Il y a déjà eu discussion sur ce forum à ce sujet, je ne sais plus quand ni sur quel topic, mais j'ai souvenir qu'effectivement ce 3ème volet remportait plus de suffrages que les deux premiers .
J'ai, personnellement, plutôt le sentiment qu'il faut appréhender l'ensemble des 3 métrages comme un seul film de 10 heures, durée qu'il était bien sûr impossible de présenter en salle. Ce 3ème opus était par contre le seul éligible dans ce top puisque le seul aussi à avoir reçu l'oscar du meilleur film, mais à mon sens, il représente également les deux premiers pour l'ensemble de l'histoire .
C'est du très-très grand spectacle, magistralement interprété et réalisé. Une fresque à rendre jaloux les acteurs qui n'auront pas eu la chance d'y participer ! La trilogie du "Hobbit", malgré ses grandes qualités, n'a pas vraiment réussi à se hisser réellement au même niveau.


2ème ex-aequo - LA LISTE DE SCHINDLER, de Steven SPIELBERG, oscar 1994.
196 points pour 14 citations.

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Sans doute le film le plus poignant de Steven SPIELBERG, plus habitué à nous donner des oeuvres ludiques à grand spectacle. Mais, de par sa judaïcité et son immense talent de metteur en scène, il était sans aucun doute le plus légitime pour réaliser ce film humaniste sur l'abomination qu'a été la Shoah, même si Polanski et Scorsese ont été pressentis avant lui ( ils ont refusé tous les deux : Scorsese était intéressé par le projet, mais il pensait qu'un metteur en scène juif serait plus pertinent pour bien appréhender l'histoire. Polanski, juif lui-même, estimait que ce qu'il avait vécu dans le ghetto de Cracovie était un souvenir trop brûlant pour qu'il puisse aborder le sujet avec le recul nécessaire).
Adaptation du roman éponyme de Thomas Keneally , écrit en 1982, ce film est classé 8ème dans le top 100 de l'American Film Institute, et pour ceci conservé à la Bibliothèque du Congrès pour son importance culturelle et historique. Il a reçu 7 oscars en 1994, dont également celui du meilleur réalisateur pour Spielberg . C'est lui qui a voulu réaliser ce métrage en noir et blanc, trouvant cette approche plus adaptée au contexte d'un camp de concentration. Il a aussi refusé tout salaire pour ce tournage et toute rémunération sur l'exploitation du film, considérant que ce serait - je cite - "l'argent du sang" !

4ème : LE PARRAIN, de Francis Ford COPPOLA, oscar 1973.
          195 points pour 14 citations.

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Egalement conservé à la Bibliothèque du Congrès, comme "La liste de Schindler", mais en 2ème place ( le 1er étant "Citizen Kane" ): c'est dire l'importance que représente ce film au yeux des Américains . Considéré à juste titre comme le film phare sur la Mafia (factuellement parlant, on peut considérer que le "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone est encore meilleur, mais il ne parle pas réellement de la Mafia. Il cible un groupe de 4 malfrats juifs porté au "sommet" de leur statut grâce à la prohibition. D'ailleurs, Leone avait été contacté pour réaliser "Le Parrain", mais il a refusé), il a fallu que Coppola transige avec celle-ci pour pouvoir porter l'histoire à l'écran, afin de ne pas avoir de représailles où de ........ "mauvaises surprises"  Evil or Very Mad  sur le tournage. La production a dû s'engager à ce que les termes "Mafia" et "Cosa Nostra" ne soient pas utilisés dans le film. Pourtant, Terence Young avait bien titré le sien "Cosa Nostra" (avec C. Bronson et L. Ventura) juste un an avant le tournage du Parrain. Avait-il demandé "l'autorisation"  ?  affraid
Brando y est magistral : on lui a décerné l'oscar du meilleur acteur pour cette interprétation, mais il l'a refusé en faisant venir une jeune Indienne sur scène, pour protester contre le traitement infligé aux Amérindiens, encore dans ces années 70 . Le film aura deux suites, également réalisées par Coppola. Le N°2 fait aussi partie de ce top !
C'est ce 1er volet qui a réellement lancé la carrière d' Al Pacino, préalablement remarqué dans "Panique à Needle-Park", de Jerry Schatzberg . La production, au départ, aurait plutôt souhaité un Robert Redford ou un Ryan O'Neal, mais Coppola voulait absolument un acteur peu connu au physique d'Italo-Américain : il l'a trouvé en visionnant " ....Needle Park " ! De Niro, alors quasi débutant  (quelques films au compteur, mais un seul réellement marquant : le "Mean Streets" de Scorsese, réalisé un an avant), avait également été contacté : il se rattrapera largement avec le second volet !

5ème : DANSE AVEC LES LOUPS, de Kevin KOSTNER, oscar 1991.
          172 points pour 14 citations.

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Western humaniste par excellence ( il y en avait eu d'autres avant, tels "La flèche brisée" de Delmer Daves en 1954 ou "Les cheyennes" de John Ford en 1964 ), ce film a surpris beaucoup de monde en 1990. D'aucuns, à Hollywood, ne croyaient pas trop au talent de metteur en scène de Kevin Kostner, dont c'était le 1er film. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître ! Un carton au box-office (coût de 20 millions de $, pour des recettes à 425 millions : Hollywood adore  pouce ).
De véritables Sioux pour jouer les rôles d'Indiens (qui ont dû pour beaucoup ré-apprendre la langue de leurs ancêtres  Mad   ), un comportement peu flatteur des soldats US (d'habitude, le public américain n'aime pas qu'on stigmatise le passé historique de son pays : voir l'accueil catastrophique qu'il avait fait à "La Porte du paradis" de Cimino, lequel avait coulé définitivement la United Artists, et celui plus que réservé au "Soldat bleu" de Ralph Nelson en 1971), une charge de bisons particulièrement spectaculaire et un Kevin Kostner comédien au sommet de son art : tout ceci a ravi public et critiques, avec 7 oscars à la clef (dont celui du meilleur acteur pour Kostner, mais pas comme réalisateur : rappelons qu'aux Etats-Unis, pour le meilleur film, ce n'est pas le metteur en scène qui reçoit la récompense, mais le producteur !). Vu son déclin à l'aube du 21ème siècle, ce film restera certainement l'Himalaya de la carrière de Kevin Kostner.

6ème - LE SILENCE DES AGNEAUX, de Jonathan DEMME, oscar 1992.
          157 points pour 15 citations ( c'est lui qui a obtenu le plus de citations dans ce top ).

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Un choc pour tous les amateurs de thrillers ! Choc dû autant à la force du scénario et la grande maîtrise de la mise en scène (éprouvante pour les nerfs) qu'à la remarquable prestation de Jodie Foster ......... pourtant en retrait devant l'époustouflante création d'Anthony Hopkins dans le rôle du plus grand psychopathe jamais porté à l'écran ( et pourtant il y en eut des paquets, entre "M le maudit"  -Peter Lorre-  , "L'étrangleur de Boston"  -Tony Curtis-  , le Kaïser Söze de "Usual Suspect" -no spoiler, au cas très improbable où certains ne l'auraient pas vu- , ou le Cody Jarrett de "L'enfer est à lui"  -James Cagney-  , pour n'en citer que quelques-uns ) !
Un scénario machiavélique, une ambiance glauque à souhait, des "cliffhangers" de haute volée, autant d'atouts que possible pour porter ce métrage au pinacle du genre . Le personnage d' Hannibal Lekter, créé par le romancier Thomas Harris, a été d'abord proposé à Robert Duvall (par Gene Hackman, qui détenait les droits) et celui de Clarisse Starling à Michelle Pfeiffer, mais les deux, apeurés pour leur carrière de se risquer dans une histoire aussi noire, ont refusé les rôles. Vu le carton international du film ( 275 millions de $ au BO ), on peut imaginer qu'ils ont dû regretter  Twisted Evil  . Ce thriller a récolté les 5 oscars majeurs, chose très rare - 2 fois seulement - dans l'histoire des statuettes dorées !
Je l'ai déjà vu 4 fois sans m'en lasser  pouce  !

7ème - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael CIMINO, oscar 1979.
          156 points pour 10 citations.

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Oh qu'elle déchire la scène finale, quand les protagonistes de cette communauté d'origine Russe orthodoxe entonne "God bless America" malgré le calvaire vécu par leurs 3 jeunes "héros" partis faire la guerre du Viet-Nâm. Quand le film est sorti, je me souviens que le critique qui chroniquait la page d'accueil de "Pariscope" (José-Marie Bescos) disait : "Un tel choc cinématographique, on n'en compte pas forcément un tous les dix ans" ! C'est le chef-d'oeuvre absolu de la courte carrière de Michael Cimino, pour moi nettement devant les autres, malgré les grandes qualités de "L'année du dragon" et la pertinence historique de "La porte du paradis" (que la version longue éditée en BR va ramener à sa juste valeur, malgré la bêtise crasse du public US : cf. ci-dessus dans le commentaire de "Danse avec les loups").  
Le film comporte 3 parties bien distinctes : le mariage, la captivité et cette roulette russe tant décriée qui, pour les historiens, n'a jamais existé - mais soyons francs, on s'en fout ! - , puis les destins séparés des 3 hommes après ce traumatisme.
La première créé l'empathie pour les protagonistes (Hitchcock lui-même disait : vous pouvez placer vos personnages dans les pires situations, si nous ne les avez pas préalablement fait aimer au public, ça ne marchera pas.), la seconde nous révolte ( même si le manichéïsme anti-viet-cong a fait lui aussi polémique ), la dernière nous écrase ! On n'oubliera jamais le regard de Nick - Cristopher Walken, qui n'aura plus jamais un rôle aussi fort - juste avant la balle fatale .
Chacun juge selon son ressenti, mais même si "Apocalypse now" est pour beaucoup le film de guerre référence sur le Viet-Nâm (il y en aura un autre dans ce classement), le plus marquant restera pour moi "Voyage au bout de l'enfer" !

8ème : GLADIATOR, de Ridley SCOTT, oscar 2001.
          149 points pour 12 citations .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 17072002131117242715157697

La résurgence du péplum en 2000, après une traversée du désert de plus de 35 ans ! Grâce aux possibilités des effets spéciaux numériques, Ridley Scott a pu redonner ses lettres de noblesse à un genre qui n'était plus rentable pour Hollywood depuis les années 60 ( le péplum coûtait trop cher par rapport aux recettes d'un genre qui commençait alors à péricliter auprès du public ).
Sevrés depuis trop longtemps d'un type de films hautement spectaculaires, les amateurs sont revenus en masse pour ce retour du film "antique", au style bien plus violent que ce que les critères aseptisés de la commission de censure des sixties permettaient à l'époque. Une brèche dans laquelle même des séries télé comme "Rome" et "Spartacus" se sont ensuite engouffrées, favorisée par l'émergence télévisuelle de chaînes décomplexées comme HBO  .
Carton au B.O. (plus de 450 millions de $) et 5 oscars au compteur, dont celui de Russell Crowe pour le meilleur acteur ( Ridley Scott, lui, est reparti bredouille, battu par Steven Soderbergh pour "Traffic" !  Mwouairf ...   Rolling Eyes   ), ce film a eu de plus le mérite de relancer le genre pour les studios ( "Troie", "La passion du Christ", "300" et sa suite "Naissance d'un empire", "Pompeï", "Exodus" - hélas loupé  Evil or Very Mad  - , "Noé", un mauvais remake de "Ben-Hur" ,  et même en Espagne avec "Agora" ) depuis plus de 15 ans.
Comme je l'ai dit plus haut, il avait battu "Ben-Hur" pour la 1ère place dans le top péplums. Mystère des votes  Surprised  ! Quoi qu'il en soit, c'est un excellent Ridley Scott, avec une remarquable interprétation de Russel Crowe et Joaquin Phoenix, mais aussi du talentueux et regretté Richard Harris en Empereur Marc-Aurèle pour l'avant-dernier grand rôle de sa carrière (juste avant l'Albus Dumbledore des deux premiers Harry Potter) et de la très belle Connie Nielsen !

9ème - LAWRENCE D'ARABIE, de David LEAN, oscar 1963.
          142 points pour 12 citations .

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Rarement sans doute le qualificatif de "Lyrique", n'aura autant collé à un film, avec des images sublimées par une partition mythique de Maurice Jarre (le père de Jean-Michel). Curieux destin que celui du colonel Lawrence, officier Britannique entièrement dévoué à la cause Arabe, surtout dans sa lutte contre les Ottomans au début du 20ème siècle. Personnage tourmenté, oscillant entre le masochisme et une probable homosexualité (historiquement contestée), il a connu un destin hors norme dont la biographie était un appel quasiment inévitable à la transposition cinématographique .
C'est David LEAN, un spécialiste des grandes fresques sur sa fin de carrière ( "Le pont de la rivière Kwaï", "Docteur Jivago", "La fille de Ryan", "La route des Indes" ) qui s'en est chargé.
"Lawrence d'Arabie" est unanimement reconnu comme un chef-d'oeuvre du 7ème art, multi-récompensé dans le monde entier, dont 7 oscars en 1963 : la statuette du meilleur acteur a échappé à Peter O'Toole, mais l'oscar a été attribué à David Lean pour la mise en scène et à Maurice Jarre pour la musique . Pendant 27 ans, seule une version "courte" a été proposée au public, jusqu'à ce qu'en 1989, plus de 20 minutes de scènes manquantes aient été rajoutées au montage, en VOST car non doublées.
Mais, pour les 50 ans du film, au festival de Cannes 2012, plusieurs scènes en VO ont été post-synchronisées (évidemment avec des voix différentes  Rolling Eyes  ) et ré-incorporées à la VF sur la réédition Blu-Ray. Il faut avoir une oreille bien exercée pour s'en rendre compte si on ne sait pas où se trouvent les scènes en question . Du beau boulot !
C'est ce film qui a révélé Omar Sharif au grand public. Le reste du casting est remarquable : Alec Guiness, Anthony Quinn, José Ferrer, Claude Rains, Arthur Kennedy, Anthony Quayle ...... ( A remarquer : pas de personnage féminin, mais ce n'est aucunement par machisme. Simplement, le scénario et le contexte du film ne s'y prêtaient pas ! )
Comme "La liste de Schindler" et "Le Parrain", il est conservé aux USA à l'American Film Institute de la Bibliothèque du Congrès, mieux classé (7ème au moment où j'écris ces lignes) que le Spielberg.

10ème - LE PARRAIN 2, de Francis Ford COPPOLA, oscar 1975.
           139 points pour 11 citations.

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Robert De Niro avait manqué de peu le rôle de Michael Corleone dans le 1er opus, attribué à Al Pacino. Mais Coppola s'est souvenu de lui pour lui attribuer le rôle de Vito Corleone jeune ( Marlon Brando en Don Vito âgé dans le 1er volet ) et de son ascension comme Parrain de la Mafia Sicilienne. Coppola a d'ailleurs eu les mains plus libres sur ce tournage que sur le 1er volet. En effet, la réalisation du N°1 avait été limite un calvaire pour lui, la production surveillant tout au scalpel en raison des consignes - voire menaces  Mad  - que la Mafia avait imposées. Coppola en était sorti tellement "rincé" qu'il voulait déclarer forfait pour tourner la suite, et qu'il avait conseillé à la prod d'embaucher Scorsese à sa place. Mais la major tenait absolument à conserver son réalisateur d'origine, et pour çà lui a accordé les pleins pouvoirs sur ce N°2. Coppola a ainsi pu réaliser exactement ce qu'il avait en tête  :bien: !  Vu le niveau déjà très haut du 1er opus, on ne peut que regretter ces contraintes et imaginer ce qu'aurait été l'original avec un tel metteur en scène totalement libre de ses choix scénaristiques  king    !!
A l'arrivée, en plus du film, Coppola a obtenu l'oscar de la mise en scène, et De Niro celui du meilleur second rôle.  Avec le recul, les critiques ont globalement convenu que ce N°2 était encore meilleur que le N°1 (alors que le 3, réalisé en 1990, tout estimable qu'il soit, est quand même en retrait par rapport aux deux premiers). Mais le film créateur d'une saga aura toujours pour lui cette antériorité qui lui confère un avantage indéniable face aux différents opus quand on tente d'établir un classement de valeur entre ceux-ci (même s'il y a des exceptions : "Le retour du Roi" par exemple  Twisted Evil , "Terminator 2" , ou "Mad Max 2" ), d'où la prééminence du 1er volet à la Bibliothèque du congrès, et donc ici-même.
Pour ce qui est du ressenti critique, j'ai le sentiment que le principe des flash-backs pour conter l'évolution des personnages, à l'instar de "Il était une fois en Amérique" qui évolue sur le même canevas, auquel s'ajoute l'espèce de nostalgie qui se dégage de certains décors anciens (ici ceux de l'Amérique des années 30-40, comme dans "L'arnaque" ou "Les incorruptibles") , apportent un "plus" indiscutable au magnétisme du film, que n'a pas forcément le premier "Parrain".
Pacino et De Niro, bien évidemment, ne se rencontrent pas dans le film, même si Vito porte dans ses bras le petit Michael qui vient de naître. Il faudra attendre le "Heat" de Michael Mann en 1995 pour enfin voir une scène (et une seule  Crying or Very sad  ) mettant face à face les deux monstres sacrés ! A signaler que Brando, contrairement à James Caan, avait refusé d'apparaître sur le flash-back qui montre la famille réunie à la fin du film ( en fait il demandait trop cher pour une seule scène   Rolling Eyes  ) : on n'entend donc que son pas dans l'escalier  Laughing  !

11ème - TITANIC, de James CAMERON, oscar 1998.
           108 points pour 9 citations.

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Le film de tous les excès : plus de 200 millions de dollars pour la réalisation ( même s'il a été depuis dépassé par "Avatar" ), mais 1 milliard 800 millions de recettes à l'international  Shocked  Shocked  Shocked , à l'époque ( là encore "Avatar", du même J. Cameron, a fait mieux depuis ) le plus gros succès cinématographique de tous les temps en données brutes - mais pas en données corrigées, j'y reviendrai - ( record des entrées en France, avec plus de 21 millions de spectateurs, toujours d'actualité au moment où j'effectue cette synthèse, devant "Les chtis" et "Intouchables" autour de 20 millions), plus la construction d'une maquette à l'échelle du vrai Titanic  Shocked  ........ mais sur un seul côté  (le côté tribord, parce que le plus esthétique) pour cause de budget déjà pharaonique ! Sauf que quand le vrai paquebot avait été mis à quai, il était côté babord pour l'accès aux passagers. Du coup, pour respecter la vérité historique, Cameron a inversé l'image  pour transformer le tribord en babord : il a donc fallu écrire les inscriptions sur la coque à l'envers pour qu'elles apparaissent à l'endroit sur l'écran  Twisted Evil ! Plus étonnant peut-être, la production a acheté des terrains en basse-Californie, puis les a dynamités pour creuser des bassins afin d'y tourner les scènes immergées. Les effets spéciaux de Digital Domain ont fait le reste.
Il a fallu retarder la date de sortie prévue de 6 mois ( "Cléopâtre" avait fait pire : plus d'un an de retard  Shocked , mais quand même !) : les producteurs s'arrachaient les cheveux (plus moyen de revenir en arrière  Rolling Eyes), mais quand ils ont vu les recettes astronomiques par la suite, Cameron est devenu un Dieu vivant !!!
Les personnages de Jack (Di Caprio) et Rose (K. Winslet) sont fictifs, mais beaucoup d'autres protagonistes du film, tel celui incarné par Kathy Bates (Margaret Brown, dite "Molly" Brown ....... comme le bateau à roue du Mississipi  Laughing ), ont réellement existé .
Du grand spectacle, relatant un évènement historique mondialement connu, agrémenté d'une romance -même fictive- parmi les plus belles que le cinéma nous ait donné, et d'une chanson interprétée par la reine des variétés (Céline Dion: "My Heart will go on") pour un carton discographique mondial, tous les ingrédients étaient là pour un immense succès. De là à imaginer une telle déflagration au box-office ...... !!
Cameron, qui avait ensuite relancé le relief avec son méga-hit "Avatar" (dont 4 suites sont déjà prévues  Twisted Evil à sortir entre 2020 et 2025 ), a transféré le film en 3D en 2012, pour le ré-exploiter en salle à l'occasion du centenaire du naufrage, édition lancée bien sûr en Blu-Ray 3D.
Devant les énormes dépassements de budget, il avait renoncé à tout salaire pour pouvoir finir le film, se contentant d'une participation aux ........ "éventuels" bénéfices  Twisted Evil  Razz ! Bien joué !!
Inutile de raconter le pitch je pense Wink  ?

12ème - BRAVEHEART, de Mel GIBSON, oscar 1996.
           106 points pour 12 citations.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 17091602561417242715271346

Producteur, metteur en scène, acteur, "Braveheart" est bien LE film de Mel Gibson, biopic éminemment  spectaculaire sur la vie de William Wallace, héros de l'indépendance Ecossaise contre le Roi Edouard 1er d'Angleterre, au 13ème siècle. Un gros succès public à 210 millions de $ .
Le film a fait polémique pour une "violence exacerbée" à l'écran, laquelle a été largement dépassée depuis les années 2000, tant au cinéma qu'à la télé. Gibson lui-même n'a pas donné sa part aux chiens avec "La passion du Christ" (2004) et "Apocalypto" (2006).
Au demeurant, "Braveheart" est un remarquable film d'aventures, dont les anachronismes (détaillés par des historiens) n'ont pas dérangé grand monde : donc, les Ecossais ne portaient pas de kilts à l'époque ? Et la grande bataille a eu lieu en réalité sur un pont ? Bof-Bof ! Alexandre Dumas lui-même disait  "Ce n'est pas grave de violer l'Histoire si on lui fait un bel enfant" ! Que ce soit en littérature ou au cinéma, la maxime tient toujours, et "Braveheart" est vraiment un très bel "enfant".
C'est un des tous premiers films (avec "La prisonnière du désert") à avoir été remastérisé pour sortir en blu-ray : visuellement, ce fut un choc ! J'ai personnellement eu l'impression de redécouvrir le film, que j'avais vu en salle et en DVD, tellement le travail de restauration a été exceptionnel !
Comme "Danse avec les loups" pour K. Kostner, "Braveheart" a toute les chances de rester l'Everest et le morceau de bravoure de la carrière de Mel Gibson,  surtout maintenant qu'il s'est relativement déconsidéré et décrédibilisé aux yeux d'Hollywood par certaines déclarations et des comportements plus ou moins discutables Rolling Eyes  !

13ème - WEST-SIDE-STORY, de Robert WISE et Jerôme ROBBINS, oscar 1962.
103 points pour 9 citations.

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C'est l'adaptation cinématographique d'un méga-hit de Broadway, lancé sur les planches en 1957. Le film, tourné en 1961, est resté en France pendant plus de 10 ans en exclusivité sur les Champs-Elysées. Il est mondialement considéré comme la plus grande réussite dans le genre comédie musicale (même si ce serait plutôt une tragédie, mais la dénomination "tragédie musicale" n'existe pas !) à égalité avec le monument de Stanley Donen, "Chantons sous la pluie".
L'histoire est bien évidemment la transposition du "Roméo et Juliette" de W. Shakespeare, déplacé au coeur des bas quartiers de New-York au milieu du 20ème siècle. Le film, niveau oscars, se situe juste en dessous du trio aux 11 statuettes, avec 10 récompenses, dont bien sûr le film, la mise en scène, mais aussi les seconds rôles pour Georges Chakiris et Rita Moreno. Par contre, Natalie Wood (on considère pourtant qu'il s'agit de son plus grand rôle au cinéma) et Richard Beymer (c'est moins étonnant) seront oubliés ! Aujourd'hui, le film est devenu mythique, et la pièce continue d'être représentée sur scène dans le monde entier (elle est, au moment où je rédige ces lignes, en France, à Paris). Comme plusieurs métrages de ce top, il figure dans les 100 meilleurs films US à l'American Film Institute, à un rang toutefois plus modeste (51ème). Mais faire partie d'un classement d'élite regroupant seulement 100 métrages depuis l'origine du cinéma (ce classement est régulièrement ré-actualisé), est déjà en soi particulièrement significatif ! Un succès à ce jour encore indémodable !

14ème - VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU, de Milos FORMAN, oscar 1976.
101 points pour 10 citations.

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Comparativement aux autres films cités plus haut, celui-ci n'a eu "que" 5 oscars (beaucoup s'en contenteraient   Twisted Evil ) mais ............... les 5 oscars majeurs : film, mise en scène, actrice (Louise Fletcher), acteur (Jack Nicholson) et scénario, excusez du peu ! Seul "Le silence des agneaux", chroniqué plus haut, a réussi la même performance !
A l'origine, Michael Douglas, producteur du film, devait interpréter le rôle de Mc Murphy (son père, l'illustre Kirk Douglas, avait tenu le rôle au théâtre en 1963), mais Milos Forman ne voulait QUE Nicholson, qui offre ici une des compositions les plus saisissantes qui soient !
Le rôle de Ratchett, la psychorigide infirmière, a d'abord été proposé, entre autres, à des pointures comme Jane Fonda, Faye Dunaway, Anne Bancroft et même ....... Jeanne Moreau   Shocked !
Mais, au final, c'est une quasi inconnue, Louise Fletcher, qui, au casting, a gagné la donne au dernier moment : elle y a aussi remporté un oscar, qu'elle n'a pas eu franchement la possibilité de confirmer par la suite (malgré plus de 60 films au compteur, mais quasiment tous très peu connus, à part peut-être le "Brainstorm" de Douglas Trumbull avec Christopher Walken, et une pige à peine remarquée dans "Il était une fois en Amérique"), alors que J. Nicholson a explosé avec ce rôle pour dérouler une carrière exceptionnelle que tout le monde connaît.
Pour comprendre le titre, il faut savoir qu'aux Etats-Unis, un "nid de coucou" est la métaphore d'un asile psychiatrique ! Lors du tournage, certains pensionnaires de l'asile étaient de vrais patients hospitalisés. Mais parmi les véritables seconds rôles, c'est avec ce film que se sont fait connaître Christopher Lloyd (le Doc Emmett Brown des "Retour vers le futur"), et Brad Dourif, que l'on retrouve dans ce top en "langue de serpent" dans "Le seigneur des anneaux".
Le film, lui aussi, figure actuellement dans les 100 meilleurs métrages US à  l'American Film Institute, pour le moment en 33ème position .

15ème - PLATOON, d'Oliver STONE, oscar 1987.
77 points pour 10 citations.

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Si "Voyage au bout de l'enfer" et "Apocalypse Now" semblent bien être les porte-étendards des films sur la guerre du Viet-Nâm, "Platoon" est un prétendant sérieux à la 3ème place du podium, sans doute en rivalité avec le "Outrages" de Brian De Palma, sorti 3 ans plus tard .
On peut remarquer que malgré la signature "Kubrick", le "Full Metal Jacket" du grand Stanley, si estimable soit-il, ne semble pas tout-à-fait jouter dans la même catégorie Question !
Un casting solide (Charlie Sheen, Willem Dafoe, Tom Berenger et Forest Whitaker ! A signaler un quasi figurant nommé ..... Johnny Depp   Shocked ) pour un film coup de poing qu'Oliver Stone a voulu réaliser pour témoigner de ce que lui-même avait réellement vécu au Viet-Nâm, et qu'il complètera 3 ans après avec "Né un 4 juillet" (mais celui-là, tiré d'une autobiographie de Ron Kovic, ex-GI revenu paraplégique de cette guerre, ne comporte aucun élément propre à la carrière militaire d'O. Stone : il recevra quand même l'oscar de la mise en scène en 90, mais pas celui du meilleur film.  Willem Dafoe, également au casting, y fera face à Tom Cruise).
Aucun héroïsme dans "Platoon" (à part peut-être un peu le personnage de Willem Dafoe), et aucun manicheïsme non plus : seulement la saleté de la guerre, ses lâchetés et ses crimes, ses mecs biens et ses salopards, comme dans "Outrages", tiens !
La guerre du Viet-Nâm n'a sans doute pas eu le monopole de cet état de fait, mais c'est certainement celle où l'on en dénonce le plus au cinéma. Que ce soit dans "Le jour le plus long", "La grande évasion", et même "Le soldat Ryan" ( et bien d'autres ) , ou dans les films - moins nombreux - sur le conflit 14-18 ( même l'ignoble comportement - longtemps censuré - de l'armée Française dans "Les sentiers de la gloire" de Kubrick ), les cinéastes nous ont toujours donné des histoires moralement bien plus "propres", voire héroïques, sur les deux guerres mondiales que celles rapportées dans les différents métrages sur le Viet-Nâm !
"Platoon" est un film fort, qui laisse des traces dans les esprits, et dont on ne ressort pas forcément indemne. Le Cimino, si remarquable et si traumatisant soit-il, est une fiction ; le Coppola est un opéra baroque et une exploration des tréfonds de l'âme humaine ; mais celui d'Oliver Stone, même s'il est certes, dans l'absolu, moins prestigieux, marque sans doute plus l'inconscient par sa véracité et son impact moral .

16ème - IMPITOYABLE de Clint EASTWOOD, oscar 1993.
75 points pour 8 citations.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 17102905314017242715345086

Clint Eastwood, à l'instar d'un John Wayne ou d'un James Stewart, est une des figures les plus emblématiques des westerns.
Mais l'immense majorité d'entre eux, si bons soient-ils, sont des films assez manichéens, avec les bons et les méchants, de l'héroïsme à revendre et la belle potiche qui doit inévitablement tomber amoureuse du cow-boy ! Rien de tout cela dans "Impitoyable", western crépusculaire certainement beaucoup plus près de ce qu'a été sans doute la réalité souvent très embellie du Far-West.  Le personnage de Will Munny, incarné par Clint Eastwood, n'a toujours été qu'une brute et un tueur, loin du vengeur de "L'Homme des hautes plaines" ou du cynique "homme sans nom" de la trilogie des dollars . Le film est âpre, sombre, déshumanisé, sans aucun personnage charismatique, et porte très bien son titre.
Cette approche inhabituelle du genre a plu aux critiques et au public ( 160 millions $ de recettes pour un coût de 15 millions ), même si le nombre d'oscars n'a pas été aussi pléthorique que bon nombre de films figurant dans ce top : en plus du film et du metteur en scène, à signaler celui de Gene Hackman pour le meilleur second rôle (lequel, paradoxalement, n'était au départ pas très emballé par le projet. Eastwood l'a très difficilement décidé à faire partie du casting Surprised ) .
Les oscars ont très rarement récompensé le genre western : 3 fois seulement depuis leur création, mais 2 d'entre eux ("Danse avec les loups" également) figurent dans ce top ( le 3ème étant un film de 1931 quasi oublié, "Cimarron" ).

17ème - CASABLANCA, de Michael CURTIZ, oscar 1944.
66 points pour 7 citations.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 17091602561217242715271345

C'est William Wyler, le réalisateur de "Ben-Hur", qui avait été pressenti en 1er pour réaliser le film, mais, non disponible, le choix du studio s'est alors porté sur Michael Curtiz, peu renommé pour sa direction d'acteurs, mais considéré à Hollywood comme un des maîtres au niveau technique.
C'était un tournage "d'actualité", puisque l'action se passe en pleine guerre mondiale dans une ville alors sous la coupe du régime de Vichy . Le scénario est tiré d'une pièce de 1938 ....... qui n'a jamais été montée sur scène   Twisted Evil . Les scénaristes ont eu mission de l'adapter pour le cinéma, recadrée sur fond de conflit mondial. Mais comme le tournage, pour des questions de budget, a démarré rapidement, en fait ils n'avaient pas fini le script  Shocked  au 1er tour de manivelle. Les acteurs et le réalisateur ont donc commencé sans savoir comment le métrage allait évoluer   Surprised  ni même se terminer. Ingrid Bergman n'arrêtait pas de demander avec qui elle partait à la fin : son mari Victor (Paul Henreid) ou Rick (Humphrey Bogart) ? Les consignes de tournage n'étaient donc que quotidiennes, au gré des indications amenées par les scénaristes qui ne savaient pas trop où ils allaient et naviguaient à vue  Shocked , ce qui semble énorme  Twisted Evil  pour un film aujourd'hui unanimement reconnu comme un des chefs-d'oeuvres absolus du cinéma !
Tout a été tourné en studio : pour la petite histoire, vu les énormes restrictions budgétaires auxquelles Curtiz a dû faire face, l'avion en fond d'image de la scène finale n'est qu'une maquette Laughing  plus petite qu'un avion réel. Du coup, pour rendre le tout crédible, les mécaniciens évoluant autour  sont en réalité des nains, se déplaçant dans le brouillard pour masquer le subterfuge   Razz  !
Michèle Morgan avait été contactée pour le 1er rôle féminin, mais elle demandait un cachet trop élevé, et c'est finalement Ingrid Bergman qui a décroché la timbale . A signaler que Humphrey Bogart et Paul Henreid se détestaient cordialement Twisted Evil  !
Ce film occupe encore aujourd'hui rien moins que la 3ème place à l'American Film Institute de la Bibliothèque du Congrès, derrière "Citizen Kane" et "Le Parrain". On ne se lassera jamais de le revoir : Play it again, sam !

18ème - AUTANT EN EMPORTE LE VENT, de Victor FLEMING, oscar 1940.
64 points pour 5 citations.

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L'archétype du film romantique au cinéma, adapté du Best-seller ( un des plus grands succès du monde de la littérature ) de Margaret Mitchell sorti en 1936.
C'est Georges Cukor qui en avait commencé le tournage, mais assez rapidement, ce qu'on appelle gentiment des ....... "divergences de vue artistiques"  Rolling Eyes  Twisted Evil  ont provoqué le limogeage du réalisateur. C'est pourtant lui qui a tourné plusieurs plans de l'incendie d'Atlanta conservés dans le montage final (cela aurait coûté trop cher de les refaire) .
Il a fallu trouver un remplaçant en urgence, et le choix de l'ex-patron de la MGM, David O'Selznick, qui était devenu producteur indépendant depuis 1936 (La Selznick International Picture ! Mais ses films étaient encore distribués par la MGM) s'est porté sur Victor Fleming : problème, celui-ci était en train de finir "Le magicien d'Oz", qui n'était pas encore bouclé. Pas grave pour Selznick : à cette époque, acteurs et metteurs en scène étaient sous contrat avec les grands studios, et devaient plus ou moins obéïr aux démiurges qui tenaient les rênes  Twisted Evil  ! On a joué aux 4 coins, et King Vidor ("Le grand passage", "Duel au soleil", "Guerre et Paix"), un des meilleurs amis de V. Fleming (choix validé par la MGM) est venu remplacer celui-ci sur "Le magicien d'Oz" ( en ...... "récompense"  Twisted Evil , il ne sera même pas cité au générique No  ! L'anecdote est contée dans les bonus du Magicien d'Oz ) pour libérer Fleming sur le champ, afin de l'envoyer immédiatement sur "Autant en emporte le vent" ! Le réalisateur, sous contrat, se devait d'obéïr à la MGM, qui distribuait le film, même si l'on peut penser qu'il aurait aimé terminer lui-même son "Magicien d'Oz" . Mais, d'un autre côté, et en dehors des obligations dûes à ces engagements, comment refuser d'être aux manettes du film le plus attendu du public Américain !?
De plus, en dehors de çà, le metteur en scène n'était pas le seul problème ! Déjà, par sondage populaire, les adorateurs du livre ne voyaient que Clark Gable dans la peau de Rhett Butler (à une écrasante majorité), alors que Selznick aurait préféré Gary Cooper, sous contrat avec un autre studio. Mais il n'a pas eu à hésiter, car G. Cooper pensait que le film allait faire le plus grand flop qui soit au B.O.   Shocked  Laughing  et refusa le rôle ! Il avait même ajouté qu'il était content que Gable - je cite - "s'y casse le nez", et non lui tongue . Tiens-tiens : les deux stars masculines n'avaient pas l'air de trop s'apprécier apparemment   Laughing !
Gable étant, lui, sous contrat avec la MGM, ne pouvait de toute façon pas trop refuser le rôle. On ne sait pas quel était son sentiment avant le tournage, mais on peut imaginer qu'il n'a pas trop eu à s'en plaindre vu l'immense succès planétaire ! Pour Gary Cooper, par contre ........   Mad  !
Si le ténébreux Clark faisait donc consensus pour les inconditionnels du roman, en revanche, dans le grand sondage qui avait été lancé, personne ne se détachait pour le personnage de Scarlett O'Hara. La production, au départ, voulait engager une star. Devant l'immense succès du livre, toutes les actrices de 1er plan de l'époque espéraient obtenir le rôle. Mais les séances de casting ne s'avéraient pas vraiment concluantes. Olivia de Havilland tenait la corde, de très peu devant Paulette Goddard (Mme Chaplin), quand Lawrence Olivier a présenté sa compagne, Vivien Leigh, à Selznick ! Bingo : une quasi inconnue, britannique de surcroît, et non américaine Razz , venait de rafler LE rôle au gratin féminin d'Hollywood ! Paulette Goddard a complètement disparu du casting, et O. De Havilland a dû se consoler avec le rôle de Mélanie Hamilton, mais on peut imaginer qu'elle a très probablement dû " l'avoir mauvaise" d'être obligée de se contenter d'un accessit. Ceci dit, plusieurs actrices "sudistes" furent contentes que ce ne soit pas une "yankee" qui décroche le rôle tant convoité. 75 ans après la fin des hostilités (1865), les stigmates de la guerre de sécession étaient encore vives entre le sud et le nord des Etats-Unis d'Amérique Evil or Very Mad !
L'arrivée tardive de Vivien Leigh explique qu'elle n'apparaît pas sur les images de l'incendie (les premières tournées) : c'est une figurante qui occupe l'écran, en vue lointaine ( la photo ci dessus est un montage qu'on ne trouve pas à l'image ) !
Le film a fait un gigantesque hit mondial, et si l'argent récolté ne concurrence pas - dans le cadre de ce top - en données brutes les 1 milliard 800 millions de "Titanic", les experts ont calculé qu'en tenant compte de la dévaluation monétaire, le film arrive en réalité en tête du Box-Office international ( à touche-touche avec "Avatar" ), avec un équivalent actuel à plus de 3 milliards de $, ce qui en fait dans l'absolu, et pour l'instant, le plus grand succès du 7ème art ( de très peu devant le Cameron ) . Huit oscars à la clef (Film et metteur en scène bien sûr, mais aussi meilleure actrice pour l'inconnue Vivien Leigh, Clark Gable étant reparti bredouille !), pour un film que l'Europe n'a évidemment pu voir qu'après la guerre puisqu'il est sorti en 1939 ( comme "Le magicien d'Oz" ). Les chiffres du BO incorporent également les entrées que le métrage a réalisées après la fin de la seconde guerre mondiale. Bizarrement   Twisted Evil , aucun film US n'a été projeté en France ni dans n'importe quel pays de l'Europe occupée entre 1939 et 1945  Mad  !!! On peut d'ailleurs entendre, dans "L'armée des ombres" de Melville, Paul Meurisse dire à Lino Ventura, à la sortie d'un cinéma Londonien : " Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront voir ce film merveilleux " !
A remarquer que la nounou noire, Hattie Mac Daniel est la 1ère actrice de couleur à avoir reçu un Oscar, toutes catégories confondues. Juste revanche pour une comédienne qui, en raison de sa couleur de peau, n'avait pas été conviée à la première du film ....... à Atlanta Rolling Eyes  (haut lieu de la résistance "sudiste" pendant la guerre de sécession : les mentalités n'avaient pas encore trop changé à l'époque  Mad ) ! Devant cette éviction, Gable avait menacé de ne pas se rendre à la première, mais la MGM lui a imposé   Rolling Eyes  .
On peut également signaler que la dernière phrase de Rhett Butler dans le métrage ( quand, à la question que lui pose Scarlett : "Rhett, que vais-je devenir?" , Gable lui répond : "Ma chère, c'est le cadet de mes soucis !" ) a été classée en 2005 comme la plus grande réplique du cinéma américain  Shocked  ! Ah bon  ?? On classe beaucoup aux Etats-Unis   Laughing !!!

19ème - EVE, de Joseph MANKIEWICZ, oscar 1951 .
61 points pour 5 citations.

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Sans doute le film le plus révélateur sur les rivalités qui doivent exister en coulisse entre les comédiennes (et certainement aussi les comédiens) pour les premières places et les rôles phares, tant au théâtre qu'au cinéma.
Quand la star ...... "vieillissante" (40 ans silent Rolling Eyes ), Margo Channing (Bette Davis) se fait sournoisement supplanter par la jeune pousse aux dents qui rayent le parquet, Eve Harrington (Anne Baxter) au firmament des projecteurs !
Arrivisme et cynisme au programme, pour ce classique vénéneux de Joseph Mankiewicz qui a obtenu 6 oscars ...... seulement pourrait-on dire  Rolling Eyes  puisque sur 14 nominations ( le record avec "Titanic" et récemment "La La Land"). Ironiquement, les deux rivales du film, toutes les deux nominées, repartiront sans statuette au soir de la cérémonie. Mais Bette Davis se consolera avec le prix d'interprétation pour ce même film au festival de Cannes 1951, quand Mankiewicz, déjà auréolé de l'Oscar de la mise en scène, y obtiendra en plus le prix spécial du jury.
Tout aussi ironiquement, on voit apparaître dans ce métrage une toute jeune actrice qui va ô combien se faire sa place (et bien plus qu' Anne Baxter tongue ) au rang de super-star Hollywoodienne : une certaine Marilyn Monroe   Wink  (d'où le choix de cette photo). A cet égard, le dénouement du métrage est d'une symbolique particulièrement mordante !
Bette Davis a affirmé plus tard qu'elle considérait ce film comme le meilleur et le plus important de sa carrière ! Cela s'est joué à peu, car à l'origine c'est Claudette Colbert qui aurait dû avoir le rôle de Margo Channing, mais son état de santé l'a obligé à y renoncer. Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit-on !!

20ème - REBECCA, d'Alfred HITCHCOCK, oscar 1941.
53 points pour 4 citations.

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Ce film, adaptation d'un roman de Daphné Du Maurier paru en 1938, est le 1er de la carrière américaine du "maître du suspense". Mais le grand "Hitch", quittant une Europe en guerre, n'a accepté cette réalisation de commande que pour intégrer le microcosme Hollywoodien. Il a d'ailleurs dit lui-même, à posteriori, que "Rebecca" n'était pas un film d'Hitchcock, mais un conte du 19ème siècle assez démodé qui manquait d'humour Twisted Evil ! Malgré 11 nominations, il n'a obtenu que 2 oscars, dont un technique (la photographie) dont, il faut bien l'admettre, personne en dehors des professionnels ne retient les noms. Mais sa victoire dans la catégorie meilleur film lui vaut d'être présent dans ce top, alors que de bien meilleurs Hitchcock n'ont pas eu la chance de gagner la statuette tant convoitée (malgré des "Inconnu du Nord-express", "Psychose" et autres "Fenêtre sur cour" ou "Vertigo", il n'en gagnera jamais un autre   pale ).
Le métrage a été produit, comme "Autant en emporte le vent", par David O' Selznick, qui avait donc bien le vent en poupe à cette période-là ! Il est amusant de constater, par rapport au film de Victor Fleming, que c'est le compagnon de Vivien Leigh, Lawrence Olivier, qui tient ici le rôle principal, et que c'est la soeur de Olivia De Havilland (Mélanie Hamilton dans "Gone with the wind"), Joan Fontaine, qui incarne le 1er rôle féminin. Hollywood est une grande famille   Razz , même si les protagonistes se tirent souvent dans les pattes   Twisted Evil ! On a pu lire  (je ne sais plus dans quelle revue de cinéma, j'en ai lu tellement Rolling Eyes ) qu'Olivia de Havilland n'avait pas trop apprécié que sa soeur accepte le rôle auprès de Lawrence Olivier ......  celui qui avait donc présenté Vivien Leigh à Selznick, lui faisant ainsi perdre sur le fil le personnage de Scarlett O' Hara qu'elle croyait tenir dans sa main . Les deux soeurs - secret de polichinelle - ne s'aimaient déjà pas beaucoup, et cela n'a pas dû arranger les choses cheers  !!
Néanmoins, le film reste plaisant, et la tension qui s'installe entre les personnages, orchestrée par la gouvernante Mrs Danvers (Judith Anderson), obstinément fidèle à la mémoire de l'ancienne Mrs De Winter, et n'acceptant pas la nouvelle épouse du maître des lieux (des analystes en ont déduit, et chacun, sans l'avis d'experts, aurait pu facilement le penser  Rolling Eyes rien qu'en voyant la scène où Mrs Danvers caresse des vêtements de la défunte Rebecca, qu'il y aurait probablement eu des relations saphiques entre ces dames), revêt malgré tout, quoi que Sir Alfred ait pu en dire, une certaine angoisse propre à la réputation du metteur en scène .


Suite du classement, sans photos ni commentaires :

21ème : AMADEUS de Milos FORMAN , oscar 1985 , 51 points pour 6 citations .
22ème : AMERICAN BEAUTY de Sam MENDES , oscar 2000 , 50 points pour 6 citations .
23ème : LE PONT DE LA RIVIERE KWAÏ de David LEAN , oscar 1958 , 50 points pour 5 citations .
24ème : FORREST GUMP de Robert ZEMECKIS , oscar 1995 , 49 points pour 9 citations .
25ème : L'ARNAQUE, de Georges Roy HILL , oscar 1974 , 47 points pour 4 citations .
26ème : NO COUNTRY FOR OLD MEN de J. et E. COEN, oscar 2008 , 45 points pour 4 citations .
27ème : LA GARÇONNIERE de Billy WILDER , oscar 1961 , 44 points pour 3 citations .
28ème : COLLISION de Paul HAGGIS , oscar 2006, 42 points pour 4 citations .
29ème : GANDHI de Richard ATTENBOROUGH , oscar 1983 , 38 points pour 3 citations .
30ème : MY FAIR LADY de Georges CUKOR , oscar 1965 , 36 points pour 3 citations .
31ème : NEW-YORK  MIAMI de Frank CAPRA , oscar 1935 , 35 points pour 3 citations .
32ème : THE ARTIST de Michel HAZANAVICIUS , oscar 2012 , 34 points pour 6 citations .
33ème : QU'ELLE ETAIT VERTE MA VALLEE de John FORD , oscar 1942 , 34 points pour 4 citations .
33ème : LES REVOLTES DU BOUNTY de Franck LLOYD , oscar 1936 , 34 points pour 4 citations .
35ème : BIRDMAN d'Alejandro Gonzalez IÑARRITTU , oscar 2015 , 33 points pour 2 citations .
36ème : DEMINEURS de Kathryn BIGELOW , oscar 2010 , 31 points pour 4 citations .
37ème : SLUMDOG MILLIONNAIRE de Danny BOYLE , oscar 2009 , 30 points pour 4 citations .
38ème : FRENCH CONNECTION de William FRIEDKIN , oscar 1972 , 29 points pour 6 citations .
39ème : MILLION DOLLAR BABY de Clint EASTWOOD , oscar 2005 , 27 points pour 3 citations .
39ème : SPOTLIGHT de Tom MacCARTHY , oscar 2016 , 27 points pour 3 citations .
41ème : DANS LA CHALEUR DE LA NUIT de N. JEWISON , oscar 1968 , 25 points pour 2 citations.
42ème : ROCKY de John G. AVILDSEN , oscar 1977 , 22 points pour 4 citations .
43ème : UN AMERICAIN A PARIS de Vincente MINELLI , oscar 1952 , 22 points pour 2 citations .
44ème : RAIN MAN de Barry LEVINSON , oscar 1989 , 19 points pour 2 citations .
45ème : MACADAM COW-BOY de John SCHLESINGER , oscar 1970 , 18 points pour 2 citations .
46ème : ANNIE HALL de Woody ALLEN , oscar 1978 , 15 points pour 2 citations .
47ème : TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES de F. ZINNEMANN, oscar 1954, 15 points pour 1 citation.
48ème : LE DERNIER EMPEREUR de Bernardo BERTOLUCCI , oscar 1988 , 14 points pour 3 citations .
49ème : ARGO de Ben AFFLECK , oscar 2013 , 14 points pour 2 citations .
50ème : LE PATIENT ANGLAIS d'Anthony MINGHELLA , oscar 1997 , 13 points pour 1 citation .
51ème : LE POISON de Billy WILDER , oscar 1946 , 12 points pour 2 citations .
52ème : LES INFILTRES de Martin SCORSESE , oscar 2007 , 11 points pour 1 citation .
53ème : SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE de C. B DeMILLE, oscar 1953, 10 pts pour 1 citation .
54ème : LA MELODIE DU BONHEUR de Robert WISE , oscar 1966 , 9 points pour 1 citation .
55ème : OUT OF AFRICA de Sydney POLLACK , oscar 1986 , 8 points pour 1 citation .
56ème : LES CHARIOTS DE FEU de Hugh HUDSON , oscar 1982 , 7 points pour 1 citation .
57ème : MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR de B. BERESFORD , oscar 1990 , 5 points pour 1 citation.
58ème : PATTON de Franklin SCHAFFNER , oscar 1971 , 4 points pour 1 citation .
59ème : 12 YEARS A SLAVE de Steve McQUEEN , oscar 2014 , 3 points pour 2 citations .
59ème : UN HOMME D'EXCEPTION de Ron HOWARD , oscar 2002 , 3 points pour 2 citations .
61ème : SHAKESPEARE IN LOVE de John MADDEN , oscar 1999 , 3 points pour 1 citation .
62ème : GIGI de Vincente MINELLI , oscar 1959 , 2 points pour 1 citation .
63ème : CHICAGO de Rob MARSHALL , oscar 2003 , 1 point pour 1 citation .
63ème : LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS de M. ANDERSON, oscar 1957, 1 point pour 1 citation.

Voili-voilou ! Quand je trouverai le temps, je vous proposerai le top des Césars du cinéma Français, mais vu le caractère nettement plus récent des césars par rapport aux oscars, je pense qu'il faudra se cantonner à un top 10.
Merci à vous d'avoir eu la patience de lire tout çà ( pour ceux qui auront eu le courage d'aller au bout affraid  ).


Dernière édition par Barbe-Noire le Jeu 14 Nov - 19:42, édité 2 fois
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty TOP 10 : CESARS DU MEILLEUR FILM ( Février 2019 )

Message par Barbe-Noire Lun 11 Nov - 4:59

Voici le classement et la synthèse du top "César du meilleur film" !

Les Césars sont donc apparus pour la 1ère fois en 1976, pour faire pendant aux Oscars américains, lesquels, eux, sont en place depuis beaucoup plus longtemps, en 1929, même s'ils n'ont pris la tournure actuelle qu'en 1944 ( il ne s'agissait avant que d'un banquet entre initiés ) dans une salle de spectacle, complétée d'une retransmission TV à partir de 1953.
La France, prenant le train en marche, a logiquement adopté ce format dès la création des Césars ( nom donné en raison du créateur des trophées, le sculpteur César ), mais, et même si cela n'entre pas en ligne de compte au niveau du palmarès, la soirée de remise des récompenses, pourtant réalisée globalement sur le même canevas, est infiniment plus fun et plus en mode "spectacle" chez les Américains ( qui n'oublient jamais leur crédo de base : "That's Entertainment" ) qu'en France . Des maîtres de cérémonie comme Billy Cristal Laughing , Steve Martin ou plus récemment Hugh Jackman, ont fait rire public US et téléspectateurs du monde entier, quand, pendant très longtemps, les présentateurs Français, il faut bien l'avouer, se sont montrés relativement sinistres pour des soirées interminables de monotonie ! L'académie des Césars a enfin fini par le comprendre et l'admettre - mais depuis seulement une petite quinzaine d'années - et donne maintenant les clefs du camion à des humoristes ( Alain Chabat, Antoines De Caunes, Florence Foresti, récemment Kad Mérad ..... ) lesquels, avec l'appui de communicants professionnels et d'auteurs de textes (plus ou moins réussis clown ), agrémentent ces soirées de façon plus distrayantes que les premières moutures ( avec des moyens Français Razz , très inférieurs à ceux du cinéma US : il ne faut quand même pas trop en demander  Rolling Eyes  ) .
Par contre, là où le différentiel n'a pas trop changé entre les Etats-Unis et la France, c'est au niveau des titres nominés : les Américains ont toujours eu nettement tendance à privilégier le cinéma grand-public et des films ayant réalisés un bon - voire excellent - box-office ( ce que d'aucuns n'ont pas manqué de stigmatiser en soulignant qu'ils allaient au secours du succès  Twisted Evil  ), alors que l'académie des Césars a largement toujours trouvé de bon ton de nominer très majoritairement des films que l'on peut qualifier de "plus difficiles d'accès" . Coluche, quand il avait reçu son césar d'interprétation pour "Tchao Pantin" en 1984, n'avait d'ailleurs pas manqué, avec son humour sans-filtre  Laughing , de relever la chose jocolor  !
Heureusement - et ce top, malgré une modeste participation, va, je crois, le prouver - des films plus populaires, mais d'excellente qualité ( ce n'est heureusement pas incompatible  Twisted Evil  ) ont eu aussi les honneurs des nominations et des récompenses finales !
Avec 2 ex-aequos en 1984, c'est donc à ce jour 45 titres qui ont reçus la récompense majeure, celle qui clôt chacune de ces soirées, et nous en avons ici classé 34 sur les 45 en question ( donc, 11 n'ont pas trouvé grâce à nos yeux !! ), parmi lesquels les mieux placés ont globalement été aussi de jolis succès en salle !

1er - LE FABULEUX DESTIN D'AMELIE POULAIN ,  césar 2002 , de Jean-Pierre JEUNET .
       91 points pour 13 citation sur 16 votants .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 19042304563217242716209384

Film au charme incontestable et au scénario très original, qui a consacré la carrière alors très jeune ( débutée en 1998 ) d' Audrey Tautou , laquelle était surtout connue pour sa participation au "Vénus-beauté-institut" de Tonie Marshall 2 ans plus tôt ( également César du meilleur film, en 2000 ). L'intrigue, difficile à résumer sur un pitch, et plutôt constituée de saynètes  que par une ligne scénaristique précise, prend toute sa valeur sur l'ambiance que Jeunet a su créer, typiquement Parisienne mais surtout Montmartroise, dans un des quartiers les plus caractéristique de l'âme de la capitale . Plus de 9 millions d'entrées en France, mais aussi plus de 30 à l'international, ce qui en fait à ce jour le cinquième plus gros succès mondial du cinéma Français, derrière "Intouchables" ( 51 millions ), "Le 5ème élément" et les 2 premiers "Taken" ( mais si, c'est Français Twisted Evil  ) .
Chose amusante, même si elle reconnaît que ce film a été le marqueur principal de sa carrière, A. Tautou ne supporte plus du tout l'affiche et sa coupe au carré sur fond vert aujourd'hui quasi mythique !
Ce métrage a été, au fur et à mesure de vos votes, longtemps second, pour finalement coiffer la médaille d'argent finale sur le poteau, avec deux 1ères places ( Pierrot44 et c2302t ) sur les 3 derniers top proposés, alors que le leader au 12ème top a fait du sur-place total sur les 4 derniers classements silent .  Cinq d'entre vous l'ont classé 1er !

2 - LE VIEUX FUSIL , césar 1976 , de Robert ENRICO .
     89 points pour 12 citations sur 16 votants .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 19042304563317242716209390

Philippe Noiret et Romy Schneider ont tous les deux eu une carrière hors-norme dans le cinéma Français, mais ce film est sans conteste un fleuron de leurs filmographies respectives .
C'est le premier César du meilleur film, décerné lors de la toute première cérémonie, en 1976, et remis par Jean Gabin en personne, président de la soirée, qui allait malheureusement décéder quelques mois plus tard, et qui avait pour l'occasion, dans l'émotion générale, retrouvé sur scène sa très grande partenaire de "Quai des brumes", Michèle Morgan . Les critiques que - désolé Rolling Eyes   - je qualifierais personnellement "d'intellos" ( et "Les cahiers du cinéma" s'étaient déchaînés ), n'ont pas manqué de déplorer Evil or Very Mad   cette récompense pour un film par excellence "grand public", eux qui l'auraient attribué beaucoup plus volontiers à d'autres cinéastes ( on avait parlé à l'époque de Benoît Jacquot Neutral ) nettement plus proches de la tendance nouvelle vague . Pour autant, le film, après un démarrage quand même difficile Shocked , a, grâce à un excellent bouche-à-oreille, conquis les salles en approchant au final les 3,5 millions entrées, et, sur vote du public, gagné ses derniers lauriers en obtenant en 1985 le césar des césars pour les 10 ans de leur création .
Bizarrement, il a longtemps attendu Surprised  une bonne édition technique en vidéo, se contentant d'un DVD de piètre qualité qui, du coup, se revendait à prix d'or sur le marché de l'occasion vu sa rareté . Cette incongruité a été réparée depuis quelques années avec un Blu-Ray très correct, mais qui n'atteint pas pour autant des sommets de qualité . L'édition "ultimate" reste à faire !
L'histoire est tirée d'un horrible fait de guerre, le massacre par les nazis de la petite ville d'Oradour-sur-Glane, probablement le crime de guerre le plus atroce qui se soit déroulé en France, après le débarquement, alors que la défaite allemande était déjà inéluctable ! Le site d'Oradour est aujourd'hui quasiment devenu un lieu de pèlerinage et un mémorial du souvenir.
Philippe Noiret et Romy Schneider y sont sublimes de vérité, et la scène en flash-back de la mort de R. Schneider est une des plus choquantes et des plus poignantes du cinéma Français !
Il est longtemps resté en tête des votes avant de se faire coiffer sur le fil par Amélie Poulain Surprised !

3 - LE PIANISTE , césar 2003 , de Roman POLANSKI .
     82 points pour 13 citations sur 16 votants .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 19042304563317242716209389

Ce film, réalisé en 2002 par Roman Polanski, est tiré de l'autobiographie du pianiste Polonais Wladislaw Szpilman, lequel avait réussi, grâce aux résistants et à l'insurrection polonaise, à s'échapper du ghetto de Varsovie pour vivre caché dans les ruines de la ville, jusqu'à la libération par les troupes soviétiques. Sur les derniers temps, il avait été aidé par un officier Allemand, mais non nazi, lequel , amoureux de grande musique et impressionné par ses qualités de pianiste, ne l'avait pas dénoncé à la Gestapo et lui avait apporté de la nourriture. Polanski, qui lui, alors enfant ( environ 10 ans ), avait pu fuir le ghetto de Cracovie ( sa famille, comme celle de Szpilman, a disparu dans la Shoah ), a absolument voulu réaliser ce film pour limite exorciser ses atroces souvenirs d'enfance de la Pologne occupée et des ghettos juifs ( il y en eut 5 en Pologne ).
Il s'était en grande partie retrouvé dans l'histoire de Szpilman, bien que leur âge et leur ghetto ne furent pas les mêmes . De plus, traumatisé par ses souvenirs d'enfance, Polanski, après quelques hésitations, avait auparavant refusé de réaliser "La liste de Schindler" que Steven Spielberg lui avait proposé. Mais, à la lecture du livre de Szpilman, et probablement avec quelques regrets d'avoir "manqué" Schindler , il s'est rabattu avec conviction sur cette histoire, qui lui a rapporté la palme d'or à Cannes en 2002, le double César ( film et metteur en scène ) en 2003, avec l'Oscar ( et même le Goya en Espagne ) en prime la même année. Cette dernière récompense lui a été remise par Harrison Ford au festival de Deauville 2003, Polanski ne pouvant se rendre aux Etats-Unis en raison de ses démêlés avec la justice Américaine .
Le rôle-titre est tenu par Adrien Brody ( King-Kong, de P. Jackson ), très convaincant dans une interprétation pour laquelle il a obtenu le César du meilleur acteur . Au début de ce top, je n'avais pas encore vu ce film, mais je me doutais de ses grandes qualités par ce que j'avais pu en lire et en entendre. Je l'ai incorporé sans aucune hésitation à mon classement après visionnage   I love you  !

4 - LA GUERRE DU FEU , césar 1982 , de Jean-Jacques ANNAUD .
     68 points pour 12 citations sur 16 votants .

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En 1981 ( année qui m'a marqué - début de ma vie professionnelle - et sur laquelle j'ai beaucoup de souvenirs ), j'avais entendu parler de l'arrivée prochaine de ce film . Mais j'étais très pessimiste sur la qualité, pour deux raisons : d'abord, je ne connaissais J.J. Annaud que par "Coup de tête", comédie au demeurant sympathique mais qui alors ne m'avait pas semblé non plus devoir atteindre le pinacle du cinéma ( je n'avais pas vu "La victoire en chantant", je manquais donc de recoupements, mais même son tout 1er film n'indiquait pas encore ce qu'il  allait devenir ). Ce metteur-en-scène semblait être alors pour moi un "faiseur" de plus dans le paysage cinématographique Français du moment, certes correct mais sans génie, et à des années-lumières du savoir-faire Américain .
De plus - et surtout - ce que j'avais vu avant de la préhistoire au cinéma ( prioritairement avec des dinosaures  ) relevait nettement plus du nanar ( "Le sixième continent", "La vallée de Gwangi", "Un million d'années avant Jesus-Christ" ........... ) Razz  que du bon film. Moi qui avait toujours été passionné par la préhistoire ( je le suis encore Twisted Evil  ), j'en étais arrivé à penser que restituer l'aube de l'humanité sur écran relevait de la gageure, et que cette "Guerre du feu" s'annonçait mal Mad  !
Puis, à sa sortie, je me suis quand même décidé à aller voir çà ! Dès la scène d'ouverture, avec ce cro-magnon assis à côté d'un feu et attrapant un gros insecte pour le bouffer, j'ai eu un choc, et j'ai tout de suite su que j'allais voir un excellent film   Very Happy  ! Enfin un cinéaste arrivait à rendre sur écran l'image plus ou moins consciente que je m'étais toujours fait de nos ancêtres préhistoriques ! A la fin, j'étais tellement enthousiaste que je suis resté à la permanence pour le voir illico une seconde fois, et aujourd'hui encore, ce film reste un de mes préférés au coeur du cinéma Français . Annaud a très vite confirmé ensuite ce statut et son talent avec l'immense chef-d'oeuvre qu' est "Le nom de la Rose"   I love you I love you !
Bien évidemment, ce n'est qu'une fiction, et les spécialistes ont tous reconnu les inexactitudes chronologiques que J.J. Annaud décrit dans dans son histoire, mais sous l'angle du spectacle, c'est du grand cinéma !
Par la suite, seul Ron Perlman a confirmé une carrière d'acteur très correcte ( Everett McGill a vite disparu des radars, et je ne me rappelle même pas du nom du 3ème ), mais les 3 comédiens ainsi que la jeune Rae Dawn Chong m'avaient fasciné pendant 1H40. Aujourd'hui, à plus de 60 balais, je classe encore ce film à la 1ère place de tous les films césarisés, devant même les deux premiers de ce top !

5 - LA HAINE , césar 1996 , de Mathieu KASSOVITZ .
     59 points pour 8 citations sur 16 votants .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 19042304563317242716209388

Vu l'évolution sociale des banlieues depuis la fin du 20ème siècle, les différentes émeutes qui ont eu lieu dans ce que l'on appelle communément "les quartiers chauds", et le développement permanent de la culture de la rue ( principalement social, mais aussi artistique avec le rap, le hip-hop et le street-art ), on peut considérer que le métrage de Kassovitz est probablement le film emblématique de ce qu'on définit par euphémisme comme le "malaise des banlieues" .
Je suis très mal placé pour émettre un avis sur ce film, pour la simple raison que je l'ai pas vu. Je ne pourrais donc répéter que des lieux communs entendus à gauche - à droite, ce qui je pense n'apporterait pas grand chose, ni aucun éclairage particulier . Je ne cacherai pas que c'est un contexte que j'évite, que tout ce qui relève des bandes et gangs, du rap et du street-art ( j'ai une sainte horreur des tags sur les murs Evil or Very Mad , et le rap me déchire les oreilles ) m' horripile beaucoup plus qu'autre-chose . Je ne doute pas que le film en lui-même soit réussi ( on ne donne pas un César ou toute autre récompense par hasard ), mais, même si l'on pourrait me reprocher de pratiquer en l'occurrence la politique de l'autruche, c'est un contexte auquel je n'ai strictement aucune envie de m'intéresser . Si, après cette synthèse, l'un d'entre vous ( 8/16 l'ont placé dans leur top ) désire prendre le clavier pour apporter un éclairage ou un ressenti personnel sur le film, il sera le bienvenu.
J'ai juste lu qu'à la sortie du film, Kassovitz avait déclaré avoir voulu faire un brûlot social "anti-flic", pour finir par dire nettement plus tard que son film était une comédie, qu'on y rigole tout le temps, et qu'il n'a rien à voir avec la vraie vie des cités. Comprenne qui pourra !

6 - THE ARTIST , césar 2012 , de Michel HAZANAVICIUS .
     54 points , pour 8 citations sur 16 votants .

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Même si l'idée avait, sous une autre forme, été déjà utilisée par Mel Brooks dans "Silent Movie" (1976, intitulé en France "La dernière folie de Mel Brooks"), le principe de réaliser de nos jours un film muet pouvait s'avérer particulièrement casse-gueule.
A l'arrivée, le film est globalement considéré dans le monde entier comme un succès artistique et commercial, césarisé en France, oscarisé aux Etats-Unis, couverts de Golden Globes , de BAFTA et autres récompenses, assorti d'un box-office très honnête ( plus de 3 millions de spectateurs en France , 13 millions à l'étranger ), sans être pour autant exceptionnel .
Par contre, d'aucuns , et même avant le déchaînement médiatique de l'affaire de moeurs Weinstein , n'ont pas manqué de souligner que ce grand succès, au niveau des récompenses, était sans doute beaucoup plus dû au lobbying et aux réseaux d' Harvey Weinstein ( la "machine à Oscars" ) qu'aux réelles qualités intrinsèques du film . Sachant qu'une grosse part de la fréquentation, logiquement, s'est faite après l'attribution des awards, quid d'un réel succès public spontané ................. Question
Personnellement, le délire de Mel Brooks m'avait plus amusé (sans pour autant me faire tordre de rire ) que le film d'Hazanavicius,  et , sur la transition cinéma muet-cinéma parlant, je reverrai 10 fois "Chantons sous la pluie" que je n'aurais pas trop envie de revoir "The artist", lequel m'a laissé souvent dubitatif Neutral silent !
Néanmoins, les interprétations de Jean Dujardin et de Bérénice Béjo restent très estimables ( mais cela valait-il pour autant un Oscar d'interprétation ? ), et l'hommage au cinéma muet est bien sûr tout-à-fait recevable. En tout cas, c'est un métrage qui ne laissera personne indifférent, les pour et les contre ayant à mon sens parfaitement tendance à s'équilibrer ( 8 citations / 16 dans ce top ) .

7 - LES RIPOUX , césar 1985 , de Claude ZIDI .
     48 points , pour 8 citations sur 16 votants .

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 19042304563317242716209391

En 1984, Claude ZIDI avait surpris tout le monde avec ce film. Avant "Les Ripoux", il s'était fait connaître par les premiers films des Charlots Suspect , des collaborations avec Pierre Richard ( pas les meilleures ), puis s'était quand même amélioré un peu avec du Bébel, du de Funès ou du Coluche . Chantre du cinéma axé sur la comédie que l'on qualifiait vite de "facile", il était apprécié du "public du samedi soir" (non péjoratif), mais pas véritablement reconnu par la profession, et carrément méprisé par la critique malgré de gros succès populaires comme "Les sous-doués", "L'aile ou la cuisse" ou "Inspecteur la bavure" . Arrive donc cette année 1984 où là, il sidère tout le monde, critiques compris, avec ce "Ripoux" parfaitement maîtrisé qui va vite devenir un classique instantané de la - bonne - comédie Française ! La surprise est tellement forte, agrémentée d'un excellent box-office, que l'académie des Césars va carrément lui décerner celui du meilleur film, du meilleur metteur en scène ( inimaginable encore un an avant ) plus celui du meilleur acteur pour Philippe Noiret ( qui ne s'y attendait certainement pas Shocked  en signant pour un film avec C. Zidi   Razz  ) .
Ce sera son bâton de maréchal, car par la suite, jusqu'à son dernier film en 2003, il ne réussira pas à renouveler l'exploit, malgré deux suites à son grand succès, nettement moins réussies ( le 2ème Ripoux est d'ailleurs illogique par rapport à la fin du 1er Mad , et il vaut mieux jeter un voile pudique sur le 3ème opus, qui a d'ailleurs été son dernier film en 2003 ).
A noter que le mot "Ripoux", que seuls les adeptes du verlan connaissaient avant ce métrage, est, par la grâce du film , entré ensuite dans le vocabulaire courant des Français, devenant même officiellement le 8ème mot en "ou" ( Hibou, caillou, genou ......... ) de la langue Française prenant un "X" au pluriel   Twisted Evil   ! Un des secrets de la réussite du film vient aussi très certainement de la très grande complicité du duo Noiret-Lhermitte, qui sont par la suite devenus les meilleurs amis du monde !

8 - AU REVOIR LES ENFANTS , césar 1988 , de Louis MALLE .
     45 points , pour 9 citations sur 16 votants .

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Film en partie autobiographique de Louis Malle, même si beaucoup d'éléments sont romancés .
Le réalisateur avait en effet vécu ces évènements, dans le pensionnat qu'il fréquentait pendant la guerre 39-45, avec l'irruption de la Gestapo qui , en janvier 44 , était venue arrêter 3 enfants juifs que le prêtre-directeur du collège ( lui-même également arrêté, sur dénonciation ) avait intégrés dans le pensionnat sous de faux noms pour les protéger des nazis . Ils n'en sont jamais revenus pale !
Louis Malle, dans la réalité, n'avait pas réellement lié amitié avec le jeune Bonnet ( Kippelstein de son vrai nom ), personnage central du film, mais, traumatisé par ce qu'il avait vécu lors de l'arrestation, il a tellement regretté de ne pas avoir mieux partagé du temps d'amitié avec le jeune garçon déporté, qu'il a absolument voulu réaliser ce film pour s'extirper de la tête ce sentiment de culpabilité qu'il en avait toujours conservé .
Comme pour "Le pianiste", je n'avais pas encore vu ce film au début du top ( en fait très partiellement ), et c'est celui que j'ai attendu de pouvoir me passer pour boucler cette synthèse . Sur le fond, l'histoire m'a ému et réellement intéressé. Sur la forme, hélas, j'ai trouvé la mise en scène passablement plan-plan ( bon, le sujet ne se prêtait sans doute pas à un thriller   Rolling Eyes  ), et  - comme à sa fréquente habitude, L. Malle ayant souhaité distribuer ses rôles à des non-professionnels pour les gosses - la narration relativement plombée au niveau des dialogues quand - ce qui est mon cas - le "parler-faux"  ( dont Jean-Pierre Léaud a été le porte-étendard du cinéma Français   Mad , je l'ai souvent dit dans ces colonnes ) triture hélas l'oreille de façon quasi permanente scratch  ! Il avait d'ailleurs fait de même avec son comédien principal, Pierre Blaise, dans son "Lacombe Lucien", et avec le jeune Benoît Ferreux dans "Le souffle au coeur", deux prestations d'acteurs il faut bien l'avouer assez moyennes ( j'ai vu les deux ) . Cela n'a pas empêché le film de recevoir le prix Louis Delluc, le lion d'or à la Mostra de Venise, et 7 césars en 1988, dont 5 techniques en plus du meilleur film et du meilleur metteur en scène . A titre personnel, cela m'a par contre empêché   Mad  de l'insérer dans le présent classement, mais 9 d'entre vous l'ont fait pour permettre de l'intégrer à la 8ème place de ce top 10 sur les 34 cités !

9 - CYRANO DE BERGERAC , césar 1991 , de Jean-Paul RAPPENEAU .
     43 points pour 7 citations sur 16 votants .

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Le grand classique théâtral d'Edmond Rostand a été le sujet de nombreuses adaptations tant sur les planches qu'au cinéma. Le 7ème art, avec 6 réalisations ( dont 3 muettes ) avant celle de Rappeneau, a retenu surtout les interprétations de Claude Dauphin en 1946 et de José ferrer en 1950 dans la version Américaine. Mais, pour la France, on admet communément que le meilleur Cyrano a été Daniel Sorano ( l'excellent Richelieu   I love you  de la version 1961 des " Trois mousquetaires " de Bernard Borderie ), dans le téléfilm de Claude Barma en 1960.
En 1990 , J. P.  Rappeneau décide de dépoussiérer le chef-d'oeuvre de Rostand pour en faire autre chose que du théâtre filmé, en l'occurrence un vrai film à l'action éclatée et aux décors très différents les uns des autres . Le choix du comédien n'a pas posé grand problème, tant, par sa présence et sa truculence, Gérard Depardieu semblait naturellement s'imposer . Et, effectivement, il va fournir là ce qui est sans conteste ( on peut ne pas être d'accord   Wink  ) la meilleure prestation de sa carrière ( et qui a toutes les chances de le rester ) devant la caméra. Il est ici un Cyrano de haute volée, qui associe son "panache" personnel à celui du personnage !
Je ne suis personnellement pas très sûr qu' Anne Brochet ait été la meilleure Roxanne qui soit Question , mais cela n'altère en rien la grande qualité du film qui a fait une razzia aux césars 91, raflant ceux du meilleur film, de la meilleure mise en scène et du meilleur acteur pour Depardieu, assortis des costumes et du second rôle masculin ( Jacques Weber ), avec 5 autres Césars techniques en prime, soit 10 en tout ! Depardieu partait même dans les médias comme un possible favori aux Oscars Hollywoodiens, mais cela n'a pas dû plaire à certains lobbyistes US, qui ont rapidement trouvé un angle d'attaque pour tuer dans l'oeuf un éventuel couronnement à la statuette dorée . En effet, peu de temps avant, lors d'une interview donnée à la presse Française, Depardieu, originaire d'une jeunesse des zones défavorisées, avait confié au journaliste qu'à cette époque, il avait parfois assisté à des viols dans son quartier d'enfance . J'ignore comment la chose a été présentée dans la presse américaine, mais c'est vite devenu "Depardieu a participé dans sa jeunesse à des viols collectifs"   Shocked , zappant complètement le fait qu'il n'y était certainement pour rien, pour la bonne raison qu'il n'avait que 8 ou 9 ans au moment des faits ! Cela a pourtant suffi pour faire retomber comme un soufflé son statut de favori à l'oscar masculin Rolling Eyes  ! Quand il est venu chercher sur scène son césar pour ce rôle, utilisant alors une réplique de son personnage, il a conclu par : "Je leur laisse l'Oscar, et je garde mon panache"   Laughing  !
Tout dans l'adaptation de Rappeneau est remarquable, de la reconstitution de l'époque à l'excellence des costumes, et surtout la défense du texte d'origine que metteur en scène, scénariste et dialoguiste ( Jean-Claude Carrière ) ont par moments légèrement modifiés ou raccourcis tout en respectant largement le principal, dont bien évidemment la mythique tirade du nez. C'est du très grand cinéma Français !
J'ai nettement moins apprécié ce que Depardieu est devenu Evil or Very Mad ces dernières années, mais à ce moment-là, il était incontestablement un des ténors de nos comédiens !

10 - RIDICULE , césar 1997 , de Patrice LECONTE .
     28 points pour 7 citations sur 16 votants .

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L'histoire, à priori totalement imaginée, conte le venue dans la Cour du Roi Louis XVI d'un hobereau ( donc quasiment désargenté ) de province, le baron Ponceludon de Malavoy (Charles Berling), pour trouver des fonds afin d'assainir les marécages de sa région, cause d'épidémies particulièrement meurtrières . Mais approcher le Roi est chose infiniment difficile, surtout quand on n'est pas courtisan ! Le baron se rend vite compte que la seule démarche possible pour espérer arriver à ses fins est de participer au petit jeu en vogue à la cour, à savoir faire oeuvre d'humour et d'esprit pour s'attirer les faveurs du souverain .
Il va alors se heurter à une caste de nobles serviles prêts à tout pour conserver leurs privilèges, menés par la Comtesse de Blayac (Fanny Ardant) et l'abbé de Villecourt (Bernard Giraudeau), mais va trouver de l'aide auprès du marquis de Bellegarde (Jean Rochefort). Le piège principal dans lequel il ne faut surtout pas tomber, ne serait-ce qu'une seule fois (la sentence est alors sans appel), est de sombrer dans le ridicule qui, dans ce contexte, s'il ne tue pas physiquement, est une peine de mort aristocratique ! Les courtisans en place, pour conserver leur prééminence, vont alors tout faire pour faire tomber ce jeune nobliau aux yeux du Roi !
Cette comédie dramatique Historique, particulièrement originale, a récolté 4 césars en 1997, ajoutant, comme souvent pour les films Historiques à succès, les trophées du décor et des costumes aux césars majeurs du meilleur film et du meilleur réalisateur .
C'est le métrage qui a réellement établi la position de Charles Berling comme acteur "bankable" dans le paysage cinématographique Français, malgré une carrière déjà commencée depuis presque 15 ans, mais ne comportant alors qu'un seul vrai succès 2 ans plus tôt, le "Nelly et Mr Arnaud" de Claude Sautet, dans lequel il n'avait pas le 1er rôle (dévolu à Michel Serrault) .
L'intrigue de ce "Ridicule" est très savoureuse mais particulièrement cruelle, plaçant la superficialité humaine et les intérêts égoïstes bien avant les enjeux humains, symbolisant parfaitement la décadence de cette noblesse qui allait bientôt tomber avec la Révolution Française ! C'est d'ailleurs avec le gouvernement révolutionnaire que l'ex-baron, devenu Citoyen Grégoire Ponceludon en même temps qu'ingénieur hydrographe, trouvera le financement afin d'assainir les terres de sa région pour le bien des paysans !

11ème - Mr KLEIN , de Joseph LOSEY , césar 1977 :  26 points , 5 citations .
12ème - TOUS LES MATINS DU MONDE  , d' Alain CORNEAU , césar 1992 : 25 points , 5 citations .
13ème - LA BALANCE , de Bob SWAIM , césar 1983 : 23 points , 6 citations .
14ème - ELLE , de paul VERHOEVEN , césar 2017 : 20 points , 4 citations .
15ème - UN PROPHETE , de Jacques AUDIARD , césar 2010 : 19 points , 5 citations .
16ème - TIMBUKTU , d' Abderrahmane SISSAKO , césar 2015 : 19 points , 3 citations .
17ème - TROIS HOMMES ET UN COUFFIN , de Coline SERREAU , césar 1986 : 16 points , 5 citations.
18ème - ON CONNAIT LA CHANSON , d'Alain RESNAIS , césar 1998 : 14 points , 3 citations .
19ème - CAMILLE CLAUDEL , de Bruno NUYTTEN , césar 1989 : 13 points , 2 citations .
20ème - LA GRAINE ET LE MULET , d'Abdellatif KECHICHE , césar 2008 : 12 points , 3 citations .
21ème - A NOS AMOURS , de Maurice PIALAT , césar 1984 : 12 points , 2 citations .
21ème - LADY CHATTERLEY , de Pascale FERRAN , césar 2007 : 12 points , 2 citations .
23ème - JUSQU'A LA GARDE , de Xavier LEGRAND , césar 2019 : 11 points , 2 citations .
24ème - LE GOÛT DES AUTRES , d'Agnès JAOUI  , césar 2001 : 09 points , 2 citations .
25ème - SERAPHINE , de Martin PROVOST , césar 2009 : 08 points , 2 citations .
26ème - LES GARCONS ET GUILLAUME : A TABLE , de G. GALLIENNE, césar 2014 : 7 pts, 1 citation.
26ème - PROVIDENCE , d'Alain RESNAIS , césar 1978 : 07 points , 1 citation .
28ème - TROP BELLE POUR TOI , de Bertrand BLIER , césar 1990 : 05 points , 2 citations .
29ème - DES HOMMES ET DES DIEUX , de Xavier BEAUVOIS , césar 2011 : 04 points , 1 citation .
30ème - LES NUITS FAUVES , de Cyril COLLARD , césar 1993 : 03 points , 1 citation .
31ème - LE BAL , d'Ettore SCOLA , césar 1984 : 02 points , 1 citation .
31ème - LA VIE RÊVEE DES ANGES , d'Erick ZONCA , césar 1999 : 02 points , 1 citation .
31ème - VENUS-BEAUTE (INSTITUT) , de Tonie MARSHALL , césar 2000 : 02 points , 1 citation .
31ème - TESS , de Roman POLANSKI  , césar 1980 : 02 points : 1 citation .

Voilà, j'ai fait au plus vite selon mon temps disponible . Bonne lecture, et mes excuses par avance si certaines de mes opinions - j'en suis parfaitement conscient - ne sont pas forcément en accord avec les vôtres : les échanges de points de vue seront de toute façon toujours utiles pour faire vivre ce forum !
Merci pour votre patience !
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Message par Barbe-Noire Mer 13 Nov - 15:36

SYNTHESE DU TOP 20  " COMEDIES MUSICALES ET FILMS MUSICAUX" , top de Juillet 2013 !

Voici donc maintenant le top 20 des comédies musicales, ou plus largement des films musicaux !
Ce top comprenait donc autant les films chantés et dansés (style Fred Astaire ou Gene Kelly) que les films où la musique tient, sinon le rôle central, au moins un aspect majeur, que ce soit en chant mais en danse également, comme par exemple récemment  (même si je ne l'ai pas inséré dans mon propre classement) "The black swan". Les métrages concernant des groupes (souvent Rock) sous forme de films, comme "Gimme Shelter" ou "Yellow submarine" étaient acceptés, alors que de simples concerts filmés ne l'ont pas été .
Le top en lui-même avait été initié et géré par moi, mais la synthèse, et je l'en remercie encore, avait été réalisée par Langeikki ( Geoffroy ), sur une canevas différent de ma formule personnelle . Le reste de ce post est donc de sa main, et de son clavier !

De LANGEIKKI :

Voici donc la synthèse de ce top effectuée par mes soins en l'absence de Nicofeel  (qui sera je l'espère bientôt de retour parmi nous) .

Genre peu académique et plutôt vintage, même si un revival est perceptible depuis une quinzaine d’années (entre remake divers ou créations originales plus ou moins réussies), la Comédie musicale aime transgresser les règles préétablies a la thématique choisie. Le réalisateur souvent artiste, parfois amuseur public, sait faire vibrer son public et c'est je crois ce qui reflète l'un des plus beau atouts de cette catégorie cinématographique. Entre classicisme et grains de folie, voici les résultats du TOP en question :

1er : West Side Story : 189 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! West-s10


2ème : Chantons sous la pluie : 148 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Chanto10


3ème : The Wall : 140 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-wa11


4ème :  Phantom of the Paradise : 111 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Phanto10


5ème : The Blues Brothers : 111 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-bl10


6ème :  Le Magicien d'Oz : 103 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-mag10

7ème :  Moulin Rouge  : 102 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Moulin10

8ème :  Amadeus : 92 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Amadeu10

9ème : Fantasia : 71 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Fantas10

10ème :  Cabaret : 68 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Cabare10

11ème :  Grease : 60 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Grease10

12ème :  The Rocky Horror Picture Show : 56 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-ro10

13ème :  La Mélodie du Bonheur : 55 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! La-mel10

13ème :  The Doors : 55 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-do10

15ème :  Chicago : 54 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Chicag10

16ème :  My Fair Lady : 53 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! My-fai10

17ème :  Control : 51 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Contro10

18ème :  Victor Victoria : 47 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Victor10

18ème : Tommy : 47 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Tommy-10

18ème :  Tous en scène : 47 points
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Tous-e10


Vainqueur facile, "West Side Story" et sa relecture de la pièce mythique de William Shakespeare profite d'une notoriété assise depuis plus de cinquante ans maintenant pour opérer une quasi unanimité (12 fois cités sur 17 tops proposés). Récompensé tous azimuts à la cérémonie des Oscars 1962 (10 statuettes) il l'est aussi par chez nous et sa victoire ne souffre d'aucune contestation.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 23360E4B51B431A1233E1D

2 films s'accrochent ensuite pour la seconde place en ayant par ailleurs beaucoup creusé sur la concurrence : "Chantons sous la pluie" et "The Wall" .

Entre la fresque Arty d'Alan Parker et la meilleure comédie musicale de tout les temps selon l'American Film Institute, il y a seulement 8 points d'écart.
Nous avons ici une opposition claire entre La Comédie Musicale et le film Musical.

Le premier genre cité dans ce top est bel est bien le film "chanté" avec 15 citations, contre 2 films musicaux , il y a aussi 3 films apparentés "Biopic" !

Il est d'ailleurs dommageable je ne m'en sois aperçu qu'après coup car je n'aurais pas hésité dans ce cas à citer le remarquable "Ludwig Van B." de Bernard Rose, formidable biopic sur la vie de Ludwig Van Beethoven que je vous invite tous a découvrir  pouce  !

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 33

Beaucoup plus serrée, la suite du top s'articule sur de nombreux embranchements, ce qui tendrait à prouver que les comédies musicales savent ratisser large. Entre le délirium Rock de "Phantom of the Paradise", La Soul carcérale des "Blues Brothers",  le tripatouillage gore en Flashy-color de Baz Luhrmann sur "Moulin Rouge" ou le côté très enfantin du "Magicien d'Oz" il y en a pour tout les goûts !

L' occasion pour nous de nous attarder sur les styles musicaux produits sur ce top :
- Chanson : 8 citations
- Rock : 7 citations (J'ai classé "Grease" dans Rock même si c'est plus complexe que cà)
- Musique Classique : 2 citations
Cabaret : 2 citations
Blues : 1 citation

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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Phantom_kiss

A la 8ème et a la 9ème place les deux représentants du genre "Classique" :
"Amadeus", remarquable biopic sur la vie et de Mozart,  et "Fantasia" Chef-d’œuvre de l'âge d'or du cinéma de Walt Disney.

D'ailleurs pourquoi si peu de Disney dans ce top ? Est ce la prédominance subconsciente de l'animation comme genre pour ces films dans l'esprit de ceux établissant les tops ? Pourtant, nombre de Dessins Animés (et pas seulement chez Disney) peuvent prendre la label de comédie musicale !

Quid de "Cendrillon", de "Blanche Neige et les Sept Nains", du "Livre de La Jungle" ? (Je ne vais pas tous les citer...) Pourquoi les bouder ? Question de goût ou les avez-vous écartés consciemment car ils ne correspondaient pas a vos critères sur ce top ? A vous d'en débattre !

Au final moins d'une dizaine de citations pour les films d'animation dans ce top (Exception faite de "Fantasia" donc, qui se pose selon les Dvdpascheriens comme une véritable REFERENCE   pouce   !
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Avec "Cabaret" qui clôture le Top Ten ,
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nous aurons l'occasion de rendre hommage aux acteurs, piliers de la comédie musicale car devant souvent nous gratifier de performances complètes et éprouvantes. Liza Minnelli remportera d'ailleurs l'oscar en 1973 pour ce "Cabaret" de Bob Fosse , tout comme Rex Harrisson pour "My Fair Lady" et Catherine Zeta Jones pour "Chicago" (en ce qui concerne les pensionnaires du top 20 dvdpascher). Il est à noter que Julie Andrews, l'une des plus belles ambassadrices du genre, est citée deux fois dans le top 20 (pour le "Victor, Victoria" de Blake Edwards  et le "Sound of Music" de Robert Wise ) mais aucune fois dans le top 10.
Mary Poppins qui la consacra comme meilleure actrice a Hollywood n'apparait qu'à une modeste et surprenante 38ème place avec seulement 4 citations ............

Quand a Fred Astaire il faut attendre la 18ème place de "Tous en scène" pour en trouver trace......

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The_ba10


Entre "Grease" (11ème) et "Control" (17ème), nous n'avons même pas 10 points d'écart. Toujours aussi hétéroclite, le classement nous fait cette fois ci voyager dans le temps. Nous passons allègrement des frivolités Kitsch de "Grease" aux ambiances dépravées des Midnight movies dont le "Rocky Horror Picture Show" de Jim Sharman continue encore d'être le meilleur ambassadeur.

Alors ? Quel fut pour vous l'âge d'or de la Comédie Musicale ? La réponse est assez claire et voici un classement par décennies établies par votre top 20 :

Années 70 : 6
Années 60 : 3
Années 80 : 3
Années 2000 : 3
Années 50 : 2
Années 30 : 1
Années 40 : 1
Années 90 : 1

Ce sont les Années 70 qui remportent la Palme avec la présence de 6 titres sur 20 !! Alors question de génération ou réelle préférence ? A vous d'en débattre  😉  !

A noter le trou béant qui sépare le "Victor Victoria" de Blake Edwards (1982) de "Moulin Rouge" (2001). Près de 20 ans entrecoupés de 2 biopics ("The Doors" et "Amadeus") qui prouvent que, selon vous, le genre a connu un très gros passage a vide durant 2 décennies avant de reprendre du poil de la bête au début des années 2000, sans doute grâce au gros succès populaire du film de Baz Luhrmann et des nombreuses récompenses récoltés par le "Chicago" de Rob Marshal dans la foulée.

Pour terminer un point rapide sur la nationalité des films cités ,  et c'est bien simple : 100 % des films sont anglo-saxons  Surprised   !! Exit donc Bollywood, Exit le cinéma français (Jaques Demy, Christophe Honoré ou Alain Resnais) !
Faisons donc place a l’hégémonie Anglo-Saxonne et rendons lui hommage en terminant bien sûr.... en chanson !!!!



Merci a vous de m'avoir lu, je ne suis pas spécialiste en comédie musicale et ma culture cinématographique est très en deçà de la majorité d'entre vous. Pardonnez peut-être les erreurs qui se seront glissées dans ce pavé, mais il était important pour moi d'apporter une réponse aussi modeste soit-elle au travail effectué par Barbe Noire sur ce top.
Wink




Dernière édition par Barbe-Noire le Ven 15 Nov - 2:10, édité 3 fois
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Message par Barbe-Noire Mer 13 Nov - 16:02

Voici la SYNTHESE  DU TOP 20 THRILLERS  (décembre 2012)  , top initié et géré par SURFEUR , et synthèse réalisée par NICOFEEL dans le blog de DVDPC  !


Résultats du jeu : le top des 20 meilleurs thrillers préférés des dvdpascheriens !
 

Par Nicofeel :

Pendant un mois, les dvdpascheriens ont eu l'occasion d'envoyer le top de leurs 20 thrillers préférés.

Un grand merci à Surfeur51 qui s'est occupé de recenser le classement des différents films.
22 personnes se sont prêtées au jeu, ce qui constitue un très bon score quand on sait qu'il s'agit d'un top thématique très spécifique.

Merci donc à : asiafan, Barbe-Noire, Bridoli, dale cooper, Evilfred, falaise jessica, flo001fg, ghostwolf, ikkoku59, Johnny-Fan, kakashi3561, kenshiro, langeikki, locktal, Minimyr, nico, nicofeel, Pierrot44, reno11, Surfeur51, wood, yannickv, qui ont fait part de leurs thrillers préférés !
Alors désormais roulement de tambours. Voici donc la liste des 20 thrillers qui ont obtenu le plus grand nombre de points :

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Seven10


1. Seven (David Fincher, 1995, Etats-Unis)
2. Le silence des agneaux (Jonathan Demme, 1991, Etats-Unis)
3. Old boy (Park Chan Wook, 2003, Corée du Sud)
4. Usual suspects (Bryan Singer, 1994, Etats-Unis)
5. Le nom de la rose (Jean-Jacques Annaud, 1986, France)
6. Psychose (Alfred Hitchcock, 1960, Etats-Unis)
7. La mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959, Etats-Unis)
8. La nuit du chasseur (Charles Laughton, 1955, Etats-Unis)
9. Memento (Christopher Nolan, 2000, Etats-Unis)
10. Sueurs froides (Alfred Hitchcock, 1958, Etats-Unis)
11. J'ai rencontré le diable (Kim Jee-Woon, 2011, Corée du Sud)
12. The chaser (Na Hong-Jin, 2009, Corée du Sud)
13. Basic instinct (Paul Verhoeven, 1992, Etats-Unis)
14. Memories of murder (Bong Joon-Ho, 2004, Corée du Sud)
15. Mulholland drive (David Lynch, 2001, Etats-Unis)
16. Black book (Paul Verhoeven, 2006, Pays-Bas)
17. Reservoir dogs (Quentin Tarantino, 1992, Etats-Unis)
18. Une balle dans la tête (John Woo, 1993, Hong-Kong)
19. Les oiseaux (Alfred Hitchcock, 1963, Etats-Unis)
20. Fight club (David Fincher, 1999, Etats-Unis)

On notera de prime abord qu'il s'agit de thrillers récents, voire très récents qui constituent ce top 20.

En effet, "Seven" et "Le silence des agneaux", qui sont les deux grands vainqueurs (aussi bien en nombre de points obtenus qu'en nombre de citations) datent respectivement de 1995 et 1991.
Le thriller le plus ancien qui est cité date de 1955. Il s'agit de "La nuit du chasseur" de Charles Laughton, un classique en la matière qui constitue aussi un film très étrange. Les autres classiques qui sont cités sont les films d'Alfred Hitchcock, qui réussit d'ailleurs à placer 4 de ses films dans ce top 20. C'est largement le cinéaste le plus cité. Il faut dire que les thrillers ne sont pas nés dans les années 90 ou dans les années 2000, même si les films cités dans les divers tops pourraient le laisser penser.
C'est clairement Hitchcock qui est le maître en la matière. Des films comme "Sueurs froides" ou "Psychose" sont des films matriciels qui ont été largement repris et ont influencé énormément de réalisateurs.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 260px-10


Un film comme "Mulholland drive" (qui se place en 15ème position) est clairement sous influence de "Sueurs froides".
Pour information, un réalisateur français, Jean-Jacques Annaud arrive en 5ème position avec "Le nom de la rose". Dans les différents tops précédents (top général, top des 20 films d'animations), on n'a jamais vu un film français aussi bien placé.

Du côté des pays, les Etats-Unis trustent largement la tête et sont omniprésents. Que ce soit un réalisateur « ancien » comme Hitchcock ou des cinéastes plus récents comme David Fincher, Quentin Tarantino, Bryan Singer ou Christopher Nolan, les Etats-Unis sont présents à 13 reprises dans ce top !

Cependant, ce qui ressemble à une hégémonie tend à s'estomper depuis quelques années avec une arrivée en force de la Corée du Sud qui réussit à placer plusieurs films dans ce top. Des thrillers comme "Old boy", "J'ai rencontré le diable", "The chaser" ou "Memories of murder", qui sont sortis entre 2003 et 2011, prouvent au demeurant que cette nation devient actuellement incontournable au niveau des thrillers.

Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 4753210


Un film comme "J'ai rencontré le diable" est d'ailleurs sorti au cinéma cette année (2011) !

Voilà !  Je remercie à nouveau Surfeur51 pour son lourd travail et les dvdpascheriens qui se sont prêtés au jeu.

Si vous cherchez un bon thriller, vous voyez désormais vers quels films vous tourner. pouce




Dernière édition par Barbe-Noire le Ven 15 Nov - 2:19, édité 1 fois
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Message par surfeur51 Mer 13 Nov - 17:22

Intéressant de revoir cette liste qui date de 7 ans déjà. Depuis, quelques bons films se sont rajoutés à cette liste. Pour ma part, j'ai en tête "Zero Dark Thirty", "Möbius", "Le Pont des espions", "Miss Sloane" et "Red Sparrow" qui ne dépareraient pas dans ce top.
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Message par Barbe-Noire Jeu 14 Nov - 19:52

Je vais essayer de transférer le plus possible de synthèses de top dans ce topic avant la fermeture de DVDPC. Le truc, c'est qu'il ne suffit pas de faire de simples copier-collés ( enfin, ça pourrait suffire Razz , mais mon côté enc..... de diptères Twisted Evil ne s'en satisfait pas, je trouve toujours quelques détails à corriger, sans compter les smileys qu'il faut adapter à ce nouveau forum ), je passe largement plus de temps à effectuer les mini-corrections de mise en forme . J'ai visiblement encore plus de mal avec ce qui vient du blog qu'avec ce qui vient du forum en lui-même jocolor !!
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Message par Barbe-Noire Ven 15 Nov - 2:34

Résultats et Synthèse du top 20 :  L'ENFANCE AU CINEMA  ( JUIN  2019 ),  pilotée par ZARDI  !
Tout ce qui suit est de sa plume ( ou en l'occurrence de son clavier ) .


Je remercie Barbe-Noire - surfeur 51 - snaky930 - Bridoli - shambleau - infrared - dale cooper - Johnny-Fan - ikkoku59 - c2302t - Asiafan - reno11 pour avoir participé à ce top.
12 listes de 20 titres et une liste de 10 titres pour 133 films cités.
Voici le classements des 20 premiers films :

1-   E.T. - 127 pts (8 citations)
2-   Le labyrinthe de Pan - 106 pts (7)
3-   Stand by me - 99 pts (7)
4-   Le tombeau des lucioles - 97 pts (7)
5-   Sixième sens - 94 pts (Cool
6-   La nuit du chasseur - 91 pts (5)
7-   Le Voyage de Chihiro - 79 pts (5)
8-   Miracle en Alabama - 73 pts (5)
9-   Harry Potter à l'école des sorciers - 70 pts (6)
10- Hugo Cabret - 68 pts (Cool
11- Le monde de Narnia - 58 pts (4)
12- The kid - 56 pts (3)
13- Les quatre cents coups - 52 pts (5)
14- Le magicien d'Oz - 47 pts (3)
15- Les disparus de St Agil - 46 pts (4)
16- Les innocents - 46 pts (4)
17- La guerre des boutons - 39 pts (3)
18- Charlie et la chocolaterie - 38 pts (4)
19- Fanny et Alexandre - 38 pts (2)
20- Cria cuervos - 37 pts (4)



Dès le cinéma muet de nombreux films ont été consacrés aux enfants et à leur comportement. Certains enfants acteurs sont devenus même de vraies vedettes, la plus célèbre étant Shirley Temple (44 films entre 4 ans et 14 ans !).
Quand j'ai proposé ce top je pensais non pas à des films où un enfant jouait mais où le sujet du film était centré sur leur comportement. Comme je n'ai pas été assez précis dans la présentation du top, je me suis résigné à accepter des films qui ne correspondaient pas forcément à ces critères. Ceci étant la grosse majorité des films proposés (surtout pour ceux qui ont été le plus cités) sont valables. Tous les genres sont représentés : films d'aventure, animation, comédie, drame, fantastique, guerre ... Les films les mieux classés sont des films très populaires.
Je vais ici présenter les 6 premiers qui se détachent au score.

E.T. ,  de Steven Spielberg (1982)
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! E-t-l-10


Au départ, Spielberg avait dans l'idée de rendre hommage à la science fiction des années 50, et les aliens prévus n'étaient pas si gentils que çà. Mais pendant le tournage d'Indiana Jones, sous l'influence de la scénariste Mélissa Mathison, il laisse de côté ce projet pour adopter l'histoire  d'un gentil extra terrestre recueilli et aidé par un enfant, ce qui semblait une suite logique de Rencontres du 3ème type. Bien lui en a pris ! Le film présenté en clôture du festival de Cannes rencontre un succès international avec près de 700 millions de dollars de recettes.
La grande trouvaille est de faire découvrir E.T. au spectateur en même temps qu'Elliot se rapproche de lui. De cette fusion entre ces deux êtres s'ensuit des scènes cocasses comme celle où E.T. se saoule pendant qu'Elliot ressent les effets de l'alcool alors qu'il est en classe.
On a souvent reproché au réalisateur son côté idéaliste, pourtant il ne ménage pas le spectateur alternant des scènes comiques et des scènes angoissantes.
A noter que comme pour certaines oeuvres de George Lucas le film a été retravaillé en 2002 avec de nombreuse transformations et l'ajout de scènes coupées dans la première version (notamment celle avec Harrison Ford).
Enfin la fameuse scène de poursuite en vélo où on voit Elliott et E.T. passer devant la lune va devenir l’emblème de la société de production Amblin de Spielberg.

LE  LABYRINTHE  DE  PAN , de Guillermo Del Toro (2006)
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-lab10


Marqué par le franquisme qu'il déteste, cela faisait quelques années que Guillermo Del Toro avait ce projet en tête, mais, faute d'un budget conséquent, il s'était résolu dans un premier temps à faire "L'échine du diable" qui se passe pendant la guerre civile. D'après le réalisateur "Le labyrinthe de Pan" est à considérer comme une suite informelle de ce film. Après le succès commercial de ses premiers longs-métrages, il peut enfin réaliser cette oeuvre hybride où le fantastique côtoie le réalisme violent de la répression des résistants par les franquistes qui ont pris le pouvoir. L'héroïne, Ofelia, veut échapper à ce monde cruel dirigé par son beau-père, Vidal, et se réfugie dans une quête d'un monde imaginaire guidée par un faune qui lui fait passer 3 épreuves. Les deux univers s'imbriquent pour finalement se rejoindre à la fin du film.
Fort de son expérience avec des films comme "Mimic" et "Hellboy", Guillermo Del Toro avait déjà la maîtrise des effets spéciaux et il a utilisé surtout l'animatronique, en particulier pour le faune joué par Doug Jones. Très influencé par Goya et surtout par l'oeuvre d'Arthur Rackham, illustrateur de contes féériques, il a su créer un univers onirique très réussi.
Gros succès auprès du public et de la critique, ce film a reçu de nombreuses récompenses dont 3 oscars. Sergi Lopez réalise une grosse performance dans l'interprétation du psychopathe Vidal.

STAND BY ME ,  de Rob Reiner (1986).
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Stand-10



"Stand by me" est l'adaptation d'une oeuvre de Stephen King, "The body", elle même issue d'un recueil de quatre nouvelles, "Différentes saisons", dont trois seront adaptées au cinéma (Stand by me, Les évadés et Un élève doué). Contrairement à la plupart de ses autres romans il ne comporte pas d'élément fantastique. Quatre gamins en mal de reconnaissance et de notoriété décident de partir à la recherche d'un cadavre en suivant une voie ferrée. Rien de bien extraordinaire,  pas de quoi faire un grand film, et pourtant celui-ci a été un énorme succès aussi bien aux USA qu'en France. A mon avis pour deux raisons : l'authenticité et l'interprétation.
En effet ce parcours initiatique dans la nature respecte la nostalgie des années 50 avec ses moments intimistes et ses scène de tristesse et de joie (le concours, les sangsues). Les quatre garçons font une belle composition en particulier River Phoenix qui crève l'écran.
A noter le titre qui est celui de la chanson du film, un tube de 1961 qui va connaître un nouveau succès. C'est Adrian Lyne qui devait mettre en scène ce long-métrage mais pour des raisons commerciales (rachat par la Columbia) c'est finalement Rob Reiner qui va s'en charger et amorcer une riche carrière. On ne s'en plaindra pas.


LE TOMBEAU DES LUCIOLES ,  d'Isao Takahata (1988)
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-tom10


L'action se passe à Kobe pendant les bombardements de 1945. Adaptation d'un roman lui-même tiré de faits réels et semi-autobiographique puisque le réalisateur Isao Takahata a vécu au même endroit pendant cette période. Cette production (des studios Ghibli) dénote par l'immense tristesse qui s'en dégage.   Et pourtant cette descente aux enfers vécue par Seito et sa petite soeur évite le pathos grâce à des moments de poésie extraordinaires comme la fin du film (une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir). Ce qui caractérise aussi cette oeuvre est le réalisme, grâce à la qualité des décors avec un dessin très précis et fidèle.
En plus d'être une histoire bouleversante le film est une véritable charge contre la société de l'époque à travers les personnages qui se détournent du malheur des deux enfants et contre le pouvoir qui ne fait rien pour éviter cette guerre absurde.


SIXIEME SENS,  de M. Night Shyamalan (1999).
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Sixiem10


Un très bon film de fantômes, doublé d'un excellent thriller, grâce au suspense instauré par le réalisateur qui va connaître son heure de gloire à sa sortie, et grâce à l'interprétation du jeune Haley Joel Osment, de Toni Collette qui joue le rôle de sa mère, et de Bruce Willis qui pour une fois n'est pas cantonné dans un rôle d'action. Je ne vais pas spoiler le scénario mais le gros intérêt du film est dû au twist final. Tout le problème de ce genre de film à suspense  : Est-ce qu'il supporte une deuxième lecture une fois qu'on connait le dénouement ?


LA NUIT DU CHASSEUR ,  de  Charles Laughton (1955).
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! La-nui10


Véritable chef-d'oeuvre connu comme étant le seul film réalisé par le célèbre acteur Charles Laughton. En fait ce n'est pas tout à fait exact car il avait déjà remplacé Burgess Meredith pour certaines scènes de "L'Homme de la tour Eiffel" . Histoire simple qui est sensée se dérouler pendant la grande dépression dans une Amérique pastorale, le scénario n'a rien de très original mais est magnifié par une photo (André Cortez) en N&B d'une grande qualité qui lorgne parfois du côté de l'expressionnisme. Enfin, ce qui à mon avis a rendu cette oeuvre célèbre malgré son échec commercial, est la qualité de l'interprétation avec un Robert Mitchum toujours aussi charismatique malgré son rôle de pasteur meurtrier, et Lilian Gish actrice du muet et égérie de D. W. Griffiths, qui prouve son talent dans ce rôle de protectrice d'enfants abandonnés.

Voici la suite du classement :

21- Les goonies - 35 (2)
22- Nobody knows - 33 (2)
23- Les choristes - 32 (3)
24- L'empire du soleil - 31 (2)
25- Explorers - 30 (3)
26- Jeux interdits - 28 (2)
27- Au revoir les enfants - 27 (4)
27- Los olvidados - 27 (2)
27- Mon voisin Totoro - 27 (2)
30- A.I. - 25 (3)
31- Bugsy Malone - 24 (2)
32- Mud - 24 (2)
33- L'histoire sans fin - 22 (2)
33- La cité des enfants perdus - 20 (2)
33- La vie est belle - 20 (1)
33- Les Contrebandiers de Moonfleet - 20 (1)
33- L'exorciste - 20 (3)
38- Le livre de la jungle (2016) - 19 (2)
38- Les enfants volés - 19 (1)
40- Les enfants loups, Ame et Yuki - 18 (1)
40- The Fall - 18 (1)
42- Allemagne année zéro - 17 (1)
42- Annabelle 2 - 17 (1)
42- Labyrinth - 17 (1)
42- Le château dans le ciel - 17 (1)
42- Le petit fugitif - 17 (1)
42- Amer béton - 16 (1)
42- La mélodie du bonheur - 16 (1)
42- Le jouet - 16 (1)
42- L'échine du diable - 16 (2)
51- Gosses de Tokyo - 15 (1)
51- Jumanji - 15 (2)
51- La malédiction - 15 (2)
51- Le garçon et la bête - 15 (1)
51- Le grand chemin - 15 (3)
51- Silenced - 15 (1)
51- Super8 - 15 (2)
51- Vice versa - 15 ()
51- Eurêka - 15 ()
60- Les quatre filles du Dr March (Vidor) - 14 (1)
60- Maman j'ai raté l'avion - 14 (2)
60- La barbe à papa - 14 (1)
63- Pinocchio - 13 (1)
63- Yi yi - 13 (1)
63- Zéro de conduite - 13 (1)
63- Moi moche et méchant - 13 (1)
67- Oliver Twist - 12 (1)
67- Pain noir - 12 (1)
67- Peter Pan - 12 (2)
67- Shining - 12 (1)
67- Ça - 12 (1)
72- Captain fantastic - 11 (1)
72- Coco - 11 (1)
72- Le pôle express - 11 (1)
72- Alice au pays des merveilles - 11 (1)
76- Big - 10 (1)
76- Billy Elliot - 10 (2)
76- La rafle - 10 (1)
76- Tel père, tel fils - 10 (1)
76- The last girl - 10 (1)
81- I wish - 9 (1)
81- Kramer contre Kramer - 9 (1)
81- L’enfance d’Ivan - 9 (1)
81- L'effrontée - 9 (1)
81- Les révoltés de l'an 2000 - 9 (1)
81- Moonrise Kingdom - 9 (1)
81- Poltergeist - 9 (2)
81- L'autre - 9 (1)
89- L'argent de poche - 8 (1)
89- Le champion - 8 (1)
89- Le client - 8 1()
89- Le roi des masques - 8 (1)
89- Morse - 8 (2)
94- Birth - 7 (1)
94- Dragons - 7 (1)
94- Kiki la petite sorcière - 7 (1)
94- Le garçon et le monde - 7 (1)
94- Little miss sunshine - 7 (1)
94- L'incompris - 7 ()
100- La petite fille au bout du chemin - 6 (1)
100- La prophétie de l'horloge - 6 (1)
100- Le garçon aux cheveux verts - 6 (1)
100- Michou d'Aubert - 6 (1)
104- La chorale - 5 (1)
104- Stella - 5 (1)
104- Tideland - 5 (1)
104- Mon ami Machuca - 5 (1)
108- Ilo Ilo - 4 (1)
108- L’enfance nue - 4 (1)
108- La gloire de mon père - 4 (2)
108- La nouvelle guerre des boutons - 4 (1)
108- La stratégie Ender - 4 (1)
108- Léon - 4 (1)
108- Les 5000 doigts du Dr T - 4 (1)
108- Un monde parfait - 4 (1)
116- Je peux pas vivre sans toi - 3 (1)
116- Kes - 3 (1)
116- Last action hero - 3 (1)
116- Le secret de Moonacre - 3 (1)
116- Le vieil homme et l'enfant - 3 (1)
116- Ma vie de courgette - 3 (1)
116- Mirai ma petite sœur - 3 (1)
116- Sa majesté des mouches - 3 (1)
116- Sciuscià - 3 (1)
125- Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire - 2 (1)
125- Little Cheung - 2 (1)
125- Ponette - 2 (1)
128- Juno - 1 (1)
128- L'aube rouge - 1 (1)
128- Le petit bougnat - 1 (1)
128- Le village des damnés - 1 (1)
128- Une vie toute neuve - 1 (1)

Smile Wink
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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty Re: Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Sam 16 Nov - 2:18

TOP 10 DES FILMS CONSACRES AU FANATISME RELIGIEUX  (Novembre 2017) , initié et piloté par Surfeur51 ( auteur également de la synthèse ) !


Ce top est terminé. Merci à yannickv, barbe-noire, Shambleau, Bridoli, Snaky930, wood, johnny-fan, reno11 et neolink qui ont participé. 10 listes qui ont permis de citer 37 films, un seul ayant fait l'unanimité, et qui  se retrouve très largement en tête...

Voici le classement. J'ai ajouté quelques commentaires : Compte tenu du caractère particulier du thème, j'ai évalué pour chaque film son adéquation selon le barême suivant :
5/5   :   le fanatisme religieux est le sujet principal du film .
2/5 à 4/5 :  le fanatisme religieux fait partie de l'intrigue, à un degré plus ou moins important .
1/5 :    le fanatisme religieux est anecdotique dans l'intrigue .

1-   LE NOM DE LA ROSE, de Jean-Jacques ANNAUD   :       81 pts !
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-nom11

En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine, le moine franciscain Guillaume de Baskerville, accompagné de son jeune novice Adso, enquête sur de mystérieuses morts qui frappent la confrérie. Le secret semble résider dans la bibliothèque, où le vieux Jorge garde jalousement un livre jugé maudit."
Fondamentalement, le film est un polar médiéval. Le thème du top est largement abordé à travers le mobile des meurtres et surtout le personnage de Bernardo Gui, un inquisiteur intolérant qui n'hésite pas à envoyer au bûcher ses contradicteurs.
Adéquation au thème : 4/5

2- APOCALYPTO, de Mel GIBSON  :        53 pts !
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Apocal11

Patte de Jaguar vit une existence idyllique dans le village dont il est le chef. Mais l'invasion violente des guerriers Holcane survient, tous les habitants sont capturés pour être offerts en sacrifice aux Dieux de la cité Maya. Patte de Jaguar découvre un monde régi par la peur, l'oppression et la mort. Poussé par l'amour des siens, il va fuir ce tragique destin dans une traque sauvage et périlleuse à travers la jungle...
Film d'action et d'aventure, le film dénonce les sacrifices humains faits aux dieux dans les civilisations amérindiennes.
Adéquation au thème : 3/5

3- AGORA ,  de Alajandro AMENABAR       47 pts !
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Agora11

IVème siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de deux hommes qui se disputent son amour : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les chrétiens, de plus en plus puissants..."
Film Historique relatant la vie de Hypatie d'Alexandrie, il montre la montée en puissance des chrétiens dans le monde romain. Après avoir été persécutés pendant des siècles, les chrétiens font la chasse à ceux qui ne suivent pas leur religion, en particulier les athées et les savants. Hypatie finira lapidée pour avoir dit que la Terre et les planètes tournaient autour du Soleil...
Adéquation au thème : 4/5

4 - EMPRISE ,  de Bill PAXTON,      43 pts !
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empris11

Un tueur qui se fait appeler "la main de Dieu" sévit au Texas depuis le début des années 80. Vingt ans plus tard, Fenton Meiks, un banal Texan, se rend une nuit au siège du FBI de Dallas et explique à l’agent en charge du dossier qu’il connaît le nom de l’assassin. Ce n’est rien moins qu’Adam Meiks, son frère cadet...
Thriller noir relatant les meurtres d'un tueur en série. Le tueur agit par fanatisme religieux, ce qui justifie de voir ce film dans ce top.
Adéquation au thème : 2/5


5- LA NUIT DU CHASSEUR , de Charles LAUGHTON    32 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! La-nui12


Un prêcheur inquiétant poursuit dans l'Amérique rurale deux enfants dont le père vient d'être condamné pour vol et meurtre. Avant son incarcération, le père leur avait confié dix mille dollars, dont ils ne doivent révéler l'existence à personne. Pourchassés sans pitié par ce pasteur psychopathe et abandonnés à eux-mêmes, les enfants se lancent sur les routes. "[/i]
Thriller montrant un prêcheur cherchant à récupérer le magot d'un condamné. La présence du film dans le top est justifiée par la personnalité du personnage principal.
Adéquation au thème : 2/5


6- LES DIABLES  , de Ken RUSSELL       27 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Les-di10

Au dix-septième siècle en France, l'abbé de Loudun, Urbain Grandier, résiste à la censure du pouvoir. Ses idées avancées sont intolérables au cardinal de Richelieu, qui va organiser un procès en sorcellerie contre lui.
Film historique relatant l'affaire de Loudun, qui illustre les exactions de l'inquisition mise au service du pouvoir afin de réprimer toute opposition.
Adéquation au thème : 5/5


7- CARRIE  , de Brian DE PALMA       22 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Carrie10

Carrie White est une adolescente souffre-douleur des élèves de son lycée. Après les humiliations que lui font subir ses pairs, certains enseignants et la torture psychologique de sa mère, elle découvre qu'elle possède des pouvoirs de télékinésie"...
Film d'horreur, la présence du film dans le top étant justifiée par le caractère religieux excessif de la mère de Carrie.
Adéquation au thème : 1/5


8- LE GRAND INQUISITEUR , de Michael REEVES ,      17 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-gra10

Les sinistres exploits du sadique Matthew Hopkins, chasseur de sorcières en Angleterre au temps de Cromwell .
Film d'horreur historique, montrant les excès de l'inquisition.
Adéquation au thème : 5/5


9- LE VILLAGE , de Night SHYAMALAN ,       16 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-vil10

En 1897, les habitants d'un village isolé vivent avec la terrifiante certitude que les bois qui les entourent sont peuplés de créatures menaçantes et maléfiques. Ils se sont fixés différentes règles dont celle de ne jamais franchir les limites du village afin de ne pas réveiller les mauvais esprits. Cependant l'avenir de tous va être menacé le jour où le jeune Lucius Hunt décide de franchir les limites interdites...
Thriller énigmatique, où la religion est un des moyens de maintenir les villageois dans la peur des autres.
Adéquation au thème : 1/5

9- LA REINE MARGOT , de Patrice CHEREAU ,       16 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! La-rei10

1572. La guerre de religions entre catholiques et protestants fait rage. Afin de réconcilier les Français, Catherine de Médicis décide de marier sa fille, la catholique Marguerite de Valois, avec le protestant Henri de Navarre, le futur roi Henri IV.
Film Historique, illustrant la lutte de pouvoir, pour gouverner la France, entre les nobles catholiques et les nobles protestants, à l'origine de la Saint-Barthélémy.
Adéquation au thème : 1/5

9- PERSEPOLIS , de Marjane SATRAPI ,       16 pts .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Persep10

A Téhéran, en 1978, Marjane, 8 ans, vit dans une famille aux opinions libérales et suit la révolution islamique qui se termine par la chute du régime du Chah. Tout change pour elle et pour sa famille : les commissaires de la révolution contrôlent les codes vestimentaires et établissent une liste des comportements autorisés. Marjane est obligée de porter le voile et s'imagine un destin de révolutionnaire...
Adéquation au thème : 5/5

12- Silence         15 pts. Adéquation au thème : 4/5

13- The Magdalene Sisters        12 pts. Adéquation au thème : 4/5

13- Indiana Jones et le temple maudit         12 pts. Adéquation au thème : 1/5

15- Timbuktu         10 pts. Adéquation au thème : 5/5

15- La Lettre écarlate        10 pts. Adéquation au thème : 5/5

15- La Marque du Diable        10 pts. Adéquation au thème : 5/5

15- La passion du Christ         10 pts. Adéquation au thème : 1/5

15- Les Sorcières de Salem         10 pts. Adéquation au thème : 5/5

20- Jeanne d'Arc (1948)        8 pts. Adéquation au thème : 2/5

20- La Passion de Jeanne d’Arc         8 pts. Adéquation au thème : 2/5

20- Le Moine et la sorcière        8 pts. Adéquation au thème : 5/5

23- La Controverse de Valladolid        7 pts. Adéquation au thème : 3/5

23- La Lapidation de Soraya M.         7 pts. Adéquation au thème : 5/5

23- Le Pont du Roi Saint-Louis         7 pts. Adéquation au thème : 1/5

26- Galilée        6 pts. Adéquation au thème : 4/5

26- L'Irlandais        6 pts. Adéquation au thème : 1/5

26- Made in France
        6 pts. Adéquation au thème : 5/5

29- La Religieuse (2013)        5 pts. Adéquation au thème : 5/5

29- Le Huguenot récalcitrant         5 pts. Adéquation au thème : 1/5

31- Guyana, la secte de l'enfer         4 pts. Adéquation au thème : 1/5

32- Jamais sans ma fille        3 pts. Adéquation au thème : 4/5

32- The Wicker Man         3 pts. Adéquation au thème : 3/5

34- Ave Maria         2 pts. Adéquation au thème : 5/5

35- Beatrice Cenci        1 pt. Adéquation au thème : 3/5

35- Les Envoûtés        1 pt. Adéquation au thème : 3/5

35- Les Fantômes de Goya        1 pt. Adéquation au thème : 5/5


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Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Empty Re: Synthèses de nos tops, pour mémoire !

Message par Barbe-Noire Sam 16 Nov - 13:18

Autre top initié et géré par SURFEUR51 : le top 20 BIOPICS , de Février 2016 !


Ce top est maintenant terminé. Merci à zardi, dale cooper, Pierrot 44, montana62, bridoli, snaky930, alamo, Barbe-noire, Johnny-fan, ikkoku59, pendemonium et reno11 qui ont envoyé dans cet ordre leur liste pour ce jeu.

110 films ont été cités, ce qui montre une grande dispersion des avis, surtout si l'on tient compte de la participation relativement faible. Pas beaucoup de remarques à faire sur la liste des films figurant dans le top 20, tous étant très connus, et en général appréciés. Le moins connu est probablement celui cité en 19ème position, "Le vent se lève", le dernier film de Miyazaki qui relate l'histoire de l'ingénieur concepteur du fameux chasseur Zéro de la deuxième guerre mondiale, celle-ci étant aussi en toile de fond du film qui remporte la palme, le très beau "La Liste de Schindler" de Spielberg.


01- La Liste de Schindler : 179 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio01

02- Braveheart : 157 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio13

03- Laurence d’Arabie : 124 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio21

04- Amadeus : 92 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio24

05- Spartacus : 88 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio25

06- Elephant Man : 82 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio26

07- Papillon : 75 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio27

08- Jeanne d'Arc : 70 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio10

09- Midnight Express : 70 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio29

10- Gandhi : 60 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio30

11- Cléopâtre : 57 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio04

12- Erin Brockovich, seule contre tous : 53 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio22

13- Raging Bull : 51 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio33

14- La Môme : 47 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio12

15- Le Dernier Empereur : 47 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio35

16- JFK : 46 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio36

17- Au nom du père : 45 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio37

18- The Social Network : 45 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio16

19- Le vent se lève : 43 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio02

20- Serpico : 41 pts
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Bio40




21- Imitation Game : 40 pts
22- La passion de Jeanne d'Arc : 39 pts
23- Le Loup de Wall Street : 37 pts
24- Sacco et Vanzetti : 35 pts
25- American Sniper : 33 pts
26- Patton : 33 pts
27- Arrête-moi si tu peux : 31 pts
28- La Chute : 30 pts
29- Lincoln : 29 pts
30- La Poursuite Infernale : 28 pts
31- The Big Short : le Casse du siècle : 27 pts
32- 12 Years a Slave : 26 pts
33- La Reine Margot : 23 pts
34- Control : 22 pts
34- The Grandmaster : 22 pts
36- Cromwell : 21 pts
36- Le Discours d'un roi : 21 pts
36- Miracle en Alabama : 21 pts
39- 1492 : Christophe Colomb : 20 pts
39- L'Eveil : 20 pts
41- Ed Wood : 19 pts
41- Spotlight : 19 pts
41- Un homme d'exception : 19 pts
41- Vers sa destinée : 19 pts
45- American Gangster : 17 pts
45- Royal Affair : 17 pts
47- Dersou Ouzala : 15 pts
48- Burt Munro : 14 pts
48- Butch Cassidy et le Kid : 14 pts
48- Deux soeurs pour un roi : 14 pts
48- Fighter in the Wind : 14 pts
48- Ivan le terrible : 14 pts
48- Le Pont des espions : 14 pts
48- Moneyball : 14 pts
55- Le Nouveau Monde : 13 pts
55- Molière : 13 pts
55- The Blind Side : 13 pts
58- Houdini : 12 pts
58- Into the Wild : 12 pts
58- La Gloire de mon père : 12 pts
61- Andrei Roublev : 11 pts
61- J. Edgar : 11 pts
61- L'Evadé d'Alcatraz : 11 pts
61- Out of Africa : 11 pts
65- IP Man : 10 pts
65- Le 5ème pouvoir : 10 pts
65- Les Adieux à la Reine : 10 pts
65- Les Hommes du président : 10 pts
69- Capitaine Philips : 9 pts
69- Hollywoodland : 9 pts
69- Invictus : 9 pts
69- L'Assassinat de Jesse James … : 9 pts
69- La Charge Fantastique : 9 pts
69- Walk The Line : 9 pts
75- Camille Claudel : 8 pts
75- Camille Claudel, 1915 : 8 pts
75- A Dangerous Method : 8 pts
75- Donnie Brasco : 8 pts
75- Marie-Antoinette : 8 pts
75- Marquise : 8 pts
81- Bonnie and Clyde : 7 pts
81- Wyatt Earp : 7 pts
83- Alexandre : 6 pts
83- Dans l'ombre de Mary : 6 pts
83- Le Gaucher : 6 pts
83- Public Enemies : 6 pts
83- Rush : 6 pts
83- Un homme pour l'éternité : 6 pts
89- Bird : 5 pts
89- Gainsbourg, vie héroïque : 5 pts
89- Sergent York : 5 pts
92- L'Extase et l'Agonie : 4 pts
92- La Vie passionnée de Vincent Van Gogh : 4 pts
92- Landru : 4 pts
92- Van Gogh : 4 pts
92- Zoulou : 4 pts
97- 127 h : 3 pts
97- Ali : 3 pts
97- Andrei Roublev : 3 pts
97- Lord of War : 3 pts
97- Mesrine : 3 pts
102- Deep in my heart : 2 pts
102- Gentleman Jim : 2 pts
102- La Dame de fer : 2 pts
102- Monsieur Vincent : 2 pts
106- 300 : 1 pt
106- Au nom de tous les miens : 1 pt
106- Cry Freedom : 1 pt
106- Ma vie est une chanson : 1 pt
106- Man on the Moon : 1 pt

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Message par Barbe-Noire Sam 16 Nov - 13:34

Top initié et géré par ZARDI : LA VENGEANCE AU CINEMA  ( Août 2017 ) :

Voici le classement des 20 premiers films de ce top (entre parenthèses le nombre de citations). Je remercie dans l'ordre chronologique pour leur participation : Surfeur51 - zardi - Bridoli - Yannickv - Flo01fg - Ikkoku59 - Barbe-Noire  - Langeikki - snaky930 - Johnny-Fan - wood - dale cooper - c2302t.
13 tops 20 en période de vacances, ce n'est pas si mal    Very Happy  pouce .

1. "Il était une fois dans l'ouest" - 218 points (13  citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Il-eta12

2. "Gladiator" - 184 points (12 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Gladia10

3. "Kill Bill" - 152 points (10 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Kill-b10

4. "The crow" - 141 points (8 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-cr10

5. "Old Boy" - 126 points (11 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Old-bo10

6. "Carrie" - 106 points (9 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Carrie11

7. "Conan le barbare" - 85 points (5 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Conan-10

8. "Impitoyable" – 83 points (8 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Impito11

9. "Le vieux fusil" – 83 points (9 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Le-vie10

10. "Django Unchained" – 80 points (6 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Django10

11. "The revenant"  - 77 points (6 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! The-re10

12. "Ben-Hur" – 72 points (4 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Ben-hu10

12. "Mad Max" – 72 points (6 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Mad-ma10

14. "Gangs of New York" – 67 points (5 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! 34750010


15. "J'ai rencontré le diable" – 48 points (6 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! J-ai-r10

15. "Le limier" – 48 points (5 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Sleuth10

17. "John Wick" – 46 points (3 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! John-w10

18. "Que la bête meure" - 43 points (4 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Que-la10

19. "Sympathy for Mr vengeance" – 41 points (6 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Sympat10

20. "Manon des sources" (1986) - 39 points (3 citations) .
Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Manon-10



Quelques remarques générales avant d'analyser les films les mieux classés (top 20 final) :
Tout d'abord merci à tous les participants qui ont tous proposés un top 20 souvent bien illustré. Bien que je n'ai pas donné de consignes précises, le thème de la vengeance a, dans son ensemble, été bien respecté et malgré certaine(s) critique(s) je ne trouve pas que le top soit faussé.
Les films choisis du top 20 final sont pour la plupart connus voire même très connus et ont eu un net succès dans les salles. Une majorité de films d'action mais de nombreux genres sont représentés : western - peplum - thriller - policier ...
Question nationalité, les USA se taillent la part du lion. Seulement 3 films français, 3 films coréens, 1 film britannique et 1 film australien tirent leur épingle du jeu alors que je m'attendais à plus du côté films asiatiques vu leur succès sur ce forum.
Question époque relativement peu de films très récents (seulement trois films post 2010). Aucun film avant 1959, avec c'est à signaler, 4 films des années 60.

Venons en aux 6 premiers films "primés" qui ont dépassé la barre des 100 points.

Le gagnant l'est très nettement puisqu'il a été cité 13 fois sur 13 avec une avance très nette sur le suivant
...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv1
Il était une fois dans l'ouest est sans conteste le chef d’œuvre de Sergio Leone avec Il était une fois l'amérique. Hommage rendu au western américain et à John Ford en particulier, il en marque aussi la fin en cassant les codes du genre avec des acteurs à contre emploi (à ma connaissance le seul rôle de méchant pour Henry Fonda) et l'arrivée du train qui va imposer le monde de la finance à celui des pistoleros. Sous la musique envoutante de Ennio Morricone les scènes d'anthologie (à commencer par la scène d'introduction) se succèdent avec des gros plans, des flash back, des travellings d'une grande maîtrise technique. Quand on pense que le grand maître italien a été contraint par la Paramount de faire ce film on ne peut que s'en réjouir.

...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv3
Cité 12 fois sur 13 Gladiator arrive nettement en deuxième position. Peplum épique, au scénario en béton, qui doit son succès surtout à son interprète principal Russell Crowe impeccable de sobriété et à son réalisateur Ridley Scott qui a retrouvé un second souffle après Blade runner et Alien avec une belle reconstitution de la Rome antique.

...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv4
En troisième position cité 10 fois sur 13. Sous la houlette de Tarantino , avec Kill Bill les amateurs de combats de sabre en ont pour leur argent. Je n'en dirai pas plus car je ne suis jamais arrivé à le visionner en entier Embarassed .

...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv5
Bien que cité seulement 8 fois sur 13, le film d'Alex Proyas arrive en quatrième position. The crow est un film culte qui doit sa célébrité en partie à la mort pendant le tournage de Brandon Lee qui s'implique totalement dans son rôle. Film gothique par excellence mais aussi poétique, il pêche par son scénario un peu "léger" mais a de réelles qualités. On adhère ou on n'adhère pas.

...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv6
Cité 11 fois sur 13 le film coréen Old boy a connu un succès mondial et a fait l'objet d'un remake américain qui ne lui arrive pas à la cheville. A la manière d'un Christopher Nolan, Park Chan-Wook excelle à déconstruire l'histoire en un véritable puzzle qui révèle petit à petit les caractères des personnages. Ajoutez à cela des acteurs doués et bien dirigés et vous obtenez un bien beau film.

...........................................Synthèses de nos tops, pour mémoire ! Topv7
On ne présente plus Carrie de Brian de Palma qui a bénéficié de 9 citations. Certes le film a un peu vieilli car il a été maintes fois copié mais on est encore sous le choc de certaines scènes et sous le charme de ses actrices, Sissy Spacek en tête !


Voici la fin du classement :

Death sentence – 38 (3)
L'homme des hautes plaines -38 (3)
Rambo – 34 (4)
V pour Vendetta – 32 (3)
Contre-Enquête – 30 (3)
I spit on your grave (1978) – 30 (3)
Leon – 30 (2)
Les nerfs à vif (1991) – 30 (5)
La jeune fille et la mort – 28 (3)
Un justicier dans la ville – 26 (4)
Irréversible – 25 (3)
Les nerfs à vif (1962) – 25 (3)
La femme scorpion – 24 (2)
Lady snowblood – 24 (2)
Gone girl – 22 (2)
A bittersweet life – 21 (2)
Blood island – 20 (2)
L'été meurtrier – 20 (2)
Mystic river – 20 (2)
Open Range – 20 (2)
Ghost – 18 (2)
Les salauds dorment en paix – 17 (1)
Mort ou vif – 17 (5)
True grit – 17 (3)
Hara-kiri – 16 (1)
L'ange de la vengeance – 16 (2)
Payback – 16 (2)
Darkman 15 (2)
Manon des sources (1952) -13 (2)
Phantom of the paradise -13 (2)
The blade – 13 (2)
Thriller – 13 (1)
Harry Brown – 12 (1)
La nuit nous appartient – 12 (2)
A vif – 11 (1)
La source – 11 (1)
Une journée en enfer – 11 (1)
Colombiana – 10 (2)
Crossing guard – 10 (2)
La mariée était en noir – 10 (1)
Nocturnal animals – 10 (1)
100 dollars pour un shérif – 9 (2)
Venganza – 9 (1)
Lady vengeance – 8 (2)
Sweeney Todd – 8 (1)
Le prestige – 7 (2)
Marie Octobre – 7 (2)
La piel que habito – 6 (1)
The woman – 6 (1)
Bravados – 5 (1)
Casque d'or- 5 (1)
L'immortel – 5 (1)
Que justice soit faite – 5 (1)
Johnny Belle Gueule – 4 (1)
Double jeu (1999) – 3 (1)
Le pacha – 3 (1)
Règlement de comptes à O.K. Corral – 3 (1)
Le grand silence – 2 (1)
Le pacte (2011) – 2 (1)
Sherif Jackson – 2 (1)
La vengeance aux deux visages – 1 (1)
Nevada Smith – 1 (1)

ZARDI   Smile Wink


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